Saint-Marc-à-Frongier

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Marc-à-Frongier est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Généralités

Fichier:Beauze Saint-Marc-à-Frongier sud Mergoux amont.jpg
La Beauze au sud du lieu-dit Mergoux.

Dans la moitié sud du département de la Creuse, la commune de Saint-Marc-à-Frongier s'étend sur Modèle:Unité. Incluse dans le parc naturel régional de Millevaches en Limousin et dans l'aire urbaine d'Aubusson, elle est baignée par la Beauze et son affluent le ruisseau de Villemonteix.

L'altitude minimale Modèle:Unité se trouve localisée à l'est, près du lieu-dit Beauze, là où la Beauze quitte la commune et sert de limite à celles d'Aubusson et de Saint-Quentin-la-Chabanne. L'altitude maximale avec Modèle:Unité est située à l'extrême sud, près du lieu-dit Combe le Beau, en limite de la commune de Saint-Quentin-la-Chabanne.

À l'écart des routes principales, le petit bourg de Saint- Marc-à-Frongier est situé, en distance orthodromique, quatre kilomètres et demi au sud-ouest d'Aubusson.

Le territoire communal est desservi par les routes départementales 32, 59 et 941.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 23211.png
Carte de Saint-Marc-à-Frongier et des communes avoisinantes.

Saint-Marc-à-Frongier est limitrophe de cinq autres communes.

Au sud, son territoire est distant d'environ Modèle:Unité de celui de La Nouaille.

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aubusson_sapc », sur la commune d'Aubusson, mise en service en 1991<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Marc-à-Frongier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubusson, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,6 %), forêts (39,6 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), zones urbanisées (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

Outre le bourg de Saint-Marc-à-Frongier proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail.</ref> :

Modèle:Colonnes

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Marc-à-Frongier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:23211-Saint-Marc-à-Frongier-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Marc-à-Frongier.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 45 sont en aléa moyen ou fort, soit 18 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Marc-à-Frongier est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

La paroisse a porté les noms successifs de<ref name=Lecler>André Lecler, « Saint-Marc-à-Frongier » dans Dictionnaire topographique, archéologique et historique de la Creuse, Limoges, Ducourtieux, 1902, Modèle:P..</ref> :

En 1462, la sénéchaussée mentionne le seigneur de Saint-Marc.

La première partie du nom de la commune fait référence à saint Marc<ref name=Lecler/>, pape en l'an 336. La seconde partie correspond au hameau de Frongier, situé sur le territoire de la commune d'Aubusson<ref name=Lecler/>, un kilomètre au nord-nord-est de l'église de Saint-Marc-à-Frongier.

Histoire

Un camp romain aurait été établi près du lieu-dit Villescot et au lieu-dit Chameyroux, des débris de constructions romaines et un cippe romain parfaitement conservé ont été mis au jour<ref name=Lecler/>.

Les frères Willelmus et Étienne de Saint-Marc firent don de l'église de « Saint-Marc-de-Frumiger » au monastère de Lesterps, donation confirmée par Guillaume de Gannac<ref name=Lecler/>. En 1101, Rigaldus Platet donna à Lesterps tout ce qu'il avait sur cette église de Saint-Marc<ref name=Lecler/>. Saint-Marc-à-Frongier était un prieuré-cure de l'ancien archiprêtré d'Aubusson dont le patron était saint Marc<ref name=Lecler/>, éphémère pape de l'an 336, fêté le Modèle:Date-. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle il payait Modèle:Unité de décimes et avait Modèle:Unité, soit environ Modèle:Unité)<ref name=Lecler/>. L'abbé de Lesterps y nommait le titulaire en 1626, 1654, 1655 et 1708 mais en 1677, la nomination a été effectuée par l'évêque de Limoges<ref name=Lecler/>.

Politique et administration

Liste des maires

Fichier:Saint-Marc-à-Frongier mairie.jpg
La mairie en 2018.

Modèle:ÉluDébut

|- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Jadis accompagnée d'une lanterne des morts, l'église Saint-Marc<ref>Saint-Marc-à-Frongier - Église Saint-Marc, Clochers de France, consulté le 2 août 2018.</ref> est du style roman de transition<ref name=Lecler/>. Une de ses cloches porte l'inscription suivante<ref name=Lecler/> : Modèle:Citation.

Une chapelle Saint-Roch a été édifiée au lieu-dit Montrugeas<ref>Saint-Marc-à-Frongier - Chapelle Saint-Roch (Montrugeas), Clochers de France, consulté le 2 août 2018.</ref>.

Le château de Saint-Marc a été construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et la seigneurie appartint primitivement à la famille d'Aubusson<ref name=Lecler/>. En 1460, Jacquette, dame de Saint-Marc, la porta à Louis, baron de Saint-Julien<ref name=Lecler/>. Le terrier de cette seigneurie fut rédigé de 1565 à 1571 à la demande du seigneur de Saint-Marc, Jean de Saint-Julien<ref name=Lecler/>. En 1691, Marie-Constance de Saint-Julien Saint-Marc épousa Charles de Saint-Chamans, seigneur, comte du Pescher, et c'est cette dernière famille qui posséda la terre de Saint-Marc jusqu'à la Révolution<ref name=Lecler/>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette PNR Millevaches

Modèle:Portail