Comberanche-et-Épeluche

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Modèle:Infobox Commune de France

Comberanche-et-Épeluche est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Généralités

La commune de Comberanche-et-Épeluche est située dans le quart nord-ouest du département de la Dordogne, en Ribéracois.

La mairie de Comberanche-et-Épeluche Modèle:Incise est située, en distances orthodromiques, cinq kilomètres et demi au nord-ouest du centre-ville de Ribérac.

La commune est desservie à l'ouest par la route départementale Modèle:Nobr mais elle est accessible principalement en dehors du territoire communal, soit par la route départementale Modèle:Nobr au sud ou au sud-ouest, soit par la [[route nationale 709|Modèle:Nobr]] à l'est ou au nord-est.

Communes limitrophes

Comberanche-et-Épeluche est limitrophe de quatre autres communes dont Ribérac au sud-est sur Modèle:Unité.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Comberanche-et-Épeluche est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Modèle:Nobr, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Ribérac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24128-Comberanche-et-Épeluche-géologie.svg
Carte géologique de Comberanche-et-Épeluche.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Pléistocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Crétacé
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Supérieur
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
inférieur non présent.
Jurassique
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Trias
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent

Modèle:Boîte déroulante/fin

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'extrême ouest, là où la Dronne quitte la commune et sert de limite entre celles d'Allemans et de Bourg-du-Bost, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'extrême est, au nord-ouest lieu-dit Clermont, en limite de la commune d'Allemans<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des Modèle:Unité, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Dronne, l'atier (ou astier) de Comberanche, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Dronne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle en limite de Sablons et de Coutras en Gironde, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse le territoire communal sur plus de quatre kilomètres du sud-est à l'ouest, formant plusieurs bras et lui servant de limite naturelle sur trois kilomètres et demi au sud-est, au sud-ouest et à l'ouest face à Ribérac et Bourg-du-Bost.

Long de près de deux kilomètres, l'atier de Comberanche est un bras de la Dronne en rive droite sur lequel s'est établi le moulin de Comberanche.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Comberanche-et-Épeluche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,7 %), terres arables (34,2 %), prairies (25,2 %), forêts (5,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

Outre les petits bourgs de Comberanche et d’Épeluche proprement dits, le territoire se compose de quelques autres hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail</ref> : Modèle:Liste horizontale

Prévention des risques

Le territoire de la commune de Comberanche-et-Épeluche est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2003 et 2009<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Comberanche-et-Épeluche est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24128-Comberanche-et-Épeluche-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Comberanche-et-Épeluche.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 73,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

La première mention écrite connue d'Épeluche date de 1109 dans le cartulaire de l'abbaye d'Uzerche, sous la forme Speluca, à laquelle ont succédé Spelucha relevé dans un pouillé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Castrum d'Espelucha en 1226, Vicecomitatus de Speluchia, Espeluchia dans le cartulaire de l'abbaye de La Sauve-Majeure, Plucha en 1365 et Eypeluche en 1760<ref name="Espeluche">Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (A-K), article « Espeluche », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 28 mars 2021.</ref>. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village d'Épeluche est identifié sous le nom d'Epluche<ref>Modèle:Géoportail.</ref>. Il proviendrait du latin Spelunca signifiant « grotte » ou « caverne » qui a donné en occitan local espelucho<ref name=lieux/>.

La première mention écrite connue de Comberanche date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sous la forme L'Espital de Cumba Ayzencha<ref name=lieux/>, suivie en 1373 de Combayrencha puis en 1380 de Combeyranchia<ref name="Gourgues-A-K">Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (A-K), article « Combeyranche-et-Epeluche », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 28 mars 2021.</ref>. Le nom est dérivé de l'occitan comba (« vallon ») ainsi que du latin adjacentia devenu « aisance » en français, signifiant d'abord « les environs » puis au Moyen Âge les dépendances d'un maison. Comberanche signifierait donc « les environs du vallon » ou les « dépendances du vallon »<ref name=lieux/>.

Le nom actuel de la commune est celui adopté lors de la fusion en 1820 des deux anciennes communes<ref name="Cassini"/>.

En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Combairancha e Espelucha sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Histoire

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Épeluche était le siège d'une vicomté<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> dont le repaire est mentionné en 1226 (Castrum d'Espelucha)<ref name="Espeluche"/>,<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Comberanche est une ancienne commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem<ref name="Gourgues-A-K"/>. Après les croisades, Comberanche devient une étape importante pour les pèlerins en route vers Compostelle<ref name="PA00082493"/>.

Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le château de la Fraisse est pillé et ravagé puis il est incendié en 1683<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

En 1820, les communes de Comberanche et d'Épeluche fusionnent sous le nom de Comberanche-et-Épeluche<ref name="Cassini"/>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Dès 1790, les communes de Comberanche et d'Épeluche sont rattachées au canton de Ribérac qui dépend du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, ce canton dépend de l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926, date à laquelle ce dernier est supprimé et ses communes rattachées à l'arrondissement de Périgueux<ref name=Cassini/>,<ref name="Épeluche">Modèle:Cassini-Ehess</ref>. Entre-temps, les deux communes ont fusionné en 1820 sous le nom actuel.

Les rattachements de Comberanche-et-Épeluche au canton et à l'arrondissement ne sont pas modifiés lors de la réforme cantonale de 2014 applicable lors des élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>, ni lors de la réorganisation des limites d'arrondissement de janvier 2017<ref name=Communes>Modèle:Pdf « Arrêté portant modification des limites territoriales des arrondissements de Bergerac, Nontron, Périgueux et Sarlat-la-Canéda du département de la Dordogne », Préfecture de la Dordogne, 30 décembre 2016.</ref>.

Intercommunalité

Comberanche-et-Épeluche a d'abord fait partie de la communauté de communes du Ribéracois. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 en communauté de communes du Périgord Ribéracois.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 2 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 octobre 2020.</ref>.

Liste des maires

Fichier:Comberanche mairie.JPG
La mairie à Comberanche en 2010.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services publics

Justice

Dans le domaine judiciaire, Comberanche-et-Épeluche relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Les habitants de Comberanche-et-Épeluche se nomment les Comberanchois ou les Épluchois<ref>Fiche commune Comberanche-et-Épeluche, Union des maires de la Dordogne, consultée le 24 novembre 2016.</ref>.

Démographie d'Épeluche

Jusqu'en 1820, les communes de Comberanche et d'Épeluche étaient indépendantes.

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Démographie de Comberanche, puis de Comberanche-et-Épeluche

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

Économie

Emploi

En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Comberanche-et-Épeluche (24128) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 20 septembre 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 44,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (dix) a légèrement diminué par rapport à 2010 (onze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,3 %.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte dix-huit établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont neuf au niveau des commerces, transports ou services, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois dans la construction, deux dans l'industrie, et un relatif au secteur administratif<ref>Dossier complet - Commune de Comberanche-et-Épeluche (24128) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 20 septembre 2018.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini siècle

}}. Ancienne chapelle de la commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1981<ref name="PA00082493">Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Inventaire général du patrimoine culturel, Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail