Rue de Ménilmontant

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Voie parisienne La rue de Ménilmontant est une voie située dans les quartiers de Belleville, de Saint-Fargeau, et du Père-Lachaise du [[20e arrondissement de Paris|Modèle:20e]] de Paris.

Situation et accès

Longue de Modèle:Unité, la rue de Ménilmontant prolonge la rue Oberkampf après le carrefour du métro Ménilmontant (situé à Modèle:Unité d'altitude) aujourd'hui nommé place Jean-Ferrat. Elle monte modérément jusqu'à la rue Sorbier (située à Modèle:Unité), puis plus abruptement jusqu'à la rue des Pyrénées (à Modèle:Unité), et continue plus haut encore jusqu'à la rue Saint-Fargeau (culminant à Modèle:Unité).

Depuis juin 2006, elle est en sens unique vers la montée pour les voitures, alors que le sens inverse offre une vue panoramique de Paris. Bus, vélos et taxis peuvent descendre la rue de Ménilmontant.

La rue de Ménilmontant est desservie à proximité par les lignes Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé à la station Ménilmontant et Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé à la station Saint-Fargeau, ainsi que par les lignes de bus Modèle:Bus RATP/correspondances avec intitulé.

Origine du nom

Cette voie était la principale rue de l'ancien village de Ménilmontant.

Historique

Fichier:F Fleury CCCC 54 - TOUT PARIS - Rue de Ménilmontant - Clocher de l'Eglise Notre-Dame-de-la-Croix.jpg

La rue de Ménilmontant dans les années 1900.
Noter l'omnibus au milieu du cliché, sur la ligne Ménilmontant–Gare Montparnasse, ancêtre de l'actuel bus 96.

Cette rue provient d'un ancien chemin qui conduisait à un hameau formé autour d'un mesnil ou villa, appelée dans une charte de 1224 mesnolium mali temporis (« mesnil du mauvais temps ») et dans un autre de 1231 mesnilium mautenz appellation transformée vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en « Mesnil montant »<ref>Dictionnaire historique des rues de Paris, Jacques Hillairet, Éditions de Minuit, Modèle:P..</ref>.

Cette voie de l'ancienne commune de Belleville tracée sur le plan de Jouvin de Rochefort de 1672 porta le nom de « chemin du Ménil-Mautemps », « chaussée de Ménilmontant » et « avenue de Ménilmontant ». Un décret du Modèle:Date-, rapporté le Modèle:Date-, avait classé cette voie comme « route départementale n^o 27 ».

L'abbaye Saint-Antoine, la maison de Saint-Lazare et les religieux de Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie furent pendant longtemps propriétaires de biens à Ménilmontant en particulier des vignobles.

Classée dans la voirie parisienne en vertu du décret du Modèle:Date-, elle prend sa dénomination actuelle en 1869.

Elle est le lieu de plusieurs barricades pendant la révolution de 1848 et la Commune de Paris<ref name="PR">Modèle:Lien web.</ref>.

Le 15 septembre 1918, durant la Première Guerre mondiale, une bombe explose sur le n^o 57 rue de Ménilmontant, lors d'un raid effectué par des avions allemands<ref>Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute</ref>.

Le 23 aout 1944, des combats opposent au niveau de la gare Ménilmontant des FTP et des FFI à des soldats allemands qui escortent un convoi sur la ligne de Petite Ceinture.

Fichier:Plaque François Boltz & Louis Godefroy, 79 rue de Ménilmontant, Paris 20.jpg

Plaque commémorative sur le pont, rue de Ménilmontant.

La maison de la laïcité de Paris va ouvrir à l'intersection de la rue de Ménilmontant et de la rue des Pyrénées, dans les locaux du pavillon Carré de Baudouin, un hôtel particulier rouvert au public le Modèle:Date-, comme lieu consacré à la culture et à la création.

Une partie de la rue délimitait la ZAC des Amandiers.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Le père de Justin-Marie Lequien (et grand-père de Justin Lequien) fonde dans cette rue en 1835 une école de dessin et de modelage ; le grand-père, le père et le petit-fils ont été sculpteurs.

• Modèle:Numéro avec majuscule : entrée de la salle Graffard, qui abrita des réunions politiques publiques à la fin du Second Empire, auxquelles participa notamment Louise Michel<ref name="PR"/>.
• Modèle:Numéro avec majuscule : la cité du Labyrinthe. Ouverte sous la Commune, cette cité typique zigzague et relie la rue à la rue des Panoyaux. Certains immeubles sont d'origine.
• Du n^o 28 au n^o 40 se tenaient des « répartitions » de la coopérative La Bellevilloise. La façade du magasin d’alimentation (n^o 34), créé en 1903, porte la devise « Chacun pour tous, tous pour chacun<ref name="PR"/> ».
• Modèle:Numéro avec majuscule : fondée en 1920, la brasserie La Chope, où le communiste Maurice Thorez tint sa permanence électorale en 1930<ref name="PR"/>.
• Modèle:Numéros avec majuscule : petite placette en retrait de la rue. Sur une façade aveugle, Jérôme Mesnager a créé le mur peint La Ronde des p'tits gars de Ménilmontant.
• Modèle:Numéro avec majuscule : début de l'allée Chantal-Akerman et de la rue Sorbier.
• Modèle:Numéro avec majuscule : le lieu de vie La Miroiterie se trouvait là jusqu'à sa fermeture en Modèle:Date-.

• L'entrée du no 88.

  L'entrée du n^o 88.

• Modèle:Numéro avec majuscule : siège social du Club athlétique socialiste de la Bellevilloise, un des premiers clubs sportifs ouvriers de la capitale, fondé en 1909<ref name="PR"/>.
• Modèle:Numéro avec majuscule : la plus petite maison de la rue.
• Modèle:Numéro avec majuscule : pharmacie de la Solidarité, réservée aux sociétaires de la Bellevilloise<ref name="PR"/>.
• Modèle:Numéro avec majuscule : entrée de la cité de l'Ermitage. Ancienne cité ouvrière ayant conservé son côté populaire, avec d'anciens pavillons noyés sous la verdure.

• Modèle:Numéro avec majuscule : entrée de la cité de l'Ermitage.

  Modèle:Numéro avec majuscule : entrée de la cité de l'Ermitage.

• Modèle:Numéro avec majuscule : ancien orphelinat des sœurs de Saint Vincent de Paul qui vit passer les frères Edmond et Jules de Goncourt<ref name="PR"/> ; cet ancien bâtiment se trouve désormais dans le jardin du Carré-de-Baudouin.

• Ancien orphelinat du no 119 vu depuis le jardin du Carré-de-Baudouin.

  Ancien orphelinat du n^o 119 vu depuis le jardin du Carré-de-Baudouin.

• Modèle:Numéro avec majuscule : pavillon Carré de Baudouin, classé au patrimoine national<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ancienne folie néo-classique de 1770, rénovée puis rouverte en 2007 par la ville en centre culturel.

• Entrée du no 121.

  Entrée du n^o 121.

• Pavillon vu du jardin.

  Pavillon vu du jardin.

• Jardin Carré-de-Baudouin.

  Jardin Carré-de-Baudouin.

• Modèle:Numéro avec majuscule : le chef cuisinier Thierry Marx a vécu son enfance dans la cité du 140<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
• Modèle:Numéro avec majuscule : emplacement de la maison des Saint-Simoniens<ref>« Couvent des Saint-Simoniens », www.des-gens.net.</ref><ref>« Quarante Saint-Simoniens au 145, rue de Ménilmontant en 1832 », www.terresdecrivains.com.</ref>.
• Modèle:Numéros avec majuscule : square des Saint-Simoniens.
• Modèle:Numéro avec majuscule : en 1927 y était installée une école paroissiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.