Mauzac-et-Grand-Castang
Modèle:Infobox Commune de France
Mauzac-et-Grand-Castang est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
Au sud du département de la Dordogne, en Périgord pourpre, et en bordure du Périgord noir, la commune de Mauzac-et-Grand-Castang est entièrement située en rive droite de la Dordogne qui la limite à l'ouest et au sud-ouest. Au niveau du village de Mauzac, le barrage de Mauzac forme une retenue de Modèle:Unité propice aux sports nautiques. Il permet également d'alimenter en eau du canal de Lalinde qui longe la Dordogne à une distance maximale de Modèle:Unité.
Le village de Mauzac se situe, en distances orthodromiques, cinq kilomètres au nord-est de la bastide de Lalinde et neuf kilomètres à l'ouest-nord-ouest du Buisson-de-Cadouin. Il est desservi par la route départementale 31.
La commune est également desservie par les routes départementales 8, 36 et 703, ainsi que par la ligne ferroviaire de Libourne au Buisson par autorail Espérance en gare de Mauzac.
Le chemin de grande randonnée GR 6 longe la Dordogne puis le canal de Lalinde en direction de Lalinde.
En Modèle:Date-, les communes de Calès et de Mauzac-et-Grand-Castang mettent en place pour la période estivale une navette pluviale permettant aux piétons et cyclistes d'accéder rapidement à la rive opposée de la Dordogne<ref>Sofiane Orus Boudjema, « Une nouvelle navette fluviale pour relier les deux communes », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Mauzac-et-Grand-Castang est limitrophe de sept autres communes.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Mauzac-et-Grand-Castang est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Modèle:Nobr, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Le Bugue » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au sud, là où la Dordogne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Lalinde et Badefols-sur-Dordogne, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au nord-ouest, près de la Modèle:Nobr et du lieu-dit la Sarmade<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Dordogne, le canal de Lalinde, le ruisseau de Barbeyrol, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Dordogne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (Modèle:Unité), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle borde la commune à l'est et au sud sur plus de cinq kilomètres, face à Calès et Badefols-sur-Dordogne.
Le canal de Lalinde, d'une longueur totale de Modèle:Unité, est alimenté en eau par la Dordogne et prend naissance dans la commune de Mauzac-et-Grand-Castang, juste en amont du barrage de Mauzac<ref>Modèle:Géoportail.</ref>, face à la commune de Calès, et rejoint la Dordogne à Mouleydier, juste en aval du barrage de Tuilières, face à Saint-Agne<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Il traverse le sud de la commune sur deux kilomètres.
Affluent de rive gauche de la Louyre, le ruisseau de Brabeyrol prend sa source dans le nord de la commune qu'il arrose sur près d'un kilomètre dont la moitié en limite de Sainte-Foy-de-Longas.
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Le pont ferroviaire de Mauzac sur la retenue du barrage.
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La Dordogne en aval du barrage.
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La prise d'eau du canal de Lalinde à l'écluse de Mauzac.
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Réseaux hydrographique et routier de Mauzac-et-Grand-Castang.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de Belvès, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Notamment liées à la présence de la Dordogne, plusieurs zones naturelles du territoire communal sont protégées.
Natura 2000
Deux zones Natura 2000 sont délimitées sur le territoire de Mauzac-et-Grand-Castang :
- la Dordogne est un site limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les Modèle:Nobr riveraines de la Dordogne, dont Mauzac-et-Grand-Castang<ref>- FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à [[Directive habitats#Annexe II|Modèle:Nobr]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref> ;
- la zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne<ref name="FR7200664">Modèle:Pdf FR7200664 - Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte du site FR7200664, INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>, qui s'étend au total sur Modèle:Unité, est partagée avec vingt-quatre autres communes. Deux espèces de chauves-souris inscrites à [[Directive habitats#Annexe II|Modèle:Nobr]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref name="FR7200664"/> : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros).
Sur la commune, elle s'étend sur près d'un kilomètre carré et demi en un seul site, bordant la Dordogne en rive droite.
ZNIEFF
Mauzac-et-Grand-Castang fait partie des Modèle:Nobr concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de Modèle:Nobr « La Dordogne »<ref>Modèle:Pdf - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>, dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
La commune présente également trois ZNIEFF de type I :
- appelé « cingle de Trémolat », le large méandre qu'effectue la Dordogne présente en rive droite une paroi calcaire ensoleillée d'une centaine de mètres de hauteur où nichent des milans noirs et où peut s'épanouir une flore de type méditerranéen<ref>Modèle:Lien brisé, consulté le 3 décembre 2011.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé, consulté le 3 décembre 2011.</ref> ;
- le barrage de Mauzac, sa retenue, ainsi que les îlots et rapides en aval jusqu'à Lalinde représentent des sites privilégiés pour différentes espèces d'oiseaux aquatiques (hérons, cormorans, palmipèdes, etc.)<ref>Modèle:Lien brisé, consulté le 3 décembre 2011.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé, consulté le 3 décembre 2011.</ref> ;
- en limite des communes de Lalinde et Pressignac-Vicq, une petite partie du territoire communal, sur près de Modèle:Unité, à l'ouest de Saint-Meyme-de-Rozens fait partie de la Combe de Foulissart, forêt de chênes pubescents (Quercus pubescens) de Modèle:Unité, refuge de la grande faune et de plusieurs espèces de rapaces<ref>Modèle:Pdf Combe de Foulissart sur le site de l'INPN, consulté le 30 mars 2017.</ref>,<ref>Carte de localisation de la Combe de Foulissart sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 30 mars 2017. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la « Légende » (en bas à gauche), ouvrir la couche « Référentiels » et barrer la couche « Photographie IGN ».</ref>.
Protection du biotope
Comme l'ensemble des communes du département de la Dordogne baignées par la Dordogne, Mauzac-et-Grand-Castang est soumis à un arrêté préfectoral de protection de biotope de 1991 destiné à favoriser la migration et le frai de plusieurs espèces de poissons<ref>Modèle:Lien brisé sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 3 décembre 2011.</ref>.
Un autre arrêté préfectoral de 1984 protège sur une quinzaine d'hectares les îles immédiatement en aval du barrage de Mauzac et les espèces d'oiseaux aquatiques qui y prospèrent<ref>Arrêté préfectoral de la Dordogne prescrivant la préservation du biotope constitué par les îles du barrage, commune de Mauzac-et-Grand-Castang sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 3 décembre 2011.</ref>.
Sites remarquables
Le cingle de Trémolat présente deux sites naturels protégés, aussi bien terrestres qu'aquatiques, en partie sur le territoire de Mauzac-et-Grand-Castang :
- un site inscrit depuis 1965<ref>Modèle:Lien brisé, consulté le 3 décembre 2011.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé, consulté le 3 décembre 2011.</ref>, depuis le lieu-dit les Combes jusqu'au Ginestal en passant par Millac et le Moulinet ;
- plus récemment, un site classé en 1985<ref>Modèle:Lien brisé, consulté le 3 décembre 2011.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé, consulté le 3 décembre 2011.</ref>, depuis les abords immédiats du village de Mauzac en remontant vers le nord jusqu'aux lieux-dits Millac et Périnou.
Urbanisme
Typologie
Mauzac-et-Grand-Castang est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (10,3 %), terres arables (10,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,8 %), zones urbanisées (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Mauzac-et-Grand-Castang est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et le canal de Lalinde. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne, de Creysse à Le Buisson », couvrant Modèle:Nobr et approuvé le Modèle:Date-, pour les crues de la Dordogne<ref>Modèle:Lien web, liste des risques par communes, pages 111-133.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Mauzac-et-Grand-Castang est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 15,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe AModèle:Note situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Mausac e Grand Castanh sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Histoire
En 1793, les anciennes communes de Mauzac et de Saint-Meyme-de-Rozens fusionnent sous le nom de Mauzac-et-Saint-Meyme-de-Rozens.
Mauzac-et-Saint-Meyme-de-Rozens et la commune de Grand-Castang fusionnent en 1973 sous le nom de Mauzac-et-Grand-Castang<ref>Code officiel géographique de Mauzac-et-Grand-Castang sur le site de l'Insee, consulté le 29 novembre 2011.</ref>.
Grand-Castang conserve le statut de commune associée et, à ce titre, élit un maire délégué qui siège obligatoirement au conseil municipal de Mauzac-et-Grand-Castang.
La prison de Mauzac a servi de centre d'épreuve pour les relégués après l'abolition du bagne, des années 1940 à 1970<ref>Jean-Claude Vimont, « ; DOI : 10.4000/criminocorpus.2833Figures paradoxales d’antisociaux des années 50 », Criminocorpus, Les rebelles face à la justice, mis en ligne le 10 octobre 2014, consulté le Modèle:1er janvier 2016.</ref>.
Extension de la prison, le camp Nord de Mauzac se situait sur la commune voisine de Lalinde, à Sauvebœuf, à l'angle des actuelles routes départementales 31 et 703. Prison militaire lors de la Seconde Guerre mondiale, puis prison lors de l'épuration, le camp a ensuite servi d'internement aux relégués (les anciens bagnards) et lors de la guerre d'Algérie, à partir de Modèle:Date-, aux prisonniers politiques du Mouvement national algérien (MNA)<ref name="évasion">Clément Bouynet, « La spectaculaire évasion de 39 détenus politiques algériens », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. Dans la nuit du Modèle:Nobr de la même année, trente-neuf d'entre eux réussissent à s'échapper par un tunnel long d'une vingtaine de mètres qu'ils avaient creusé<ref name="évasion"/>. Ils sont rapidement tous repris, le dernier en gare de Limoges le Modèle:Date-<ref name="évasion"/>. Les accords d'Évian mettent fin à la guerre d'Algérie le Modèle:Date- et les détenus politiques sont alors libérés<ref name="évasion"/>. Le Modèle:Date, le ministre de la Justice, regroupe dans le camp les objecteurs de conscience dispersés en France. En fin d'année, ils sont quatre-vingts. Une dizaine d'entre eux se réclament de l'Action civique non-violente. La plupart des autres sont Témoins de Jéhovah. En décembre 1963, un statut est voté pour les objecteurs de conscience. Ils quittent le camp pour effectuer un service civil, sauf les Témoins de Jéhovah qui rejettent cette possibilité<ref>Modèle:Ouvrage, fac-simile aux éditions Casbah, Alger</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs
Dès 1790, la commune de Mauzac, puis Mauzac-et-Saint-Meyme-de-Rozens, a été rattachée au canton de Limeuil qui dépendait du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX (Modèle:Date) portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Lalinde dépendant de l'arrondissement de Bergerac<ref name="Cassini"/>. En 1973, elle devient Mauzac-et-Grand-Castang en s'associant avec Grand-Castang.
Intercommunalité
Fin 2002, Mauzac-et-Grand-Castang intègre dès sa création la communauté de communes Entre Dordogne et Louyre. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 5 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 4 novembre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Mauzac-et-Grand-Castang relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Avant la fusion des communes de 1973
Jusqu'en 1972, les communes de Grand-Castang et de Mauzac-et-Saint-Meyme-de-Rozens étaient indépendantes.
Après la fusion des communes
Le Modèle:Date-, les deux communes fusionnent sous le nom de Mauzac-et-Grand-Castang.
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
Fête votive lors d'un week-end au mois d'août<ref>« Fête votive », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Mauzac-et-Grand-Castang (24260) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le Modèle:1er décembre 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 22,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (41) a augmenté par rapport à 2010 (33) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 20,4 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte quarante-huit établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont vingt-six au niveau des commerces, transports ou services, huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, cinq dans la construction, et trois dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Mauzac-et-Grand-Castang (24260) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le Modèle:1er décembre 2018.</ref>.
Le principal employeur de la commune est, de très loin, son centre de détention.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Roch de style néogothique, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à Mauzac, consacrée le Modèle:Date-<ref>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
- Église Saint-Pierre Saint-Paul de Grand-Castang<ref>Église Saint-Pierre et Saint-Paul (Grand-Castang), Clochers de France, consulté le 7 avril 2022.</ref>. Anciennement, elle était sous le vocable de Saint-Cloud<ref>Vicomte de Gourgues, Dictionnaire topographique de la Dordogne, 1873, Modèle:P..</ref>,<ref>Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (A-K), article « Grand-Castang », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 7 avril 2022.</ref>,<ref>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
- Barrage de Mauzac et sa retenue.
- Canal de Lalinde et son écluse, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1996<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 2 décembre 2011.</ref>.
- Château des Baudies, à Mauzac, propriété de la famille d'Abbadie d'Arrast (descendants d'Arnauld Michel d'Abbadie d'Arrast)<ref>Mauzac d'hier et d'aujourd'hui, espritdepays.com, consulté le 17 janvier 2018.</ref>.
- Castrum de Milhac, à Mauzac, aussi appelé château de Branthomme, près du lieu-dit Périnou, sur une colline dominant le vallon du Moulinet, qui appartenait aux archevêques de Bordeaux depuis son achat par Clément V avant d'être détruit par les seigneurs de Limeuil, de Saint-Alvère, de Longa et autres nobles, en 1442<ref>Jean Secret, Notes sur les ruines du castrum de Milhac-de-Mauzac, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1939, tome 66, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>,<ref>Albert Vigié, Possessions des archevêques de Bordeaux en Périgord et principalement dans le Sarladais, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1910, tome 37, Modèle:P., Modèle:P.</ref>.
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L'église Saint-Roch. -
L'église Saint-Pierre Saint-Paul. -
Le barrage de Mauzac. -
La retenue du barrage. -
L'écluse de Mauzac sur le canal de Lalinde.
Personnalités liées à la commune
- André Goustat (1935-2016), cofondateur du parti politique Chasse, pêche, nature et traditions, a été maire de Mauzac-et-Saint-Meyme-de-Rozens (1971-1972) puis de Mauzac-et-Grand-Castang (1973-2007), vice-président du conseil régional d'Aquitaine de 1992 à 1998, conseiller régional de 1992 à 2004.
- Le couple de danseurs Jean Myrio Delteil et Desha Delteil y avaient une résidence où ils ont hébergé et caché Joséphine Baker, Maurice Chevalier et son amie Nita Raya au moment où éclate la Seconde Guerre mondiale<ref>Anne-marie Siméon, Le Périgord de Maurice Chevalier, Sud Ouest du 6 mars 2012.</ref>.
- Durant la Seconde Guerre mondiale, Georges Bégué, Clément Jumeau, Jean Le Harivel, Philippe Liewer, Jean Pierre-Bloch, Michael Trotobas, Édouard Valéry et Louis de La Bardonnie ont notamment été détenus au centre de détention de Mauzac.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Chanoine Goustat, La maison ou le château des Baudies, depuis la fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }} siècle jusqu'à notre époque, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1914, Modèle:P. (lire en ligne)
- Jacky Tronel, La Prison militaire de Mauzac : camps d’internements sous Vichy, revue Arkheia, Modèle:Numéros, Montauban, 2002.
- Modèle:Article
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des anciennes communes de la Dordogne
- Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
- Sentier de grande randonnée 6
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes