Kiss Kiss Bang Bang (film)

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Modèle:Infobox V3/Fin Modèle:Langue (parfois Modèle:Langue) ou Baisers fumants au Québec est un film américain réalisé par Shane Black et sorti en 2005.

Il est présenté hors compétition au festival de Cannes 2005.

Synopsis

Harry Lockhart est un petit voleur assez maladroit. Après le cambriolage raté d'un magasin de jouets, il se retrouve dans un casting de film pour éviter de se faire attraper par la police. Il réussit à avoir le rôle et pour améliorer son jeu d'acteur, il fait équipe avec Gay Perry, un détective privé homosexuel. De fil en aiguille, le voilà mêlé à une histoire de meurtre des plus complexes<ref>Modèle:Allociné titre.</ref>,<ref>Modèle:Bifi titre.</ref>.

Fiche technique

Modèle:Source Imdb

Coproductrice : Carrie Morrow
Producteurs délégués : Susan Downey et Steve Richards
Productrice associée : Jessica Alan

Distribution

Source et légende : VF : Voix françaises<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Production

Genèse et développement

À la suite de l'échec critique de Au revoir à jamais et à une lettre de refus de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences, le scénariste Shane Black décide de sortir de son genre de prédilection, le film d'action<ref name=thr/>. Suivant l'exemple de James L. Brooks, il souhaite faire une comédie romantique sur deux enfants de Los Angeles, il soumet l'idée à James L. Brooks qui apprécie la première ébauche mais souhaite que l'idée se développe<ref name=gq/>. James L. Brooks suggère alors à Shane Black d'imaginer Jack Nicholson dans Pour le pire et pour le meilleur qui jouerait la « version » de Jack Nicholson de Chinatown<ref name=v2003>Modèle:Lien web</ref>. Shane Black ajoute finalement des éléments de film d'action et retravaille le script, en y ajoutant notamment le personnage du détective « Gay Perry »<ref name=gq/>. Shane Black explique alors s'inspirer de vieux romans de détectives privées tout en utilisant des personnages réalistes dans un monde moderne inspiré des années 1950 et 1960<ref>Modèle:Lien web</ref>. Si l'intrigue criminel s'inspire du roman Bodies Are Where You Find Them de Brett Halliday, Shane Black rend hommage à Raymond Chandler en séparant son film en chapitres nommés d'après des livres de Raymond Chandler (1. Trouble is My Business, 2. The Lady in the Lake, 3. The Little Sister, 4. The Simple Art of Murder et l'épilogue Farewell, My Lovely)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Shane Black on Kiss Kiss Bang Bang</ref>,<ref name="trivia">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:trivia|trivia|reference}} {{#if:||Trivia}} sur l’Modèle:Lang</ref>.

Le script, initialement intitulé You'll Never Die in This Town Again, est rejeté par plusieurs studios. Le producteur Joel Silver, qui a produit le premier scénario de Shane Black L'Arme fatale ainsi que Le Dernier Samaritain, décide de l'aider<ref name=v2003/>. Le titre change ensuite pour L.A.P.I.. Peu avant le début du tournage, le film changera à nouveau pour devenir Kiss Kiss Bang Bang qui selon Shane Black évoque le mélange entre comédie romantique et thriller<ref name=chud>Modèle:Lien web</ref>.

Shane Black souhaite insuffler à son film une ambiance néo-noir. Il projette à son directeur de la photographie Michael Barrett et à son chef décorateur Aaron Osborne des films comme Détective privé (Jack Smight, 1966) et Le Point de non-retour (John Boorman, 1967). Aaron Osborne puise par ailleurs son inspiration dans les couvertures de romans de détectives privées illustrés par Robert McGuinness<ref name=notes>Modèle:Lien web</ref>.

Attribution des rôles

Pour le rôle principal de Harry Lockhart, Benicio del Toro, Hugh Grant ou Johnny Knoxville sont évoqués<ref name="trivia" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Robert Downey Jr. entend parler du film via sa compagne Susan Levin, qui est alors l'assistante du producteur Joel Silver<ref>Modèle:Lien web</ref>. De plus l'acteur vient de finir de tourner Gothika, également produit par Joel Silver. Les producteurs et Shane Black décident alors de l'auditionner<ref name=chud/>. L'acteur est ainsi engagé après de très bonnes lectures ainsi que par son faible salaire, qui entrerait facilement dans le budget serré du film. L'acteur sortait d'une période très difficile en raison de diverses addictions et de séjours en prison<ref name=thr>Modèle:Lien web</ref>.

Susan Levin suggère Val Kilmer, alors que l'acteur souhaitait depuis longtemps jouer dans une comédie<ref>Modèle:Lien web</ref>

Tournage

Le tournage a eu lieu à en Californie, principalement à Los Angeles (Venice, MacArthur Park, Los Angeles Theatre, etc.), mais également à Long Beach, Santa Clarita et Santa Monica<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:locations|locations|reference}} {{#if:||Locations}} sur l’Modèle:Lang</ref>.

La scène de la fête à Hollywood au début du film a été tournée dans le propre manoir de Shane Black à Los Angeles<ref name=gq>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="trivia" />.

Musique

La musique du film est composée par John Ottman. L'album de la bande originale est commercialisé le Modèle:Date.

Modèle:Pistes

Sortie et accueil

Critique

Dans les pays anglophones, Kiss Kiss Bang Bang a rencontré un important accueil favorable, puisque le site Rotten Tomatoes lui attribue 83 % d'avis positifs, sur la base de 149 commentaires, dont 124 à majorité favorables, et une note moyenne de Modèle:Frac<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le site Metacritic lui attribue le score de Modèle:Frac, sur la base de 37 commentaires, dont trente-trois à majorité favorables<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Beaucoup de critiques ont été séduits par le film par son côté vif et intelligent et l'alchimie à l'écran de Robert Downey Jr. et Val Kilmer. En France, le long-métrage obtient également un bon accueil de la part de la presse, puisque le site Allociné, ayant recensé vingt-et-un « titres de presse», lui attribue la note moyenne de Modèle:Frac<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Box-office

D'abord sorti de façon limitée en salles, Kiss Kiss Bang Bang démarre à la trente-septième position du box-office américain pour son premier week-end d'exploitation avec Modèle:Unité des recettes, soit une moyenne de Modèle:Unité sur les huit salles à le diffuser<ref name="weekend">Modèle:Lien web.</ref>. Le week-end suivant, le film augmente de 87,1 % de ses recettes, puisque passant à 52 salles, il totalise Modèle:Unité, soit une moyenne de Modèle:Unité et un cumul de Modèle:Unité<ref name="weekend"/> et atteint un pic culminant en quatrième week-end d'exploitation avec un pourcentage des recettes en augmentation, avec une hausse de 96,4 %<ref name="weekend"/>, de même que pour les salles, avec 169 salles qui le diffusent<ref name="weekend"/>, avec un cumul de Modèle:Unité, dont Modèle:Unité en quatrième week-end et une moyenne - toutefois en baisse - de Modèle:Unité par salles<ref name="weekend"/>, ayant atteint le million de dollars de recettes le week-end précédent<ref name="weekend"/>. Mais au fil des week-ends et d'une hausse de salles, le film perd en recettes et finit avec un total de Modèle:Unité<ref name="weekend"/> en douzième semaine d'exploitation, ne rencontrant qu'un relatif échec commercial, au vu de son budget de 15 millions, malgré un bon accueil de la presse et un bon démarrage au box-office aux États-Unis.

En France, Kiss Kiss Bang Bang démarre à la cinquième place du box-office avec Modèle:Unité, pour sa première semaine, où il est diffusé dans une moyenne de 225 salles<ref name="jps">Modèle:Lien web.</ref>, puis chute de deux places la semaine suivante avec 95 932 entrées<ref name="jps"/>, soit une perte de 37,85 % de ses entrées et un cumul de 250 286 entrées <ref name="jps"/>. Finalement, après treize semaines à l'affiche, le film totalise 352 644 entrées<ref name="jps"/>.

Dans les pays étrangers, Kiss Kiss Bang Bang, bien que n'ayant pas réussi à dépasser son budget de production, parvient à totaliser Modèle:Unité, portant le cumul du box-office mondial à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Distinctions

Récompenses

Nominations

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

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