Chénérailles
Modèle:Infobox Commune de France Chénérailles est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
Dans le centre du département de la Creuse, la commune de Chénérailles s'étend sur Modèle:Unité. Elle est arrosée par un affluent de la Voueize, le ruisseau des Planches de Mollas<ref>Modèle:Sandre, consulté le 28 décembre 2017.</ref> qui prend sa source sur le territoire communal, sur une colline dominant un chapelet d'étangs.
L'altitude minimale, 482 ou Modèle:Unité<ref group=Note>Deux valeurs différentes pour l'IGN, 482 mètres sur la carte et 487 sur son ancien site.</ref>, se trouve localisée à l'extrême nord-est, au bord de l'étang de Malleret, en limite de la commune de Saint-Chabrais. L'altitude maximale avec 551 ou Modèle:Unité<ref group=Note>Deux valeurs différentes pour l'IGN, 551 mètres sur la carte et 553 sur son ancien site.</ref> est située dans le sud-ouest, en forêt communale de Chénérailles<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.
Implanté à l'intersection des routes départementales (RD) 4, 55, 990 et 997, le bourg de Chénérailles est situé, en distances orthodromiques, dix-huit kilomètres au nord de la sous-préfecture, Aubusson, et vingt-quatre kilomètres à l'est-sud-est de la préfecture Guéret.
La commune est également desservie par la RD 7.
Communes limitrophes
Chénérailles est limitrophe de quatre autres communes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gouzon », sur la commune de Gouzon, mise en service en 1959<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Clermont-Fd », sur la commune de Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, mise en service en 1923 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Chénérailles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,8 %), forêts (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), zones urbanisées (8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (6,7 %), terres arables (4,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Transports en commun
- Réseau TransCreuse
Modèle:Ligne de transport en commun/Début Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun/Fin
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Chénérailles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 37 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 105 sont en aléa moyen ou fort, soit 20 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Chénérailles est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
La première mention historique connue du lieu date de la période 1154-1158 où sont évoqués des burgenses de Chanalelis et un rector Ecclesiae Chanalelis<ref name=excursion>* Henri Hugon, Chénérailles (Excursion archéologique du 6 Juillet 1924), Extrait des Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et Archéologiques de la Creuse, Modèle:T., Imprimerie Betoulle, J. Lecante, Guéret, 1926, Modèle:P..</ref>. Le cartulaire de l'abbaye de Bonlieu mentionne entre 1214 et 1222 les formes Chanalelhas et Chanarelas<ref name=excursion/>. Ces graphies ont été rapprochées de canaliculas représentant un diminutif de canalis, signifiant donc « petit canal » ou « petit chenal », en référence possible à des canaux qui auraient alimenté en eau les fossés entourant partiellement la bourgade<ref name=excursion/>.
En est issu le nom occitan Chanalhas<ref>http://www.bn-limousin.fr/archive/files/095c25361f3aa9583c3280ce8d85df3d.pdf</ref>
Histoire
L'origine de Chénérailles (Canalis) est fort ancienne. Elle remonte certainement à l'époque romaine, ainsi que le prouvent plusieurs urnes pleines de cendres, mêlées à des médailles des empereurs Maximien, Gallien, Modèle:Page h', Licinius, etc. qu'on y a trouvées. C'était autrefois une ville forte, au milieu de laquelle il y avait une roche élevée dont le sommet était couronné par un château détruit depuis longtemps et dont l'emplacement est de nos jours occupé par l'église paroissiale Saint-Barthélémy (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) qui abrite un haut-relief dédié à Barthélémy de la Place, prêtre mort en 1300 et considéré comme le fondateur de cette église<ref>Plaque funéraire de Barthélémy de la Place, document disposé à côté de la plaque funéraire, consulté le 2 janvier 2018.</ref>. Chénérailles a beaucoup souffert de la guerre contre les Anglais au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle fut même presque entièrement détruite, mais Jacques et Bernard d'Armagnac, comtes de la Marche, la firent reconstruire de 1430 à 1440. Le premier de ces comtes confirma plusieurs privilèges qui avaient été accordés à Chénérailles, en 1265, par Hugues XII de Lusignan. En 1592, cette ville soutint un siège pour la Ligue. Elle opposa aux royalistes une vigoureuse résistance, et ne se rendit qu'après un blocus de huit mois, lorsque la garnison et les habitants eurent épuisé tous leurs moyens de subsistance<ref>Extraits de la revue Creuse - Géographie-Histoire-Statistique-Administration par V.A. Malte-Brun aux éditions du Bastion, réédition de l'ouvrage de 1882.</ref>. La localité a été siège d'un arrondissement du département de Guéret lors de la création des assemblées provinciales. De 1790 à 2015, Chénérailles a été le chef-lieu d'un canton de la Creuse.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Dépendant de l'académie de Limoges, Chénérailles dispose en 2018 d'un groupe scolaire public regroupant école maternelle et école élémentaire<ref>École primaire publique - Chénérailles, Ministère de l'Éducation nationale, consulté le 6 janvier 2018.</ref> ainsi que d'un collège<ref>Collège - Chénérailles, Ministère de l'Éducation nationale, consulté le 6 janvier 2018.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
- Foire aux chevaux, chaque année, les deuxièmes dimanches de mai et d'octobre.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Barthélémy du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, inscrite au titre des monuments historiques en 1960<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 13 décembre 2017.</ref> avec boiseries, stalles et fresques. Elle recèle le « tombeau de Barthélemy de la Place », une plaque funéraire de calcaire du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sculptée de 27 personnages<ref>Modèle:Base Palissy, consultée le 2 janvier 2018.</ref>.
- La chapelle Notre-Dame-de-la-Forêt<ref>« Clocher d'une église de France : INSEE 23061 - Chénérailles », Clochers de France, consulté le 15 janvier 2018.</ref>, au sud-ouest du bourg, route d'Ahun, au pied du château d'eau.
- Le collège de Chénérailles était décoré de fresques réalisées par les élèves du peintre creusois Gabriel Chabrat, qui a aussi décoré de fresques l'église de Sous-Parsat, commune où il a son atelier. Gabriel Chabrat était professeur d'arts plastiques au collège. À l'intérieur du collège se trouve une tapisserie le Trafoujo.
- Stand Joseph-Lemasson : installation d'entraînement militaire créée au cours de la Première Guerre mondiale dans la forêt de Chénérailles, qui est aujourd'hui utilisée pour des activités de loisir<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>.
- Dans les environs, sur la commune de Saint-Pardoux-les-Cards, le château de Villemonteix construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle comprend un pigeonnier, des tours, un donjon, et une exposition de tapisseries d'Aubusson.
- À trois kilomètres, sur la commune de Saint-Dizier-la-Tour, trois mottes castrales de l'an mil témoignent de l'apparition sur le site du premier des comtes de la Marche : [[Boson le Vieux (de la Marche)|Boson {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]].
-
L'église Saint-Barthélémy. -
Sa nef. -
La tour nord-ouest. -
L'ancien bureau de poste. -
Maison, place du Puits du Marché. -
Monument en mémoire du Docteur Paul Mondon. -
Croix de chemin au lieu-dit le Trésorier.
Personnalités liées à la commune
- François Goubert (1735-1815), est un homme d'Église et un homme politique français. Fils de Jean Goubert, fabricant de tapisseries, et de Marie Cartier, docteur en théologie, il est prévôt d'Aubusson en 1762, puis curé à Bellegarde et official de Chénérailles. Il est élu le en 1789 député du clergé de la Creuse.
- Guillaume Boëry (1747-1822), né à Chénérailles ; député du Tiers état en 1789, député au Conseil des Cinq-Cents, membre du Conseil Législatif, chevalier de l'Empire.
- Gilbert-Amable Faure-Conac (1755-1819), est un homme politique mort à Chénérailles.
- Guy Eclache (1918-1945) était un membre de la police grenobloise durant l'occupation allemande de Chénérailles, de septembre 1943 au mois d'août 1944. SS et tortionnaire, il fut « l'ennemi public Modèle:N° » à la Libération, traqué et retrouvé par Pierre Fugain, le père de Michel Fugain.
- Georges Sarre (1935-2019), homme politique, né à Chénérailles, ancien secrétaire d'État, adjoint au maire de Paris chargé de la sécurité et de la prévention, ancien député, ancien maire du [[11e arrondissement de Paris|Modèle:11e de Paris]].
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Henri Hugon, Chénérailles (Excursion archéologique du 6 Juillet 1924), Extrait des Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et Archéologiques de la Creuse, Modèle:T., Imprimerie Betoulle, J. Lecante, Guéret, 1926.
- Claude del Puppo, Chénérailles, son histoire, ses histoires, Association « Les Amis du Vieux Chénérailles »
- Guy Marchadier et Christophe Ruby, Le canton de Chénérailles, Modèle:Coll., Éditions Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, juin 2006, Modèle:ISBN
- Dominique Farigoux, Mon tour de foires, la foire aux chevaux de Chénérailles, Édilivre, 2016, Modèle:ISBN
- Dominique Farigoux, Carnet de foires, chevaux in Chénérailles (illustrations peintes), Abbate-Piolé, 2017, Modèle:ISBN
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes