Agonac

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Modèle:Infobox Commune de France

Agonac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Modèle:Sommaire

Géographie

Généralités

Située dans la moitié nord du département de la Dordogne, la commune d'Agonac s'étend sur les deux versants de la vallée de la Beauronne, un ruisseau affluent de l'Isle. Elle est incluse dans l'aire d'attraction de Périgueux.

Traversé par la Beauronne, le bourg d'Agonac est situé, en distances orthodromiques, onze kilomètres au sud-est de Brantôme et douze kilomètres au nord de Périgueux, au croisement des routes départementales 3, 3E7, 69 et 106. Il est également desservi en gare d'Agonac par la ligne de chemin de fer Limoges - Périgueux. Ce bourg du Périgord blanc est situé au milieu d'une région de collines où abondent les noyers et les chênes truffiers.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 24002.png
Carte d'Agonac et des communes avoisinantes en 2018.

Agonac est limitrophe de six autres communes.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Agonac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c2a, date du Turonien inférieur, composée de calcaire crayeux blanchâtre en plaquettes ou noduleux. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Périgueux (ouest) » et « Modèle:N° - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24002-Agonac-géologie.svg
Carte géologique d'Agonac.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
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Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Pléistocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Oligocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Éocène  non présent
Paléocène  non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Crétacé
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Supérieur
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
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Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
inférieur non présent.
Jurassique
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Trias
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent

Modèle:Boîte déroulante/fin

Relief et paysages

Fichier:Agonac.JPG
Le bourg d'Agonac vu depuis l'est.

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité au sud-ouest, près du hameau Bosquely, là où la Beauronne quitte le territoire communal pour entrer sur celui de Château-l'Évêque, et Modèle:Unité au nord du bourg, à l'ouest du lieu-dit Gerveries<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Beauronne, l'Alemps<ref group=Note>Sur les cartes du Géoportail, deux cours d'eau portent le nom d'Alemps ; celui en limite orientale de la commune est correct ; celui à l'ouest qui longe les lieux-dits Gourjou, Maret, la Martinie et Borie des Cailloux portait le nom de « Maret » sur le cadastre napoléonien, en limite des sections H1, G1, G2 et G3 à l'ouest et A1, A2 et A3 à l'est.</ref>,<ref>Recherche sur le cadastre napoléonien, Archives départementales de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Beauronne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Négrondes et se jette dans l'Isle en rive droite à Marsac-sur-l'Isle<ref>Modèle:Sandre</ref>. En amont de cette confluence, son bras oriental marque la limite avec Périgueux. Elle traverse la commune du nord-est à l'ouest sur sept kilomètres.

Son affluent de rive droite l'Alemps borde brièvement le territoire communal au nord-est sur Modèle:Nobr face à Saint-Front-d'Alemps.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Agonac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,4 %), terres arables (24,1 %), zones agricoles hétérogènes (22,2 %), prairies (5,3 %), zones urbanisées (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

Outre le bourg d'Agonac proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail.</ref> : Modèle:Liste horizontale

Prévention des risques

Le territoire de la commune d'Agonac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Beauronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1999 et 2007<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Beauronne et de l'Alemps », couvrant Modèle:Nobr et approuvé le Modèle:Date-, pour les crues de la Beauronne. Le débit centennal de la Beauronne retenu pour l'élaboration du PPRI est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web, liste des risques par communes, pages 111-133.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Agonac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24002-Agonac-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Agonac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 75,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 1997, 2003, 2005, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Castrum agonacum au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Agonag en 1249, Agonhac en 1276<ref name="Ernest Nègre">Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 741 - Modèle:ISBN.</ref>.

Toponyme se terminant en -ac, d'une origine germanique Ago(n) avec le suffixe -acum<ref name="Ernest Nègre"/>.

En français comme en occitan, le nom de la commune s'écrit de la même manière<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Agonac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 27 septembre 2021.</ref>.

Histoire

Aux lieux-dits "Borie-Vieille" et "Les Cadagnes", des fouilles ont attesté une occupation de la région dès les temps préhistoriques.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'évêque Frotaire de Gourdon choisit une colline d'accès difficile dominant la vallée pour y édifier l'une des cinq forteresses qui devaient protéger la région contre les invasions normandes.

Au Moyen Âge, Agonac était une Modèle:Page h' protégée par des remparts et à laquelle on accédait par quatre passages : la porte De Ripagay, la porte Palenchart, la porte Foscheyrencha et au nord-est, la seule encore existante, la porte Salseyron<ref name=Penaud>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, Modèle:P., éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN.</ref>.

Le village est identifié sous le nom d'Agonat sur la carte de Cassini, représentant la France entre 1756 et 1789.

Lors de la Première Guerre mondiale, alors que la commune compte plus de Modèle:Unité, 276 d'entre eux montent vers le front, et 56 y perdent la vie<ref>Hervé Chassain, « Agonac se raconte durant la Grande Guerre », Sud Ouest édition Dordogne, 19 octobre 2018, Modèle:P..</ref>.

Dans la nuit du 13 au Modèle:Date-, des orages particulièrement violents accompagnés de pluies diluviennes ont entraîné une crue subite de la Beauronne. Une quarantaine de maisons ont été sinistrées à Agonac. Ces maisons ont été construites en fond de vallée de la Beauronne à partir des années 1980, là où il y avait avant des pâtures régulièrement inondées.

Politique et administration

Rattachements administratifs

La commune d'Agonac (appelée dans un premier temps Agonat puis Agonnac) a été rattachée, dès 1790, au canton d'Agonat qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795 et le canton d'Agonat en 1800. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme dépendant de l'arrondissement de Périgueux<ref name=Cassini/>.

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, la commune est rattachée au canton de Trélissac pour les élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>.

Intercommunalité

Le Modèle:Date-, la commune adhère à la communauté de communes des Villages truffiers des portes de Périgueux. Cette intercommunalité étant dissoute au Modèle:Date-, Agonac rejoint la communauté d'agglomération périgourdine le Modèle:Date-<ref>Arrêté préfectoral Modèle:N° du 28 décembre 2011 (Recueil des actes administratifs de l'État en Dordogne - décembre 2011, Modèle:P.) sur le site de la Préfecture de la Dordogne</ref>.

La communauté d'agglomération périgourdine disparait le Modèle:Date-, remplacée au Modèle:Date- par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 1 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 27 août 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 22 octobre 2020.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Agonac, consultée le 27 octobre 2017.</ref>.

Jumelages

Fichier:Agonac panneau.JPG
Panneau de jumelage d'Agonac.

Politique environnementale

Dans son palmarès 2018, le Conseil national des villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris<ref>Site des villes et villages fleuris, consulté le 7 janvier 2019.</ref>.

Équipements et services publics

Santé

Début 2021, les locaux rénovés de l'ancienne école maternelle accueillent une maison de santé où sont installés quatre médecins généralistes, un cabinet de quatre infirmières, une art-thérapeute, un kinésithérapeute, une ostéopathe, une podologue et une psychologue<ref>Clément Bouynet, « Une ancienne école devenue maison de santé », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.

Justice

Dans le domaine judiciaire, Agonac relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Les habitants d'Agonac se nomment les Agonacois<ref>Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 4 décembre 2016.</ref>.

Modèle:Population de France/section

Sports

Manifestations culturelles ou festivités

Économie

Emploi

En 2017<ref>Dossier complet - Commune d'Agonac (24002) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le Modèle:Date-.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 44,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (76) a augmenté par rapport à 2012 (72) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,6 %.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont cinquante au niveau des commerces, transports ou services, vingt relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, dix-sept dans la construction, dix-sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et dix-sept dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune d'Agonac (24002) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Entreprises

Dans le secteur des services, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Les Chênes verts » (EHPAD) située à Agonac se classe en Modèle:49e quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec Modèle:Unité<ref>« Services », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: ,|-| – | , }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIX

}}

  • Le château de Gourjou et sa chapelle, propriété privée
  • L'église Saint Martin<ref>Laurence Cabrero-Ravel, L'église Saint-Martin d'Agonac, Modèle:P., dans Congrès archéologique de France. Modèle:156e. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999</ref>, {{#switch: e
 | e | er | = 
   {{#switch: e
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
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}}

 | 
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 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} et rénovée fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classée monument historique depuis 1900<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 17 mai 2011.</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Michel Chadeuil (1947-), écrivain occitan, est né à Agonac.
  • Patrick Vacher (1948-), footballeur professionnel de 1968 à 1980, est né à Agonac.
  • Ginette de Matha (1952-), diplomate de 1995 à 2018, ambassadrice de 2012 à 2018, est née à Agonac.

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail