Saint-Priest (Creuse)

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Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Priest (prononcé [{{#ifeq:1|0|sɛ̃pʁi|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}]<ref>Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.</ref>) est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Généralités

Fichier:Tardes Saint-Priest 23 pont Bonlieu amont.jpg
La Tardes au pont de Bonlieu.

Dans la moitié orientale du département de la Creuse, la commune de Saint-Priest s'étend sur Modèle:Unité. Elle est arrosée au sud-ouest sur près de deux kilomètres par la Tardes. Ses affluents, la Valette Modèle:Incise et la Méouze, arrosent le territoire communal sur respectivement près de quatre kilomètres et deux kilomètres.

L'altitude minimale Modèle:Unité se trouve localisée à l'extrême sud-ouest, près de l'ancienne abbaye de Bonlieu, là où la Tardes quitte la commune et sert de limite entre celles du Chauchet et de Peyrat-la-Nonière. L'altitude maximale avec Modèle:Unité est située au sud, près du lieu-dit le Montmoreau.

À l'intersection des routes départementales (RD) 24 et 65, le bourg de Saint-Priest est situé, en distances orthodromiques, vingt kilomètres au nord-est d'Aubusson.

Le territoire communal est également desservi par les RD 4 et 41.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 23234.png
Carte de Saint-Priest et des communes avoisinantes.

Saint-Priest est limitrophe de six autres communes.

Au sud-ouest, son territoire est distant d'environ Modèle:Unité de celui de Saint-Domet.

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 6,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambon Voueize », sur la commune de Chambon-sur-Voueize, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Clermont-Fd », sur la commune de Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, mise en service en 1923 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Priest est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (74,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,8 %), forêts (1,9 %), terres arables (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Priest est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:23234-Saint-Priest-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Priest.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 30,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 65 sont en aléa moyen ou fort, soit 40 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Priest est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Praejectus en 1197, Villa Sancti-Prejecti en 1202, Saint Pricst la Marche en 1555, Saint Prest en 1611.

Du nom roman praejectus issu du latin praejacere : « être en avant », ce qui s'interprète en anthroponymie par « celui qui est projeté / élevé par la foi ».

Durant la Révolution, de pluviôse an II à floréal an III, la commune porte le nom de La Républicaine<ref name=Cassini/>,<ref>Avéré en tant que nom révolutionnaire sur Archives départementales de la Creuse, Modèle:P..</ref>.

Histoire

Une nécropole gallo-romaine a été fouillée de 1971 à 1987 au lieu-dit Louroux ; elle a révélé 173 sépultures à incinération<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1195, la Villatte et le Montmoreau étaient des granges de l'abbaye de Bonlieu, c'est-à-dire des centres agricoles dirigés par un moine dit « grangier ». Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Priest appartient à la châtellenie de Sermur et passe avant la Révolution au Pays de Combraille. À la Révolution, elle dépend du canton de Mainsat de 1790 à 1801. En 1890, on recense Modèle:Unité dans la commune dont 95 dans le bourg. À la même date, le village du Meignoux, dénommé le Mesnyoulx en 1521, était le plus gros village de la commune avec Modèle:Unité.

  • Le Tromp, en 1199 « Capella dels Trons », constituait une paroisse qui dépendait, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de la châtellenie de Chambon. Elle a fait partie du canton de Mainsat de 1790 à 1801. Le Modèle:Date-, cette commune de Modèle:Unité a été fusionnée<ref name=Cassini/> avec ses dix villages (Bégouneix, la Chaussade, Grande Vezelle, Lavaux, le Mazeau, la Mazure, Moulin de Beauregard, Petite Vezelle, le Tromp, la Valette) à la commune de Saint-Priest.
  • Le château de Beauregard date des {{#switch: XVIII
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}} et fut remanié au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En 1770, il était habité par le marquis de Lentilhac. En 1789, il appartenait à Jean-Baptiste Grellet de Beauregard, député aux États Généraux puis au baron de Baillet. Aux {{#switch: XX

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}}, Beauregard possédait un équipage de chasse à courre. En 1917, le baron de Baillet était le seul habitant de la commune à être abonné au téléphone.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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}} et a été remanié au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

  • Statue de Notre-Dame des Neiges le long de la route départementale 24.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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Modèle:Portail