Éric Zemmour
Modèle:Semi-protection étendue Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Éric Zemmour <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}, né le Modèle:Date de naissance- à Montreuil, est un journaliste, écrivain, essayiste, éditorialiste, chroniqueur, polémiste et homme politique français d'extrême droiteModèle:Note.
Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, il commence une carrière dans la presse écrite en travaillant au Quotidien de Paris de 1986 à 1994. Il rejoint en 1996 le service politique du Figaro, où il reste jusqu'en 2009 et revient en 2013, tout en écrivant des chroniques au Figaro Magazine jusqu'en 2021.
Sa notoriété s'accroît grâce à la radio et la télévision : il intervient dans Ça se dispute sur I-Télé de 2003 à 2014, dans On n'est pas couché sur [[France 2|Modèle:Nobr]] de 2006 à 2011, sur RTL de 2010 à 2016 et sur CNews dans Face à l'info de 2019 à 2021. En outre, ses essais rencontrent d'importants succès de librairie et suscitent des polémiques.
Fréquemment poursuivi en justice pour ses déclarations controversées, il est condamné notamment pour des provocations au racisme, à la haine envers les musulmans, incitation à la haine et injure raciste.
À la fin de l'année 2021, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2022 et fonde le parti politique Reconquête, dans une optique d'union des droites autour de thèmes identitaires et nationalistes. Il arrive quatrième du premier tour, avec 7,07 % des suffrages exprimés. Il échoue ensuite à se faire élire député dans la quatrième circonscription du Var en étant éliminé dès le premier tour, tout comme l'ensemble des candidats de son parti.
Situation personnelle
Naissance et famille
Né à Montreuil (département de la Seine, aujourd'hui en Seine-Saint-Denis) le Modèle:Date-, Éric Justin Léon ZemmourModèle:Note est issu d'une famille populaire de Français juifs d'Algérie originaire de Sétif dans l'ancien département de Constantine, arrivée en métropole en 1952Modèle:Note,<ref name=":5" />. Ayant reçu la nationalité française en 1870 après le décret Crémieux, elle en est déchue par le régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name=":6">Modèle:Lien web.</ref>. À leur arrivée en banlieue parisienne, ses grands-parents paternels, Liaou et Messouka, adoptent les prénoms Justin et Rachel, et sa grand-mère maternelle Ourida privilégie Claire, son second prénom, alors que son mari s'appelle Léon<ref name=":6" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
D'après l'historien Benjamin Stora, Éric Zemmour est « juif arabe » mais préfère se présenter comme « juif berbère »<ref name="chemin">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Mariés à Sétif, ses parents quittent l'Algérie en 1952 avec leurs propres parents et leurs fratries. Dans cette famille juive séfarade, le patriotisme est une valeur cardinale et la question de l'identité est centrale, raconte le journaliste Étienne Girard dans son livre-enquête Le Radicalisé<ref name="Étienne Girard">Modèle:Lien web.</ref>. Son père, Roger Zemmour (1932-2013)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est préparateur en pharmacie, puis directeur d'une société d'ambulances ; sa mère, Lucette Lévy (1936-2010) est femme au foyer<ref name=":6" />,<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Nouvelobs">Modèle:Article.</ref>. Son père étant souvent absent, il est principalement élevé par sa mère et sa grand-mère maternelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élevé dans le judaïsme, il connaîtrait l'hébreu<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans la sphère privée, il suit les prescriptions de la Halakha et fréquente la synagogue, au moins jusqu'à la mort de son père en 2013 ; il déclare que son prénom dans la sphère confessionnelle est « Moïse »<ref name=":6" />,<ref name=":1" />,<ref name=":3">Modèle:Article.</ref>.
Formation
Éric Zemmour passe son enfance à Drancy puis à Stains<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il est scolarisé dans des établissements confessionnels privés en classes non mixtes à l'école Lucien-de-Hirsch (Paris) puis fréquente le groupe scolaire Yabné, dans le Modèle:13e arrondissement de Paris, où il est ailier gauche de son club de football, le Yabné Olympique Club, alors qu'il vit son adolescence rue Doudeauville, dans le quartier parisien de Château Rouge<ref name=":6" />,<ref name="Nouvelobs" />.
Diplômé (D – Service public, 1979) de l'Institut d'études politiques de Paris<ref name=":5" />, Zemmour échoue par deux fois au concours d'entrée de l'École nationale d'administration, en 1980 et 1981<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la première fois aux oraux — René Rémond est au jury et l'interroge notamment sur le nombre annuel de touristes en Espagne —, la seconde aux écrits<ref>Hubert Prolongeau, Mon année en Zemmourie – I. L'enfance d'un chef, Flammarion, 2022.</ref>.
Zemmour a été exempté du service militaire en raison d'une monoarthrite du genou avec épanchement de synovie<ref name="chemin" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Vie privée
En 1982, Éric Zemmour se marie avec Mylène Chichportich, administratrice judiciaire puis avocate spécialisée en droit des faillites, née à Montreuil d'une famille juive tunisienne. Ensemble, ils ont deux garçons, Hugo (1997-) et Thibault (1998-), ainsi qu'une fille, Clarisse (2004-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'aîné retient l'attention des médias pour des faits de délinquance : en 2023 il est en mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour avoir causé un accident de voiture à l'origine de deux blessés graves en conduisant en état d'ivresse, et pour transport d'arme<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À partir de 2021, Sarah Knafo est présentée dans les médias comme la compagne de Zemmour<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="linternaute">Modèle:Lien web.</ref>, ce qu'il confirme en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Carrière professionnelle
Journaliste politique dans la presse
Au début des années 1980, après six mois à l'agence de publicité FCA où Éric Zemmour écrit des slogans, il est stagiaire au Quotidien de Paris où le Modèle:Citation<ref name=":5" />,<ref name=":1" />, avant d'y être embauché en 1986 comme journaliste au service politique par le directeur Philippe Tesson<ref name=":5" />.
Après la fermeture du Quotidien de Paris en 1994, Zemmour est éditorialiste à InfoMatin pendant un an<ref name=":5">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> puis rejoint en 1996 Le Figaro, en tant que journaliste politique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est parallèlement pigiste pour Marianne en 1997, et pour Valeurs actuelles en 1999<ref name="Who's Who">Modèle:Lien web.</ref>.
Selon Libération, il plaide, dès les années 1990, pour « l'union des droites », Modèle:Citation<ref name="OriginesTortueuses"/>.
En 2009, sa collaboration cesse avec Le Figaro : Étienne Mougeotte lui reproche les propos tenus sur Canal+ selon lesquels Modèle:Citation, qui lui vaudront d'être condamné pour provocation à la discrimination raciale ; mais selon Électron libre de France Inter, cette rupture est surtout due au fait qu'il était payé Modèle:Unité par mois pour un faible nombre de publications<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. À partir de 2010, Zemmour est chroniqueur dans Le Figaro Magazine<ref name="Monde3149287" />. Il revient au Figaro en 2013, présentant une chronique sur un livre dans son supplément hebdomadaire, Le Figaro littéraire<ref name="Monde3149287">Modèle:Article.</ref>. Il suspend finalement sa participation au Figaro et au Figaro Magazine en Modèle:Date-, pour promouvoir son livre La France n'a pas dit son dernier mot alors que les spéculations sur sa candidature à l'élection présidentielle de 2022 s'intensifient<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il est également chroniqueur politique au Spectacle du monde, mensuel politique du groupe Valeurs actuelles, de 2013 jusqu'à l'arrêt de la publication en Modèle:Date-<ref name="Who's Who"/>.
Écrivain et essayiste
Éric Zemmour est l'auteur des biographies d'Édouard Balladur (Balladur, immobile à grands pas, 1995) et de Jacques Chirac (L'Homme qui ne s'aimait pas, 2002) ainsi que d'essais politiques. Il publie notamment en 2006 Le Premier Sexe, essai sur ce qu'il juge être une féminisation ou une dévirilisation de la société. Il participe à l'élaboration des textes du film Dans la peau de Jacques Chirac de Michel Royer et Karl Zéro même si ce dernier déclare n'avoir que Modèle:Citation gardé de son texte<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. En 2008, il publie Petit Frère, roman dans lequel il attaque l'Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, avec Mélancolie française (essai avec lequel il a remporté le prix du livre incorrect), il revisite l'histoire de France<ref name="payot">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2014, sort son livre Le Suicide français. Il y défend la thèse d'un affaiblissement progressif de l'État-nation français depuis les Modèle:Nobr, qu'il attribue notamment à l'emprise de la « génération Modèle:Nobr ». Le livre rencontre un succès de librairie à sa parution<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l'auteur est décrit comme un « phénomène »<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans Destin français, publié en 2018, il dresse un parallèle entre son récit autobiographique et divers évènements historiques qui l'ont marqué. Il revient ensuite sur des pages de l'histoire de France marquantes de son point de vue, et termine son essai sur l'influence de l'islam qu'il juge grandissante au sein de la société française<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Son ouvrage La France n'a pas dit son dernier mot (2021) lui permet de vendre Modèle:Unité en trois semaines, ce qui lui rapporterait une somme estimée par Le Parisien à Modèle:Nobr d'euros à titre personnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Activité d'auto-éditeur
En 2008, Éric Zemmour et son épouse fondent la société Rubempré, dont ils détiennent la totalité du capital<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="rubempre">Modèle:Lien web.</ref>. Le nom de la société s'inspire de celui de Lucien de Rubempré, personnage de La Comédie humaine d'Honoré de Balzac<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, après avoir été refusé par son éditeur Albin Michel, son livre La France n'a pas dit son dernier mot est publié par cette société, qui étend pour l'occasion son activité à l'édition d'ouvrages<ref name="rubempre"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Débatteur, polémiste et éditorialiste dans l'audiovisuel
À partir de Modèle:Date-, Éric Zemmour participe à l'émission hebdomadaire Ça se dispute sur la chaîne d'information en continu I-Télé, face à Christophe Barbier jusqu'en 2006 puis Nicolas Domenach. Il est licencié en Modèle:Date-, I-Télé mettant fin à l'émission après les propos tenus par Zemmour au journal Corriere della Sera concernant les musulmans<ref>Modèle:Lien web</ref>. Poursuivie par le journaliste, la chaîne est condamnée le Modèle:Date- pour Modèle:Citation à payer Modèle:Euro à la société qui gère les intérêts de Zemmour<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il participe aussi à l'émission Vendredi pétantes sur Canal+ jusqu'en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après avoir écrit deux biographies de personnalités politiques au tirage modeste, il se tourne en 2006-2007 vers les sujets sociétaux, sur un ton plus polémique. Son passage à l'émission Tout le monde en parle de Thierry Ardisson en Modèle:Date-, lors de la promotion de son livre Le Premier Sexe et le vif débat avec Clémentine Autain qui s'ensuit, est remarqué par Catherine Barma, productrice de l'émission On n'est pas couché sur France 2. C'est à partir de Modèle:Date- qu'il rejoint Laurent Ruquier dans cette dernière émission, en compagnie de Michel Polac<ref name="INA">Modèle:Lien web.</ref>, puis avec son ami Éric Naulleau. Il est avec eux chargé de procéder à une critique du film, livre ou album présenté. Lors de cette émission, leurs échanges avec des personnalités du monde culturel se terminent parfois en affrontements ou en esclandres qui amènent certains invités à quitter le plateau de l'émission. Laurent Ruquier annonce en 2011 le remplacement de Zemmour et de Naulleau par de nouveaux intervenants, Natacha Polony et Audrey Pulvar<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans les dernières années de l'émission et par la suite, les relations entre Zemmour et Ruquier se détériorent, ce dernier déclarant en 2015 « regrette[r] » d'avoir donné la parole à Zemmour pendant cinq ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Boycotter" />.
Zemmour participe aussi à l'émission L'Hebdo, en tant qu'éditorialiste, sur Tempo, chaîne destinée à l'outre-mer. Il y est entouré, entre autres, de Dominique Wolton. Il quitte cette émission de France Ô à la fin de l'année 2010<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À partir de 2010, Zemmour présente sur RTL une brève chronique d'actualités quotidienne, intitulée Z comme Zemmour, dans la matinale de Vincent Parizot. En 2011, à la suite d'une condamnation de Zemmour pour provocation à la discrimination raciale, RTL demande à Zemmour de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la rentrée 2012, cette chronique devient bihebdomaire dans la matinale de Laurent Bazin puis d'Yves Calvi (mardi et jeudi) et s'intitule On n'est pas forcément d'accord. Il y confronte d'autre part son point de vue dans un débat hebdomadaire avec Nicolas Domenach ou Alain Duhamel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la rentrée 2018, Zemmour ne participe plus à la matinale, mais seulement en débatteur invité le vendredi<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, RTL annonce cesser sa collaboration avec Zemmour à la suite de ses incitations à la haine religieuse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À partir de Modèle:Date-, il anime, en duo avec Éric Naulleau, Zemmour et Naulleau, des talk-shows hebdomadaires sur Paris Première<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au milieu des années 2010, les interventions de Zemmour suscitent un intérêt grandissant. Ainsi, Ça se dispute aura été la seule émission qui permet à I-Télé de devancer sa principale concurrente, BFM TV, tandis que Zemmour et Naulleau devient rapidement « la plus puissante » deuxième partie de soirée de Paris Première<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un sondage réalisé par l'Ifop pour Valeurs actuelles en 2014 indique que 30 % des sondés ont une bonne ou très bonne opinion de lui, contre 42 % ayant une mauvaise ou très mauvaise opinion, tandis que 28 % disent ne pas le connaître<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Éditorialiste dans Face à l'info sur CNews
À partir du Modèle:Date-, Éric Zemmour participe à la nouvelle émission Face à l'info, programmée du lundi au jeudi de Modèle:Heure à Modèle:Heure sur CNews. Pendant trente minutes, il débat de l'actualité avec d'autres chroniqueurs, notamment Marc Menant, sur un plateau animé par Christine Kelly. Un duel, arbitré par Christine Kelly, l'oppose ensuite à un contradicteur. Par la suite, ce duel intervient seulement le vendredi, pendant une heure<ref name="monde101019">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. CNews multiplie par trois son audience lors de sa première intervention<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, le parti La France insoumise déclare ne plus vouloir se rendre à CNews tant que le polémiste y sera présent<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, les élus du personnel du groupe Canal+ exigent à l'unanimité le départ de Zemmour de CNews<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, invoquant des raisons économiques et de sécurité pour le personnel, ainsi que d'éthique et d'image pour le groupe<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des élus LREM, de la CGT et des personnalités telles que l'économiste Jacques Attali ou la journaliste Valérie Trierweiler boycottent également la chaîne du fait de la présence de Zemmour<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De nombreux publicitaires font de même<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, le groupe Canal+ décide de ne plus diffuser l'émission en direct du fait, selon Le Monde, Modèle:Citation<ref name="LM-20191029">Modèle:Lien web.</ref>. Le chroniqueur avait notamment déclaré que Bachar el-Assad Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>, que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>, que Pétain aurait sauvé les Modèle:Citation de la déportation en sacrifiant les Modèle:Citation (propos pour lesquels il a été relaxé par la justice)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qu'il faudrait, pour être français, prendre le point de vue de la France et renoncer au point de vue de ses ancêtres, y compris en étant Modèle:Citation, qui en Algérie a Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Début décembre 2019, le CSA met en demeure CNews pour des propos de Zemmour sur la colonisation de l'Algérie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Face à l'Info améliore notablement son audience. En Modèle:Date-, CNews prend la tête des chaînes d'information, sur la tranche horaire de l'émission, devant BFM TV et LCI<ref>Frédéric Sergeur, Éric Zemmour : comment Cnews compense largement l'absence d'annonceurs, capital.fr, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Pierre Dezeraud, Audiences : Record pour "Face à l'info" avec Éric Zemmour sur CNews, ozap.com, Modèle:Date-.</ref>. Le Modèle:Date-, CNews dépasse BFM TV pour la première fois sur une journée grâce en particulier à Zemmour et Pascal Praud<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, le CSA demande aux médias audiovisuels de comptabiliser le temps de parole de Zemmour au motif qu'il devient Modèle:Citation. En conséquence, le Modèle:Date-, CNews annonce se séparer du chroniqueur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parcours politique
Candidat à l'élection présidentielle de 2022
Fin de ses activités de journaliste
À partir de 2019, une possible candidature d'Éric Zemmour à l'élection présidentielle de 2022 est évoquée alors qu'aucun candidat naturel n'émerge au sein de la droite classique. Avec Patrick Buisson, dont il est un proche, Zemmour annonce alors réfléchir à une « plateforme d'idées pour la droite »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les médias relèvent la présence dans son entourage de la jeune énarque Sarah Knafo, qui joue les intermédiaires afin de préparer sa candidature au sein de la droite<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'association « Les Amis d'Éric Zemmour » est lancée en Modèle:Date-, tandis que le collectif « Génération Z » rassemble ses jeunes partisans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Alors que les médias indiquent qu'il a commencé à chercher les [[Présentation des candidats à l'élection présidentielle française|Modèle:Unité]] nécessaires pour se présenter, il fait parvenir à des élus une brochure intitulée Modèle:Citation afin de les convaincre de lui accorder leur parrainage. Selon Le Canard enchaîné, il y affecte une posture quasiment « chiraquienne », bien éloignée de ses invectives habituelles<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans le même temps, il lance son site internet « Croisée des chemins », et commence une série de conférences à travers la France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Loup Adenor de Marianne note qu'Modèle:Citation, comme lorsque, condamné pour « incitation à la haine », il répond : « J'ai été condamné pour délit d'opinion. […] Je ne suis pas un délinquant, je suis un dissident »<ref name="NiceMatin 2021">Modèle:Lien web.</ref>.
Plusieurs personnalités politiques s'interrogent sur un possible mélange des genres d'un éditorialiste qui se comporterait comme un homme politique laissant planer le doute sur sa candidature, ainsi que sur l'opportunité de décompter son temps de parole et ses déplacements dans les comptes de campagne en vertu de la réglementation sur le pluralisme. À compter du Modèle:Date-, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) demande aux chaînes de télévision de comptabiliser son temps de parole<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette décision divise la classe politique et Zemmour dénonce le fait que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alors que CNews annonce dans la foulée l'arrêt de sa participation à Face à l'info<ref>Modèle:Lien web.</ref> et que Paris Première suspend Zemmour et Naulleau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le polémiste lance sa chaîne YouTube<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Assurant la promotion de son nouveau livre La France n'a pas dit son dernier mot, il fait l'objet d'une forte médiatisation, suscitant un débat sur la Modèle:Citation de sa candidature par la presse<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'après Le Monde, Vincent Bolloré a une inimitié envers Emmanuel Macron, qu'il suspecte d'être intervenu en sa défaveur dans plusieurs affaires, et souhaite qu'il ne soit pas réélu en 2022<ref name="Monde55">Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin, « Comment Vincent Bolloré mobilise son empire médiatique pour peser sur la présidentielle », sur lemonde.fr, 16 novembre 2021 (consulté le 13 décembre 2021).</ref>. D'autres journaux font état d'une « triangulation » entre Macron, Zemmour et Bolloré Modèle:Incise afin d'assurer sa qualification au second tour de l'élection présidentielle face au président sortant<ref>Marc Endeweld, « Bolloré, Macron, Zemmour, la « triangulation » infernale », sur latribune.fr, 21 novembre 2021 (consulté le 13 décembre 2021).</ref>,<ref>Léo Klimm, « Le milliardaire et son candidat d'ultra-droite », sur spiegel.de, 2 décembre 2021 (consulté le 13 décembre 2021).</ref>. Selon Le Monde, Bolloré a une forte affinité idéologique avec Zemmour, communiquerait avec lui tous les jours par téléphone et serait à l'origine d'un temps de parole très important sur CNews Modèle:Incise, que ce soit directement ou par le biais des commentaires des intervenants<ref name="Monde55" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le reste des médias français hésitent entre inviter et boycotter Zemmour, qui enregistre de fortes audiences lors de ses interventions<ref name="Boycotter">Modèle:Lien web.</ref>.
Préparation de sa candidature
À partir du milieu de l'année 2021, les instituts de sondage testent Éric Zemmour dans les intentions de vote à l'élection présidentielle de 2022. Crédité de 5 % au premier tour à l'été 2021, il connaît une forte progression en Modèle:Date- suivant<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa possible candidature est encouragée par Patrick Buisson<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Jacques Bompard<ref>Modèle:Lien web.</ref> et soutenue par une grande partie de l'ultra-droite et de ses figures, dont Renaud Camus, Jean-Yves Le Gallou, Julien Rochedy, Hervé Ryssen Modèle:Incise, ou encore Daniel Conversano<ref name="UltraDroite">Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, tandis qu'un quartier général de campagne est aménagé au 10 rue Jean-Goujon dans le Modèle:8e arrondissement de Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="jo14">Modèle:Lien web.</ref>, les enquêtes d'opinion le donnent comme potentiellement qualifié pour le second tour s'il se présentait, avec 15 à 18 % des sondés en sa faveur, obtenant une partie de l'électorat des Républicains et surtout de celui de Marine Le Pen, qui se trouve reléguée en troisième position pour la première fois depuis 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les semaines suivantes voient les intentions de vote reculer<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, il officialise sa candidature par le biais inédit d'une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, dont la scénographie s'inspire de l'appel du 18 juin<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui utilise des imagesModèle:Note sans les autorisations des ayants droit<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Plusieurs d'entre eux portent plainte et, le 4 mars 2022, Zemmour et son parti « Reconquête » sont condamnés par le tribunal judiciaire de Paris pour « contrefaçon de droits d'auteur » et « atteinte au droit moral »<ref name="contrefaçon"/>. Conséquemment, le Modèle:Date-, cette vidéo est retirée par la plate-forme YouTube elle-même, ce retrait ne s'appliquant que sur la France<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans ses interventions, Zemmour se présente comme Modèle:Citation, prônant le Modèle:Citation. Il défend notamment l'arrêt de l'immigration, la suppression du droit du sol, la fin du regroupement familial ou encore la préférence nationale pour les prestations sociales. Le Figaro voit de nombreuses similitudes entre ses propositions et celles du RPR et de l'UDF du début des Modèle:Nobr, tout en notant un discours plus incisif envers l'islam<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au sein des LR, les avis sont partagés : certains se disant agacés par sa présence dans la campagne, tandis que d'autres la voient d'un œil favorable. En 2019, Laurent Wauquiez l'avait accueilli au siège du parti en disant qu'il était Modèle:Citation<ref name="Chez lui">Modèle:Lien web.</ref>. Alors que sa participation à la primaire de la droite est défendue par des élus LR<ref name="Chez lui" />, Zemmour dresse un portrait élogieux d'Éric Ciotti Modèle:Incise, soulignant leur proximité d'idées et conviant les électeurs de celui-ci à son premier meeting de campagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Meeting de Villepinte et création de Reconquête
Lors du lancement de sa campagne le Modèle:Date-, à l'occasion d'un meeting réunissant entre Modèle:Unité au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte, Éric Zemmour annonce le nom à venir de son parti politique, Reconquête, en vue des élections présidentielle et législatives de 2022 ; ce nom, qui peut faire référence à la Reconquista de la péninsule Ibérique par des royaumes chrétiens contre les États musulmans du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, aurait été choisi par Sarah Knafo depuis plusieurs années<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À cette occasion, il reçoit le soutien public de Jean-Frédéric Poisson, président de Via, la voie du peuple, et de Jacline Mouraud, militante du mouvement des Gilets jaunes et présidente du mouvement Les Émergents — qui retirent tous deux leurs candidatures à la présidentielle et s'expriment en sa faveur — ainsi que de Paul-Marie Coûteaux, Christine Boutin et Laurence Trochu, présidente du Mouvement conservateur<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À son arrivée, un homme récemment encarté chez Les Républicains agresse Zemmour<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, des journalistes de l'émission de télévision Quotidien sont pris à partie et des militants de SOS Racisme ayant organisé un happening dans la salle sont violemment frappés<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, ces violences étant revendiquées par les Zouaves Paris, un groupe d'extrême droite composé d'anciens du GUD et de l'Action française, visé par une procédure de dissolution<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la suite du meeting un militant noir, Tanguy David, qui se trouvait parmi les militants, est pris à partie et ciblé par des injures racistes et des menaces de mort<ref>Modèle:Article</ref>.
Le Modèle:Date-, dix jours après l'annonce du lancement de son parti, le candidat revendique Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date- suivant, le parti dépasse les Modèle:Unité Modèle:Incise, ce qui en ferait le deuxième parti français aux cotisations payantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Équipe de campagne et ralliements
Proche conseillère d'Éric Zemmour, Sarah Knafo occupe officiellement la fonction de directrice stratégique de la campagne, elle exerce également plusieurs postes-clés dans l'équipe de campagne (plume, conseillère spéciale, directrice de la communication)<ref name="50Lieutenants" />,<ref name="LOpinion301121">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="GalaxieZemmourFTV">Modèle:Lien web.</ref>. Bertrand Houitte de La Chesnais, général de corps d'armée (2S), ancien major général de l'Armée de terre, est nommé directeur de campagne<ref name="50Lieutenants">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tandis que Jean-Paul Bolufer, préfet honoraire à la retraite, énarque proche de la droite catholique, est chef de cabinet au sein de l'équipe<ref name="LOpinion301121" />,<ref name="GalaxieZemmourFTV" />. Zemmour se dote également d'une « équipe numérique », supervisée par Samuel Lafont, avec une dizaine de personnes surveillant les informations présentes à son sujet sur internet et sur la Wikipédia en français<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=alpha>La cellule agissant sur ce site s'intitule Modèle:Citation.</ref>, dont elle tente de manipuler plusieurs pages<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parmi les 56 figures-clés de l'équipe de campagne identifiées par Le Monde en décembre 2021, 21 sont passées par le Rassemblement national (RN), sept sont proches de Marion Maréchal, 21 ont (ou ont eu) des liens avec Les Républicains, six sont issues de la droite catholique et proches de La Manif pour tous, trois ont eu des liens avec des mouvements identitaires d'extrême droite, sept sont liées à l'armée<ref name="50Lieutenants" />. D'anciens cadres et militants du Mouvement national républicain participent également à la campagne et notamment à la rédaction du programme<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon Le Monde, il s'agit de Modèle:Citation<ref name="50Lieutenants" />.
Le Modèle:Date-, le souverainiste de droite Philippe de Villiers apporte son soutien à Zemmour, intégrant le comité politique de la campagne, où siègent également Jean-Frédéric Poisson, Jean-Yves Le Gallou et Laurence Trochu<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Numéro2">Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date- suivant, Guillaume Peltier, député et membre de LR Modèle:Incise, annonce son ralliement à Éric Zemmour, dont il devient le porte-parole<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le même mois, Jérôme Rivière, député européen RN et président de la délégation française du groupe Identité et démocratie au Parlement européen, annonce son soutien à Zemmour et devient son porte-parole, suivi par Damien Rieu, ancienne figure de Génération identitaire et assistant parlementaire de l'eurodéputé RN Philippe Olivier<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, Zemmour est rejoint par Gilbert Collard, député européen RN, qui est nommé président d'honneur de Reconquête<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Bruno Mégret fait de même quelques jours plus tard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
De nombreux référents locaux du parti sont issus des rangs du Rassemblement national ou de la mouvance identitaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême droite, estime après les ralliements de Jérôme Rivière et de Damien Rieu à Zemmour que Reconquête s'annonce comme Modèle:Citation<ref>Ralliements pro-Zemmour : « Il va sans doute se former avec Reconquête ! le véritable parti des identitaires », sur lamontagne.fr, 20 janvier 2022 (consulté le 21 janvier 2022).</ref>. Lors d'un débat contre la candidate Valérie Pécresse, celle-ci lui reproche de s'être entouré de sympathisants négationnistes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, comme Tristan Mordrelle et Philippe Schleiter, neveu du négationniste Robert Faurisson<ref>Modèle:Lien web.[</ref>.
Financement de la campagne
L'équipe d'Éric Zemmour avance être financée principalement par les adhésions à Reconquête, avec une moyenne de Modèle:Citation en Modèle:Date- et un total de Modèle:Unité au parti au début de l'année 2022. La cotisation d'adhésion classique étant de Modèle:Unité, la somme collectée à ce titre s'élèverait à au moins Modèle:Unité en Modèle:Date-<ref name="Mediapart finance">Modèle:Lien web.</ref>.
Le collectif « Les Amis d'Éric Zemmour » Modèle:Incise, indique avoir recueilli six millions d'euros de Modèle:Nombre<ref name="jo14" />,<ref name="Mediapart finance"/>. Dès Modèle:Date-, soit plusieurs mois avant la déclaration de candidature, ce collectif avait commencé à lever des fonds, avec notamment des dîners discrètement organisés à partir de Modèle:Date- à Paris et à l'étranger<ref name="Mediapart finance"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le collecteur est Julien Madar, employé dans l'immobilier de luxe, assisté d'une dizaine d'autres personnalités de la finance ou des médias, comme Paul-Marie Coûteaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le millionnaire d'extrême droite Charles Gave apporte également un soutien financier, avant de le lui retirer en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
D'après une enquête de Mediapart (fondée en partie sur la liste des Modèle:Nombre Modèle:Citation au meeting de Villepinte), les grands donateurs (ceux ayant donné entre Modèle:Nombre et [[Financement des partis politiques français#Financement privé|Modèle:Nombre]]) sont Modèle:Citation, Modèle:Citation, Modèle:Citation (notamment des cadres dirigeants de Vinci et Chanel) et Modèle:Citation. S'y trouverait notamment Chantal Bolloré, sœur du milliardaire Vincent Bolloré et Modèle:Citation de Zemmour. Parmi les autres personnalités identifiées figurent Sonia et Alexandre Poussin, l'ancien chanteur Pierre Beraud-Sudreau ou encore Xavier Caïtucoli. Si certains sont des soutiens de l'extrême droite de longue date, une part importante est constituée d'anciens fillonnistes<ref name="Mediapart finance"/>.
Défaite dès le premier tour
Après avoir médiatiquement dominé la campagne et réussi à imposer ses thèmes de campagne à la droite, il parvient à culminer à 18 % dans les intentions de vote. Le Modèle:Date-, au soir du premier tour, il subit une déroute en arrivant quatrième de l'élection, loin derrière le trio de tête, avec un résultat approchant les 7,07 % de vote<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans un discours donné depuis la Maison de la Mutualité à Paris, il déclare ne devoir « aucun de ses échecs » à son équipe, et reconnaît avoir commis des « erreurs ». Il appelle ensuite ses électeurs à voter pour Marine Le Pen, qualifiée pour le second tour une nouvelle fois<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Échec lors des élections législatives de 2022
Candidat aux élections législatives de 2022 dans la quatrième circonscription du Var, Éric Zemmour est éliminé dès le premier tour en arrivant en troisième position avec 23,19 % des suffrages exprimés, à 1,5 point du candidat du Rassemblement national, Philippe Lottiaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, aucun candidat de Reconquête, qui réalise un score de 4,24 % à l'échelle nationale, ne parvient à se qualifier pour le second tour du scrutin<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tensions et polémiques après les élections
Après les deux échecs électoraux d'Éric Zemmour, plusieurs personnalités du parti se mettent progressivement en retrait parmi lesquelles Antoine Diers, le directeur adjoint de la stratégie de campagne, l'économiste Jean Messiha, ou encore Philippe de Villiers<ref>Modèle:Lien web</ref>. En juin 2022, lors d'une réunion du comité politique du parti, des tensions apparaissent sur le fonctionnement du parti, jugé « autocratique » par plusieurs membres qui dénoncent « la mainmise de Guillaume Peltier et de Sarah Knafo sur le fonctionnement ». Selon certains membres, alors qu'il lui était reproché de ne pas savoir s'adresser aux français les plus modestes, Éric Zemmour aurait déclaré que les « classes populaires sont trop analphabètes » pour qu'il puisse leur parler, ce qu'il dément<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'été 2022, Éric Zemmour lance une « consultation nationale » auprès de ses militants afin de recueillir leur opinion sur le fonctionnement interne du parti, ainsi que sur les propositions et les propos que l'ex-candidat a tenus lors des campagnes électorales<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En octobre 2022, Éric Zemmour et Reconquête sont accusés de récupération politique alors que Samuel Lafont achète plusieurs noms de domaine au nom de « Lola », une jeune fille de douze ans assassinée à Paris quelques jours plus tôt<ref>Modèle:Lien web</ref>. Invité sur le plateau de BFM TV le 28 octobre, Zemmour déclare « assumer » qu'il n'aurait pas appelé à manifester si la meurtrière de la jeune femme avait été d'origine française, ce qui crée la polémique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il emploie de plus en plus fréquemment le terme de « francocide »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le soir-même, il se rend à un rassemblement organisé par l'Institut pour la justice sur la place Denfert-Rochereau. Plusieurs membres de l'Action française, des Zouaves Paris et de l'extrême-droite francaise sont également présents<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Alors qu'il avait initialement prévu de s'y rendre, le Rassemblement national décide au dernier moment d'annuler sa venue, préférant organiser une minute de silence devant l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans les semaines qui suivent, le parti d'Éric Zemmour « réduit de plus en plus son audience à l'ultra-droite », selon Le Journal du dimanche, pour lequel « Zemmour se voit plus en prophète qu'en véritable leader politique »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le 4 décembre 2022, Éric Zemmour organise au Dôme de Paris un meeting anniversaire de son parti, un an après la création de celui-ci. Il rassemble Modèle:Unité personnes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="SociétésMultiraciales">Modèle:Lien web</ref>.
Dans le même temps, selon France Info, une « bataille interne » opposerait Éric Zemmour à Marion Maréchal afin de savoir qui sera la tête de liste du parti aux élections européennes de 2024<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est finalement cette dernière qui est choisie<ref>Modèle:Article</ref>.
Positionnement politique
Évocation de la gauche
Éric Zemmour indique avoir voté deux fois pour François Mitterrand et avoir rompu avec la gauche, selon les versions, au milieu des années 1980 avec l'avènement de SOS Racisme, ou après l'affaire de Creil en 1989<ref name="NouveauGourou">Modèle:Lien web.</ref>. Lors de la campagne du référendum français sur le traité de Maastricht en 1992, il revendique son attachement à Philippe Séguin et Jean-Pierre Chevènement<ref name="OriginesTortueuses">Modèle:Lien web.</ref>. Il fait par ailleurs l'éloge de Georges Marchais, secrétaire général du Parti communiste français de 1972 à 1994, parce qu'il justifia l'intervention soviétique en Afghanistan et recommanda d'« arrêter l'immigration »<ref name="Corcuff238">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'universitaire Philippe Corcuff relève qu'Modèle:Citation<ref name="Corcuff238"/>.
Polémiste d'extrême droite la plus radicale
À partir de 2010, il apparaît comme une figure des sites de droite radicale, souverainistes, identitaires, anti-immigration et anti-islam<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il salue le rapport au peuple et le patriotisme de Jean Jaurès et se définit comme « gaullo-jaurésien » et « bonapartiste »<ref name="NouveauGourou" /> puis comme « gaullo-bonapartiste », et se déclare partisan « de la grandeur de la France, de la force de l'État et du respect de la tradition culturelle française »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il est communément décrit comme un Modèle:CitationModèle:Note. Selon le journaliste Dominique Albertini de Libération, il se situe sur un segment politique d'une extrême droite plus radicale que le Rassemblement national, avec un discours « sous-tendu par le référent ethnique et le fantasme d'un « grand rembarquement » des immigrés, et de tout ou partie de leurs descendants »<ref>Modèle:Article.</ref>. Le journaliste Maurice Szafran fait la même analyse, le jugeant « à l'extrême droite de l'extrême droite » lorsqu'il qualifie en 2016 Marine Le Pen de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Passeur d'idées d'extrême droite efficace
L'historien Laurent Joly considère en 2015 que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le journaliste et écrivain Éric Dupin écrit en 2017 : Modèle:Citation. En 2021, la journaliste au Monde Zineb Dryef considère qu'il est passé du statut de chroniqueur à celui de militant de l'extrême droite<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Zemmour réfute lui-même la qualification d'« extrême droite », invoquant la « vieille méthode stalinienne des années 1930, qui consiste à traiter de « fascistes » tous ses adversaires ». En vue de l'élection présidentielle de 2022, il indique ne proposer « rien de plus que le RPR en 1990 »<ref name="NiceMatin 2021" />. La journaliste Marie-France Etchegoin rapporte en 2020 les propos suivants de Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dédiabolisation du Rassemblement national
Le Monde indique que Zemmour a déjeuné, en janvier 2020, avec Jean-Marie Le Pen et Ursula Painvin, fille de Joachim von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères du [[Troisième Reich|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} Reich]], pendu en 1946 après le procès de Nuremberg Modèle:Incise<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=":4">Modèle:Lien web.</ref>. Ses fréquentations et ses prises de position politique font dire au journaliste Georges-Marc Benamou : « Zemmour, c'est une expression névrotique du décret Crémieux. Éric a besoin d'être accepté par les antisémites. Il est l'idiot utile, au sens hégélien, de l'extrême droite antisémite. L'ironie, c'est que, dans le cas d'espèce, l'idiot utile est un juif brillant qui a du talent »<ref name=":3" />,<ref name=":4" />. Selon Georges-Marc Benamou, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Pas clair. Le politologue Pierre Vercauteren juge qu'Éric Zemmour Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Positionnement vis-à-vis de la droite conventionnelle
En Modèle:Date-, quelques mois après avoir été accueilli Modèle:Citation au siège de LR selon les termes de son président Laurent Wauquiez<ref name="Chez lui" />, il participe à la Modèle:Citation organisée par des proches de Marion Maréchal. L'historien Tal Bruttmann écrit : Modèle:Citation. Tal Bruttmann estime que le programme politique de Zemmour se résume à la « lutte des races » et que son discours ferait passer Pétain et Maurras pour des modérés<ref>Modèle:Article.</ref>. L'historien Gérard Noiriel compare la rhétorique identitaire et le discours anti-islam du polémiste aux imprécations antisémites d'Édouard Drumont<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Benoît Rayski, La déliquescence de la pensée (Gérard Noiriel) contre « la pensée délinquante » (Éric Zemmour), atlantico.fr, 11 septembre 2019.</ref>,<ref>Simon Blin, « De Drumont à Zemmour, les résonances de la France rance », sur liberation.fr, 12 septembre 2019.</ref>. Sa proximité avec Marion Maréchal est soulignée par la presse en septembre 2021 alors qu'il participe depuis 2015 à un rendez-vous phare des droites dures européennes, le « sommet démographique international » de Budapest, à l'invitation du Premier ministre Viktor Orbán et où il s'affiche pour la seconde fois aux côtés de la nièce de Marine Le Pen, qui lui exprime publiquement sa sympathie<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Positionnement analysé par Nicolas Lebourg
D'après l'historien Nicolas Lebourg, la pensée politique de Zemmour se définit par quatre éléments. Le premier est un bonapartisme : Zemmour croit en l'importance des « grands hommes » dans le destin d'une nation. Le second est un « unitarisme » Modèle:Incise. Le troisième est un « souverainisme intégral » : Zemmour pense que tous les problèmes peuvent être résolus par la souveraineté de l'État-nation. Et le quatrième élément est un « nationalisme obsédé par la décadence », qui prend la forme d'une sorte de darwinisme : si le peuple français n'évolue pas, il sera « balayé de l'Histoire ». Pour Zemmour, les pays sont dans une compétition à mort<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En octobre 2021, Nicolas Lebourg situe Zemmour à l'extrême droite au regard de son organicisme et de sa précampagne de type national-populiste ; il estime que Modèle:Citation, et qu'il Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En mars 2022, Lebourg situe également Zemmour au sein de l'illibéralisme pour son rejet de la limitation de l'action de l'État français par des instances telles que le Conseil constitutionnel ou la Cour de justice européenne<ref name=":7" />.
Droite hors les murs
Jean-Yves Camus, politologue et co-directeur de l'Observatoire des radicalités politiques, range le positionnement de Zemmour dans la « droite hors les murs », une droite identitaire « formée de gens qui ne se retrouvaient plus ni dans LR […] ni dans le RN ». Le politologue estime que Zemmour ne peut pas être considéré comme un homme d'extrême droite, dans le sens où il n'est pas lié « aux expériences fascistes, nazies, à la collaboration » et n'est pas fasciste. Camus estime qu'une différence notable entre Marine Le Pen et Zemmour est que ce dernier manifesterait un pessimisme et une absence d'espoir que n'aurait pas la dirigeante du RN<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour lui, le rêve de Zemmour d'unir droite classique et extrême droite en se disant l'héritier du RPR des années 1980 qui faisait des alliances avec le FN, a évolué « vers des rivages bien plus radicaux que le RPR des années 80 », en devenant presque « contre-révolutionnaire » avec « une ethnicisation des termes, du débat » en reprenant la thèse du « grand remplacement ». L'avalisation de cette thèse implique selon Jean-Yves Camus non seulement un arrêt de l'immigration, mais à terme une « remigration »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le politologue Gaël Brustier et les journalistes Ariane Chemin et Olivier Faye classent également Zemmour dans la « droite hors les murs », une droite comprenant notamment Philippe de Villiers et Patrick Buisson, et qui, selon Brustier, voulait peser lors de la présidentielle de 2017 à la fois sur le programme des Républicains et du Front national<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Laurent de Boissieu estime que, Marion Maréchal s'étant retirée de la vie politique, Zemmour représente la meilleure synthèse propre à la « droite hors les murs » : un protectionnisme économique aux frontières comme le voudrait le RN, un « libéralisme intérieur » comme présenté par le programme de François Fillon (LR) en 2017, un refus de la sortie de l'UE, et un conservatisme typique de La Manif pour tous<ref name="Croix" />. Selon Laurent de Boissieu, la « droite hors les murs » est surtout une « extrême droite hors les murs » du RN, le « paradoxe » d'Éric Zemmour étant que, sur l'identité et l'immigration, Modèle:Citation<ref name="Croix" />,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Positionnement selon Politico
D'après Politico, Zemmour, « essayiste d'extrême droite », estime que tout va au plus mal « à cause de l'immigration, du pouvoir excessif des femmes, des gays, de Bruxelles, de la finance internationale et des trahisons d'une élite politique corrompue, vaniteuse et stupide ». Politico le compare à Nigel Farage plutôt qu'à Donald Trump dans la mesure où Politico suppose que Zemmour souhaite bousculer l'échiquier politique français « en détruisant une Le Pen déjà déclinante pour ouvrir un espace à un nouveau mouvement capable de gagner en 2027, réunissant l'extrême droite et la frange la plus dure de la droite traditionnelle ». Pour Politico, le « zemmourisme » est donc politiquement malhonnête et dangereux de ce fait, Marion Maréchal pouvant également prendre la tête de ce mouvement « bien qu'elle ait le handicap, selon la vision du monde de Zemmour, d'être une femme »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Prises de position
Révolution et institutions
En 2019, lors de la « convention de la droite » initiée par Marion Maréchal, Éric Zemmour se positionne, selon le journaliste Hadrien Mathoux de Marianne, dans une « diatribe anti-républicaine », dans la pensée des contre-révolutionnaires français, dénonçant la philosophie des Lumières et le « mal progressiste » qui serait né en 1789<ref name="Mathoux Marianne" />. Le polémiste relie la Révolution française à l'individualisme néolibéral contemporain et appelle à défendre les particularismes français. « Corollaire de ce positionnement traditionnel à l'extrême-droite, Zemmour condamne l'universalisme », qui comprend d'après lui deux universalismes rivaux, le marchand et l'islamique. Il s'oppose aux institutions de la démocratie libérale qu'il accuse de dissocier les élites du peuple, dont la volonté serait délaissée au profit de « l'idéologie diversitaire », dont les médias, « le cinéma, la publicité, sans oublier les chiens de garde d'Internet » qu'il décrit comme « un appareil de propagande » oubliant selon Mathoux sa présence sur les chaines de télévision depuis dix ans. Éric Zemmour critique les juges, selon lui « complices des associations à qui ils servent de bras armé pour racketter les dissidents et la majorité autrefois silencieuse, aujourd'hui tétanisée ». Pour Mathoux, « il appelle explicitement à rompre avec l'État de droit, qualifié de moyen “d'entraver la volonté populaire” »<ref name="Mathoux Marianne" />. Il emploie un lexique anti-moderne spécifiquement heideggerien : « la droite la première a compris, a senti, a dénoncé l'arraisonnement de la nature par la technique<ref>Modèle:Lien web.</ref> » et « déconstruit les déconstructeurs », concept heideggerien (Abbau), repris par Gérard Granel et Jacques Derrida<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
« Grand remplacement », immigration, islam
D'après le journal espagnol El Confidencial, Éric Zemmour « a construit sa carrière médiatique sur un discours raciste, inspiré de la théorie du complot du grand remplacement de l'idéologue Renaud Camus et de son ouvrage Le Grand Remplacement »<ref name="Courrier">Modèle:Lien web.</ref>. Pour Sylvie Laurent et Thierry Leclère, Zemmour défend une rhétorique qui présente le « Modèle:Page h' » en situation d'abandon face à des musulmans « menaçants ». Pour Pierre Tevanian, il puise son inspiration dans « une forme exacerbée du mal-être blanc » qu'est le racisme au côté de personnalités comme Marine Le Pen et Alain Finkielkraut<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Selon Mediapart en 2015, Zemmour veut que la France se défende du « grand remplacement » en expulsant les musulmans du territoire, ce que le journal considère comme n'étant « pas une opinion dont il faudrait débattre mais une idéologie potentiellement meurtrière qui renoue avec les pires aveuglements de la catastrophe européenne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Laurent de Boissieu, soulignant que Marine Le Pen considère que l'islam n'est pas incompatible avec la République alors que Zemmour a déclaré que les musulmans devaient choisir « entre l'islam et la France », classe la présidente du Rassemblement national dans les « nationalistes », qui exigent une assimilation des étrangers à la culture française, et Éric Zemmour dans les « identitaires », les « racialistes » qui luttent contre le « grand remplacement »<ref name="Croix">Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, un entretien de Zemmour dans le journal italien le Corriere della Sera du Modèle:Date-<ref name=":0">Modèle:Article.</ref> est traduit et relayé par Jean-Luc Mélenchon sur son blog, créant une polémique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans cet entretien où Zemmour qualifie les musulmans français de « peuple dans le peuple », quand le journal lui demande s'il suggère de « déporter Modèle:Nombre de musulmans français », il répond que « c'est irréaliste mais [que] l'histoire est surprenante »<ref name=":0" />. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, dénonce les propos et Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale Bruno Le Roux demande son éviction des plateaux télévisés<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll avance que l'essayiste est un « danger » qu'il faut « combattre »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la Société des journalistes de RTL se « désolidarise »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la Société des journalistes d'I-Télé réclame un « geste fort » de la direction<ref>Éric Zemmour: I-Télé annonce qu'elle se sépare du polémiste après ses propos sur la « déportation » des musulmans, Maxime Bourdier, huffingtonpost.fr, 19 décembre 2014.</ref> qui met fin à l'émission Ça se dispute<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des associations portent plainte contre lui pour « apologie de crime contre l'humanité et incitation à la haine raciale »<ref>Éric Zemmour : les associations et célébrités appellent à sa censure dans les médias !, public.fr, 19 décembre 2014.</ref>. Sa condamnation, prononcée fin 2015 et confirmée par la cour d'appel en 2016, est annulée en janvier 2018 par la Cour de cassation. Le terme « déporter », comme le précise par la suite Stefano Montefiori le journaliste italien du Corriere della Serra, est issu d'une reformulation des notes et n'a pas été prononcé par Éric Zemmour<ref>Zemmour n’a pas prononcé le mot « déportation », rappelle le journaliste qui a fait l’interview, 20 Minutes, 23 décembre 2014.</ref>,<ref>Polémique après des propos d'Éric Zemmour sur les musulmans, BFMTV.com, 17 décembre 2014.</ref>.
En Modèle:Date-, Zemmour écrit dans sa chronique hebdomadaire pour Le Figaro Magazine que les Halles de Paris sont un lieu où l'on « sent le mieux, physiquement, la disparition d'un peuple français […] tandis que, venant de banlieue, au terme d'un long périple depuis le fin fond de l'Afrique, un peuple arabo-musulman s'est substitué aux anciens habitants »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En novembre 2016, L'Obs estime que l'« idéologie raciste » du « grand remplacement » a fait son entrée dans les médias traditionnels « grâce au duo de journalistes du Figaro Ivan Rioufol et Éric Zemmour ». Ce dernier utilise l'expression à la télévision sur I-Télé face à Nicolas Domenach, déclarant par exemple : « Dans tous les endroits où j'ai grandi (à Drancy, Montreuil, Stains, Modèle:18e arrondissement de Paris), le grand remplacement a opéré. C'est la réalité qui gagne. Dans tous les endroits où j'ai grandi, ils nous ont remplacés »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, lors de la Convention de la droite, un rassemblement organisé par des proches de Marion Maréchal, Zemmour cite Renaud Camus, parle d'une « islamisation » de la France et déclare qu'« entre vivre (et vivre) ensemble, il faut choisir »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il affirme que tous les problèmes de la France et de l'Europe sont aggravés par l'immigration et par l'islam, qu'une guerre ethnico-religieuse déchire la France Modèle:Incise et que « nos progressistes si brillants […] nous ont ramenés à la guerre des races et à la guerre des religions » en considérant « que les hommes sont des êtres indifférenciés, interchangeables, sans sexe ni racines »<ref name="Mathoux Marianne" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le polémiste pose la question : « Les jeunes Français vont-ils accepter de vivre en minorité sur la terre de leurs ancêtres ? Si oui, ils méritent leur colonisation ; sinon, ils devront se battre pour leur libération »<ref name="Libé Noiriel" />.
L'historien Gérard Noiriel y voit une incitation implicite à la guerre civile<ref name="Libé Noiriel">Modèle:Lien web.</ref>. Selon Marianne, il ne fait aucune distinction entre islamisme et islam, entre fondamentalistes et paisibles pratiquants : tous sont décrits comme des « colonisateurs », qui viendraient en France en y amenant leur histoire, leurs mœurs, et leurs lois islamiques, « qu'ils imposent de gré ou de force aux Français de souche qui doivent se soumettre […] ou fuir »<ref name="Mathoux Marianne">Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, après des actes et propos islamophobes en France, TSA Algérie affirme que Zemmour « sillonne les plateaux de télévision pour déverser sa haine de l'islam et des musulmans ». Le New Statesman estime qu'il « alimente un conflit identitaire en France » et note que la presse française a indiqué que l'homme ayant attaqué une mosquée à Bayonne en 2019 admirait Zemmour<ref name="Courrier" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En novembre 2019, France Culture diffuse Modèle:Incise le chapitre 4 du « grand remplacement, un virus français » intitulé Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, Zemmour aborde à nouveau le sujet du « grand remplacement » dans Nice-Matin, déclarant : « Il y a un processus de remplacement de la population à partir du moment où il y a trop d'immigrés qui ne s'assimilent plus. C'est inévitable ». Il propose de stopper tous les flux migratoires, légaux et clandestins, réfugiés politiques, regroupement familial, étudiants étrangers, etc. Lorsque le journaliste rappelle à Zemmour que ce dernier est lui-même « issu du sud de la Méditerranée », Zemmour se décrit alors comme un « Français de branche, un exemple éclatant du modèle français de l'assimilation »<ref name="NiceMatin 2021" />.
France Info affirme que la formule « grand remplacement » s'accompagne de l'« idée complotiste selon laquelle les élites mondiales tentent d'organiser, via l'immigration, le remplacement de la population occidentale ». La chaîne de télévision d'information du groupe France Télévision relaie un extrait du livre La France n'a pas dit son dernier mot, publié par Zemmour en 2021 et dans lequel il déclare que les élites « n'ont pas hésité, au nom de la liberté individuelle, à favoriser encore et encore l'islamisation des pays occidentaux et en particulier de la France ». France Info relaie également un autre extrait dans lequel Zemmour écrit que « Le « grand remplacement » n'est ni un mythe ni un complot, mais un processus implacable »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors de sa campagne présidentielle, Zemmour fait évoluer son discours, en apparence selon Le Monde, déclarant qu'il entend être « le président des Français de confession musulmane » et qu'il « distingue l'islam et les musulmans ». Le Monde estime cependant qu'il Modèle:Citation puisqu'Modèle:Citation et qu'il juge, de longue date, Modèle:Citation, n'étant selon lui pas qu'une religion mais « une nation, une loi et une civilisation », « un code juridique et politique ». Selon Le Monde, le projet de Zemmour Modèle:Citation. Didier Leschi, ancien chef du bureau central des cultes, président de l'Institut européen en sciences des religions à l'École pratique des hautes études, estime que Zemmour cherche à faire accepter aux musulmans Modèle:Citation et à produire Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Déclarations sur les étrangers et les races
Selon Stéphane François, Zemmour soutient la thèse de l'existence des races humaines à partir de 2009, Modèle:Citation<ref name=":7" />.
Le Modèle:Date-, invité de l'émission Paris/Berlin sur Arte, Éric Zemmour fait des déclarations controversées en distinguant différentes races humaines. Il dit notamment à Rokhaya Diallo : Modèle:Citation Arte se désolidarise par la suite de ces propos<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2014, Zemmour parie que l'équipe d'Allemagne de football, à cause de sa « diversité », sera battue par le Brésil. Selon lui, « l'Allemagne, elle gagnait que quand il n'y avait que des dolichocéphales blonds. C'est comme ça. C'est peut-être le hasard », le terme « dolichocéphales » faisant référence aux théories racialistes du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le pari de Zemmour fut perdu quand l'Allemagne a battu 7 à 1 le Brésil en demi-finale puis l'Allemagne a remporté la compétition<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors de l'émission On n'est pas couché du Modèle:Date- sur France 2, Aymeric Caron remet en cause une affirmation de Zemmour dans une chronique sur RTL en 2012 dans laquelle il affirmait : Modèle:Citation. Éric Zemmour confirme alors sa déclaration en invoquant un rapport de l'Insee de 2012 sur l'immigration en France<ref name="liberation.fr">Cédric Mathiot, Sarah Bosquet, « Zemmour, la machine à faire des étrangers », Libération, 10 octobre 2014.</ref>. Il s'avère néanmoins que les déclarations d'Éric Zemmour à ce propos sont factuellement fausses<ref name="erreursEZ">Modèle:Article.</ref> : dans L'Obs, la politologue Catherine Wihtol de Wenden explique que Zemmour amalgame les termes « immigré » et « étranger » et rappelle les définitions du département des populations de l'Organisation des Nations unies entre les deux notions<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De son côté, le journal Libération, analyse les chiffres de l'Insee de 2012<ref>« Les descendants d'immigrés plus nombreux que les immigrés : une position française originale en Europe », Insee, 10 octobre 2012, pdf.</ref> : Modèle:Nobr d'immigrés en France ; Modèle:Nombre d'immigrés ont acquis la nationalité française, soit Modèle:Nobr d'immigrés n'ayant pas la nationalité française ; Modèle:Nobr d'étrangers nés en France et n'ayant pas, ou pas encore, opté pour la nationalité française ; il y aurait donc Modèle:Nobr d'étrangers en France et non douze millions comme annoncés par Zemmour<ref name="liberation.fr" />.
Le Modèle:Date-, invité sur BFM TV, Éric Zemmour déclare : Modèle:Citation. Selon Libération, 28,5 % des mariages sont mixtes : les affirmations de Zemmour, bien qu'imprécises, sont proches de la réalité ; le journal souligne toutefois que la totalité des mariages avec des étrangers (80 000) n'implique pas automatiquement que les étrangers concernés deviennent français comme le suggère Zemmour, tous n'effectuant pas les démarches nécessaires pour avoir la nationalité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
D'après le politologue et historien des idées Stéphane François, Zemmour, à l'origine conservateur et souverainiste, radicalise son discours qui devient ouvertement raciste à partir de la sortie de son livre Le Suicide français en 2015. Pour lui, le discours anti-immigration de Zemmour lui ouvre les portes de l'extrême droite, et notamment de la Nouvelle droite, prenant pour exemple une séance de dédicaces donnée par Zemmour à La Nouvelle librairie de François Bousquet ; ou plusieurs de ses entretiens pour la revue Éléments. Selon François, les condamnations de Zemmour pour incitation à la haine raciale lui valent également les sympathies de l'extrême droite la plus radicale<ref name=":7">Modèle:Lien web</ref>.
Dans l'émission On est en direct du Modèle:Date- sur France 2, Éric Zemmour déclare que ni Mohammed Merah, enterré en Algérie, ni les enfants juifs qu'il a assassinés à Toulouse, enterrés en Israël, « n'appartenaient […] à la France ». Zemmour reprend ainsi son ouvrage La France n'a pas dit son dernier mot, où il affirme que « les anthropologues nous ont enseigné qu'on était du pays où on est enterré ». En réaction, Xavier Bertrand, candidat à l'élection présidentielle, qualifie Éric Zemmour de « grand diviseur » aux « propos monstrueux » et le CRIF note que [[Affaire du gang des barbares|Modèle:Mme Halimi]] avait demandé que son fils soit enterré en Israël alors qu'elle n'avait pas de lien avec ce pays mais souhaitait que la sépulture de son fils ne puisse être souillée<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le polémiste s'est depuis excusé auprès de Samuel Sandler, père et grand-père de trois autres victimes toulousaines, dont la famille est enterrée depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au cimetière israélite de Wissembourg (Bas-Rhin)<ref name=":6" />,<ref>Ariane Chemin, « Samuel Sandler : « Deux ou trois choses que je voudrais dire à Eric Zemmour » », Le Monde, 21 septembre 2021.</ref>.
Lors de son meeting de décembre 2022, il développe la thèse selon laquelle Modèle:Cita, et dénonce les Modèle:Cita. Libération relève qu'il n'utilisait pas le terme de Modèle:Cita durant la campagne présidentielle, tandis que ses proches assurent qu'il emploie les termes « ethnique », « culturel » et « racial » comme des synonymes. Marine Le Pen prend ses distances avec ces déclarations. Selon l'universitaire Cécile Alduy, il s'agit d'Modèle:Cita. L'universitaire Stéphane François affilie cette thèse à Modèle:Cita<ref name="SociétésMultiraciales"/>.
Francisation des prénoms à la naissance
Le Modèle:Date-, dans le Figaro Magazine, Éric Zemmour s'interroge sur l'« exaltation identitaire » réduisant « à rien le sentiment d'appartenance française ». Il situe le début de cette tendance dans les années 1980, avec le choix des prénoms des enfants, chacun cherchant Modèle:Citation ou se projetant dans une Modèle:Citation anglo-saxonne. Il met en exergue le cas de Rachida Dati, ministre de la Justice, qui a prénommé sa fille, Zohra<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, dans une chronique sur RTL, Zemmour soutient la proposition faite par Robert Ménard de réformer l'état civil pour obliger à « franciser les prénoms » à la naissance. Zemmour affirme : Modèle:Citation. Les Décodeurs du Monde indiquent qu'Éric Zemmour Modèle:Citation : Modèle:Citation ; en outre, Modèle:Citation ; enfin, la circulaire de 1966 précise qu'elle tolère les prénoms étrangers, et préconise « l'admission des prénoms coraniques pour les enfants de Français musulmans », tout en conseillant d'adjoindre un prénom français pour « permettre ultérieurement une meilleure assimilation »<ref name="ErreursChroniques">Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, Zemmour a un vif échange avec Hapsatou Sy sur le plateau de l'émission Les Terriens du dimanche !, présenté par Thierry Ardisson. Il déclare à la chroniqueuse que sa mère aurait pu l'appeler Modèle:Page h', dans une argumentation défendant l'idée que les prénoms donnés aux enfants doivent être issus du calendrier des saints<ref>Modèle:Article.</ref>. La scène est coupée au montage par la production qui craint des sanctions judiciaires, mais Hapsatou Sy fait diffuser la scène<ref>Modèle:Article.</ref>. En novembre de la même année, le mensuel L'Histoire rappelle à son tour que, même si « Zemmour croit dur comme fer » le contraire, la loi d'avril 1803 votée sous le Consulat n'impose nullement de choisir parmi les saints catholiques et que c'est au contraire la possibilité de recourir notamment à des noms de « personnages connus de l'histoire ancienne » qui permet par exemple à l'homme d'État Lazare Carnot de prénommer son fils « Sadi », du nom du poète persan homonyme<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour ces propos, Éric Zemmour est condamné en janvier 2022 à Modèle:Unité d'amende et Modèle:Unité de dommages et intérêts, pour « injure publique à caractère raciste »<ref name=":10">Modèle:Lien web</ref>.
Propos sur les femmes
Tout au long de son activité d'essayiste et de journaliste, Éric Zemmour tient des propos sur les femmes Modèle:Incise qui lui valent d'être largement qualifié de sexiste et de misogyne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="25AnsSortiesSexistes">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="MéprisFemmes">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il en ressort, selon France Inter, Modèle:Citation, celles-ci étant ramenées à des Modèle:Citation ou à des proies<ref name="25AnsSortiesSexistes"/>,<ref name="MéprisFemmes"/>. Selon l'universitaire Mickaël Studnicki, Éric Zemmour est, depuis le début des années 2000 avec Alain Soral, l'un des deux Modèle:Citation, en particulier à la télévision<ref name=":9"/>.
Dans Le Premier Sexe (2006) puis dans Le Suicide français (2014), il développe l'idée d'une Modèle:Citation qui aurait entraîné non seulement le déclin du pouvoir masculin et ses corollaires, dont l'impuissance sexuelle<ref>Modèle:Article.</ref>, la perte de l'identité de l'homme, selon lui associée à l'agressivité, à la force physique et à la violence<ref>Modèle:Article.</ref>, mais aussi le « déclin national » et une crise de la masculinité, ce qui est propre à Modèle:Citation selon Mickaël Studnicki<ref name=":9">Modèle:Article.</ref>. Il considère notamment que les relations entre les hommes et les femmes ont connu un basculement en France lors de la Première puis de la Seconde Guerre mondiale, qui ont fragilisé les hommes dans leur rapport à la guerre alors qu'ils en tiraient jusqu'alors leur Modèle:Citation<ref name="25AnsSortiesSexistes"/>,<ref name="MéprisFemmes"/>. Selon le sociologue Daniel Welzer-Lang, il serait opposé à l'égalité entre hommes et femmes, qu'il déconsidère en généralisant quelques exemples<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Il perçoit les féministes comme des castratrices « qui auraient châtré les hommes »<ref name=":9" />.
Éric Zemmour soutient notamment que les femmes et le pouvoir ne vont pas de pair : selon lui, beaucoup d'entre elles n'atteignent le pouvoir que grâce à leurs relations avec des hommes<ref name="25AnsSortiesSexistes"/>. Il déclare par exemple : « comment les femmes sont-elles entrées à l'Assemblée nationale et au Sénat ? Par des lois de parité qui ont obligé les gens à les mettre sur des listes. Et je ne vous dirai pas comment on les a mises là… On a mis les amies, les femmes, les maîtressesModèle:Etc. »<ref>Modèle:Article.</ref>. Le journaliste Éric Delvaux de France Inter conclut : « Selon Zemmour, si les femmes font de la politique aujourd'hui, c'est donc parce qu'elles ont couché avec des hommes »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Zemmour, qui a autrefois déclaré « Je n'ai jamais rencontré une femme plus intelligente que moi »<ref>Modèle:Lien web.</ref> a aussi été mis en cause pour ses propos sur l'intelligence des femmes, notamment pour avoir déclaré « les femmes ont une forme d'intelligence différente de celle des hommes. Je suis désolé de le dire. Et les grands génies sont hommes »<ref>Modèle:Article.</ref>. Interrogé sur la sous-représentation des femmes dans les filières d'excellence, Zemmour répond que des études démontrent que déjà dans l'utérus, pendant la gestation, des « bombardements d'hormones » différencient les bébés filles et garçons, et que dans les classes préparatoires la concurrence est exacerbée, « c'est la guerre » dit-il, et que les filles n'ont pas envie de faire la guerre. La réponse est jugée « ultra-sexiste » par Les Inrocks<ref>Modèle:Article.</ref>.
Dans La France n'a pas dit son dernier mot (2021), Éric Zemmour prend la défense de Dominique Strauss-Kahn et Tariq Ramadan s'agissant de leurs accusations de viol. Concernant l'affaire Dominique Strauss-Kahn, il interprète la présentation de l'intéressé devant les caméras, menottes derrière le dos entre deux policiers, comme Modèle:Citation, Modèle:Citation. Par ailleurs, il reconnaît ne rien savoir de l'affaire Tariq Ramadan, mais Modèle:Citation : Modèle:Citation
Zemmour se défend de tout sexisme, prétendant au contraire être « le plus grand défenseur des femmes »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans La France n'a pas dit son dernier mot, il assume ses positions et assure être celui « qui défend » les femmes face à l'islam<ref name="LP femmes">Modèle:Lien web.</ref>. Le Monde considère que Modèle:Citation, au regard de ses propos qui établissent un lien entre ces thématiques<ref name="MéprisFemmes"/>. L'universitaire Philippe Corcuff souligne également Modèle:Citation dans le discours d'Éric Zemmour, comme chez celui d'Alain Soral, considérant les deux hommes comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Durant sa campagne présidentielle, il cherche à occulter ou minimiser ses déclarations passées alors que les sondages révèlent qu'il connaît l'écart le plus grand entre les opinions des femmes et des hommes pour tous les candidats testés<ref name="MéprisFemmes"/>,<ref name="25AnsSortiesSexistes"/>. S'il se déclare « féministe comme tout le monde », « [si cela signifie] l'égalité entre les hommes et les femmes », il considère que celle-ci existerait déjà<ref name="InstrumentaliseMeToo">Modèle:Lien web.</ref>. En contre-offensive est lancé au printemps 2021 le collectif « Les femmes avec Zemmour », essentiellement actif en ligne<ref name="LP femmes" />,<ref name="InstrumentaliseMeToo"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, selon Mediapart, les femmes sont largement minoritaires dans l'entourage d'Éric Zemmour et l'encadrement de sa campagne<ref name="InstrumentaliseMeToo"/>.
Juifs français sous Vichy
Éric Zemmour a tenu dans des émissions audiovisuelles et dans ses ouvrages comme Le Suicide français des propos relativisant le rôle de Pétain et du régime de Vichy dans la déportation des Juifs de France et la Shoah en France, déclarant, par exemple, le 26 septembre 2021, dans Le Grand Rendez-vous sur Europe 1 et sur Cnews que Modèle:Citation <ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ces affirmations, contraires au consensus scientifique selon plusieurs historiens<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, lui valent d'être poursuivi pour contestation de crime contre l'humanité. Il est relaxé en première instance avant que le parquet général ne demande à la cour d'appel de Paris d'infirmer ce jugement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans son livre Le Suicide français, Éric Zemmour conteste une « doxa du souverain pontife » Robert Paxton<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il s'appuie sur le livre publié en 2012 de l'historien Alain Michel Vichy et la Shoah : enquête sur le paradoxe français<ref name="paxton">« Robert Paxton : "L’argument de Zemmour sur Vichy est vide" », Rue89, 9 octobre 2014.</ref>, et défend la thèse d'après laquelle le régime de Vichy aurait conclu « un pacte avec le diable »<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon Zemmour, Modèle:Citation,«[…]à quatre-vingt-quinze pour cent »<ref name=":8">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'après la journaliste Chloé Leprince, Éric Zemmour défend la Modèle:Citation de Robert Aron qui est remise en question par l'historiographie depuis les années 1960. Elle précise que le chroniqueur reproche également à Robert Paxton d'avoir travaillé seul sur la collaboration alors qu'en réalité sa thèse s'inscrit dans un travail Modèle:Citation<ref name=":8" />.
Tout en estimant que Modèle:Citation, Alain Michel reconnaît qu'il Modèle:Citation dans son livre, mais précise que ce n'est pas Pétain qui a sauvé les Juifs mais la politique du gouvernement de Vichy approuvée par Pétain <ref name="Liabot|Michel|2014">Modèle:Lien web.</ref>. Alain Michel rappelle que selon lui Modèle:Citation<ref name="Liabot|Michel|2014" />.
Alain Michel défend le polémiste car il estime que Zemmour est Modèle:Citation et dénonce la démarche de l'UEJF<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Liabot|Michel|2014" />. Il dénonce en France une Modèle:Citation, allant jusqu'à dire que Modèle:Citation, et que Paxton aurait commis Modèle:Citation dans l'interview qu'il a donnée à Rue89<ref name="paxton" />. Cependant, Alain Michel réfute que l'on puisse porter ce résultat au crédit « de Pétain » mais à celui du gouvernement de Vichy conduit par Pierre Laval ; car, selon lui, si Pétain était antisémite, Laval était xénophobe mais pas particulièrement antisémite. Par ailleurs, Alain Michel corrige le chiffre avancé par Éric Zemmour de 95 % de Juifs français « sauvés » par le Gouvernement de Vichy, en précisant que son estimation est plutôt de l'ordre de 90 à 92 %<ref name="Liabot|Michel|2014" />,<ref>L’historien qui a inspiré Zemmour, révèle : « Si on peut montrer que Vichy est le mal absolu, ça permet de combattre l’extrême droite » : « Laval n’est pas un antisémite. Léon Poliakov, spécialiste de l’antisémitisme l’a écrit en 1989 ».</ref>.
Pour l'historien Robert Paxton, Michel ne mérite aucun crédit : Modèle:Citation, Modèle:Citation<ref name="paxton" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tandis que des universitaires et chercheurs spécialisés dans l'étude de cette période comme André Kaspi, Laurent Joly<ref>Modèle:Article.</ref> ou encore Denis Peschanski expliquent que les assertions de Zemmour sont réductrices et fausses, et reprennent une thèse incongrue traditionnelle pour tenter de réhabiliter Pétain, alors que le sauvetage des Juifs qui l'ont été est pour eux à mettre au crédit de la population française.
Pour Joly, « Zemmour reprend un argument des défenseurs de Vichy ». Selon Peschanski, la thèse de Zemmour « correspond à un mouvement culturel très réactionnaire qui passe par la réappropriation d'un discours pétainiste — travail, famille, patrie — et la dénonciation de ceux qui sont considérés comme responsables de la crise », c'est-à-dire les « immigrés pour Zemmour » comme l'étaient avant-guerre « les Juifs, les communistes, les étrangers et les francs-maçons »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce point de vue est également celui de l'historien Serge Berstein qui rappelle qu'en histoire, une « doxa » ayant pour base des éléments factuels dûment contrôlés sur lesquels s'accordent les historiens au-delà de leurs débats n'a rien de commun avec l'argument d'autorité, lui-même dépourvu de toute valeur<ref>Modèle:Article.</ref>.
Laurent Joly estime que Modèle:Citation. Joly estime ainsi que le projet politique de Zemmour lors de l'élection présidentielle française de 2022 Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.
Peine de mort
En septembre 2021, Éric Zemmour déclare : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Relations internationales
Lors de la campagne présidentielle de 2022, l'historien Nicolas Lebourg relève chez Éric Zemmour Modèle:Citation. Il mentionne également son évocation, dans ses livres, d'Angela Merkel comme d'un « gauleiter américain », ainsi que sa dénonciation de « l'impérialisme » de l'OTAN, auquel la Russie aurait raison de résister. Il en tire l'analyse suivante : Modèle:Citation
À plusieurs reprises, il déclare que Vladimir Poutine est un Modèle:Citation, qui mène une Modèle:Citation<ref name="VolteFace"/>. Il affirme notamment qu'il Modèle:Citation et qualifie le dirigeant russe de « dernier résistant à l'ouragan politiquement correct qui, parti d'Amérique, détruit toutes les structures traditionnelles, famille, religion, patrie »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. S'il estime que la dislocation de l'URSS a « permis aux anciens captifs des tsars, Ukrainiens, Géorgiens, etc., de recouvrer une liberté fragile », Zemmour soutient que la révolution orange de 2004 en Ukraine est un « coup d'État pro-occidental » et un complot organisé par Wall Street au bénéfice de l'OTAN<ref name="FrontEst">Modèle:Lien web.</ref>. Lors de la révolution ukrainienne de 2014, il affirme que « l'Ukraine n'existe pas » en raison de sa division entre l'Ouest paysan, catholique et occidentalisé, et l'Est ouvrier, orthodoxe et traditionnel<ref name="FrontEst"/>. Considérant alors que « l'Ukraine et la Russie ne peuvent pas vivre l'une sans l'autre, et encore moins l'une contre l'autre », il soutient la nécessité d'une entente européenne de l'Atlantique à l'Oural, afin d'intégrer la Russie au jeu européen<ref name="FrontEst"/>. Il affirme en 2015 que « la chimère d'une Ukraine unifiée […] a vécu »<ref name="FrontEst"/>. Dans La France n'a pas dit son dernier mot, il dénonce l'OTAN et estime que « le dernier pays d'Europe à résister à cet impérialisme » est la Russie<ref name="FrontEst"/>, et que celle-ci constitue pour lui Modèle:Citation<ref name="Le meilleur ami de Vladimir">Modèle:Article.</ref>.
En 2022, il condamne l'invasion de l'Ukraine par la Russie<ref name="VolteFace" />, après avoir déclaré qu'il ne croyait pas en la possibilité d'une telle invasion, qu'il qualifiait de Modèle:Citation<ref name="Le meilleur ami de Vladimir"/>. Il considère cependant que la montée des tensions, bien qu'incombant à la Russie, est « aussi le résultat de la politique menée par les Occidentaux et l'OTAN, qui n'ont cessé d'ignorer les préoccupations sécuritaires légitimes de la Russie »<ref name="VolteFace">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PositionRussie">Modèle:Lien web.</ref>. Il s'oppose aux sanctions contre la Russie et à la livraison d'armes aux Ukrainiens, propose la sortie de la France du commandement intégré de l'OTAN, ainsi que « la négociation d'un traité consacrant la fin de l'expansion » de l'OTAN, en échange du retrait des troupes russes<ref name="PositionRussie"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Contrairement à la plupart des candidats à l'élection présidentielle, il se montre, dans un premier temps, défavorable à l'accueil de réfugiés ukrainiens et indique privilégier un soutien à la Pologne en ce sens<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui lui vaut des attaques de LR et du RN comme étant « idéologue » et « inhumain »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il revient finalement sur ses propos lors de son meeting à Toulon, déclarant : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Selon Mediapart, les relations internationales de Zemmour sont « en grande partie d'abord » celles de Marion Maréchal. Lors de sa campagne présidentielle, Zemmour rencontre avec cette dernière Viktor Orbán et s'entretient par téléphone avec Donald Trump grâce aux liens anciens qu'elle avait noués avec l'alt-right américaine (Steve Bannon au premier chef)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En mars 2022, la presse révèle que, dès 2015, Zemmour est identifié par les autorités russes comme un relai d'influence en Europe. Repéré par le lobbyiste et consultant Emmanuel Goût, il est alors invité par l'oligarque Vladimir Iakounine, proche de Poutine, chargé de créer un réseau pro-Kremlin en Europe pour façonner l'opinion de la société civile, à la suite de l'annexion de la Crimée, perçue défavorablement. Depuis plusieurs années, Modèle:Citation. Iakounine, ancien agent du KGB, notamment pour le renseignement extérieur, est alors placé sous sanctions internationales. Après une interview avec Zemmour, il se félicite d'avoir trouvé « une personnalité politique influente » dont la Russie « a tant besoin » et garde des liens avec lui. Zemmour, sur son invitation, participe au colloque d'un think-tank à Saint-Petersbourg en janvier 2016, il y tient une conférence pour l'ONG de Iakounine puis donne une interview pour Rossiya 24. Interrogé par le JDD, Zemmour affirme ne pas connaître le nom de Iakounine. Zemmour est ensuite invité au forum Dialogue des civilisations à Rhodes, en Grèce, l'un des principaux outils d'influence du Kremlin auprès des décideurs européens. En 2017, le nom de Zemmour revient régulièrement dans des échanges entre Goût et l'administration présidentielle russe pour une opération secrète et une tribune contre le flux migratoire. En 2019, il est invité par l'ambassade de Russie en France à rencontrer Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2018, après l'attaque chimique de Douma, il nie la responsabilité de Bachar el-Assad et rejette la faute sur les djihadistes. Il s'exprime également contre l'intervention de la coalition internationale dans la guerre civile syrienne, estimant que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2019, il prétend qu'il n'est pas prouvé qu'Assad ait gazé son peuple chimiquement<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Propositions dans le cadre de sa campagne électorale
Immigration
Éric Zemmour fait campagne sur un projet Modèle:Citation : il entend limiter le flux d'étudiants étrangers à Modèle:Citation par année et Modèle:Citation. Évoquant Modèle:Citation, il est partisan de maintenir ce flux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon LCI, les propositions de Zemmour concernant l'immigration recoupent en grande partie celles de Marine Le Pen (fin du regroupement familial, fin du droit du sol). Le média relève également une mesure qui figurait dans le programme de François Fillon en 2017, à savoir l'expulsion des 25 % d'étrangers purgeant leur peine dans les prisons françaises en forçant leurs pays d'origine à les ré-accueillir sur leurs territoires, et en les menaçant en cas de refus de Modèle:Citation et de ne plus accorder de visas à leurs ressortissants<ref name="lci20211026" />.
Politique économique
À partir d'Modèle:Date-, Éric Zemmour présente un projet économique présentant des similitudes avec celui de François Fillon, candidat des Républicains à l'élection présidentielle de 2017<ref name="lci20211026">Modèle:Lien web.</ref>.
Lors du salon du « made in France » de Modèle:Date-, il prône la réindustrialisation de la France et un rééquilibrage de la balance commerciale<ref name="lemonde20211115">Modèle:Lien web.</ref>. Pour augmenter la compétitivité des entreprises françaises, il se prononce pour une baisse massive des impôts de production et de l'impôt sur les sociétés, et pour la suppression des droits des successions pour la transmission d'entreprise<ref name="capital20211116">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Afin de renforcer la souveraineté économique de la France, il propose d'augmenter la taxation des produits issus de l'importation extracommunautaire (dont la Chine) et appelle à la création d'un grand ministère de l'Industrie veillant notamment à orienter la commande publique vers les entreprises françaises<ref name="capital20211116"/>. Il est opposé au retour de l'ISF<ref name="capital20211116"/>.
Il déclare vouloir libérer les entrepreneurs, agriculteurs et indépendants de l'Modèle:Citation<ref name="europe120211113">Modèle:Lien web.</ref>. Il propose de créer un haut-commissariat chargé de la simplification administrative, qui serait selon lui une Modèle:Citation<ref name="europe120211113"/>.
Selon le chercheur Gilles Ivaldi, 43 % de ses mesures économiques Modèle:Citation : Modèle:Citation<ref name="Ivaldi2022"/>. Cependant, Gilles Ivaldi indique qu'Modèle:Citation<ref name="Ivaldi2022"/>.
Dans Mediapart, Romaric Godin souligne l'Modèle:Citation sur ses propositions et le présente comme Modèle:Citation qui Modèle:Citation, à l'instar de Donald Trump ou des extrêmes droites italienne et allemande<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alors que Marine Le Pen juge son projet économique Modèle:Citation, le ministre Gérald Darmanin le qualifie de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Travail
En Modèle:Date-, Éric Zemmour annonce vouloir abaisser la CSG sur les bas salaires pour revaloriser les rémunérations nettes. Il prétend ainsi donner Modèle:Citation. Il déclare que Modèle:Citation, et se donne pour objectif de financer cette baisse de la CSG en luttant contre la fraude sociale et en mettant fin aux aides sociales pour les étrangers extracommunautaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses déclarations sur l'Aide médicale d'État sont contestées par des associations de médecins<ref>Modèle:Article.</ref> et par des journaux comme L'Obs, dénonçant des « contre-vérités »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il prévoit de Modèle:Citation, ce qui Modèle:Citation. Zemmour prévoit ainsi « d'amorcer une réduction du déficit public dès 2023 » et de « repasser sous le seuil des 3% dès 2025 ». Il indique également vouloir tenir compte de la pénibilité de certains métiers<ref name="Ivaldi2022">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="capital20211116" />.
Éducation
Pour Modèle:Citation, Éric Zemmour propose en octobre 2021 de supprimer les allocations aux parents qui Modèle:Citation perturbateur<ref name="lemonde20211019"/>. De plus, il souhaite le port de l'uniforme à l'école<ref name="lci20211026"/>.
Le Modèle:Date-, lors d'une rencontre avec des professeurs dans l'Aisne, il propose que les enfants handicapés soient scolarisés dans des Modèle:Citation, plutôt que dans les classes ordinaires avec les autres enfants, et dénonce Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; face aux réactions négatives à cette proposition émanant de tout l'arc politique, il ajoute sur les réseaux sociaux vouloir Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le lendemain, dans la continuité des réactions, Zemmour et son équipe publient une vidéo s'adressant aux parents d'enfants handicapés. Dans cette dernière, le candidat de Reconquête dénonce « des propos détournés » et « un faux procès parce qu['il dit] la vérité et la vérité blesse les gens de pouvoir » puis maintient sa vision déclarant « oui, je refuse l'obsession égalitariste quand elle culpabilise les parents qui veulent pour leur(s) enfant(s) une scolarité adaptée (…) alors qu'ils font plus d'efforts et plus de sacrifices que tous les autres »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Audiovisuel public
Éric Zemmour indique en Modèle:Date- qu'il souhaite supprimer la redevance audiovisuelle Modèle:Incise, qu'il qualifie de Modèle:Citation<ref name="lemonde20211019">Modèle:Lien web.</ref>. Même s'il a Modèle:Citation, il ajoute le 15 décembre qu'il souhaite privatiser, « en particulier France Inter et France Télévisions »<ref>Modèle:Article.</ref>. Peu après, l'ex-président de la République François Hollande réagit en déclarant dans la presse que l'homme d'affaires Vincent Bolloré, déjà propriétaire de deux chaînes de télévisions, a Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref> tandis qu'un livre-enquête publié en janvier 2021 accuse Zemmour d'être soutenu par des milliardaires ayant pesé sur les trois dernières présidentielles<ref>"L’Élysée (et les oligarques) contre l'info", publié le 12 janvier 2022 aux Éditions Les liens qui libèrent.</ref>,<ref>"Jean-Baptiste Rivoire - "L’Élysée et les oligarques contre l’info", entretien avec le journaliste André Bercoff sur Sud Radio [1]</ref>,<ref>"Comment les milliardaires "fabriquent" nos présidents", le 15 décembre 2022 dans Le Média [2]</ref>. La suppression de la redevance audiovisuelle découlerait ainsi de la privatisation.
Euro et Union européenne
Le programme souverainiste d'Éric Zemmour propose de « mettre fin à la surtransposition des règles européennes », de « faire primer toute nouvelle loi nationale sur le droit européen existant », et de « bloquer tout nouveau transfert de compétence et faire appliquer rigoureusement le principe de subsidiarité »<ref name="Ivaldi2022"/>. Opposé à l'euro dans ses livres, Zemmour considère durant sa campagne présidentielle que si « l'entrée dans l'euro était une mauvaise idée, en sortir serait pire ». Il prône un maintien dans l'Union européenne tout en s'affranchissant de ses règles, suggérant de « faire des bras de fer » avec les institutions, et surtout de « faire ce qu'on a envie de faire quand on a envie de le faire ». Certains observateurs assimilent ce positionnement à une forme de « soft Frexit » ou à un « Frexit caché », à l'instar de celui de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Santé
Au sujet de la pandémie de Covid-19, Éric Zemmour s'oppose lors de sa campagne à plusieurs mesures prises par le gouvernement Castex telles que le passe vaccinal, mais il aborde peu le sujet, estimant que la pandémie est instrumentalisée par Emmanuel Macron et son gouvernement. Pour l'équipe de campagne de Zemmour, la pandémie n'est pas un sujet profond ou de long terme qui justifierait d'en faire un sujet central dans la campagne électorale. Zemmour préconise néanmoins de Modèle:Citation et appelle les personnes âgées ou à risque à se faire vacciner<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Afin de lutter face à la difficulté grandissante pour accéder aux soins le soir et le week-end, Éric Zemmour propose de réinstaurer l'obligation de garde des médecins généralistes, une proposition qu'il est le seul candidat à soutenir<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Polémiques, critiques et réactions
Accusations de désinformation
Les Décodeurs du journal Le Monde indiquent que certaines des déclarations du polémiste sont exagérées, erronées ou s'appuient sur des fausses informations<ref name="ErreursChroniques" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. D'autres journalistes ont aussi relevé des fausses informations émises par Éric Zemmour<ref>Modèle:Lien web : Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, dans Face à l'info, dans une violente attaque contre Danièle Obono, il déclare l'avoir vue Modèle:Citation, Modèle:Citation et Modèle:Citation. CheckNews de Libération et La Dépêche du Midi indiquent que les propos de Zemmour sont faux ou hors contexte, l'affirmation Modèle:Citation étant de Houria Bouteldja et la députée LFI soutenant les réunions non-mixtes mais n'en ayant pas organisé<ref name="Checknews Obono">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après une longue procédure judiciaire, CNews est condamnée à lire un droit de réponse de la parlementaire, qui réfute elle aussi les propos d'Éric ZemmourModèle:Note,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Bien qu'il ait souvent mis en avant son goût pour l'histoire de France, de nombreux historiens condamnent et réfutent ses écrits sur le sujet, au-delà de ses propos sur le régime de Vichy et sur la Shoah. Aurore Chéry, Christophe Naudin et William Blanc pointent sa tendance à « tordre les faits, à enchaîner les anachronismes et les erreurs évidentes, ou à ne choisir que ce qui étaye sa thèse »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs spécialistes ont soulevé des erreurs et amalgames, notamment sur le Moyen Âge<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou sur le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En février 2022, un collectif de seize historiennes et historiens publie aux éditions Gallimard, dans la collection « Tracts », l'ouvrage Zemmour contre l'histoire, recensant une partie de ses contre-vérités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour Télérama, Modèle:Citation. Il est en outre critiqué par Gérard Noiriel pour sa « volonté de discréditer toute une profession » d'historiens, pour ensuite se prétendre bâillonné face aux critiques<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans le même sens, l'historien Nicolas Offenstadt estime : « Les historiens sont ses cibles favorites, parce qu'on défend un idéal de vérité, qu'il bafoue en permanence. Il fait de l'histoire une arme politique. Les historiens professionnels sont ses ennemis, mais en fait il veut se débarrasser de la vérité. Il raconte n'importe quoi sur le Moyen Âge, sur Vichy, la Grande Guerre. Il ne passerait pas une demie première année d'histoire avec ce qu'il raconte dans ses livres »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Accusations d'agressions sexuelles
En Modèle:Date-, à la suite du déploiement d'une affiche géante promouvant sa candidature à l'élection présidentielle de 2022 à Aix-en-Provence, six femmes accusent Éric Zemmour d'agressions sexuelles dans les médias<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celui-ci dénonce une Modèle:Citation liée à une potentielle candidature à la présidence de la République, tandis que CNews maintient sa présence à l'antenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date- suivant, Mediapart rapporte le témoignage de deux autres journalistes qui affirment ne pas avoir déposé plainte, l'une pour préserver sa carrière naissante, l'autre pour ne pas nuire à l'essayiste<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans cet article, comme le précédent, Mediapart recoupe les déclarations de ces femmes avec celles de témoins de l'époque et apporte des éléments matériels, notamment un SMS constaté par huissier dans lequel Zemmour écrit à une attachée de presse Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour son avocat Olivier Pardo, il n'y aurait pas d'affaire : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Interrogé en Modèle:Date- par France 2, Zemmour ne dément pas les faits qui lui sont reprochés mais déclare : Modèle:Citation. L'avocate spécialiste des droits des femmes Khadija Azougach rappelle notamment que les agressions sexuelles sont des infractions. Questionner une personne sur des accusations de cet ordre « n'est pas une atteinte à la vie privée, comme le serait la publication de clichés volés […]. La vie privée est un principe fondamental, un droit, personne ne le remet en question […]. Mais ce n'est certainement pas un argument de défense entendable quand on est accusé d'agression sexuelle ». Selon Marlène Coulomb-Gully — chercheuse en communication politique —, « La classe politique a le devoir d'être exemplaire […]. Il y a un devoir de transparence envers les électeurs puisqu'on leur donne nos votes, et avec, notre confiance. Il est normal que les citoyens aient un droit de regard sur la façon dont un homme politique traite les femmes »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, à la suite d'une enquête de plusieurs mois, Médiapart publie un article et une vidéo où huit femmes, certaines à visage découvert, témoignent des faits qui se seraient déroulés entre 1999 et 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hostilité d'une partie de l'extrême droite
Si ses positions radicalement anti-immigration sont globalement appréciées par l'extrême droite, Éric Zemmour ne fait pas l'unanimité au sein de cette frange du spectre politique. Ainsi, Alain Soral et ses partisans lui sont ouvertement hostiles, tout comme le Parti nationaliste français d'Yvan Benedetti ou encore Henry de Lesquen. De son côté, le militant suprémaciste blanc Daniel Conversano déclare qu'il Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UltraDroite" />.
Tentative de manipulation de Wikipédia par ses équipes
Dans son livre Au cœur du Z, paru en février 2022, le journaliste Vincent Bresson dévoile avoir infiltré un groupe de militants nommé Modèle:Citation qui souhaite Modèle:Citation, se concertant sur la messagerie chiffrée Telegram et Discord pour promouvoir le candidat Éric Zemmour sur le projet d'encyclopédie en ligne WikipédiaModèle:Note,<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>.
Cette cellule, dirigée par Samuel Lafont, chef de la campagne numérique de Zemmour, inclut une personne connue sous le pseudonyme de Cheep Modèle:Incise, qui écrit sur Telegram : Modèle:Citation. Ce bénévole expérimenté conseille aux autres militants de ne pas paraitre orienté et se plaint de ne pas pouvoir modifier davantage la page du parti Reconquête<ref name="tromp">Modèle:Lien web.</ref>. Il tente par ailleurs de présenter sous un jour favorable et conforme à la vision de Zemmour le rôle de Philippe Pétain et Pierre Laval dans la déportation et la persécution des Juifs, ou de supprimer du contenu au sujet d'une seconde polémique amorcée par Zemmour concernant les personnes LGBT<ref name=":2" />,<ref name="tromp"/>. Modèle:" est banni de Wikipédia en français en compagnie de six autres comptes après ces révélations<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Poursuites judiciaires
À partir de 2010, Éric Zemmour est fréquemment poursuivi en justice pour des propos dont il est soutenu qu'ils relèvent de l'injure et de la provocation à la haine, notamment par les associations Ligue des droits de l'homme, LICRA et SOS Racisme. Il est relaxé à plusieurs reprises mais condamné pour provocation à la discrimination raciale en 2011 et pour provocation à la haine envers les musulmans en 2018. Le CSA met en garde plusieurs fois les médias qui diffusent ses propos, et inflige également une amende à CNews pour des interventions considérées comme une incitation à la haine. Le polémiste, qui se prévaut du droit constitutionnel de la liberté d'expression, déclare être Modèle:Citation et ne pas être Modèle:Citation<ref name="NiceMatin 2021" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Affaires en cours
Modèle:Section affaire judiciaire en cours
2019 : discours contre des musulmans à la « convention de la droite »
Le Modèle:Date-, le tribunal judiciaire de Paris condamne Éric Zemmour à une amende de Modèle:Unité pour « injure et provocation à la haine », en raison des propos qu'il avait tenus en septembre 2019 lors d'un violent discours à l'encontre des musulmans et de l'immigration<ref>Mouna El Mokhtari, « LCI admet à demi-mot une erreur après la diffusion en direct d’un discours d’Éric Zemmour », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>, en ouverture de la convention de la droite organisée par des proches de Marion Maréchal. Dans son jugement, le tribunal considère que, Modèle:Citation, les propos tenus Modèle:Citation. Zemmour est également condamné à payer un euro de dommages et intérêts ainsi que Modèle:Unité au titre des frais de justice à huit associations parties civiles, dont la Ligue des droits de l'homme et SOS Racisme<ref>AFP, « Éric Zemmour condamné à Modèle:Unité d’amende pour injure et provocation à la haine », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>.
Zemmour interjette appel. L'audience d'appel a lieu le Modèle:Date-. La cour d'appel de Paris prononce sa relaxe le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le parquet général forme un pourvoi en cassation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la Cour de cassation annule la relaxe et ordonne un nouveau procès devant la cour d'appel de Paris pour injures publiques et provocation à la haine raciale<ref>Modèle:Lien web</ref>.
2019 : plainte pour contestation de crime contre l'humanité
Entendu par la [[17e chambre du tribunal judiciaire de Paris|Modèle:17e correctionnelle]] le Modèle:Date- pour contestation de crime contre l'humanité, après avoir répondu Modèle:Citation à l'affirmation de Bernard-Henri Lévy Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":12">Modèle:Lien web.</ref>, Éric Zemmour fait devant la cour Modèle:Citation selon Le Canard enchaîné, par exemple en répondant Modèle:Citation à une question des juges sur le nombre des morts dus à la déportation raciale<ref name="Canard 12/20">Modèle:Article.</ref>.
Il est relaxé le Modèle:Date- par le tribunal judiciaire de Paris. Les magistrats estiment que les propos relèvent bien du négationnisme<ref name=":11">Modèle:Lien web.</ref> mais qu'ils sont intervenus « dans un contexte », celui d'une réponse « à brûle-pourpoint lors d'un débat sur la guerre en Syrie »<ref name=":11" />,<ref>Franck Johannès, « Éric Zemmour, poursuivi pour « contestation de crime contre l’humanité », a été relaxé », sur lemonde.fr, Modèle:Date- (consulté le Modèle:Date-).</ref>. En mai 2022, sa relaxe est confirmée en appel<ref>Contestation de crime contre l’humanité : la relaxe d’Éric Zemmour confirmée en appel, ouest-france.fr, 12 mai 2022</ref> avec un autre argument : les magistrats estiment alors que l'infraction de « contestation de crimes contre l'humanité » n'est « pas caractérisée » parce qu'en avril 1945, la Haute Cour de justice n'avait pas reconnu Pétain coupable de crimes contre l'humanité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 19 mai, le parquet général forme un pourvoi en cassation après cette décision<ref>Modèle:Article</ref>. Le Modèle:Date-, la relaxe est cassée par la Cour de cassation qui estime que Modèle:Citation, il sera donc rejugé par la cour d'appel<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
2020 : plainte pour diffamation publique homophobe
Le 19 février 2020, des organisations de défense des droits LGBT (Mousse, STOP Homophobie et Adheos) portent plainte contre Éric Zemmour pour « diffamation publique homophobe »<ref name=":13">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette plainte fait suite aux propos tenus par Zemmour sur CNews le 15 octobre 2019 où il accusait notamment les personnes LGBT, « d'avoir la main sur l'État et de l'asservir à [leur] profit » ainsi que de « désagréger la société »<ref name=":13" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il doit être jugé pour diffamation aggravée du fait ces propos en mai 2023<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
2021 : plainte pour diffamation publique envers une administration publique
Le Modèle:Date-, l'Institut national d'études démographiques (Ined) dépose une plainte pour « diffamation publique envers une administration publique » contre Éric Zemmour pour avoir affirmé sur CNews, le Modèle:Date- précédent, que l'Ined « trafique les chiffres [sur l'immigration] »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
2022 : deuxième plainte pour contestation de crime contre l'humanité
Le 23 mars 2022, six organisations de défense des droits LGBT (l'Inter-LGBT, STOP Homophobie, SOS Homophobie, Mousse, Adheos et Quazar) portent plainte contre Éric Zemmour pour contestation de crime contre l'humanité en réaction à une phrase écrite dans son livre La France n'a pas dit son dernier mot qualifiant la déportation des homosexuels en France de « légende »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les organisations se basent sur des recherches historiques réalisées par Arnaud Boulligny, Jean-Luc Schwab et l'historien Frédéric Stroh<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dix ans auparavant, une autre affaire sur le même sujet avait éclaté. Christian Vanneste, alors député UMP avait tenu le même propos, en parlant de « légende ». Éric Zemmour fait d'ailleurs référence à l'ancien député dans son livre en affirmant qu'il « avait raison »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Christian Vanneste n'avait pas été condamné par la Justice, celle-ci estimant que « les propos incriminés n'apparaissent pas de nature à inciter les internautes à la haine, la violence ou à la discrimination envers les homosexuels »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
2022 : plainte après un démarchage auprès de Français identifiés comme Juifs avant le premier tour de l'élection présidentielle
Le Modèle:Date-, le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire après une plainte de l'Union des étudiants juifs de France et l'association J'accuse<ref>Modèle:Lien web</ref>. La plainte vise l'envoi de SMS redirigeant vers un « Message d'Eric Zemmour aux Français de confession juive » à plusieurs milliers de personnes le 8 avril 2022. La CNIL ouvre une enquête pour les mêmes faits<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Condamnations
2011 : provocation à la discrimination raciale
Le Modèle:Date-, dans le cadre de la promotion de son livre Mélancolie française, Éric Zemmour affirme sur France Ô que les employeurs Modèle:Citation<ref name="lepoint.fr">Modèle:Lien web.</ref>. Le même jour, dans l'émission Salut les Terriens animée par Thierry Ardisson, Canal+ diffuse ces propos du polémiste sur les contrôles au faciès : Modèle:Citation<ref name="lepoint.fr" />. Dans les jours suivant la télédiffusion de ces propos, la LICRA engage des poursuites judiciaires contre le journaliste. Dans le sillage de ces poursuites, le club Averroes et le MRAP saisissent le CSA<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le MRAP déplore que les origines Modèle:Incise soient mises en rapport avec le taux de délinquance<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De même, la CGT condamne le « fait de lier les méfaits de délinquants à leur origine et non pas à leur marginalisation sociale marquée par la misère des quartiers ghettos »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La procureure Anne de Fontette estime que Zemmour reprend le « vieux stéréotype qui assimile l'immigration à la délinquance ». Pour SOS Racisme, Zemmour définit « une population criminogène en fonction de son apparence et de son origine », ce qui « fait passer un mensonge pour un fait établi »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après plusieurs reports du fait de la multiplication des plaintes avec constitutions de parties civiles<ref>« Le procès Zemmour renvoyé au mois de janvier » sur le site FranceAntilles.fr, 29 juin 2010.</ref>, le procès se tient en Modèle:Date- et Zemmour bénéficie des témoignages de Robert Ménard et d'Éric Naulleau. Zemmour se défend en affirmant être un observateur fidèle de la réalité qui refuse le « politiquement correct »<ref name="lepoint.fr" />.
Le Modèle:Date-, la [[17e chambre du tribunal judiciaire de Paris|Modèle:17e du tribunal judiciaire de Paris]] le condamne pour provocation à la discrimination raciale<ref name="lepoint.fr" />. Elle estime que Zemmour a Modèle:Citation et qu'il a Modèle:Citation<ref name="lepoint.fr" />.
Dans un premier jugement, découlant des poursuites engagées par SOS Racisme, la LICRA et le MRAP, la Modèle:17e du tribunal le condamne à une amende de Modèle:Unité avec sursis ainsi qu'à verser Modèle:Unité de dommages-intérêts et Modèle:Unité de frais de justice à chacune des trois associations (soit un total de Modèle:Unité)<ref name="20minutes2011">Modèle:Lien web.</ref>.
Le second jugement, concernant les poursuites de l'Union des étudiants juifs de France et J'accuse, ne concerne que les propos diffusés sur Canal+. Zemmour est condamné à une amende de Modèle:Unité avec sursis ainsi qu'à verser Modèle:Unité à chacune des parties civiles et Modèle:Unité de frais de justice (soit un total de Modèle:Unité)<ref name="lepoint.fr" />,<ref name="20minutes2011" />.
Le Modèle:Date-, Zemmour annonce qu'il n'interjette pas appel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, il est invité par Hervé Novelli<ref>L'invitation de Zemmour à un débat de l'UMP indigne SOS Racisme, nouvelobs.com, 27 février 2011.</ref> et ovationné par les parlementaires de l'UMP<ref>Modèle:Article.</ref> à la convention nationale des Réformateurs. Il y suggère dans un discours aux députés UMP de supprimer les lois sur la discrimination raciale, les lois mémorielles, l'action pénale des associations antiracistes et leurs subventions<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la suite de ce jugement, le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, et la CGT demandent à Rémy Pflimlin, PDG de France Télévisions de tenir compte du procès et de prendre des sanctions contre Éric Zemmour<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
2018 : provocation à la haine religieuse envers les musulmans
Dans l'émission C à vous sur France 5 du Modèle:Date-, en promotion pour le lancement du livre Un quinquennat pour rien, Éric Zemmour déclare à propos des musulmans qu'il faut Modèle:Citation et que « tous les musulmans, qu'ils le disent ou qu'ils ne le disent pas », considèrent les jihadistes comme de « bons musulmans »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la cour d'appel de Paris estime que ces passages ne comportent Modèle:Citation. Cependant la juridiction le condamne à Modèle:Unité d'amende pour provocation à la haine religieuse, ainsi qu'à verser Modèle:Unité de dommages et intérêts à l'association CAPJPO-EuroPalestine et Modèle:Unité pour les frais de justice. La cour considère que les propos de Zemmour Modèle:Citation, quand il déclarait que la France vivait Modèle:Citation et que Modèle:Citation se jouait une Modèle:Citation, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note.
Le Modèle:Date-, la Cour de cassation, relevant contre lui Modèle:Citation, Modèle:Citation, rejette son pourvoi, rendant sa condamnation en appel définitive en droit interne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Zemmour saisit ensuite la Cour européenne des droits de l'homme sur le fondement de l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme protégeant la liberté d'expression, son avocat, maître Antoine Beauquier, invoquant aussi « une atteinte au procès équitable »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le 20 décembre 2022, la CEDH le déboute, estimant que « ses propos, présentés comme le fruit d'une “analyse historique et théologique”, contenaient en réalité des assertions négatives et discriminatoires de nature à attiser un clivage entre les Français et la communauté musulmane » ; sa condamnation est donc validée<ref> Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
2020-2022 : provocation à la haine raciale et injures publiques à caractère raciste
Le Modèle:Date-, le parquet de Paris ouvre une enquête pour Modèle:Citation et Modèle:Citation à la suite des propos d'Éric Zemmour, lequel a déclaré la veille dans l'émission Face à l'info de CNews, sur la question des mineurs isolés étrangers après une attaque terroriste devant les anciens locaux de Charlie Hebdo : Modèle:Citation<ref>Enquête ouverte contre Éric Zemmour pour « provocation à la haine raciale » après ses propos contre les migrants, Le Monde, Modèle:1er octobre 2020.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs départements, la LICRA et SOS Racisme portent plainte<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le CSA prononce en Modèle:Date- une amende de Modèle:Unité à l'encontre de CNews pour les propos de Zemmour considérés comme une Modèle:Citation et Modèle:Citation. C'est la première fois qu'une chaîne d'information en continu fait l'objet d'une sanction pécuniaire de la part de l'autorité de régulation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En juillet 2022, le Conseil d'État rejette les demandes d'annulation de CNEWS et confirme l'amende de 200 000 euros<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, Zemmour est condamné par le tribunal correctionnel de Paris pour « complicité d'injure raciale et de provocation à la haine » à une amende de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il déclare faire appel de la condamnation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
2022 : contrefaçon de droits d'auteur et atteinte au droit moral
Le Modèle:Date-, Zemmour, le parti Reconquête et François Miramont, alors responsable de l'association Les Amis de Zemmour, sont condamnés par le tribunal judiciaire de Paris à verser Modèle:Unité aux plaignants, parmi lesquels les sociétés Gaumont et EuropaCorp, les réalisateurs Luc Besson et François Ozon, la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) ou encore les ayants droit du réalisateur Henri Verneuil et de l'écrivain Jacques Prévert, qui l'avaient attaqué pour l'usage non autorisé d'extraits de leurs films dans son clip d'annonce de candidature. Le tribunal a jugé que le droit de courte citation ne s'appliquait pas dans ce cas, car les extraits de films étaient utilisés pour illustrer le clip et non pour « un but exclusif d'information immédiate en relation directe avec les œuvres dont ils sont issus »<ref name="contrefaçon">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Janvier 2023 : injure à caractère raciste
Le 12 janvier 2023, le tribunal de Paris condamne Zemmour à 4000 euros d'amende et 3000 euros de dommages et intérêts pour ses propos jugés racistes et outrageants tenus à l'égard d'Hapsatou Sy. Le polémiste déclare vouloir faire appel<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":10" />.
Septembre 2023 : injure à caractère homophobe
Le Modèle:Date, Eric Zemmour est condamné en première instance à Modèle:Monnaie d'amende pour injure homophobe après avoir déclaré sur Cnews que Modèle:Citation. Son avocat annonce vouloir faire appel de la décision judiciaire<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Relaxes
2008 : plainte pour diffamation contre son livre Petit Frère
En 2008, à la suite de la parution de son roman Petit Frère, dans lequel un Juif est tué par un jeune maghrébin sur un parking, Zemmour reconnaît s'être inspiré d'un fait divers survenu quelques années plus tôt : le meurtre de Sébastien Selam par Adel Amastaibou, son ami d'enfance et voisin de palier<ref name="Parisien">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Zemmour est poursuivi en justice par la famille qui demande l'interdiction du livre. Selon l'avocat de la famille, dans le roman, la victime est décrite comme un mauvais juif, sa mère diffamée et son grand-père accusé des pires maux<ref name="Parisien" />. Zemmour gagne le procès<ref>Modèle:Article.</ref>.
2014 : chronique sur RTL
Le Modèle:Date-, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), saisi par le Conseil représentatif des associations noires (CRAN)<ref>Le CRAN saisit le CSA après une chronique « xénophobe » d’Éric Zemmour, Les Échos, 9 mai 2014.</ref>, met « fermement en garde » RTL après une chronique d'Éric Zemmour diffusée le Modèle:Date-, estimant les propos tenus « de nature à encourager des comportements discriminatoires vis-à-vis des populations expressément désignées, et de pouvoir inciter à la haine ou à la violence à l'encontre de celles-ci »<ref name="expressCSA">Modèle:Lien web.</ref>. Les propos incriminés sont : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le CSA a également estimé que RTL avait « manqué, en permettant la diffusion de ces propos, à l'obligation de maîtrise de l'antenne », rappelant que la chronique avait été communiquée préalablement par son auteur aux responsables de la station<ref name="expressCSA"/>.
Poursuivi pour « incitation à la haine raciale » pour ces propos, Zemmour est relaxé en Modèle:Date- par le tribunal correctionnel de Paris, qui a jugé qu'« aussi excessifs, choquants ou provocants que ces propos puissent paraître », ils ne s'appliquent « qu'à une fraction des communautés visées et non à celles-ci dans leur ensemble »<ref>Poursuivi pour incitation à la haine raciale, Éric Zemmour a été relaxé, Le Monde, 22 septembre 2015.</ref>. La cour d'appel de Paris confirme la relaxe le Modèle:Date-<ref>Éric Zemmour relaxé en appel pour ses "bandes" d'étrangers, ozap.com, 22 juin 2016.</ref>.
2014 : propos sur les musulmans dans le Corriere della Sera
Le Modèle:Date-, il déclare au journal italien Corriere della Sera : « Les musulmans ont leur code civil, c'est le Coran. Ils vivent entre eux, dans les périphéries. Les Français ont été obligés de s'en aller ». Le journaliste lui demande alors : « Mais vous ne pensez pas que ce soit irréaliste de penser qu'on prend des millions de personnes, on les met dans des avions pour les chasser ? »<ref>« La polémique Zemmour en six actes », franceinfo, 18 décembre 2014.</ref>. Zemmour répond : « Je sais, c'est irréaliste, mais l'histoire est surprenante. Qui aurait dit en 1940 qu'un million de pieds-noirs, vingt ans plus tard, seraient partis d'Algérie pour revenir en France ? Ou bien qu'après la guerre, cinq ou six millions d'Allemands auraient abandonné l'Europe centrale et orientale où ils vivaient depuis des siècles ? »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, Zemmour est condamné en première instance à 3 000 euros d'amende, pour provocation à la haine envers les musulmans. La condamnation est confirmée par la cour d'appel de Paris le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, la Cour de cassation annule la condamnation. Éric Zemmour est relaxé le Modèle:Date- par la cour d'appel de Paris, les juges estimant qu'Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
2016 : accusation de diffamation par Cécile Duflot pour des propos sur l'affaire Baupin
Le Modèle:Date-, Éric Zemmour déclare sur RTL qu'en publiant les échanges téléphoniques de Denis Baupin, Modèle:Citation et que ces journalistes se font Modèle:Citation. Le Modèle:Date-, le tribunal correctionnel de Paris relaxe Éric Zemmour, estimant que ses allégations envers Cécile Duflot ne sont pas diffamatoires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
2017 : propos d'Éric Zemmour sur la discrimination, annulation de la décision du CSA
Modèle:Article connexe Le Modèle:Date-, Éric Zemmour déclare sur RTL : Modèle:Citation. Le Modèle:Date-, RTL est mis en demeure par le CSA pour avoir diffusé un Modèle:Citation sans aucune Modèle:Citation. Le Modèle:Date-, le Conseil d'État annule la décision du CSA<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Procédures judiciaires intentées par Éric Zemmour
Procès en diffamation contre le rappeur Youssoupha
En Modèle:Date-, Éric Zemmour porte plainte pour injure et diffamation après la diffusion sur Internet d'une chanson du rappeur Youssoupha dont les paroles incriminées sont : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.
Condamné en première instance en Modèle:Date-, Youssoupha est relaxé en appel en Modèle:Date-, la cour d'appel de Paris concluant que les propos poursuivis Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.
Procès pour rupture abusive de contrat contre I-Télé
I-Télé, qui a évincé Éric Zemmour de l'émission Ça se dispute en Modèle:Date-, est condamné en Modèle:Date- à lui verser Modèle:Unité pour Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Plaintes pour atteinte à la vie privée
En Modèle:Date-, Éric Zemmour porte plainte pour atteinte à la vie privée après que Paris Match a mis en une un cliché de lui accompagné de Sarah Knafo<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, après une assignation infructueuse visant à faire interdire un numéro du magazine Closer évoquant la grossesse supposée de Sarah Knafo, il annonce porter plainte contre celui-ci<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Publications
Essais
Romans
- 1999 : Le Dandy rouge, PlonModèle:ISBN.
- 2004 : L'Autre, DenoëlModèle:ISBN.
- 2008 : Petit Frère, DenoëlModèle:ISBN ; rééd. J'ai lu, 2009.
Prix littéraires
Éric Zemmour a reçu les prix littéraires suivants :
- le prix du livre incorrect 2010, pour Mélancolie française<ref name="payot"/> ;
- le prix Richelieu 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le prix Combourg Chateaubriand 2015, pour Le Suicide français<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fiction et culture populaire
Littérature
Dans le roman d'anticipation de Frédéric Deslauriers (2011), Les Deux-Cents jours de Marine Le Pen, où Marine Le Pen gagne l'élection présidentielle de 2012, Éric Zemmour devient ministre de la Culture et de la Communication<ref>Frédéric Deslauriers, Les Deux-Cents jours de Marine Le Pen, Plon, 2011, Modèle:P..</ref>.
Dans le roman d'anticipation Une élection ordinaire, Geoffroy Lejeune imagine qu'Éric Zemmour est élu président de la République en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans la bande dessinée La Présidente, de François Durpaire et Farid Boudjellal, narrant les suites d'une victoire de Marine Le Pen à l'élection présidentielle de 2017, les auteurs imaginent qu'Éric Zemmour devient directeur du journal Le FigaroModèle:Référence souhaitée.
Dans le roman de politique-fiction de Michel Wieviorka, Le Séisme. Marine Le Pen présidente (2016), où cette dernière gagne l'élection présidentielle de 2017, il devient ministre de l'Éducation nationale<ref>Michel Wieviorka, Le Séisme. Marine Le Pen présidente, Robert Laffont, 2016, pages 66-70.</ref>.
Internet
Éric Zemmour fait l'objet de nombreux mèmes Internet, notamment un neurchi lui est dédié<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La page Facebook de son neurchi est devenue un Modèle:Citation contribuant à rendre Zemmour et ses propositions plus acceptables selon le principe de la fenêtre d'Overton<ref>Modèle:Article.</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
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- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.Modèle:Commentaire biblio
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- Zemmour contre l'histoire, textes écrits par un collectif d'historiennes et d'historiens rassemblant : Alya Aglan, Florian Besson, Jean-Luc Chappey, Vincent Denis, Jérémie Foa, Claude Gauvard, Laurent Joly, Guillaume Lancereau, Mathilde Larrère, André Loez, Gérard Noiriel, Nicolas Offenstadt, Philippe Oriol, Catherine Rideau-Kikuchi, Virginie Sansico, Sylvie Thénault, Paris, Gallimard, coll. « Tracts », 2022, 64 p.
- Georges Feltin-Tracol, Comprendre Éric Zemmour, Paris, éd. du Lore, 2022, 62 p. Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage