Saint-Jean-de-Côle
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Jean-de-Côle est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France ».
Géographie
Généralités
Le village de Saint-Jean-de-Côle s'est développé au carrefour des routes menant de Thiviers à Nontron (route départementale 707, ancienne RN 707) et celle venant de Brantôme (RD 78). Le site permettait de traverser facilement la Côle.
La commune est membre de l'association « Les Plus Beaux Villages de France ».
Communes limitrophes
Saint-Jean-de-Côle est limitrophe de six autres communes, dont Thiviers au sud-est par un quadripoint.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Jean-de-Côle est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Thiviers » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Côle, la Queue d'Âne, le ruisseau de Bonis, le ruisseau de la Fon Pépy et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Côle, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Firbeix et se jette dans la Dronne en rive gauche, en limite de Brantôme en Périgord et de Condat-sur-Trincou<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse la commune du nord-est au sud sur plus de trois kilomètres et demi.
La Queue d'Âne, ou ruisseau de la Queue d'Âne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Mialet et se jette dans la Côle en rive droite dans la commune, au pont de Lavaud<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle arrose le nord-est du territoire communal sur Modèle:Unité.
Deux affluents de rive gauche de la Côle baignent la commune : le ruisseau de Bonis à l'est sur près de deux kilomètres, et le ruisseau de la Fon Pépy au sud-est sur plus de deux kilomètres dont Modèle:Nobr en limite de Saint-Romain-et-Saint-Clément.
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Le Vieux pont sur la Côle.
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La Queue d'âne, une cinquantaine de mètres avant sa confluence avec la Côle.
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Réseaux hydrographique et routier de Saint-Jean-de-Côle.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Coquille », sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-de-Côle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiviers, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,4 %), zones agricoles hétérogènes (24,2 %), prairies (20,3 %), mines, décharges et chantiers (6,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Côle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Côle et la Queue d'âne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1998, 1999 et 2007<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Saint-Jean-de-Côle est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 92,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-de-Côle est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
La commune tire son nom de saint Jean-Baptiste et de la Côle, la rivière qui l'arrose<ref>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Joan de Còla sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 25 septembre 2021.</ref>.
Histoire
L'histoire de Saint Jean de Côle se confond avec celle du prieuré construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et celle du château de la Marthonie, qui fut édifié à la suite, en 1083, par Raynaud de Thiviers, évêque de Périgueux, sur les bords de la Côle, au carrefour des voies menant de Nontron à Thiviers ou à Brantôme. Construit en premier, protégé un peu plus tard par le château de la Marthonie, le prieuré abritait initialement seize chanoines réguliers suivant la règle de saint Augustin. Il rayonna rapidement sur toute la région et moins d'un siècle après sa création, ses possessions s'étendent jusqu'à Limoges et Périgueux, tandis qu'un village prospère naît et se développe autour du prieuré.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Jean de Côle était l'une des vingt-sept paroisses dépendant de l'archiprêtré de Condat dont le siège se situait à Champagnac<ref>Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (A-K), article « Champagnac-de-Belair », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 13 décembre 2018.</ref>.
En 1394, les Anglais ravagent et incendient le château, ainsi que le prieuré, dont les terres sont dévastées et les chanoines dispersés. Fortifiant le village pour se préserver des attaques, les Anglais s'installent jusqu'en 1404. En 1436, le Pape Eugène IV encourage la reconstruction du prieuré, mais un siècle plus tard, durant les guerres de religion, de nombreuses troupes de passage dévastent à nouveau le village et les protestants dispersent les biens des religieux. En 1669, l'évêque de Périgueux exige la réalisation des travaux de réparation et contraint les religieux à adopter la règle des Génovéfains.
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Jean de Colle.
À la Révolution, les chanoines disparaissent ; les bâtiments sont vendus, les livres et les manuscrits sont brûlés. Le village de Saint-Jean-de-Côle connut une nouvelle prospérité au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec la construction puis la mise en service de la voie ferrée Angoulême - Brive, qui passait par Nontron, Saint-Jean-de-Côle et Thiviers. La commune compta alors jusqu'à 800 habitants.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Saint-Jean-de-Côle est rattachée, dès 1790, au canton de Thiviers qui dépendait du district d'Excideuil. En 1800, les districts sont supprimés. Le canton est alors rattaché à l'arrondissement de Nontron<ref name="Cassini"/>.
Intercommunalité
Au Modèle:Date-, Saint-Jean-de-Côle intègre dès sa création la communauté de communes du Pays thibérien. Au Modèle:Date-, celle-ci est dissoute et ses communes Modèle:Incise rejoignent la communauté de communes des Marches du Périg'Or Limousin Thiviers-Jumilhac<ref>Modèle:Pdf « Arrêté Modèle:N° portant modification des statuts de la communauté de communes du Pays de Jumilhac-le-Grand », Préfecture de la Dordogne, 14 décembre 2016, Modèle:P..</ref> qui, en Modèle:Date- prend le nom de communauté de communes Périgord-Limousin<ref>Modèle:Pdf « Arrêté Modèle:N° portant modification des statuts de la communauté de communes des Marches du PériG'or Limousin, Thiviers-Jumilhac », Préfecture de la Dordogne, octobre 2017, Modèle:P..</ref>.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 11 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 18 novembre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune<ref>Site des villes et villages fleuris, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Équipements et services publics
Justice
En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Jean-de-Côle relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Les habitants de Saint-Jean-de-Côle sont appelés les Jean-Colois.
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
Chaque année depuis 1982<ref>Pierre-Manuel Réault, « Des fleurs en folie », Sud Ouest édition Dordogne, 6 mai 2011.</ref>, début mai, pendant tout un week-end, de nombreuses personnes se rendent aux Floralies de Saint-Jean-de-Côle (Modèle:40e en 2023<ref>Serge Simorre, « Les Floralies ont fêté leur Modèle:40e », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>), soit pour acquérir les plantes qui embelliront balcons, terrasses ou jardins, soit pour apprécier le village dans un cadre différent, haut en couleur.
- Les floralies en Modèle:Date-
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Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Jean-de-Côle (24425) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 8 janvier 2019.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 40,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-trois) a augmenté par rapport à 2010 (quinze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,4 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte trente-six établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont vingt-quatre au niveau des commerces, transports ou services, quatre dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et deux dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Jean-de-Côle (24425) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 8 janvier 2019.</ref>.
Entreprises
L'entreprise Imerys extrait du quartz d'une carrière sur le territoire de la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Jean-Baptiste<ref>Évelyne Proust, L'église de Saint-Jean-de-Côle, pp. 293-301, dans Congrès archéologique de France. Modèle:156e. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999</ref>, ancienne église prieurale, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, classée monument historique depuis 1862 : seuls le chœur et le transept dont la coupole a disparu ont survécu aux différents conflits. Les absidioles présentent de très beaux chapiteaux historiés. L'église est précédée d'une petite halle ou caquettoire.
- L'ancien prieuré, Modèle:S mini au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, classé monument historique en 2003 : le cloître de style gothique a été conservé en partie ; il fut surélevé d'une galerie de style Renaissance. Le prieuré se visite uniquement lors des Journées du Patrimoine.
- Le vieux pont, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, classé monument historique en 1925.
- Le château de la Marthonie (ou de la Marthonye), Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, classé monument historique en 1943, visitable.
- Les maisons à colombages de la rue du Fond du bourg, reconstruites au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Les rues sur le site de Saint-Jean-de-Côle</ref>.
- La voie verte, 17 kilomètres de randonnée sur l'ancien tracé du chemin de fer de Thiviers à Saint-Pardoux-la-Rivière.
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La halle et l'église Saint-Jean Baptiste. -
L'ancien prieuré le long de la Côle. -
L'ancien prieuré. -
Le pont médiéval et l'ancien prieuré. -
Le château de la Marthonye. -
Maisons à colombages.
Patrimoine naturel
Au nord-est, en amont de l'ancienne voie de chemin de fer désaffectée, les vallées de la Côle et de son affluent la Queue d'âne forment une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien brisé. Consulté le 9 avril 2010.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé. Consulté le 9 avril 2010.</ref>.
L'ensemble du village de Saint-Jean-de-Côle est constitué de deux sites inscrits<ref>Modèle:Pdf DIREN Aquitaine - Partie du village, bords de la Côle, et terrains. Consulté le 9 avril 2010.</ref>,<ref>Modèle:Pdf DIREN Aquitaine - Quartiers. Consulté le 9 avril 2010.</ref>,<ref>Carte du village de Saint-Jean-de-Côle sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 9 avril 2010.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Mondot de La Marthonie (1466-1517), premier président au parlement de Bordeaux (1499-1515), premier président du Parlement de Paris (1515-1517).
- Raymond de La Marthonie (1581-1627), ecclésiastique, fut prieur de la collégiale de Saint-Jean-de-Côle.
Pour approfondir
Bibliographie
- Pierre-Henri Ribault de Laugardière, Essais topographiques, historiques et biographiques sur l'arrondissement de Nontron - Commune de Saint-Jean de-Côle, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1878, tome 5, Modèle:P. (lire en ligne)
- R. P. Paulin, Histoire de Saint-Jean-de-Côle (en Périgord), depuis la fondation de l'église jusqu'à nos jours, Seguin Frères imprimeurs-éditeurs, Avignon, 1881 (lire en ligne)
- Grillon, Lavergne et Secret, Saint-Jean-de-Côle, village médiéval en Périgord Vert, 1981
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Communauté de communes Périgord-Limousin
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Sentier de grande randonnée 654
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes