Dorothée de Talleyrand-Périgord

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Marie Dorothée Louise de Talleyrand-Périgord, dite « Dolly » par ses intimes, née le Modèle:Date à Valençay et morte le Modèle:Date à Paris, est une aristocrate et une salonnière française. Connue de la haute société européenne de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle inspira entre autres Marcel Proust. Dorothée de Talleyrand-Périgord est la demi-sœur du prince de Sagan.

Biographie

Fille de Napoléon-Louis de Talleyrand-Périgord (1811-1898), duc de Dino et de Talleyrand, et de Rachel Élisabeth Pauline de Castellane, elle naît en 1862 à Valençay<ref>Acte de naissance no 79, Modèle:Date-,  Valençay, Archives départementales de l'Indre (avec mentions marginales de mariage et de décès)</ref>.

Elle vécut son enfance dans les immenses domaines de Prusse de son père, héritier du duché de Sagan, et qui avait la double nationalité française et prussienne. Il siégeait ainsi à la chambre des seigneurs de Prusse<ref name="Germain_p126">André Germain, op. cité, p. 126</ref>. Elle l'accompagnait à la chasse au loup dans sa petite enfance. Elle épousa d'abord en 1881 Son Altesse Sérénissime le prince héréditaire Charles-Egon IV von und zu Fürstenberg<ref>Autrefois amant de Laure Hayman</ref>, fils de S.A.S. le prince héréditaire Charles-Egon III, et de S.A.S la princesse Elisabeth Reuss-Greiz, et pendant la quinzaine d'années que dura ce mariage, la princesse Modèle:Citation<ref name="Germain_p126"/>. Sa cousine germaine, la princesse Radziwill, née Castellane (1840-1915) tenait également à Berlin un salon brillant. Selon le neveu de cette dernière, Boni de Castellane : Modèle:Citation<ref>Pierre Grenaud & Gatien Marcailhou, Boni de Castellane et le Palais rose, Paris, Auteurs associés, p. 39</ref>.

Elle demeurait aussi dans son palais de Donaueschingen. Devenue veuve, elle épousa en 1898 celui qui était deux fois son petit-cousin — par les Castellane et par les Talleyrand-Périgord — le comte Jean de Castellane, fils d'Antoine de Castellane. Proust s'inspira d'elle, selon George Painter<ref>George Painter, op. cité, p. 206, tome I</ref>, pour le personnage de la jeune princesse de Guermantes, qui est née duchesse en Bavière et a une légère intonation allemande.

Intelligente et spirituelle, elle tenait place des Saussaies un salon prestigieux. Elle reçut Guillaume II. On surnommait la comtesse de Castellane, la « Gräfin Jean » et André Germain disait d'elle qu'Modèle:Citation. La comtesse Greffulhe, sa rivale, ne l'aimait pas.

Entre les deux guerres, son salon fut fréquenté par de nombreux hommes politiques, notamment Georges Leygues. André de Fouquières disait d'elle qu'elle Modèle:Citation.

Elle meurt en 1948, en son domicile du 4, place des Saussaies<ref>Acte de décès no 463, Modèle:Date-, Paris Modèle:8e, Archives de Paris Modèle:Lire en ligne (vue18/31)</ref>.

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

  • André Germain, Les Clés de Proust, Paris, éditions Sun, 1953
  • George Painter, Marcel Proust, Paris, Mercure de France, 1966, 2de édition 1992

Articles connexes

Liens externes

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