Le Haut-Corlay
Modèle:Infobox Commune de France
Le Haut-Corlay {{#ifeq:1|0|[lə o kɔʁlɛ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.
Géographie
Localisation
Le Haut-Corlay est une commune située à l'ouest de Quintin et juste au nord de Corlay.
La commune fait partie par ses traditions de la Basse-Bretagne et plus localement du pays Fañch.
Géologie et relief
Le bourg du Haut-Corlay est situé au sud-ouest du territoire communal. Il fait face au bourg de Corlay dont il est séparé par la rivière de Corlay et un étang. La commune présente un relief avec de forts dénivelés. Les hauteurs de la cime de Kerchouan, au nord-est de la commune, à la limite avec celle de La Harmoye, culminent à une altitude de 318 mètres. Elles bordent le massif granitique de Quintin. Ce site élevé a été choisi pour y implanter un des premiers parcs éoliens de Bretagne. Il comporte 6 hélices de 64 mètres de haut. Le parc a été mis en service en 2005<ref>Le Haut-Corlay sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet</ref>.
La "Cîme de Kerchouan-Bois de Guercy", constituée de landes, d'espaces tourbeux (tourbière de la Ville-Jouan) et de bois constitués de sapinières situés sur le même substrat géologique de grès - quartzites et schistes métamorphisés est une ZNIEFF<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
La cime de Kerchouan marque la ligne de partage des eaux entre la Manche et l'Océan Atlantique.
L’Oust prend sa source au nord-est de la commune, à la limite avec La Harmoye, juste au sud de la cime de Kerchuan, de même que la Rivière de Corlay, affluent du Sulon et sous-affluent du Blavet ; le Gouët a sa source au nord de la cime de Kerchouan, de même qu'un autre affluent du Sulon cité précédemment, mais qui a sa source sur le territoire de la commune du Vieux-Bourg<ref>Modèle:Article.</ref>
Transports
La commune est traversée d’est en ouest par la route départementale D 790 (ancienne route nationale 790).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Kerpert », sur la commune de Kerpert, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Le Haut-Corlay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,4 %), prairies (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), zones urbanisées (3,2 %), forêts (3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Corle en 1169, 1170 et en 1190, ecclesia de Veteri Corle en 1247<ref name="rGN1NEJ">Modèle:Lien web.</ref>, Vetus Corle en 1368<ref name="rFGUAS6">Modèle:Lien web.</ref> et en 1405<ref name="rGN1NEJ" />, Hault Corle en 1468, 1473 et en 1480<ref name="rGN1NEJ" />, Vetus Corlay en 1516, Hault Corlay en 1536<ref name="rFGUAS6" />.
Le Haut-Corlay vient du breton Koz-Korle (« Vieux-Corlay »)<ref name="rGN1NEJ" />.
Modèle:Article connexe
Le nom de la commune en breton est Ar Gozh-Korle ce qui signifie « le vieux corlay ».
Histoire
Préhistoire et Antiquité
La Cime de Kerchouan était le point de jonction des frontières des tribus gauloises des Coriosolites, des Osismes et Vénètes, à proximité des sources de l'Oust et du Gouët ; le monument du Tertre-aux-Coulombs dans le bourg, symbolise cette frontière et serait le plus ancien monument armoricain<ref name="rGN1NEJ"/>. Du nord de cette éminence « le regard embrasse un horizon extrêmement étendu, et in n'est donc pas étonnant que, dès l'époque gauloise, puis à l'époque romaine, des postes d'observation et des garnisons de protection aient été établies à proximité », par exemple les enceintes fortifiées circulaires de Coz-Castel et Motten-Chastel sur la commune du Vieux-Bourg, et du Tertre-aux-Coulombs, de la Ville-Jouan (à 300 mètres au nord de ce hameau) et du sommet de la cime de Kerchouan pour celle du Haut-Corlay<ref>Modèle:Article.</ref>
La voie romaine de Vorgium (Carhaix) à Corseul passait sous le Tertre-aux-Coulombs avant de monter vers la cîme de Kerchouan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Moyen Âge
La paroisse du Haut-Corlay est issue du démembrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Corlay.
Plusieurs maisons nobles et manoirs existaient au Haut-Corlay : Bellevue, Bocozel, le Boissy, Kerdanio, Kerniquet, Kernonain, Kerroignant, Kervers, Portz-Jacques, la Rivière et la Ville-Jouant. Les seigneurs de Bocozel ( « le manoir de Bocozel était le plus ancien manoir du Haut-Corlay » ont écrit en 1843 A. Marteville et P. Varin, qui ajoutent qu'il était alors ruiné et remplacé par une construction récente<ref name=marteville346>Modèle:Ouvrage.</ref> ), dénommés de Kergorlay ou de Guergorlay, jouissaient de prééminences et enfeux dans l'église de Haut-Corlay et, à titre de fondateurs, dans la chapelle de la Croix <ref name="rGN1NEJ"/>. En 1601 Catherine de Kergorlay apporta en dot lors de son mariage à son époux Abel Gouyquet [Gouicquet] la terre et le manoir de Bocozel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Temps modernes
La chapelle Saint-Maudez, où chapelle de la Croix, fut construite en 1715 par Sébastien Gouicquet, sieur de Bocozel ; il y fut inhumé lors de sa mort survenue en 1720 comme en témoigne une inscription latine située sur son enfeu.
En 1764 l'église paroissiale, sous le vocable d'église Notre-Dame-et-Sainte-Philomène, est détruite par un incendie ; elle est restaurée et bénie le Modèle:Date- par [[Auguste François Annibal de Farcy|Modèle:Mgr Farcy de Cuillé]], évêque de Cornouaille.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Le Haut-Corlay en 1778 : Modèle:Citation bloc
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Le Haut-Corlay en 1843 : Modèle:Citation bloc
En 1862,le Haut-Corlay était réunie à Corlay pour l'école des garçons, mais l'école mixte de la Croix accueillait 7 élèves. Joachim Gaultier du Mottay écrit que « le territoire est très élevé, accidenté, assez bien boisé et planté de pommiers », que « les terres sont légères, mais assez fertiles ». Le même auteur écrit qu'en 1851, du Bois de la Hue-au-Gal, bois très fréquenté par les loups, sortit « un loup enragé qui, dans l'espace de quelques heures, parcourut diverses communes et mordit quarante-six personnes et 90 animaux » <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts du Haut-Corlay porte les noms de 50 soldats morts pour la Patrie pendant la Première Guerre mondiale<ref name=genweb>Modèle:Lien web.</ref>.
L'Entre-deux-guerres
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Le Haut-Corlay : le village de la Croix un jour de foire (carte postale Émile Hamonic, début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
La Seconde Guerre mondiale
Début 1944, la "brigade spéciale" créée par Louis Pichouron, dirigeant FTP, pourchassée par le lieutenant Flambard<ref>Le lieutenant Flambard, qui commandait la gendarmerie de l'arrondissement de Guingamp lutta avec acharnement, malgré son uniforme français, contre les résistants et pour chassa les réfractaires du STO, servant la cause nazie et collaborant avec la Gestapo.La cour de justice de Rennes le condamna le Modèle:Date- à 2 ans de prison.</ref>, se réfugia sur la cime de Kerchouan<ref>La cime de Kerchouan est une colline atteignant Modèle:Unité d'altitude</ref> près du Haut-Corlay. Le Modèle:Date-, maquisards et gendarmes s'affrontent à Saint-Caradec ; plusieurs résistants sont arrêtés dont Georges Ollitrault, Roger Cadec, Raymond Pédrono, Marcel Le Hellaye, Louis Winter, Marcel Divenah, les quatre derniers cités étant morts en déportation<ref>Françoise Morvan, "Miliciens contre maquisards :enquête sur un épisode de la Résistance en Bretagne", éditions Ouest-France, 2013, Modèle:ISBN.</ref>.
Le monument aux morts du Haut-Corlay porte les noms de 14 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name=genweb/>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte un seul monument historique protégé : une croix du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle située sur la route de Quintin à Corlay et inscrite en 1930<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Autres monuments
- L'église paroissiale Notre-Dame-et-Sainte-Philomène : son porche et sa chapelle nord datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le maître-autel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; maids le reste de l'église date de la restauration effectuée après l'incendie de 1764.
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L'église Notre-Dame-et-Sainte-Philomène : vue extérieure d'ensemble (début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- La chapelle Saint-Maudez ou chapelle de la Croix (car située dans le village portant ce nom) ; elle a servi les siècles passés de lieu d'inhumation pour la famille Bocazel et abrite une statue de saint Maudez datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- La chapelle Sainte-Geneviève de Kergolio (dite aussi chapelle Sainte-Marguerite) : elle a été reconstruite en 1782 par les seigneurs du Boisberthelot (en Canihuel et restaurée en 1937 par la famille du Bouilly du Fretay. Un pardon y était organisé.
Événements culturels
- Fest-noz de Coat-Favan organisé chaque année par l’Association des Jeunes du Haut-Corlay sur le site de Botcozel.
Hippisme
L'équipôle de Corlay, situé en fait sur les communes du Haut-Corlay et Canihuel, est un complexe équestre, créé par l'agrandissement de l'hippodrome préexistant, nommé « Le Petit Paris ». Il accueille des courses hippiques et des épreuves de sports équestre, notamment d'endurance.
Personnalités liées à la commune
- Arthur Charles (1919-2013), homme politique, né dans la commune.
Voir aussi
Notes et références
Notes
Cartes
Références
<references />