Mons (Var)

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}} Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Mons<ref>Historique sur le site officiel de la commune de Mons</ref> Modèle:API-fr est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Village perché, construit sur un énorme rocher, village fortifié, le village de Mons offre un panorama sur la mer Méditerranée, les îles de Lérins, les Maures et par temps clair, la Corse.

Géologie et relief

Le territoire, d'une superficie de 7 663 ha, s'étage du confluent de la Siagne<ref>Réseau Natura 2000 « Rivière Siagne et ses gorges», Site FR 9301574</ref> et de la Siagnole à Modèle:Unité jusqu'au plus haut sommet du Var, la montagne de Lachens, à Modèle:Unité. Le village est à Modèle:Unité d'altitude. Il se trouve à la limite supérieure de culture des oliviers sur la moindre terrasse retenue par des restanques ou faïsses.

Les gorges de la Siagnole, avec leurs moulins et leurs grottes, sont chargées d'histoire.

Voies de communications et transports

Voies routières

Commune desservie par la départementale 563 depuis Fayence. Modèle:...

Transports en commun

Mons bénéficie du réseau départemental Varlib.

Lignes SNCF

La gare la plus proche de Mons se trouve à Grasse (Modèle:Unité).

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :

  • La commune est arrosée par le Chautard, sous-affluent de la Siagne, long de Modèle:Unité<ref>Le Chautard</ref>,
  • Siagne de Pare,
  • vallons de Miron, des Mourlans, du Ray, de Barosse, des Travers, des Vennes, de Roque Abeillière, des Ambus, de Saint-Peire,
  • ruisseaux la Camiole, le Chautard.

Sismicité

Il existe trois zones de sismicité dans le Var :

  • Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami lié à un séisme en mer ;
  • Zone Ia : Risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire au massif de l'Esterel ;
  • Zone Ib : Risque faible. Ce risque, le plus élevé du département mais qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.

La commune de Mons est en zone sismique de très faible risque Ia<ref>Sismicité du Var sur le site de la préfecture.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Mons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7 %), cultures permanentes (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), zones urbanisées (1,5 %), prairies (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Mons s'écrit Mouns en provençal selon la norme mistralienne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et Mons selon la norme classique. La prononciation locale est /muŋs/.

Histoire

Préhistoire

Les hommes sont présents à Mons depuis la Préhistoire, comme en témoignent de nombreux dolmens ou autres formes de tombes. La première implantation connue s'appelait Avaye<ref>Dolmens et tumulus</ref>.

Antiquité

Vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}, les Romains construisent un aqueduc de 41 567 m qui permet de conduire l'eau des sources de la Siagnole<ref>Étienne M. : Les sources de la Siagnole de Mons, Thèse Doct. Modèle:3e, 1987, Univ. Sc. et Tech. du Languedoc, Montpellier</ref> à Fréjus. Il est toujours en fonction dans son trajet sur la commune de Mons<ref>Mons : Aqueduc romain de Mons à Fréjus : itinéraire et longueur totale</ref>.

Moyen Âge

La première mention de Mons se trouve dans le cartulaire de Lerins, qui mentionne un « Fulco de Mons » (1026-1066) qui paye l'albergue et la cavalcade (1249-1252)<ref>M. Borréani, Fiche descriptive Modèle:N°, Centre archéologique du Var, Toulon, 2007.</ref>

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre [[Louis Ier de Naples|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Anjou]]<ref>Moyen Âge, Archives départementales du Var</ref>. Le seigneur de Mons, Francisque de Bollière, soutient le duc d’Anjou dès le printemps 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine<ref>Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, Modèle:N°162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, Modèle:P.409 et 410 (note 42).</ref>.

  • 1391 : sac de Callian par Raymond de Turenne (une des causes ayant concouru au dépeuplement de Mons).
  • 1392-4 : épidémie de peste.

Le Figoun et les Figouns

Les Figouns<ref>F. Toso F., Da Monaco a Gibralterra : storia, lingua e cultura di villagi e citta-satto génovesi verso occidente, Toso, Le Mani Ed., Genova, 2004, Modèle:ISBN.</ref> de Mons furent accueillis (contre franchises à payer en retour) en deux périodes : 1260 et 1468. Ils provenaient principalement de la région de Vintimille (vallée de la Nervia, de Pigna). En bons maçons, ils participèrent largement à l'édification de la ville et de ses remparts. C'est à leur époque que l'olivier fut introduit dans la région. Ils sont souvent liés à la culture, au commerce et à la préparation des figues (frigoule ou frigoure), d'où leur appellation.

Le figoun est un mélange non structuré de ligure et de provençal, comme on en retrouve à Escragnolles ou Biot. Les patronymes Bosio, Brosco, Bruzon, Canille, Chappory, Chiappe, Chichon, Durante, Galliano, Machiavello, Massa, Monteverde, Olivero, Parody, Passano, Pisarello, Poggio, Porro, Restano, Risso, Sanguinetti, Traverso, y sont très répandus. Certains Monsois se servent encore du figoun quand ils ne veulent pas être compris par les « estrangers » !

L'abbé Jean-Pierre Papon<ref>J.-P. Papon (Abbé), Voyage littéraire en Provence, Lib. Barrois, Paris, 1780, Modèle:P..</ref> (1780) rapporte un des premiers témoignages de ce dialecte : « On croit que c'est l’idiome des Sarrasins : on se trompe, c'est l'ancien oasis de Gênes ». Il fut utilisé jusqu'à la fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }} et a laissé très peu de traces écrites.

i m'an pillàou
Grigeur Guignon, a lagna,
Ou dije che l'avea de lou ben à la campagna.
I m'an pillaou ca' mea;
I nous m'an lascaon pa un choun.
Mi foun entra misero;
Sa posso me sacatero
La ca, lou ben & la terro
Grigneur guignon, est triste
il dit qu'il avait des biens à la Campagne:
"on m' a pris ma maison
on n'y a pas laissé un clou,
Je suis dans la misère,
si je puis, je rachèterai le bien,
et la maison et la Terre."
ou dije

En 2007, dans les archives du château de Beauregard, on retrouve une dizaine des feuillets manuscrits anciens, mais impossibles à dater, portant traduction de ce qui semble être des termes de figoun et identifiés par Fiorenzo Toso<ref>Toso, Fiorenzo : Da Monaco a Gibralterra : storia e culture da villagi et città-statto genovesi verso occidente, Le Mani Ed., Genova, 2004, Modèle:ISBN Modèle:OCLC.</ref> comme ayant des similitudes avec un patois ancien de la région Nord de Gênes (Modèle:S mini-)

Renaissance

  • 1448 : tremblement de terre nord-méditerranéen.
  • 1468 : acte d'habitation ou transaction entre Antoine de Villeneuve et ses villageois, leur accordant des droits nouveaux.
  • 1481 : la Provence est rattachée à la France.
  • 1532 : arrêté municipal interdisant aux hommes et aux femmes de s'embrasser en balant (dansant) !
  • 1572 : Massacre de la Saint-Barthélemy : le comte de Carcès refuse de l'exécuter, Mons se range derrière lui (carcistes) et les Razats (rasés) derrière les Arcs, d'où la suite :
  • en 1590<ref>M. Germain M., Le siège de Mouns, Parpaillon Éd., Gonfaron, 2000, Modèle:ISBN.</ref>, le Modèle:Date-, le duc [[Charles-Emmanuel Ier de Savoie|Charles-Emmanuel {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Savoie]], bon catholique, briguant la Provence, poussé par vengeance par Henri de Villeneuve, dit le Cruel, réussit l'exploit de faire monter ses canons jusqu'à Mons, commence le siège du village fortifié, les femmes le défendent en envoyant des ruches (bruscs. Voir Miel de Provence) sur les assiégeants et, faute de terre, réparent les brèches avec des matelas de feuilles et de foin. Au Modèle:11e les Savoyards pénètrent dans la cité... une vingtaine d'assiégés sont pendus et Mons est condamné à une amende de 20 000 écus.

Période moderne

  • 1613 : neige abondante.
  • 1629 : peste.
  • 1644 : tremblement de terre Nice-Marseille<ref>Le séisme de 1644</ref>.
  • 1685 : arrêté municipal interdisant l'achat d'olives (pour éviter les vols sur l'arbre).
  • 1709 : hiver redoutable : les oliviers meurent.
  • 1720 : peste de Marseille.
  • 1744 : maladie du clou (chèvres).
  • 1753 : (sécheresse) arrêté municipal interdisant de prendre de l'eau pour laver, pour bâtir ou fabriquer des chapeaux !
  • 1755 : froid intense.
  • 1762 : grêle dévastatrice.
  • 1767 : affermage des moulins communaux, épidémie de tuberculose.
  • 1770 : plantation d'ormes sur la place Saint-Sébastien (voir Sébastien (saint)).
  • 1788 : hiver rigoureux : les oliviers gèlent.

Période contemporaine

  • 1813 : le préfet visite la grotte de la Combrière.
  • 1835 : séparation Tanneron-Callian.

La réputation de travailleurs de ses habitants leur avait valu en 1835 le surnom de Chinois de la Provence<ref>Garcin E.: Dictionnaire historique et topographique de la Provence, chez l'auteur, Draguignan, 1835</ref>. En 1970, la création du camp de Canjuers ampute la cité de Mons des territoires de Saint-Marcellin (le blé de Saint-Marcellin était renommé), du Villars et d'une partie des monts du Malay.

  • 1843 : la commune achète du poison contre les loups.
  • 1855 : chômage important.
  • 1860 : création du département des Alpes-Maritimes avec remodelage du département du Var.
  • 1920 : réalisation du monument aux morts
  • 1954 : hiver rigoureux.

Résistance

Politique et administration

Budget et fiscalité 2016

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 12,84 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 6,68 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 36,04 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 35,33 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 16,95 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluFin

Démographie

Les habitants de Mons se nomment les Moussencs.

Modèle:Population de France/section

Curés de Mons

  • 1673-1705 : Anglési Laugier
  • 1705-1713 : Jordany
  • 1705-1707 : Rossel
  • 1710-1713 : Jourdan
  • 1713-1736 : Raynaud
  • 1728-1734 : Pélassy
  • 1746-1782 : Jordany
  • 1750-1755 : Pélissier
  • 1782-1825 : Pélacy
  • 1838-1846 : Rebuffel François
  • 1868-1881 : Jean Rebuffel
  • 1884-1891 : Martel<ref>Valente A.: Pour la petite histoire du haut-Var, Mons vous raconte la sienne, Imp. Nouvelle, Saint-Raphaël, 1964</ref>
  • 2015 - Aujourd’hui : Dom Martin Bonnassieux

Jumelages, parrainages

Patrimoine bâti

Modèle:Légende plume J. P. Brun, Carte archéologique de la Gaule, Le Var 83/2, Fondation Maison des Sciences de l'Homme, Paris, 1999, Modèle:P..

Préhistoire

Néolithique, Chalcolithique : Castrum, Dolmens, Habitats fortifiés, Tumulus, Tombes en Bloc, Grottes sépulcrales.

Les habitats fortifiés

Modèle:...

Dolmens (Chalcolithique) et autre tombes collectives

Modèle:Article détaillé Toujours ouvertes vers le couchant, parfois à double chambre (cella), la première pour les dépouilles récentes, la seconde pour les 'réductions'. Les deux sont précédées d'une antichambre. Le nombre des dents retrouvées sur place permet d'évaluer le nombre de sépultures.

L'âge Celbano

Modèle:... Mons fait partie de cette circonscription dépendant de l'abbaye Saint-Victor de Marseille.

Aqueduc romain de Mons à Fréjus

Modèle:Article détaillé

Des sources vauclusiennes du Neissoun et sa partie initiale

Modèle:...

À Fréjus dans le domaine de San-Peyre

Modèle:...

Transition vers le Moyen Âge

les Castrum

Modèle:...

Post-médiéval

Architecture religieuse

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle appartient à la paroisse de Fayence<ref>Saint-Pierre et Saint-Paul</ref>,

Châteaux

Modèle:...

Il existe en rive droite de la Siagne, entre la Siagne de la Pare et le Miron, en face du bois des Malines, un lieu-dit Château de l'Enfer où on retrouve quelques pierres perchées en haut d'un piton rocheux. On ne dispose cependant d'aucune information à son sujet.

Infrastructures

Aqueduc de Riens ou de Saint-Pierre (Modèle:S mini-)
Aqueduc des Ferrages (Modèle:S mini-)
Aqueduc de Beauregard (Modèle:S mini)
Petit aqueduc du château de la Lubi (Modèle:S mini-)

Passé récent

Infrastructures

Sources, fontaines et lavoirs
les ponts
La pierre sèche

La pierre extraite du champ est employée à sec (sans mortier) dans l'habitat temporaire (cabanes, cabanons, bergeries) et dans divers ouvrages (enclos, restanques, apiés, puits couverts, affûts, séchoirs à figues, fours à chaux)<ref>Michel Royon, Numérisation des données actuelles de l'inventaire départemental en cours des ouvrages traditionnels en pierre sèche de la campagne varoise, réalisé par les membres de l'A.S.P.P.S.V. (Association pour la Sauvegarde du Patrimoine en Pierre Sèche du Var), Bull. A.S.P.P.S.V., Draguignan, 2004 (6), Modèle:P..</ref>,<ref>Pierre Sèche.</ref>.

Cabanes, cabanons, bergeries
Puits couverts
Restanques, fours à chaux, graïssiers, etc.
Les tours-pigeonnier
Moulins, usines et barrages

Époque moderne

La conduite moderne de doublement de l'aqueduc romain dite canal Jourdan (1894)

Patrimoine naturel

Grottes<ref>Créac'h Y.: Inventaire Spéléologique des Alpes Maritimes, Tome IV, chez l'auteur, Nice 1987)</ref> et Canyons

Grottes, avens, réseaux, avens failles, résurgences (près de 150)

Ajustadous, Canebières, Combrière<ref>Grotte des Combrières</ref>, Esclapon, Peintures, Pestiférés, Peygros, Tranchée...

C'est dans la grotte des Mouches, sur le Fil<ref>Fichier des cavités du Var</ref>, que s'étaient réfugiés les déserteurs de la guerre de 1914-1918.

Pertes et résurgences

Elles sont trop nombreuses pour être toutes énumérées :

  • en ville : perte du Vallon rouge dans le premier virage vers le col de Val Ferrière,
  • sur le Fil :
    • il existe au moins trois sources notables en amont du Neissoun, mais insuffisantes pour approvisionner l'aqueduc.
    • lieu-dit 'les pertes du Fil' au nord du village au niveau de la Tuilerie, signalé sur la carte IGN,
    • il est fréquent que le Fil coule au-dessous du pont des Veynes, mais reste sec au niveau du Neissoun,
    • les chasseurs parlent d'une perte qui nécessite un débit suffisant, sans doute pour amorcer un siphon.
  • sur la Siagnole :
    • la Siagnole disparait par endroits pour réapparaître plusieurs centaines de mètres plus loin, une centaine de mètres en amont du confluent avec la Siagne.
    • Les résurgences sont très nombreuses, parfois volumineuses (trou du Bœuf) : on les reconnaît à la différence de température de l'eau.

Faune, Flore, Chasse, Pêche, Protection de la Nature, Natura 2000<ref>Quertier P., et al.: Guide du naturaliste dans le Var. Libris ed., Patris, 2002, Modèle:ISBN.</ref>

La démarche Natura 2000

  • À la suite du constat inquiétant d’une biodiversité en régression voire en disparition au niveau planétaire, l’Union Européenne a décidé d’enrayer le processus. La démarche Natura 2000 consiste à favoriser, sur les sites éligibles, le maintien de la biodiversité tout en tenant compte des exigences socio-économiques dans une logique de développement durable.

Ainsi, l’Union Européenne a été amenée à adopter deux directives : l’une en Modèle:Date- concerne les oiseaux, l’autre en Modèle:Date- concerne certains habitats naturels, pour donner aux États membres un cadre commun d’intervention en faveur de la préservation des milieux naturels et des espèces.

  • La directive Habitats du Modèle:Date-, dite directive 92/43/C.E.E. dont relève le site FR 9301574 " Gorges de Siagne ", prévoit la conservation des habitats de la faune et de la flore sauvages. Elle est inspirée de la Convention de Berne de 1989 relative à la conservation de la vie sauvage et des milieux naturels en Europe. En application, elle prévoit la création d’un réseau écologique européen de Zones Spéciales de Conservation (ZSC).
  • Cette directive s'appuie sur six annexes et particulièrement sur l'annexe II « espèces faisant l'objet de mesures de conservation » et l'annexe IV « espèces faisant l'objet de mesures de protection strictes ».
  • La France recèle de nombreux milieux naturels et espèces qui relèvent de cette directive et qui ont fait l’objet d’un recensement mené sous l’égide du Muséum National d’Histoire Naturelle. À partir de ce recensement, la directive a conduit à la création d’un réseau Natura 2000 en 2006 qui reprend les objectifs fixés par la Convention sur la diversité biologique adoptée lors du « Sommet de la Terre » à Rio de Janeiro en 1992 et ratifiée par la France en 1996.
  • Natura 2000 a pour objectif de maintenir la diversité biologique, tout en respectant les activités humaines. Concrètement, la démarche Natura 2000 ne consiste pas à créer des sanctuaires de nature mais à assurer la conservation ou le rétablissement d’espèces et d’espaces naturels reconnus d’intérêt communautaire par la mise en œuvre d’un développement durable conciliant exigences écologiques et exigences économiques, culturelles et sociales. Aussi, la directive habitats se veut être une directive de gestion à partir d’une approche contractuelle privilégiant la concertation avec tous les interlocuteurs concernés.

Le site FR 93 01574-2005 "Gorges de Siagne"

S’étend des sources du fleuve à Escragnolles à Auribeau-sur-Siagne sur une superficie d’environ Modèle:Unité. Au titre de la directive européenne 92/43/C.E.E. dite « Habitats », ce site a été retenu notamment en raison de son complexe de gorges parfois très profondes constituant une zone d’accueil pour de nombreuses espèces. La combinaison de facteurs climatiques et géologiques a permis à la Haute Siagne de conserver son caractère sauvage. Située à un carrefour associant climats montagnard et méditerranéen et substrats calcaire et cristallin, elle se caractérise par une grande diversité biologique pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

On distingue six grands types de milieux naturels sur le territoire de la Haute Siagne :

  • Les milieux souterrains (grottes et cavités)
  • Les milieux saxicoles (falaises et éboulis)
  • Les milieux aquatiques (Siagne, Siagnole, Siagne de la Pare, et leurs sources)
  • Les milieux humides (fonds de vallées et les gorges)
  • Les milieux forestiers fermés (chênaie pubescente, chênaie verte, châtaigneraie, hêtraie, charmaie, suberaie, mimosa, landes, maquis et garrigues)
  • Les milieux ouverts (oliveraies, zones de cultures, pelouses, formations arbustives)

Ce site abrite 23 habitats d’intérêt communautaire dont 7 d’intérêt prioritaire avec plus de 80 espèces de la faune protégées (hors oiseaux), une cinquantaine d’oiseaux protégés et 24 espèces végétales protégées.

Le S.I.I.V.U. "Syndicat Interdépartemental, Intercommunal à Vocation Unique" de la Haute Siagne<ref>Les actions du Syndicat Interdépartemental, Intercommunal à Vocation Unique de la Haute Siagne</ref> a été désigné successivement opérateur du site pour élaborer et faire valider le DOCOB, puis animateur pour la gestion du site tant de l’hydrosystème que des milieux terrestres. Il a des comptes à rendre à l’État quant au travail effectué et aux résultats obtenus.

Les restanques ou faïsses

Restanques des "Ferrages" en hiver

L'olivier

Modèle:...

Le chêne

Quant au plus gros chêne vert de Mons, il se trouve aux Hauts-Campestres.

Les figues

Modèle:...

Le chanvre cultivé à Mons

Modèle:...

Les fleurs à parfum

Modèle:...

Truffes (rabasses)<ref>Aubert C., La politique d'installation des camps militaires : le cas particulier du polygone de tir de Canjuers, Université de Nice-Toulon, faculté de Droit (mémoire de D.E.S. d'administration des collectivités locales), 1984.)</ref>

  • Truffe : la référence = Tuber melanosporum (ou truffe noire, en hiver) à ne pas confondre avec Tuber brumale (truffe d'hiver ou musquée), puis la maienco (grise, au printemps), et aestiven (truffe d'été ou de la Saint-Jean, claire) sont souvent remarquables. Tuber magnatum (truffe blanche d'Alba) est très rare dans nos contrées.
  • Pour trouver les truffes, soit on repère à vue une gerçure (craquelure de la terre), soit la 'mouche à truffes' (Suillia fuscicormis) sur un brûlé (ou cramadis), sous une garouille (bouquet de jeunes chênes), soit on utilise un animal (chien, porc) dit trouveur : le ramasseur (caveur) fouille alors la terre avec son piochon (ou fessou, covadou, fouji) en respectant le mycélium (racines), brosse la peau (ou péridium), la tranche (canife) pour examiner la chair (gléba), avant de la mettre dans sa 'saquette' en toile.

Attention : brûlé ne signifie pas nécessairement truffière, et il existe des truffières sans brûlé. Ce brulé résulterait d'une action antimitotique et 'coumarine-like' du mycélium, mobilisant les ions K et Ca++. Par ailleurs les murs en pierre sèche, en réverbérant le soleil ont une action adjuvante par leur effet de 'four solaire'. Petit détail : les lapins adorent les truffes !

  • avant la création du camp, l'O.N.F. amodiait Modèle:Unité de bois pour sa recherche dans la partie ouest du camp (Vérignon) pour Modèle:Unité.
Prix moyen du kg de truffes cueillies sur le plateau de Canjuers et vendues sur le marché de Carpentras
1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963
Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Prix moyen du kg de truffes cueillies sur le plateau de Canjuers et vendues sur le marché de Riez
1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963
Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
  • En Périgord, en 1982, la truffe se vendait Modèle:Unité le kilogramme, soit Modèle:Unité actuels.
  • actuellement, et pour la même somme, vous ne pouvez acheter une demi-truffe (et petite, en plus !).

Autres

Patrimoine intellectuel et humain

Musées

Traditions

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Personnalités liées à la commune

Il est impossible de citer tous les membres illustres de la famille de Villeneuve<ref>Juigné de Lassigny E.M. (Le clerc de) Histoire de la maison de Villeneuve en Provence, Lyon, Rey A., Ed., 1901-1902</ref>,<ref>Régis Valette : Catalogue de la noblesse française au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, 2007</ref>,<ref>Séréville E., et coll.: Dictionnaire de la noblesse française, 1975</ref>,<ref>Guerre N.: Noblesse 2001, , 2001</ref>,<ref>Vaulchier J. (de): Armorial de l'Association d'entraide de la noblesse française, 2004.</ref>, une des plus grandes de France, comptant près de 1 400 membres authentifiés, regroupés en « branches » avant 1900, avec des descendants survivant de nos jours (Ampus, Arcs, Bargemon, Barrême, Bouliers, Beauregard, La Berlière, Bourgogne, Callian, Cananilles, Carros, Clemensane, Clumanc, Esclapon, Espinouse, Flayosc, Granges, Grasse, Gréolières, Hollande, Lascaris, Mons, Montignan, Monvoisin, Oppio, Ramatuelle, Revest, Roque, Russie, Saint-Cézaire, Séranon, Source, Tartonne, Trans, Thorenc, Tourrettes-lès-Fayence, Tourrettes-lès-Vence, Vauclause, Villevieille), et qui a fourni au cours des siècles : ceux de Mons avaient pour fiefs : Avaye, Beauregard, Cananilles, Esclapon, Gaut(d), Pibresson, Saint-Jean, Saint-Marcellin, Saint-Pierre, Tansonive...

  • De la grande famille sont issus :
    • des croisés : Pons de Villeneuve, Arnaud de Villeneuve
    • une sainte : sainte Roseline, Roseline de Villeneuve (abbaye, Les Arcs, chapelle au château de Beauregard)
    • un excommunié : Pierre Romieu de Villeneuve, en 1291,
    • des hommes et des femmes d'église : prêtres, abbés, chanoines, prieurs, évêques, mères supérieures, etc.,
    • des membres et dignitaires de la plupart des grands Ordres : Malte, Hospitaliers, etc.,
    • des hommes de guerre : Pierre Charles, Jean-Baptiste, Silvestre de Villeneuve-Esclapon, contre-amiral à la bataille de Trafalgar,
    • des hommes politiques (maires, préfets, conseillers),
    • des hommes de lettres (archéologues, historiens),
    • malheureusement des victimes de la Révolution,
    • le fief de Beauregard est actuellement tenu par les De Clarens.

Les Villeneuve sont surtout sur Trans, et dans la région sur Tourrettes. Mons n'a que la branche des Villeneuve de Beauregard et la branche des Villeneuve de Mons et du Gaut.

Autres personnalités liées à la commune :

  • Pierre Porre, maire de 1904 à 1908 et conseiller général jusqu'à sa mort en 1919,
  • Théophile Jourdan, maire de Mons et conseiller général,
  • Alfred Rolland (1922- 2003), maire de Mons et conseiller général (modif MG),
  • Pierre Hemmer (1950-2013), chef d'entreprise suisse, décédé à Mons.
  • Jean Vadon, entomologiste (1904-1970).

Depuis quelques années, les résidents occasionnels du domaine de la Gray, de multiples nationalités, aux activités professionnelles évoluées, médecins, professeurs, pilotes, se sont passionnés pour Mons, au point de participer à la vie touristique du village.

Curiosités

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

Histoire et architecture

Archéologie

Patrimoine naturel, faune et flore

Informations générales

Articles connexes

Liens externes

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