Tréméven (Côtes-d'Armor)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Tréméven (Modèle:MSAPI) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne. Tréméven appartient au pays historique du Goëlo.

Géographie

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 22370.png
Carte de Tréméven et des communes avoisinantes.

Modèle:Communes limitrophes

Relief et hydographie

Les altitudes au sein du finage communal sont comprises entre 87 mètres pour le point le plus haut, situé au niveau de l'ancien donjon de Coëtmen, dans la partie sud-ouest de la commune, et 20 mètres pour le point le plus bas, situé dans l'angle nord-ouest du territoire communal, à la confluence entre le Leff et le ruisseau de Kerguidoué. Le bourg est à 52 mètres d'altitude.

Tréméven est limité à l'ouest par le cours d'eau Leff, affluent de rive droite du Trieux, qui sépare la comune de sa voisine Trévérec et à l'est ainsi qu'au nord par le ruiseau de Kerguidoué, affluent de rive droite du Leff, qui sépare Tréméven de Pludual, Pléhédel et Lanleff.

La dolérite et l'amphibolite sont exploitées dans la carrière Rault de Coatmen. L'exploitant de cette carrière demande en 2020 l'autorisation d'agrandir le périmètre de sa carrière (une extension de 15,8 ha) et le prolongement pour 30 ans de l'autorisation d'exploitation<ref>Modèle:Article.</ref>. Une association Sauvons le Leff s'y oppose<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date- la préfecture des Côtes-d'Armor a signé un arrêté de mise en demeure concernant la gestion des déchets de la carrière et notamment le terril dont les eaux de ruissellement s'écoulent dans le Leff<ref>Modèle:Article.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'océan Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lanleff », sur la commune de Lanleff, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Paysages et habitat

Le paysage agraire traditionel est celui du bocage avec un habitat dispersé d'écarts formés de hameaux (dénommés localement "villages") et fermes isolées.

Transports

Tréméven n'était desservi traditionnellement que par des routes secondaires jusqu'à l'aménagement en route à 4 voies de type voie express de la D 7 (axe routier Saint-Brieuc-Paimpol via Lanvollon) qui traverse selon un tracé sud-nord la partie orientale de la commune.

Urbanisme

Typologie

Tréméven est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paimpol, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), forêts (13,2 %), mines, décharges et chantiers (4,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Tremeven en 1427, 1480, 1514, 1536 et en 1543<ref name=infobretagne>Modèle:Lien web.</ref>.

Son nom vient de l'ancien breton trev qui veut dire village et de Saint Meven ou Méen (saint du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, disciple de saint Samson)<ref name=infobretagne/>. En breton, le nom de la commune est Tremeven.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Un dépôt de haches à douilles a été trouvé en 1836 à Tréméven. Des monnaies gallo-romaines aux effigies d'Adrien et d'Antonin le Pieux ont été découvertes dans la commune en 1827<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une cachette de fondeur d'époque gallo-romaine fut déouverte en 1913 par des carriers : elle contenait des poteries, des grains de colliers, des fusaïoles, des débris de vases dont le bronze avait été enlevé car cette cachette avait été pillée antérieureement<ref>Modèle:Article.</ref>.

Moyen-Âge

Sous l'Ancien Régime, Tréméven était une paroisse appartenant à l’évêché de Saint-Brieuc et au comté du Goëlo.

La famille de Coëtmen est originaire de Tréméven où elle posséédait le château éponyme, dit aussi Coatmen ; elle possédait aussi le château de Tonquédec. Elle était fondatrice de l'église primitive de Tréméven.

Temps modernes

Fichier:Cassini Tréméven (Côtes-d'Armor).jpg
Carte de Cassini de Tréméven et des paroisses avoisinantes (1790).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Tréméven en 1778 : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Tréméven en 1845 : Modèle:Citation bloc

Le XXe siècle

La Belle Époque

Fichier:Tréméven Terre-Neuve 1901.jpg
Liste des marins de Tréméven partant aux campagnes de pêche au large de l'Islande et de Terre-Neuve en 1901 (Journal L'Ouest-Éclair du Modèle:Date-).

De nombreux marins de Tréméven participaient aux campagnes de pêche au large de l'Islande ou de Terre-Neuve, le plus souvent au départ de Paimpol. Les victimes étaient nombreuses : par exemple le journal L'Ouest-Éclair du Modèle:Date- relate la disparition en mer du maître au cabotage Phippe, originaire de Tréméven, au large de l'Islande, alors qu'il se trouvait sur la goëletteJulia<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article détaillé Le pardon de Sainte-Radegonde (sainte Radegonde était la patronne de Tréméven) était alors très fréquenté : « (...) pardon très réputé qui tois les ans attire une foule énorme de pèlerins et de touristes. Dès samedi soir commencera la fête avec une procession, un feu de joie et des illuminations. Le dimanche, après les exercices religieux et la procession, les pèlerins et les touristes iront visiter la vallée du Leff, la tour de Coatmen, la chapelle Saint-Jacques, beau monument d'une architecture remarquable, etc.. »<ref>Modèle:Article.</ref>

La Première Guerre mondiale

L'ancien maire de Tréméven, Emmanuel de Rougé<ref group="Note" name="ref_auto_1">Emmanuel Léon Joseph de Rougé, né le Modèle:Date- à Aire-sur-la-Lys (Pas-de-Calais), décédé le Modèle:Date- à Paris, 13e comte de Rougé.</ref> , né en 1876, s'était délivré des certificats de complaisance pour échapper à ses obligations militaires, un premier pour une ankylose imaginaire de l'épaule en 1900, puis un autre certifiant qu'il avait 6 enfants (il n'en avait que 3) ; il passa en conseil de guerre en octobre 1915 ; il fut condamné à 3 ans de prison et Modèle:Nobr francs d'amende<ref>Modèle:Article.</ref>. Mais en mars 1917 un conseil de guerre le réhabilita complètement : « M. de Rougé s'engagea imédiatement dans un corps de volontaires éclaireurs, rechercha toutes les missions dangereuses, fut cité à l'ordre du jour, décoré de la Croix de Guerre et reçut les félicitations du général de brigade, du général de division et du général d'armée »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le monument aux morts de Tréméven porte les noms de 21 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; trois étaient des marins : Yves Hélary, mort en mer le Modèle:Date-, Louis Calvez second maître mécanicien, mort des suites de ses blessures à Tréméven et Joseph Moignet, canonnier-marin, tué à l'ennemi à La Panne (Belgique) le Modèle:Date- et dernier mort de la guerre pour la commune ; tous les autres sont des soldats morts sur le sol français<ref name=genweb>Modèle:Lien web.</ref>.

Désiré Tartivel, tirailleur au 5e régiment de tirailleurs marocains est mort à L'Arba de Tissa, en Taounate (Maroc) le Modèle:Date- <ref group=Note>Il est mort probablement lors des révoltes survenues en 1919 dans l'Anti-Atlas marocain contre le protectorat français.</ref> il a été décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.

L'Entre-deux-guerres

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Tréméven porte les noms de 7 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles : Paul Pierre, second maître, est mort lors du naufrage du torpilleur Siroco lors de la Débâcle le Modèle:Date- ; André Vincent, sous-lieutenant au 159e régiment d'infanterie alpine, a été tué à l'ennemi, également lors de la Débâcle, le Modèle:Date-, à Armentières-sur-Ourcq (Aisne) ; Louis Hervé est mort le Modèle:Date- à Évreux (Eure) ; Pierre Amp est disparu en mer lors du naufrage de la corvette Mimosa, des Forces navales françaises libres, au large de Terre-Neuve le Modèle:Date- ; Pierre Hervé (frère de Louis Hervé), marin, est mort le Modèle:Date- à Casablanca (Maroc) ; Jean Amp, quartier-maître dans le régiment blindé de fusiliers marins, est mort des suites de ses blessures le Modèle:Date- à Paris<ref name=genweb/>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat (Marcel Adelin) originaire de Tréméven est mort pour la France durant la guerre d'Indochine<ref name=genweb/>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église paroissiale Saint-Méen

  • Église paroissiale Saint-Méen, construite par l'architecte et entrepreneur Drillet (de Lanvollon) entre 1848 et 1886 ; elle est en forme de croix latine.

La chapelle Saint-Jacques

La chapelle Saint-Jacques et sa fontaine de dévotion, étape sur un des chemins de Compostelle. Datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle aurait été fondée par les seigneurs de Coatmen<ref>Iza Lambert, La chapelle Saint-Jacques en Trémeven, son association, Carnets du Goëlo n° 30 (2014) / Société d'études historiques et archéologiques du Goëlo.</ref>. La chapelle abrite une piétà datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un groupe sculpté de Sainte Anne trinitaire, un autre groupe sculpté représentant la Flagellation du Christ et plusieurs statues remarquables, dont celles de saint Gilles, de saint Roch ainsi qu'un maître-autel avec un retable possédant notamment des statues de saint Jacques le Majeur et de saint Jean l'Évangéliste. Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé La fontaine Saint-Jacques se trouve à l'extérieur du chevet de la chapelle. Veillant sur la fontaine se trouve une rare statue de saint Jacques en majesté (assis sur un trône ou fauteuil), remontant à environ 1450, faite en pierre de Kersanton<ref name="carnet">Carnet de voyage 2015 - Lanvollon-Plouha, guide édité par Gîtes de France.</ref>,<ref>Coordonnées de la chapelle Saint-Jacques : Modèle:Coord.</ref>.

Le tout est classé monument historique, la chapelle depuis le Modèle:Date- et la fontaine depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

  • Les anciennes chapelles de Saint-Jean-Kermouster et de Saint-Laurent ont disparu.

Château de Coat Men

Le château de Coat Men, construit au Moyen Âge est inscrit depuis 1927 aux monuments historiques<ref name="fiche MH">Modèle:Base Mérimée.</ref>. En 1966, les vestiges du château comportent un donjon en ruines ainsi que les vestiges d'une chapelle castrale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les restes du donjon sont détruits à dessein en 1993 par le propriétaire du terrain sur lequel les vestiges sont situés<ref name="legifrance">Modèle:Légifrance, 20 juin 2000</ref> afin de permettre l'extension de la carrière Rault<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fontaine

  • La fontaine du bourg, dédiée à saint Méen, dont les eaux avaient la réputation de guérir l'eczéma.

Évènements

  • The Irish Rendez-Vous : festival de musique traditionnelle irlandaise, ayant lieu tous les deux ans, pendant deux jours.
  • Les Joutes Nautiques organisées par l'association Tréméven-les-Bains, dont la première édition a eu lieu le week-end du Modèle:Date- et qui est reconduite sur deux jours, en 2016.

Personnalités liées à la commune

  • Le marquis Pierre François de Rougé, baron de Coëtmen par sa femme, dernière de sa maison. Le marquis de Rougé fut le signataire de la première convention de protection des médecins, blessés et hôpitaux en situation de guerre, en 1749.
  • Alain Gérard.
  • Louis Capart.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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