Rayol-Canadel-sur-Mer

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Modèle:Infobox Commune de France Modèle:Voir homonymes Le Rayol-Canadel-sur-Mer est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune se compose de trois entités distinctes : d'ouest en est, Pramousquier (à cheval sur le Lavandou), le Canadel et le Rayol.

Le Rayol-Canadel fait partie de la communauté de communes du golfe de Saint-Tropez.

Géographie

Localisation

Le Rayol-Canadel se situe en Provence-Alpes-Côte d'Azur, au sud du département du Var. La commune se trouve le long de la route départementale côtière 559, axe est-ouest entre Marseille et Roquebrune-Cap-Martin.

Par distance orthodromique :

Communes limitrophes

Le Rayol-Canadel est limitrophe de trois communes, toutes situées dans le département du Var. Ces localités sont réparties géographiquement de la manière suivante :

Modèle:Communes limitrophes

Face au Rayol-Canadel, au sud, se trouvent les Îles d'Or (île du Levant, île de Port-Cros, île de Bagaud) de la commune d'Hyères.

Géologie et relief

Fichier:Le Drapeau, Le Rayol-Canadel-sur-Mer, juillet 2018.jpg
Le Drapeau est le point culminant de la commune (Modèle:Unité).

Le point culminant de la commune s'élève à Modèle:Unité et se nomme le « Drapeau », du fait de la présence d'un drapeau métallique faisant également office de girouette. Deux chemins permettent d'y accéder : des escaliers, les Degrés de la Mer, ou la piste forestière entre le col de l'Étoile et le col du Canadel.

Sismicité

Hydrographie et les eaux souterraines

Cours d'eau traversant la commune<ref>Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse</ref> :

  • Ruisseaux de Carian, de Fenouillet, de Malatra et de Pramousquier.

Modèle:Article détaillé

Voies de communication et transports

Voies routières

L'ancienne route nationale 559 traverse la commune d'ouest en est, reliant les trois quartiers principaux, dont les deux villages du Canadel et du Rayol et permet aussi de relier la commune au Lavandou à l'ouest, et à Cavalaire à l'est.

La route départementale n° 27 s'en détache au Canadel pour aller serpenter sur ses hauteurs, rejoindre la route des crêtes au col du Canadel, point culminant de la route et limite nord de la commune, puis redescendre par une série de lacets étroits, rejoindre La Môle à la sortie est du village, rencontrant l'ancienne route nationale 98. C'est à cet endroit que se trouve d'ailleurs l'aéroport de La Môle - Saint-Tropez.

La route, étroite et sinueuse, présente un tracé difficile et est limitée aux véhicules de moins de 7,5 tonnes et 8 mètres de long, car les croisements sont difficiles et les ravins présents quasi tout le long entre le parc d'attractions Niagara et le col du Canadel.

Voie Verte

La plateforme de l'ancienne voie de chemins de fer de Provence (Train des Pignes) est en grande partie utilisée sur la commune comme piste cyclable en site propre. Elle constitue un tronçon de la voie cyclable de Toulon à Saint-Raphaël par le littoral.

Transports en commun

Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou !. Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou !<ref>Réseau régional de transports en commun</ref>.

La commune est desservie par le réseau Varlib (lignes 746-7801-7803-7821-8814-8844-8730). Elle était auparavant desservie par la ligne 103 du réseau départemental avant 2009. Elle fut aussi desservie par la ligne des chemins de fer de Provence desservant le littoral varois entre Hyères et Saint-Raphaël, par les haltes du Canadel (à l'emplacement actuel de la chapelle) et du Rayol (un peu en contrebas de l'office de tourisme).

Transports aériens

Urbanisme

Typologie

Le Rayol-Canadel-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bormes-les-Mimosas-Le Lavandou, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une des communes<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (55,4 %), zones urbanisées (36,6 %), forêts (6,3 %), eaux maritimes (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Étymologie

L'origine toponymique de la commune se retrouve dans le provençal raiòu signifiant « ruisseau » et dans le préfixe pré-indoeuropéen can- évoquant l'idée de hauteur. Modèle:…

Usage du déterminant

La situation de la commune est curieuse, car très officiellement, le nom est Rayol-Canadel-sur-Mer, or dans les faits, et avant même la création de la commune en 1949, l'usage a toujours été de dire Le Rayol-Canadel-sur-Mer. La mairie elle-même emploie le déterminant dans son courrier officiel ou lors de diverses manifestations.

Ainsi, comme de nombreuses communes dotées d'un déterminant masculin dans leur nom (Le Cannet, Le Lavandou, Modèle:Nobr, etc.), l'usage consiste à considérer ce premier comme tel grammaticalement et non comme une partie intangible du nom. De ce fait, il est correct de parler de la plage « du Rayol », et non de la plage « de Rayol ». De même pour le fait de se rendre « au Rayol » plutôt que « à Rayol » ou « à Le Rayol ».

Histoire

Fichier:Le Rayol-Canadel-sur-Mer, tunnel de Malpagne.jpg
Entrée, côté Rayol, de l'ancien tunnel ferroviaire de Malpagne entre le Rayol et le Canadel.
Fichier:Le Rayol-Canadel-sur-Mer, stèle du débarquement.jpg
Stèle des Commandos d'Afrique, plage du Canadel.

Sur le cadastre de 1808, consultable auprès des archives du conseil général du Var, le territoire du Rayol-Canadel est une forêt de chênes-lièges et de bruyères, ne comportant que quelques cabanes de bergers ou d'exploitants de liège (démasclage). Ce n'est que vers 1925 que fut créée la station balnéaire et climatique du Rayol-Canadel par la « Compagnie d'entreprises immobilières pour l'aménagement et l'extension des villes » sur Modèle:Unité des versants sud des collines de front de mer de la commune de La Môle.

Cette création a été facilitée par la ligne des Chemins de fer de Provence créée en 1889 et reliant Saint-Raphaël à Hyères. D'importants travaux d'aménagement furent entrepris : Modèle:Unité de voies, des escaliers, des jardins publics, plusieurs hôtels, la pergola du Patec, une jetée de la plage, le tout organisé autour d'un « village provençal ». La commune du Rayol-Canadel a été finalement constituée le 30 août 1949 par une scission de la commune de La Môle, prenant acte des divergences d'intérêts entre la commune de La Môle, à tradition plutôt agricole à l'époque, et ceux du Rayol-Canadel résolument orientés vers le tourisme.

Le 14-Modèle:Date-, les plages de la commune servirent à l'opération Anvil Dragoon lors du débarquement de Provence. La première vague de Commandos d'Afrique devait débarquer sur la plage du Rayol (facilement repérable grâce au grand escalier qui dessert la plage est) mais débarqua finalement, à la suite d'une erreur de navigation, sur la plage du Canadel. Deux stèles commémoratives ont été érigées au Canadel : la « Borne Modèle:N° » et la « Stèle des Commandos d'Afrique ». Plusieurs rues de la commune portent le nom de militaires ou de corps ayant participé à la libération (Colonel-Bouvet, Commandant-Rigaud, Capitaine-Thorel, Commandos-d'Afrique, des AméricainsModèle:Etc.). La journée de commémoration du 15 août est souvent l'occasion de défilés de véhicules militaires d'époque.

La station prend finalement son plein essor dans les années d'après-guerre. Son caractère calme et familial en fait une destination de vacances très appréciée. Dans les années 1970-1980, les plages, le club de tennis tenu par la famille Auray sont des lieux où les vacanciers se retrouvent. Des personnalités peuvent y passer leurs vacances loin de l'agitation des médias, comme Sacha Distel, Christian Lopez ou Jacques Loussier, tout en appréciant néanmoins sa proximité avec Saint-Tropez.

Grâce au respect du plan d'origine du lotissement des années 1920 et aux règles d'urbanisme de l'époque, et malgré quelques excès, la commune du Rayol-Canadel est aujourd'hui une des zones du littoral méditerranéen français les plus préservées. Le grand domaine Courmes, puis Potez est devenu depuis le début des années 1990 propriété du Conservatoire du littoral. Il est aujourd'hui connu sous le nom de Domaine du Rayol.

Néanmoins, et principalement à cause de l'envolée des prix de l'immobilier et du vieillissement de la population partiellement consécutif, le Rayol-Canadel est la commune du département du Var ayant perdu, en proportion, le plus de population entre les deux derniers recensements (1999-2006 : -17 %).

Politique et administration

Pour mémoire, la commune du Rayol-Canadel est créée le 30 août 1949. Modèle:...

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelage

Sous la municipalité de Jean Plénat, le Rayol-Canadel s'est jumelé en 2018 avec la commune balnéaire allemande de Strande.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section Toutefois, les recensements démographiques ne rendent pas compte d'un phénomène très particulier lié au statut de station balnéaire : l'arrivée massive lors des périodes de vacances, notamment en juillet et en août, de vacanciers. La commune ne comporte aucun camping et peu d'hôtels, mais de très nombreuses résidences secondaires. Ainsi, les estimations municipales considèrent que la population estivale de la commune est d'environ Modèle:Nombre personnes. Cet important « gonflement » de la population, sur l'ensemble du littoral d'ailleurs, a des conséquences très concrètes sur le volume des eaux usées à traiter par exemple. Elle explique aussi la diversité et l'importance du nombre de commerces pour de petites communes (Le Rayol bénéficie d'un cabinet médical, d'une pharmacie, de restaurants, de deux boulangeries, d'un tabac-presse, d'une boucherie, d'un peintre en bâtiment, d'un plombier, etc.) dont la survie économique ne pourrait se faire sans l'important marché économique que représentent les « estivants ».

D'un point de vue sociologique, seuls les « hivernants » (ceux qui passent l'hiver au Rayol-Canadel, et donc par extension qui y résident à l'année) sont considérés localement comme de « vrais » Rayolais-Canadéliens, quand bien même certains « estivants » passent depuis des décennies plusieurs mois par an dans la commune.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

  • Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus (Marcel Guesnot, architecte), tout début des années 1930, au Rayol.

Modèle:Article détaillé

  • Chapelle Notre-Dame du Rosaire, au Canadel (Delrue, architecte). Érigée en 1962 à l'emplacement de la petite gare-halte du Canadel. Des plaques commémoratives en marbre à l'intérieur rappellent les Commandos d'Afrique et la reconnaissance de la commune pour avoir été préservée des très violents incendies de forêts d'août 1965. Une grande peinture murale, signée de Wolf, orne le chœur depuis 1981.

Patrimoine civil et militaire

  • Monuments et stèles à la mémoire des Commandos d'Afrique, débarqués dans la nuit du 14 au 15 août 1944<ref>Modèle:Base Mérimée Monument commémorant le débarquement des Commandos d'Afrique en 1944</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée Monument à la mémoire des morts des Commandos d'Afrique</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Nécropole nationale du Rayol-Canadel-sur-Mer<ref>Cimetière aménagé pour les membres du Commando Texier. L'aménagement actuel date de 1974.</ref>.
  • Pergola ronde du Patec et grand escalier fleuri (les Degrés), inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Cet ensemble a été restauré durant les années 2000. À noter que Germont<ref>Jean-Daniel de Germont, Le Rayol - Le Canadel, éd. Equinoxe, 1999, Modèle:P..</ref> et certains articles dans des revues touristiques qualifient la pergola du Patec d'ancienne aire de battage de grains, ce qui est un non-sens historique (la pergola et les escaliers du centre résultent d'une création balnéaire de la fin des années 1920) et géographique (une telle aire de battage n'aurait pu s'expliquer que par des champs de céréales, qui n'ont jamais existé dans la commune).
  • Les Degrés de la Mer puis Degrés du Centre, escalier qui relie la plage ouest du Rayol au « Drapeau », point culminant de la commune à Modèle:Unité. Si les premières portions sont totalement maçonnées, une partie supérieure de l'escalier était en rondins de bois. Des campagnes de restauration successives au cours des années 2010 ont permis de restituer récemment cet ensemble jusqu'au sommet où est installé un drapeau métallique. En 2017, de nouvelles campagnes ont créé des marches maçonnées dans les derniers tronçons du parcours, au plus près de la piste forestière.
  • Grand escalier d'accès de la plage est du Rayol. Il devait servir de point de repère pour le Débarquement de Provence.
  • Tour sarrazine, aussi appelée Tour des Sarrazins ou encore Tour Malpagne ou Tour Malpeigne<ref>Jean-Daniel de Germont, Le Rayol - Le Canadel, éd. Equinoxe, 1999, Modèle:Pp..</ref> Ruines privées. Ne se visite pas mais elles sont visibles toutefois depuis la mer. La tradition, renforcée par la domiciliation (chemin de la tour des Sarrazins) fait remonter ces ruines, comme la plupart des constructions anciennes non datées dans les Maures, à l'époque des Sarrazins. En réalité, aucune étude scientifique et archéologique n'ayant été menée, il est difficile de se prononcer. Les archives les plus anciennes la mentionnant datent de 1714.

Patrimoine naturel

Point de vue remarquable

  • Col du Canadel, sur la route de la Môle. Superbe panorama sur la mer et les Îles d'Hyères.
  • Vallon du Fenouillet.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Henry Royce.jpg
Sir Henri Royce.
  • Adolphe Clément-Bayard (1855-1928), industriel français qui possédait une propriété à l'est du Rayol, près du Dattier. Voisin de la propriété Courmes. Une avenue de la commune porte son nom.
  • Henri Royce (1863-1933), mécanicien anglais, pionnier de l'histoire de l'automobile et cofondateur de la marque automobile Rolls-Royce, qui a séjourné plusieurs hivers de 1911 à 1931 au Canadel avec ses équipes d'ingénieurs et de mécaniciens. Deux plaques sont apposées au Canadel en sa mémoire, près de son ancienne propriété et dans le patio de la mairie.
  • Charles Koechlin (1867-1950), compositeur français ayant résidé dans la commune. Il meurt au Canadel le Modèle:Date-, dans la villa qu'il avait fait construire en 1914 sur ses propres plans. Son nom a été donné à une voie communale.
  • Charles Sarazin (1873-1950), architecte français actif à Paris, qui se prit de passion pour le Canadel au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il construisit pour lui, sa famille et divers commanditaires privés, plusieurs villas. Sarazin a permis, à terme, la création du cimetière communal ou l'adduction d'eau potable dans la commune. Une avenue porte son nom.
  • Paul Goy (1883-1964), médecin et poète français qui y vécut de 1952 à sa mort, dans sa villa Mirabel. Plusieurs de ses poèmes témoignent de ses impressions méridionales, de la beauté et de la magie du site.
  • Henry Potez (1891-1981), ingénieur aéronautique français qui séjourna au Rayol pendant la Seconde Guerre mondiale dans le grand domaine racheté à Modèle:Mme en Modèle:Date- (aujourd'hui Domaine du Rayol, propriété du Conservatoire du littoral). Il y amena son équipe de direction (dont Abel Chirac, père du futur président Jacques Chirac) et y employa dès 1942 Michel Goy (1914-1983), premier maire de la commune en 1949, en tant que régisseur et Étienne Gola, deuxième maire de la commune comme jardinier.
  • Eugène Reuchsel (1900-1988), pianiste et organiste-compositeur français. Il possédait une villa au Rayol (Crocknotes) dans laquelle il séjournait lorsqu'il n'était pas en tournée de concerts. Grand interprète de Chopin et de Liszt, il a laissé une importante discographie et repose au cimetière communal. La commune a honoré sa mémoire en donnant le nom d'Eugène-Reuchsel à une avenue du Rayol en 1988<ref>Jean-Daniel de Germont, Le Rayol - Le Canadel, éd. Equinoxe, 1999, Modèle:P..</ref>.
  • Édouard Georges Mac-Avoy (1905-1991), peintre français fréquentant le Rayol dès 1937 et qui y possédait une maison (Babou). Une avenue de la commune porte son nom depuis 1993.
  • Pierre-André de Wisches (1909-1997), peintre français et créateur du subconscientisme au milieu des années 1960 ; mouvement pictural dont il est le seul adepte et qu'il qualifiait lui-même d'Modèle:Citation, a souvent séjourné dans la commune entre 1950 et 1997. Selon Sam Aberg, il figure dans le monde de l'art comme un visionnaire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Sam Aberg, P A de Wisches génie visionnaire de l'art, Éditions Renaissance (Canada)</ref>. Pour marquer son attachement à la commune, le peintre a offert une grande toile à la municipalité à la fin des années 1970. Elle orne actuellement le bureau du maire. Il est inhumé au cimetière communal.
  • Jacques Lerebourg (1932-2022), sculpteur sur acier. Habita la villa Ananda.
  • Jacques Chirac (1932-2019), homme d'état français, homme politique et ancien président de la République française, y séjourna avec ses parents pendant la Seconde Guerre mondiale. Il y fit plusieurs visites officielles, notamment en 1978 et en 1995.
  • Sacha Distel (1933-2004), chanteur, guitariste de jazz et compositeur français qui séjourna très souvent dans la villa de sa belle-famille. Il y est mort le Modèle:Date- et y repose. Une rue a été nommée en sa mémoire.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr Il s'agit d'armes parlantes : Modèle:Citation

Le blason est sommé d'une couronne murale et encadré, à dextre, d'un rameau de pin aux aiguilles de sinople et aux pommes de sable, et à senestre, d'un rameau de mimosa aux feuilles de sinople et aux fleurs d'or. La devise de la commune est Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation).

Ces armoiries ont été déposées à l'Armorial de France le Modèle:Date-.

Cinéma

Plusieurs films ont choisi la commune pour décor :


Activités sportives et balnéaires

Modèle:…

  • Chaque année, aux alentours du Modèle:Date-, une course à la nage est organisée entre l’extrémité ouest de plage du Rayol et l’extrémité est de la plage du Canadel (environ Modèle:Unité). Créée et organisée à l'origine par les plagistes, la course est depuis 2014 gérée par le Comité des Fêtes.
Ces dernières années, environ 120 nageurs y participent. En fonction du vent, des vaguesModèle:Etc., les meilleurs, licenciés professionnels au demeurant, mettent à peu près 13 minutes. Le gros des troupes arrive entre 20 et 30 minutes. L'esprit est bon enfant, et nombreux sont ceux à y participer en famille.
  • Concours de châteaux de sable. Longtemps organisé au Rayol, il se déroule depuis le début des années 2010 au Canadel.

Modèle:Saut

Fichier:Panorama sur la plage de Canadel.jpg
Panorama sur la plage de Canadel.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Docteur André Donnadieu, La Côte des Maures, de Toulon au golfe de Fréjus, Ses Calanques, Ses Forêts, Ses Iles d'Or, Paris : Berger-Levrault, 1932, pp. 113–115.
  • Hélène Auclair, Le Rayol-Canadel autrefois, Aubagne : imp. Louis Lartigot, 1992, 31 p.
  • Jean-Daniel de Germont, Le Rayol - Le Canadel, éd. Equinoxe, 1999, 155 p.
  • « Ce jour-là: 15 août 1944 : le débarquement de Provence », par Jacques Robichon, éditions Robert Laffon, 1962.
  • L'association « La Draye du Patec » (18, avenue du Commandant-Rigaud - 83820 Le Rayol-Canadel) a publié deux livres consacrés à l'histoire du village :
    • Premier Cahier : Françoise Viala, Le Rayol-Canadel - Origines d'une station balnéaire sur la corniche des Maures, 2011, 104 p.
    • Deuxième Cahier : Françoise Viala et Pierryl Peytavi, Villas et paysages de la corniche des Maures, 2013, 239 p.

Articles connexes

Liens externes

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