Le Moustoir (Côtes-d'Armor)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Le Moustoir {{#ifeq:1|0|[lə mustwaʁ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.
Il ne faut pas confondre cette commune avec l'ancienne trève du Moustoir, désormais un hameau de la commune de Châteauneuf-du-Faou dans le département du Finistère.
Géographie
Localisation
La commune est située dans l'angle sud-ouest du département des Côtes-d'Armor (elle est limitrophe du Finistère et toute proche de la ville de Carhaix située dans ce département). La commune fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fisel. Elle est limitée au sud par le Canal de Nantes à Brest qui a remplacé un ancien cours d'eau quasi disparu en raison de son aménagement.
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Carte de la commune du Moustoir.
Le finage communal correspond au versant nord de cet ancien cours d'eau et est donc en bonne partie exposé au sud. Les altitudes les plus basses (entre 113 à l'est et 102 mètres d'altitude à l'ouest) se rencontrent dans cette vallée, désormais parcourue par le Canal de Nantes à Brest, les plus hautes à la limite nord de la commune (192 mètres d'altitude près du château d'eau) ; le bourg est vers 120 mètres.
Modèle:Images Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carhaix », sur la commune de Carhaix-Plouguer, mise en service en 1983<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, dans le département du Morbihan, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Transports
L'ancienne ligne ferroviaire à voie métrique (ligne Carhaix - Loudéac - La Brohinière du Réseau breton ; le tronçon Carhaix - Rostrenen fut mis en service en 1898 et cette voie ferrée ferma en 1967) longeait la limite nord de la commune (son emprise était toutefois sur le territoire de la commune de Trébrivan) ; elle a été remplacée par une voie verte. Le chemin de halage du canal est désormais aménagé en sentier de grande randonnée 37.
Le Moustoir était traversé par l'ancienne RN 164 qui traversait le bourg dans le sens est-ouest ; cet axe routier, désormais déclassé en RD 2164, a été remplacé par la RN 164 actuelle, voie expresse qui est l'axe routier principal est-ouest de la Bretagne centrale, venant côté est de Rennes (Montauban-de-Bretagne) via Loudéac et Rostrenen, et allant vers l'ouest en direction de Carhaix et Châteaulin ; cet axe routier contourne désormais par le sud le bourg du Moustoir, traverse la partie sud du finage communal. Le Moustoir est desservi côté est par l'échangeur de la Pie et côté ouest par celui de Kergervo, aucun des deux n'étant situé dans la commune. L'ancien Canal de Natrs à Brest, de nos jours fermé à la navigation, longe la limite sud du finage communal.
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Le canal de Nantes à Brest à proximité de l'écluse n° 188 (Moulin de Stang ar Dour) et le GR 37 (chemin de halage).
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Canal de Nantes à Brest : l'écluse n°189 (Stang ar Vran) et le GR 37 (chemin de halage).
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Canal de Nantes à Brest : l'écluse n°189 (Stang ar Vran) et le GR 37 (chemin de halage).
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Canal de Nantes à Brest : l'écluse n°191 (Kerrun) et le GR 37 (chemin de halage).
Paysages et habitat
Le paysage rural traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé en hameaux ("villages") et fermes isolées ; le bourg était traditionnellement de très modeste importance (quelques maisons étirées le long de l'ancienne nationale 164) ; un lotissement lié à la proximité de Carhaix s'est développé un peu au nord du bourg, au lieu-dit "Lostancoat Izellan". Un hameau est dénommé "La Limite" : il est situé à la limite départementale entre les départements des Côtes-d'Armor et du Finistère.
Urbanisme
Typologie
Le Moustoir est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carhaix-Plouguer, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61 %), zones agricoles hétérogènes (28,6 %), forêts (4,9 %), zones urbanisées (3 %), prairies (2,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Le Moustouer au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et en 1591, La Moustoir en 1599<ref name="rGAW0H0">Modèle:Lien web.</ref>.
Le nom de la commune provient du vieux mot breton moster ou mouster qui signifie « monastère » ou « abbaye »<ref name="rGAW0H0" />.
Selon Joachim Gaultier du Mottay, une communauté de moines de Saint-Augustin s'y est établie à une date non précisée et en 1862 on voyait encore quelques ruines du monastère près du bourg et, dans le cimetière, « deux pierres tombales qui ont pu être celles d'abbés du monastère auquel le bourg a dû son existence »<ref name="Géographie départementale des Côtes-du-Nord">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Origines
Le Moustoir faisait partie de la vaste paroisse de l'Armorique primitive de Maël, puis fut une trève de la paroisse de Trébrivan avant de devenir une commune indépendante lors de la Révolution française en 1790<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le tunnel de l'aqueduc romain
L'aqueduc romain qui prend sa source à Paule pour alimenter Vorgium (Carhaix), long de Modèle:Unité a fait l'objet d'une étude globale menée par A. Provost et L. Aubry, qui a restitué l'ensemble de son tracé. « La conduite était constituée d'un canal maçonné enduit de mortier de tuileau de teinte rose, rendu plus étanche par les morceaux de tuile pilée qui y ont été incorporés. L'aqueduc était le plus souvent couvert de dalles de schistes [ardoisiers] recouvertes d'une mince couche de terre [argileuse]. Ainsi pouvait-on facilement accéder à la conduite pour les opérations d'entretien ». Un tunnel long de 900 mètres fut foré dans le schiste à 25 mètres de profondeur sous une colline à Kervoaguel en Le Moustoir pour permettre le passage de l'eau, des puits espacés de 20 à 44 mètres ayant servi à évacuer les déblais lors du creusement du tunnel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
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Vestiges de l'aqueduc gallo-romain desservant Vorgium (Carhaix) au Dourbont.
Moyen-Âge et Temps modernes
Le Moustoir était une trève de la paroisse de Trébrivan.
L'ancien fief de Lostancoët (Lostancoat), qui a laissé peu de traces dans l'histoire, a été réuni à ceux de l'Estang et de Brunault (situés en Trébrivan) ; le Modèle:Date- Charlotte de La Palluelle, fille d'Isaac de La Palluelle et de Marie-Renée de Rosmadec (elle-même fille de Sébastien II de Rosmadec et de Renée de Kerchoent) épousa Gaspard-Claude de Carbonnel, comte de Canisy (1683-1728), qui en fut donc le seigneur<ref>Comtesse du Laz, "Généalogie de la maison Jegou du Laz, avec des pièces justificatives et complémentaires", 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5612573z/f183.image.r=Lostanco%C3%ABt?rk=21459;2</ref>. Une motte féodale y était encore visible en 1900<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Une autre motte féodale se trouve au lieu-dit Pors an Place.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Le Moustoir en 1845 : Modèle:Citation bloc
Joachim Gaultier du Mottay indique en 1862 que la commune du Moustoir n'a pas d'école, que « son territoire est composé presque uniquement d'une vallée orientée est et ouest» et qu' « au hameau de Sibinel quelques ardoisièress produisent environ 200 milliers d'ardoises de qualité inférieure<ref name="Géographie départementale des Côtes-du-Nord" />.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Le Modèle:Date- l'inventaire des biens d'église s'effectua sans incidents au Moustoir. Des émeutes et barricades avaient empêché une tentative antérieure<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts du Moustoir porte les noms de 48 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name="r3">MémorialGenWeb Relevé v21</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Un article du journal Paris-Midi du Modèle:Date- cite en exemple Le Moustoir, « une commune de 900 âmes » qui « en huit mois et demi a battu un record magnifique. Dans les trois-quarts d'une année, c simple village a vu naître trente petits Bretons. Et un seul décès, celui d'un vieillard, a été enregistré pendant tout de temps-là.. Voilà de la repopulation ! »<ref>Journal Paris-Midi, n° du 28 mai 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k47346723/f3.image.r=Moustoir?rk=128756;0</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le Modèle:Date, huit jeunes résistants pris par surprise par des Allemands de la division de parachutistes Kreta, qui se dirigeait vers le front de Normandie, dans une ferme du hameau de Lamprat en Plounévézel sont successivement pendus à différents endroits entre Plounévézel et Saint-Caradec, dont l'un, Georges Le Naëlou, 22 ans, dans le bourg du Moustoir<ref>Modèle:Ouvrage et Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date, au village de Leinhon, une compagnie du maquis FTP de Plévin-Paule fit un coup de main contre un dépôt d'habillement allemand.
Les convois allemands étaient souvent attaqués par les maquisards, particulièrement entre Le Moustoir et Rostrenen : par exemple le Modèle:Date, des maquisards attaquent dans une embuscade une Mercedes allemande décapotable se rendant de Châteaulin à Rennes à Modèle:Unité à l'est du lieu-dit « la Pie », commune de Paule, tuant deux officiers et blessant le général Paul Mühlmann. Le Modèle:Date, des troupes allemandes venues de Brest tentent d'en finir avec ce nid de résistants qui entre autres actions attaque régulièrement les convois allemands au lieu-dit « la Pie » en Paule, entre Carhaix et Rostrenen<ref>http://cerp22.free.fr/Lieuxdememoire22/Mael-Carhaix/Paule%20La%20Pie%20Le%20Memorial/1l.html.</ref>. Les troupes allemandes subirent de fortes pertes pendant ces combats qui firent 144 victimes françaises<ref>Modèle:Lien web.</ref> (dont 70 résistants tués pendant les combats ou fusillés, 33 résistants morts en déportation, 40 victimes civiles) dont les noms figurent sur le monument commémoratif qui se trouve sur place<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Des agents allemands tentèrent régulièrement d'infiltrer ce maquis : d'abord un milicien, François Enet, qui fut fusillé fin Modèle:Date- par des résistants après un jugement sommaire ; puis Charles Le Luel, originaire d'Auray, engagé dans la Légion des volontaires français contre le bolchevisme, exécuté lui aussi par les résistants ; sa femme fut étranglée et son corps jeté à l'eau dans le canal de Nantes à Brest au pont de Goariva (commune du Moustoir). Modèle:Article détaillé
Le monument aux morts du Moustoir porte les noms de 12 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale; parmi eux François Le Du, matelot canonnier à bord du Dunkerque, tué lors de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le Modèle:Date- ; Albert Le Saux, caporal-chef au 2e régiment de chasseurs parachutistes a été tué à l'ennemi à Borger-Drenthe (Pays-Bas) le Modèle:Date- ; François Auffet est mort de maladie alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; Louise Kerespars, épouse Boudehent, âgée alors de 41 ans, a été assassinée par les Allemands le Modèle:Date- et Joseph Troadec a été fusillé par les Allemands le Modèle:Date-<ref name="r3" />.
L'après Seconde Guerre mondiale
Joseph Maurice, garde républicain, est mort pour la France (tué à l'ennemi le Modèle:Date- en Cochinchine) pendant la Guerre d'Indochine<ref name="r3" />.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- Église Saint-Juvénal, inscrite aux monuments historiques depuis 1926<ref>Modèle:Base Mérimée et son calvaire, inscrit lui aussi aux monuments historiques depuis 1926</ref> ; dédiée à saint Juvénal, elle date de 1507 environ (comme l'indique une inscription gravée sur une pierre), mais a été restaurée en 1891. Le choix du patronage de saint Juvénal, évêque de Jérusalem, reste une énigme ; il s'agit probablement d'un remplacement de saint Gwenaël, un saint breton, opéré par le clergé qui luttait contre le culte des saints bretons non reconnus officiellement par l'église catholique<ref>Le Moustoir - Historique</ref>.
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L'église paroissiale Saint-Juvénal : le clocher.
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L'église paroissiale Saint-Juvénal : porte occidentale.
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L'église paroissiale Saint-Juvénal : porte méridionale.
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L'église paroissiale Saint-Juvénal : l'ossuaire.
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Le calvaire de l'enclos paroissial : vue d'ensemble.
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Le calvaire de l'enclos paroissial : vue partielle.
- La chapelle Sainte-Barbe date des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle a été restaurée en 2000 ; elle possède notamment un beau retable du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- La chapelle de la Croix-Neuve (1819). Elle possède un retable baroque provenant d'une chapelle antérieure.
- Le calvaire de Kerantré.
- Le calvaire de Kerléon, érigé en 1618.
- Le calvaire du cimetière, déplacé en 1938 dans le nouveau cimetière.
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Le calvaire de Kérantré.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Liens externes
Modèle:Palette Communauté de communes du Poher Modèle:Portail