Pontours

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Modèle:Infobox Commune de France

Pontours est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Généralités

Dans la partie sud du département de la Dordogne, en Bergeracois, la commune de Pontours s'étend sur Modèle:Unité. Elle se trouve en rive gauche de la Dordogne, juste en amont de Lalinde. Elle s'étend sur la terrasse alluviale dite ici « la plaine » et sur les coteaux entaillés de vallons secs ou combes. À l'aplomb de la plaine, ces coteaux sont appelés « cingles ». Ainsi se succèdent le cingle de la Douille, le cingle de Paty et plus à l'ouest, face à Lalinde, le cingle de Saint-Front. Ces coteaux et plateaux sont souvent boisés (chênes, châtaigniers, charmes, trembles, genévriers, chênes verts). Sur certains affleurent des croupes sèches, caussenardes, avec stations de pelouses sèches ou pelouses calcaires. Plusieurs bordures de coteaux sont classées en zone Natura 2000. Le plateau du cingle de La Douille est boisé, taillis de chênes et notamment de chênes verts.

Le sommet des coteaux culmine au sud-est à Modèle:Unité pour le coteau de Couleyrie au lieu-dit la Belle Étoile, et à Modèle:Unité pour le sommet du « Sud » qui marque la limite communale au sud-ouest d'un vaste plateau qui va s'inclinant sur la vallée de la Couze (à la borne des trois communes (Pontours, Bayac, Bourniquel).

Le bourg est un petit village où les quelques maisons, l'église romane, l'ancienne école-mairie, les rares fermes, la halle (récente), sont construites sur la dernière terrasse alluviale. Il se dresse au droit d'une succession de rapides et d'îles (les bélisses) qui barrent la Dordogne. Là débute une longue séquence d'accidents de son lit, plus ou moins importants : cascades, tourments rocheux, chenaux étroits, passes où l'eau et les courants sont vifs. Cette succession de rapides avec le « Grand Thoret » s'achève par le « Saut de la Gratusse » ou « Pas de La Gratusse » en aval de Lalinde, particulièrement redouté des anciens bateliers.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 24334.png
Carte de Pontours et des communes avoisinantes.

Pontours est limitrophe de six autres communes.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Pontours est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Modèle:Nobr, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Le Bugue » et « Modèle:N° - Belvès » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24334-Pontours-géologie.svg
Carte géologique de Pontours.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Pléistocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Oligocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Éocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Paléocène  non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Crétacé
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Supérieur
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
inférieur non présent.
Jurassique
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Trias
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent

Modèle:Boîte déroulante/fin

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au nord-ouest, là où la Dordogne quitte le territoire communal et marque la limite entre les communes de Couze-et-Saint-Front et Lalinde, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au sud-est, sur le coteau de Couleyrie, au lieu-dit la Belle Étoile<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Dordogne qui constitue un réseau hydrographique de plus de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Dordogne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (Modèle:Unité), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle borde la commune au nord sur plus de deux kilomètres, face à Lalinde.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 9,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de Belvès, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:Dordogne îles amont Lalinde (3).JPG
Les îles sur la Dordogne entre Lalinde (au premier plan) et Pontours (sur l'autre rive).

La Dordogne qui borde la commune au nord sur un peu plus de deux kilomètres fait l'objet de plusieurs niveaux de protection.

Natura 2000

La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les Modèle:Nobr riveraines de la Dordogne, dont Pontours<ref>- FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à [[Directive habitats#Annexe II|Modèle:Nobr]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

La zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, qui s'étend au total sur Modèle:Unité et est partagée avec vingt-quatre autres communes, fait également partie du réseau Natura 2000<ref name="FR7200664">Modèle:Pdf FR7200664 - Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte du site FR7200664, INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>. Deux espèces de chauves-souris inscrites à [[Directive habitats#Annexe II|Modèle:Nobr]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref name="FR7200664"/> : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros).

Sur la commune, elle s'étend sur environ un demi-hectare et correspond au coteau situé au sud de la Dordogne, au nord de Pech Redon.

Protection du biotope

Comme l'ensemble des communes du département baignées par la Dordogne, Pontours est soumise depuis 1991 à un arrêté préfectoral de protection de biotope destiné à favoriser la migration du saumon et la reproduction des lamproies et des aloses<ref>Modèle:Pdf Arrêté préfectoral de la Dordogne Modèle:N° portant conservation du biotope du saumon, de la Grande Alose "Alosa Alosa", alose Feinte "Alosa fallax", lamproie fluviatile "Lampetra fluviatillis", lamproie Marine "Petromyzon Marinus" constitué par l'ensemble du cours de la Rivière Dordogne dans le Département sur le site de l'INPN, consulté le 28 mars 2017.</ref>.

ZNIEFF

Fichier:Dordogne Pontours (1).jpg
Cygnes sur la Dordogne vus depuis la commune de Pontours.

Pontours fait partie des Modèle:Nobr concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de Modèle:Nobr « La Dordogne »<ref>Modèle:Pdf - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>, dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

En aval du barrage de Mauzac se situe une ZNIEFF de Modèle:Nobr, « Barrage de Mauzac, îlots et rapides de la Gratuse », refuge de nombreux oiseaux aquatiques en toutes saisons, qui concerne toute la partie de la Dordogne riveraine de Pontours<ref>Modèle:Pdf Barrage de Mauzac, îlots et rapides de la Gratuse sur le site de l'INPN, consulté le 28 mars 2017.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF 720008216, site de la DREAL Aquitaine, consulté le 28 mars 2017. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la « Légende » (en bas à gauche), ouvrir la couche « Référentiels » et barrer la couche « Photographie IGN ».</ref>.

Urbanisme

Typologie

Pontours est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,3 %), zones agricoles hétérogènes (24,5 %), terres arables (8,4 %), prairies (4,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

Le territoire de la commune de Pontours est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne, de Creysse à Le Buisson », couvrant Modèle:Nobr et approuvé le Modèle:Date-, pour les crues de la Dordogne<ref>Modèle:Lien web, liste des risques par communes, pages 111-133.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Pontours est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24334-Pontours-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pontours.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 54,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risque technologique

La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe AModèle:Note situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Toponymie

La première mention écrite relative à Pontours concerne sa paroisse et date de l'an 1281 (Parochia de Saint-Vincent de Pontos)<ref name=Gourgues>Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (L-Z), article « Pontours », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 28 mars 2017.</ref>. Cinq ans plus tard est noté Portus de Pomos, puis Sanctus Martinus de Pontous en 1315, et Pountors en 1319<ref name=Gourgues/>.

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Pontour<ref>Carte 71 Bergerac, site cartocassini.org, consulté le 28 mars 2017.</ref>.

Le nom du lieu se réfère soit à un pont (origine latine pons), soit à un bac (origine occitane pontons)<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>,<ref name=OC>Le nom occitan des communes du Périgord - Pontors sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref name=OC/>.

Histoire

Le village doit son origine à sa position géographique, à proximité des rapides et de l'apparition des hauts-fonds de la rivière. Un gué ou passage, baptisé Trajectus, est connu à l'époque gallo-romaine. Il serait inventorié dans l'Itinéraire d'Antonin (inventaire des routes de l'Empire Romain sous le règne de Dioclétien au bas-Empire) et figuré sur une très ancienne carte des routes de l'Empire romain, la table de Peutinger. Ce Trajectus se situait sur la voie allant de Vésone (Périgueux) à Aginnum (Agen). Le gué n'a pas survécu à l'époque gallo-romaine. Plusieurs vestiges du gué ont été retrouvés dans le lit de la rivière en 1908 par un archéologue amateur, membre de la Société historique et archéologique du Périgord, le Docteur Chaume, et sont en dépôt au musée d'art et d'archéologie du Périgord, à Périgueux.

L'histoire de la batellerie vit naître à Badefols et à Pontours une corporation de passeurs ou pilotes de gabares et filadières qui embarquaient à l'amont des rapides et guidaient les embarcations au travers des passes et des bélisses, jusqu'à l'aval de Lalinde. Malgré cela, les naufrages étaient nombreux, les disparus aussi, au point qu'il exista à Pontours jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un « cimetière des morts par noyade ».

Il faut imaginer la Dordogne comme une véritable frontière jusqu'à la construction du pont de Lalinde, au début des années 1880. Un bac à passage, équipé pour transporter une charrette et son attelage, a existé durablement en amont, à Badefols. Il fut très actif jusqu'en 1880 et ne sera supprimé qu'au début des années 1920. Il en existait un autre plus petit (ne transportant que des piétons) à proximité de Paty, au droit du lieu-dit le Port de Lalinde en aval de Pontours.

Avant cette période, la route de Bergerac à Sarlat, après avoir traversé la bastide de Lalinde, longeait la Dordogne en rive droite jusqu'au niveau de Drayaux, en amont de Sauvebœuf. À cet endroit, la route obliquait vers l'embarcadère du bac, la cale (de l'occitan cala). Elle reprenait sur l'autre rive au bourg de Badefols en remontant dans une combe pour franchir un plateau, un vallon, et arrivait vers le petit bourg de Calès. La route par la rive gauche entre Lalinde et Badefols, via Paty et Pontours, ne sera réalisée qu'après la construction du pont de Lalinde. Le bac à passage a perduré plusieurs décennies après la mise en service de ce pont et c'est probablement la modernisation qui a suivi la Première Guerre mondiale qui a eu raison de cet équipement en 1921.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Dès 1790, la commune de Pontours est rattachée au canton de Cadouin qui dépend du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac<ref name=Cassini/>. Il change de nom en 1974, devenant le canton du Buisson-de-Cadouin.

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée au canton de Lalinde, lui aussi dépendant de l'arrondissement de Bergerac.

Intercommunalité

Début 2002, Pontours intègre dès sa création la communauté de communes de Cadouin. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 7 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 9 novembre 2020.</ref>.

Liste des maires

Fichier:Pontours mairie.jpg
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Fichier:Pontours jumelage.jpg
Panneau de jumelage.

Équipements et services publics

Justice

Dans le domaine judiciaire, Pontours relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Les habitants de Pontours se nomment les Pontourois<ref>Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 31 mars 2017.</ref>.

Modèle:Population de France/section

Économie

Emploi

En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Pontours (24334) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 12 décembre 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 39,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (onze) a augmenté par rapport à 2010 (cinq) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,3 %.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte neuf établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont trois au niveau des commerces, transports ou services, trois dans la construction, deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche<ref>Dossier complet - Commune de Pontours (24334) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 12 décembre 2018.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Section à sourcer Sur la route de Sarlat, l'entrée du bourg présente un calvaire et une halle de type rustique, construite en 1998. Au bourg se trouve une église romane dédiée à saint Martin de Tours et en seconde dédicace à saint Barthélemy, le saint patron de la paroisse<ref>Modèle:Article</ref>. Le long d'un talus au bord de la Dordogne, une fontaine dédiée au même saint est d'accès difficile. Elle fut jadis l'objet de dévotions et pèlerinages. L'ancien gué, légèrement en aval du bourg, pourrait révéler quelques traces au moment des plus basses eaux.

Vers l'ouest du bourg, un pigeonnier sur quatre piliers a disparu, mis à bas par la tempête de 1999. À l'extrême ouest de la plaine, la maison de Paty est une maison forte donnant sur la Dordogne<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Un grand cèdre du Liban domine le paysage de rive. La légende veut que ce soit le savant-botaniste Jussieu qui ait offert le plant du cèdre à la famille de la maison forte. Un ancien bac à passage (transportant exclusivement les piétons) permettait de relier rive droite et rive gauche au droit de celle-ci. Au sud du bourg, au lieu-dit Pontours-Haut, se trouve un manoir<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, ancienne maison noble avec chapelle, ancien vivier et pigeonnier sur piliers, à l'aplomb de la colline. Sur celle-ci, au-dessus de l'ancienne métairie de la Chauprade, un sentier de randonnée suit la crête du cingle de Pontours qui domine la plaine. La forêt de pente est un gîte réputé pour milans noirs. Le sentier passe à proximité du « Chêne de la Margot », vieux chêne mémorable, témoin dit-on d'un voyage de Marguerite de Navarre dans l'ancien comté de Périgord. Le chêne qui a longtemps bénéficié du soutien de quelques béquilles, en mauvais état, s'est définitivement effondré en 2015.

La remontée du vallon de Pontours-Haut permet d'accéder à quelques maisons, le hameau des Pierres, et au vallon de Septfonts. Celui-ci devient une combe étroite et boisée, menant aux hameaux de Couleyrie, des Sadouls, du Sivadal, de la Belle Étoile et des Terrières. De là, une route permet de rejoindre la bastide de Molières vers l'est. L'autre route oblique vers l'ouest, et pénètre sur la commune de Bourniquel, longeant le domaine de Cardou<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> propriété de la famille de Saint-Exupéry (château, ancien repaire de partisans de la Fronde dont les tours furent mises à bas sur ordre de Lakanal), avant de revenir sur le territoire communal de Pontours, en bas de la combe, à la Fontaine de Rouby. En remontant vers la Mothe, gros village construit à proximité d'un tumulus jamais officiellement fouillé. Mais la récente fouille de sauvegarde sur le chantier d'une maison à proximité a révélé en 2011 la présence de deux fossés démontrant qu’il s’agissait probablement d’une motte castrale, donc défensive. Cette fouille permet de dater l’occupation protohistorique comprise entre -1000 et -500 Modèle:Précision date Le premier fossé au plus près de la butte était profond de quatre mètres. Cet ensemble est antérieur au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, y compris un squelette daté du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Par ailleurs, la mise au jour de soubassements bâtis montre une occupation ultérieure, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Dans les fossés ont été découverts de grandes quantités de scories coulées que l’on retrouve sur plusieurs sites, à fleur de terre, autour de Bousserand et sur les pentes de la colline au lieu-dit le Sud, témoin d’une activité de sidérurgie locale et donc de l’âge des métaux sur ces coteaux.

Au sud, la forêt des Carbonniers et celle des Magales sont essentiellement des bois de châtaigniers avec association de chênes. La toponymie renvoie à l'exploitation du charbon de bois produit jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dans les meules des charbonniers dressées dans les clairières. À l'ouest de la commune, dans un vallon, le hameau de Bousserand-Bas, dit aussi de la Fontaine de Bousserand, est construit autour d'une fontaine et d'un ancien lavoir-abreuvoir. Au début des années 1970, un étang y a été creusé, révélant des bifaces, des pointes de flèches et des fondations marquées de résidus de foyers. Un sentier grimpe sur un coteau jusqu'au hameau de Bousserand-Haut, composé de trois grandes fermes, anciennes métairies viticoles et d'élevage ayant appartenu (pour deux d'entre elles) à l'ancien domaine des Gontaut-Biron, passées dans les mains du château de Paty, et vendues après la crise du phylloxéra à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini-. Les fermes de Bousserand-Haut sont des bâtisses dont les plus anciennes datent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec des traces d'appareillages suggérant des constructions de la fin du Moyen Âge. Elles montrent une première série de constructions bouvières, les granges-étables, vastes granges sous fenils (appelées les « jouques ») pour le stockage des récoltes de foin dans le vaste espace qui est aménagé sous les toitures très pentues. En 2011, une restauration a mis en évidence un appareillage qui n'est pas sans rappeler les ermitages des fondations monastiques. Les bâtiments les plus récents datent de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Une route blanche en direction de la ferme de Font-Blanque (commune de Couze-et-Saint-Front) à l'orée de la forêt des Divises permet d'accéder à un sentier menant au sommet du Sud, colline à Modèle:Unité d'altitude. Autour de cette butte, deux sources sourdent, la font du Taï vers le sud et la font du Roc sur le versant nord.

La commune a deux sites inscrits d'intérêt pittoresque ; le plus ancien, celui de l'église et de ses abords sur un hectare date de 1950<ref>Modèle:Pdf Église et ses abords - Pontours, site de la DREAL Aquitaine, consulté le 28 mars 2017.</ref> ; l'autre, celui du bourg, englobe le précédent, s'étend sur Modèle:Unité, et date de 1980<ref>Modèle:Pdf Bourg - Pontours, site de la DREAL Aquitaine, consulté le 28 mars 2017.</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • L'abbé Arnaud Goustat (1831-1915) fut curé de Pontours à partir de 1858<ref>Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, Éditions Fanlac, 1999, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Passionné pour l'histoire locale, il a beaucoup compulsé et décrypté les archives. Il en a tiré de nombreux articles et plusieurs ouvrages dont Lalinde et les libertés communales. Il a beaucoup étudié les résultats de diverses fouilles portant sur le gué de Pontours dans la rivière Dordogne et son lien avec le Trajectus gallo-romain.
  • Madeleine Bonnelle, historienne, conseillère municipale, a vécu au hameau des Pierres et a écrit plusieurs ouvrages sur l'histoire locale dont Lalinde et son Coulobre<ref>Madeleine Bonnelle, Lalinde et son Coulobre, 2003, éditions Fanlac, Modèle:ISBN.</ref> ainsi qu'une histoire de Badefols-sur-Dordogne et une biographie illustrée du dessinateur de presse Sem.
  • Bernard Stéphan, originaire de Bousserand-Haut, journaliste honoraire. Après avoir été journaliste à Sud Ouest et à Périgord magazine et aux Éditions du Centre à Limoges, journaliste et rédacteur en chef du Berry républicain à Bourges<ref>Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, Éditions Fanlac, 1999, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, ensuite rédacteur en chef adjoint du journal La Montagne à Clermont-Ferrand et éditorialiste des quotidiens du groupe de presse Centre-France (La Montagne, Le Populaire du Centre, Le Berry républicain, Le Journal du Centre, L'Yonne républicaine, La République du Centre et L'Écho républicain). Membre de l'ODI (Observatoire de la déontologie de l'information). Il est aujourd'hui conseiller à la Fondation Varenne. A écrit plusieurs ouvrages sur le patrimoine, la mémoire rurale du Périgord et du Berry. Il raconte la fin de la société paysanne des hameaux situés entre Lalinde et Beaumont-du-Périgord dans le livre intitulé Paysans : mémoires vives<ref>Bernard Stéphan, Paysans : mémoires vives : Récits d'un monde disparu, 1900-2000, septembre 2006, éditions Autrement, collection Mémoire, Modèle:ISBN.</ref>. Il a publié en juin 2013 Le Parler du Périgord, (Éditions Christine Bonneton), un glossaire des mots du français régional collectés dans le Périgord rural. Il a codirigé en 2013 la réédition du centenaire du Grand Meaulnes d'Alain-Fournier, aux éditions Bleu autour. Il anime un blog qui explore l'ethnologie rurale et la mémoire paysanne du Périgord, du Berry, de l'Auvergne et du Limousin.
  • Odile Leyx, originaire de Pontours, fille d'Odilon Darnige qui fut maire de la Libération jusqu'au milieu des années 1970, a écrit plusieurs ouvrages autobiographiques sur son enfance et son action et sur la Résistance en Périgord. Parmi les titres de l'auteur, Les combattants de l'ombre dans un château médiéval en Dordogne<ref>Odile Leyx, Les combattants de l'ombre dans un château médiéval en Dordogne, 2007.</ref> et Avec beaucoup d'amour un combat de tous les jours<ref>Odile Leyx, Avec beaucoup d'amour un combat de tous les jours, Paris, 2001, Éditions des écrivains, Modèle:ISBN.</ref>. Elle est décédée le Modèle:Date-. Son mari André Leyx, ancien maire, décédé en 2010<ref>« Une mémoire qui disparaît », Sud Ouest blogs (archive), consulté le 29 mars 2017.</ref>, a écrit un livre de souvenirs sur son temps en Indochine intitulé Un spahi raconte la Guerre d'Indochine 1952-1954<ref>André Leyx, Un spahi raconte la Guerre d'Indochine 1952-1954, préface du général Bigeard, Muller Édition, 2005.</ref>.
  • Adrien Beauchamps (1855-1916), né et décédé à Pontours-Haut, a été maire de Pontours de 1881 à 1916, et député de la Dordogne de 1912 à 1914, siégeant dans le groupe de l'Alliance Libérale Populaire<ref name=Penaud>Guy Penaud, Dictionnaire des députés de la Dordogne de 1789 à nos jours, éditions L'Harmattan, 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Médecin, il a été mobilisé à ce titre pendant la guerre de 1914-1918. Il a marqué son époque par son engagement chrétien au service d'un milieu de métayers pauvres qui constituaient la population majoritaire de ce coin du Périgord..

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Pour approfondir

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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Références

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