Mouleydier
Modèle:Infobox Commune de France
Mouleydier est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
Au sud du département de la Dordogne, en Bergeracois et dans l'unité urbaine de Bergerac, la commune de Mouleydier s'étend sur Modèle:Unité. Elle est entièrement située en rive droite de la Dordogne. Au nord et au nord-est, une partie importante de la commune est fortement boisée, avec la forêt de Liorac et la forêt domaniale du Maine.
En bordure de la Dordogne, le bourg, traversé par la route départementale (RD) 660, se situe, en distances orthodromiques, neuf kilomètres à l'est de Bergerac et onze kilomètres à l'ouest de Lalinde.
Deux autres routes départementales, la RD 21 à l'ouest et la RD 36 à l'est, desservent également le territoire communal.
Communes limitrophes
Mouleydier est limitrophe de sept autres communes. À l'ouest, le territoire communal n'est limitrophe de celui de Creysse que sur environ Modèle:Unité. Au nord, son territoire est éloigné de moins de deux cents mètres de celui de Lamonzie-Montastruc.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Mouleydier est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5e, date du Modèle:Nobr, des calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'extrême ouest, là où la Dordogne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Creysse et Saint-Germain-et-Mons, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'est, près de la commune de Liorac-sur-Louyre, en forêt de Liorac, au nord du lieu-dit le Grand Taillis<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Dordogne, le canal de Lalinde et le Clérans, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Dordogne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (Modèle:Unité), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle limite sur quatre kilomètres le territoire communal au sud, juste à l'aval du barrage de Tuilières, face à Saint-Agne et Saint-Germain-et-Mons.
Le canal de Lalinde, d'une longueur totale de Modèle:Unité, est alimenté en eau par la Dordogne et prend naissance dans la commune de Mauzac-et-Grand-Castang, juste en amont du barrage de Mauzac<ref>Modèle:Géoportail.</ref>, face à la commune de Calès, et rejoint la Dordogne à Mouleydier, juste en aval du barrage de Tuilières, face à Saint-Agne<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Ses Modèle:Nombre mètres s'effectuent sur le territoire communal.
Au sud-est, le territoire communal est bordé par le Clérans, un petit affluent de rive droite de la Dordogne, sur plus d'un kilomètre, face à Saint-Capraise-de-Lalinde.
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La Dordogne juste en aval du barrage de Tuilières, entre Saint-Agne (à gauche) et Mouleydier.
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Ruisseau dans le bourg de Mouleydier. Au fond, la Dordogne dans laquelle il se jette.
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Réseaux hydrographique et routier de Mouleydier.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Entre Dordogne et forêt, la commune possède des zones de protection.
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les Modèle:Nobr riveraines de la Dordogne, dont Mouleydier<ref>- FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à [[Directive habitats#Annexe II|Modèle:Nobr]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Protection du biotope
La commune est soumise à un arrêté préfectoral de protection de biotope de 1991 destiné à favoriser la migration du saumon et la reproduction des lamproies et des aloses<ref>Modèle:Pdf Arrêté préfectoral de la Dordogne Modèle:N° portant conservation du biotope du saumon, de la Grande Alose "Alosa Alosa", alose Feinte "Alosa fallax", lamproie fluviatile "Lampetra fluviatillis", lamproie Marine "Petromyzon Marinus" constitué par l'ensemble du cours de la Rivière Dordogne dans le Département sur le site de l'INPN, consulté le 21 mars 2017.</ref>.
ZNIEFF
Mouleydier fait partie des Modèle:Nobr concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de Modèle:Nobr « La Dordogne »<ref>Modèle:Pdf - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>, dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Plus d'un tiers de la commune, au nord et au nord-est, représente une autre ZNIEFF de Modèle:Nobr, en forêt de Liorac, refuge de la grande faune<ref>Forêt de Liorac, sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 30 mars 2017.</ref>,<ref>Carte de localisation de la Forêt de Liorac sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 30 mars 2017. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la « Légende » (en bas à gauche), ouvrir la couche « Référentiels » et barrer la couche « Photographie IGN ».</ref>.
Réserve naturelle
Par ailleurs, les communes de Cause-de-Clérans, Liorac-sur-Louyre et Mouleydier se sont associées pour délimiter une zone plus restreinte de la forêt de Liorac à préserver sur un peu plus de Modèle:Unité en tant que réserve naturelle volontaire. La chasse y est interdite et les activités humaines y sont fortement limitées<ref>Réserve naturelle de Liorac sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 19 décembre 2010.</ref>,<ref>Carte de la Réserve naturelle de Liorac sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 19 décembre 2010.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Mouleydier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,3 %), zones urbanisées (16,6 %), cultures permanentes (13,8 %), prairies (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Mouleydier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac, regroupant les Modèle:Nobr (15 en Dordogne et 7 en Gironde) concernées par un risque de débordement de la Dordogne, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont la crue de 1843 (Modèle:Unité à Bergerac, la crue de référence historique de période de retour au moins centennale), les crues de 1912, 1944 et 1952 (période de retour de Modèle:Unité) et les crues de 1982 et 1994 (période de retour de Modèle:Unité). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne, de Creysse à Le Buisson », couvrant Modèle:Nobr et approuvé le Modèle:Date-, pour les crues de la Dordogne<ref>Modèle:Lien web, liste des risques par communes, pages 111-133.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Mouleydier est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 83,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe AModèle:Note situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
La première mention écrite connue de Mouleydier date du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sous la forme Monleyder en 1213<ref name=Gourgues>Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (L-Z), article « Mouleydier », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 21 mars 2017.</ref>. Le nom du lieu évolue ensuite en Monte Leyderio en 1215, Muntlidyer et Montleder en 1364, la graphie actuelle apparaissant en 1409<ref name=Gourgues/>.
La première partie du nom vient du toponyme occitan mon- ou mont- dérivé du latin mons, correspondant à un lieu élevé<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. La seconde partie se réfère à un personnage d'origine germanique, Leutharius<ref name=lieux/>. L'ensemble signifie donc « colline (ou mont) de Leutharius ».
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Mont Leidièr sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Histoire
Le territoire communal a été occupé aux époques préhistorique et gallo-romaine<ref name=lieux/>. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Mouleydier s'était doté d'un château fort<ref name=lieux/>, assiégé par Bertrand Du Guesclin en 1375. Il en subsiste des ruines à la Castelle<ref name=lieux/>. Plus tard, le village devint, en amont de Bergerac, un port actif sur la Dordogne<ref name=lieux/>.
En 1793, Mouleydier absorbe la commune voisine de Saint Cybard<ref name=lieux/> pour former celle de Cibard Moleydier, devenant Mouleydier-Saint-Cibard en 1801<ref name=Cassini/>. Dans le cadre de la déchristianisation voulue par la Convention nationale (1792-1795), la commune adopte le nom révolutionnaire de Cybard-de-Mouleydier avant qu'il ne soit réduit à Mouleydier<ref name=Cassini/>.
Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle y était installé un atelier d'aquiculture, mot qui à l'époque signifiait pisciculture. La Société de pisciculture de la Gironde fit éclore dans l'aquarium de Mouleydier des saumons et des truites qui furent présentés à l'exposition internationale de pêche et d'aquiculture d'Arcachon en Modèle:Date-<ref>Catalogue de l'exposition sur Gallica, Bibliothèque nationale de France.</ref>).
Le tronçon Bergerac-Le Buisson de la ligne ferroviaire de Libourne au Buisson est mis en service Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, desservant la « gare de Creysse-Mouleydier » située à environ Modèle:Unité à l'ouest du territoire communal, sur celui de Creysse. Cette gare est désormais désaffectée.
Attaqué le Modèle:Date par la 11e Panzerdivision de la Wehrmacht, le village est entièrement pillé puis incendié<ref>prisons-cherche-midi-mauzac.com Histoire pénitentiaire et Justice militaire - Juin 1944 : Mouleydier, un Oradour-sur-Glane en Périgord.</ref>. Lors de cet épisode, un enfant de neuf ans meurt d'un éclat d'obus et vingt-deux maquisards meurent dans les combats ou sont fusillés<ref>Mouleydier village martyr, texte écrit sur plusieurs bornes dans le centre-bourg de Mouleydier, vu le 19 mars 2017.</ref>. Un odonyme local (Modèle:Page h') rappelle cet évènement. Le village fut reconstruit de 1945 à 1955.
La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le Modèle:Date-, distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne<ref>Modèle:Pdf Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945, Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), Modèle:P..</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Mouleydier a, dès 1790, été rattachée au canton de Liorac qui dépendait du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX (Modèle:Date) portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Bergerac dépendant de l'arrondissement de Bergerac. En 1973, le canton de Bergerac est scindé en deux et Mouleydier est désormais rattachée au canton de Bergerac-2<ref name=Cassini/>.
Intercommunalité
En 2002, Mouleydier intègre la communauté de communes des Trois Vallées du Bergeracois. Cette structure intercommunale fusionne avec deux autres pour former au Modèle:Date- la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au Modèle:Date- pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 7 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 4 novembre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Mouleydier relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Les habitants de Mouleydier se nomment les Montleydériens<ref>Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 20 mars 2017.</ref>.
Modèle:Population de France/section
Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Mouleydier (24296) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 5 décembre 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 41,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (71) a augmenté par rapport à 2010 (48) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,8 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont cinquante-sept au niveau des commerces, transports ou services, quatorze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, onze dans la construction, dix dans l'industrie, et trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche<ref>Dossier complet - Commune de Mouleydier (24296) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 5 décembre 2018.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
- Au lieu-dit Tuilières, les 300 derniers mètres du canal de Lalinde, côté aval, s'effectuent sur le territoire communal. Ils présentent un dénivelé de plusieurs écluses sur six niveaux<ref>Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Modèle:P., Ouest-France, 1987, Modèle:ISBN.</ref> ainsi qu'un bassin de croisement et deux maisons éclusières. L'ensemble est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1996<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 20 mars 2017.</ref>.
- L'ancienne « maison noble des Merles », mentionnée en 1677, a été remplacée par le « château des Merles » (ou la « chartreuse des Merles »), bâti dans la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=chartreuses>Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie, Emmanuel du Chazaud, préface d'André Chastel, Le Périgord des chartreuses, Pilote 24 édition, Périgueux, mai 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. L'édifice fut la propriété du général d'Empire Jean Zacharie Mesclop<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> qui y décède en 1844<ref name=":a">Registre des décès de Mouleydier (1844), Modèle:P., Archives départementales de la Dordogne, consulté le 20 mars 2017.</ref>. Sous l'appellation « château les Merles », elle est transformée depuis 2003 en hôtel de luxe 4 étoiles et restaurant avec golf<ref>Émilie Delpeyrat, « Le nid des Merles », Sud Ouest édition Dordogne, 27 septembre 2013, Modèle:P..</ref>,<ref>Site du Château les Merles, consulté le 3 août 2016.</ref>.
- La Rebière d'Or, maison de maître du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle surplombant la Dordogne, aménagée en chambres d'hôtes<ref>La Rebière d'Or, consulté le 22 mars 2017.</ref>.
- Reliant Mouleydier à Saint-Germain-et-Mons sur les deux rives de la Dordogne, le pont de Mouleydier a été mis en service en 1852<ref name="SO-30-09-2022">Jean-Luc Chanteau« Le pont fermé trois mois, les habitants s'adaptent », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. Long de Modèle:Unité avec une chaussée de Modèle:Unité de large, celle-ci a été élargie à Modèle:Unité en 2022-2023, avec ajout d'une voie de passage pour piétons, poussettes et cyclistes, large de Modèle:Unité<ref name="SO-30-09-2022"/>,<ref>Jean-Luc Chanteau, « Après les travaux, le pont a été inauguré », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
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L'escalier d'écluses de Tuilières.
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Le château les Merles.
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La Rebière d'Or surplombant la Dordogne.
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Le viaduc ferroviaire.
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La halle.
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Le lavoir.
Patrimoine religieux
- L'église Saint-Cybard<ref name=Carles>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, néoromane.
- La chapelle Notre-Dame<ref name=Carles/>, néogothique.
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L'église Saint-Cybard. -
Son portail. -
La chapelle Notre-Dame. -
Son portail.
Personnalités liées à la commune
- Georges Baladié (1917-1998), ancien joueur international français de rugby à XV, mort à Mouleydier.
- Serge Barranx (1867-1959), romancier, a vécu à Mouleydier<ref>Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
- Albert-André Claveille (1865-1921), ingénieur et homme politique, est né et décédé à Mouleydier. Il est l'artisan de l'édification du barrage de Tuilières.
- Jean Zacharie Mesclop (1775-1844), officier des armées de la République puis général de l'Empire en 1813<ref>Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, éditions Fanlac, 1999, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, est décédé au château des Merles à Mouleydier<ref name=":a" />.
- Pierre Palut (1844-1910,) poète français et occitan né à Mouleydier et décédé à Bergerac<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Pour approfondir
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Communauté d'agglomération bergeracoise (nouvelle)
- Liste de massacres perpétrés par les forces allemandes en France durant la Seconde Guerre mondiale
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes