Saint-Méard-de-Gurçon
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Méard-de-Gurçon est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
La commune de Saint-Méard-de-Gurçon est située à équidistance de Montpon-Ménestérol au nord, et de Sainte-Foy-la-Grande au sud. Son territoire est arrosé par cinq cours d'eau : la Lidoire, l'Estrop, le Tord, la Léchou et la Gargouille<ref name="Présentation">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PB">« Mairie de Saint Méard de Gurçon », pays-de-bergerac.com, consulté le 2 novembre 2018.</ref>.
Communes limitrophes
Saint-Méard-de-Gurçon est limitrophe de neuf autres communes.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Méard-de-Gurçon est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e5-6, est la formation de Guizengeard supérieur (Lutétien supérieur à Bartonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Sainte-Foy-la-Grande » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Landais, au sein de l'unité de paysage « La Double et le Landais », deux plateaux ondulés, dont la pente générale descend de l'est vers l'ouest. À l'est, les altitudes atteignent ainsi les Modèle:Unité pour les plus élevées (Modèle:Unité au sud de Vallereuil). Vers l'ouest, le relief s’adoucit et les altitudes maximales culminent autour des Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages sont forestiers aux horizons limités, avec peu de repères, ponctués de clairières agricoles habitées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Lidoire, l'Estrop, la Léchou, la Boucardia, la Gargouille, le Tord et par divers petits cours d'eau<ref group=Note>Contrairement à ce qu'indique le Sandre, la Bidonne, le Fayat et le Tord, affluents de rive droite de la Lidoire, n'arrosent pas la commune de Saint-Méard-de-Gurçon située en rive gauche à leur confluence. Par contre, le Tord, affluent homonyme en rive gauche, est bien concerné.</ref>, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Lidoire, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Bosset et se jette en rive droite de la Dordogne en limite de Castillon-la-Bataille et Lamothe-Montravel, face à Mouliets-et-Villemartin<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle arrose la commune au nord sur plus de onze kilomètres, dont plus de neuf et demi servent de limite naturelle, face à Saint-Géraud-de-Corps, Saint-Rémy, Saint-Martin-de-Gurson et Carsac-de-Gurson.
Affluent de rive gauche de la Lidoire, la Léchou traverse le territoire communal de l'est au nord sur plus de six kilomètres dont Modèle:Unité en limite de Monfaucon.
Son affluent de rive gauche la Gargouille arrose le centre de la commune sur trois kilomètres.
Autres affluents de rive gauche de la Lidoire, la Boucardia baigne le nord-est de la commune sur près d'un kilomètres dont Modèle:Unité en limite de Monfaucon, et le Tord Modèle:Incise marque la limite territoriale à l'ouest sur quatre kilomètres, face à Montazeau.
L'Estrop, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt et se jette en rive droite de la Dordogne en limite de Saint-Antoine-de-Breuilh et de Saint-Seurin-de-Prats, face à Pessac-sur-Dordogne<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Il borde la commune au sud sur plus de trois kilomètres en trois tronçons, face à Fougueyrolles et Nastringues.
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La Lidoire en crue en aval de la Modèle:Nobr en limite de Saint-Méard-de-Gurçon (à gauche) et Saint-Rémy.
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Réseaux hydrographique et routier de Saint-Méard-de-Gurçon.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Port Ste Foy », sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, mise en service en 1956<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Méard-de-Gurçon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,4 %), forêts (29,4 %), cultures permanentes (13 %), terres arables (7,6 %), prairies (6,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), zones urbanisées (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Hameaux
Outre le centre urbain, le territoire de la commune comprend de multiples hameaux, comme le Bernagaud, les Bonnins, le Bost, le Brandeau, Bricabot, le Buisson, Carbonnaud, Cavalerie, la Châtaignière, le Cluzeau, les Fonds, Gaillardie, le Grand Billat, l'Houme, le Jard, Jarrige, les Joinies, Laulerie, Marousseau, Monmoreau, les Paysses, Picot, le Petit Paris, les Places ou encore Pourcaud.
La toponymie de plusieurs de ces lieux-dits est étudiée dans le livre Origine des noms de lieux dans le canton de Villefranche-de-Lonchat (2002) : ainsi, Bernagaud serait une déformation de Bernardeau (« fils de Bernard ») ou désignerait un bois de vergnes, « Bonnins » est le nom de ses premiers habitants, « Bost » signifie un bois, « Brandeau » la bruyère, « Bricabot » est un ancien patronyme ou désignerait un sommet ou un fortin gaulois, « Carbonnaud » un ancien village de charbonniers, « Cavalerie » un élevage de chevaux ou un patronyme, « Cluzeau » désigne une cavité, liée dans ce hameau à une fontaine ancienne, « Fonds » est un point bas, « Gaillardie » vient du patronyme Gaillard, « Grand Billat » signifie une grande maison ou ferme, « l'Houme » un ormeau, « Jard » fait référence à une herbe dure ou au chêne, « Jarrige » à des chênes kermès, « Joinies » vient du prénom Joan (Jean), « Laulerie » suscite plusieurs hypothèses (une maison de berger, une fabrique de marmites, un patronyme ou encore un ancien pressoir d'huile de noix) comme « Marousseau » (un mas de couleur jaune ou rousse ou le mas d'un dénommé Rousseau), « Monmoreau » désigne le mont de Moreau, « Paysses » un pâturage, « Petit Paris » vient du patronyme Patrice, Picot (ou Picaud) également d'un patronyme, « Places » est un terrain bien dégagé et « Pourcaud » un élevage de cochons<ref>Origine des noms de lieux dans le canton de Villefranche-de-Lonchat, association Histoire et mémoire du canton de Villefranche-de-Lonchat, La Nef-Chastrusse, 2002, p. 8-9, 12-14, 18, 22-23, 28-30, 34-35, 38-40 et 42.</ref>.
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Vaches dans un pré.
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Pré devant le bourg.
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Rue du bourg.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Méard-de-Gurçon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Saint-Méard-de-Gurçon est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 93,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2005, par la sécheresse en 1989, 1992, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Seules trois communes françaises portent le nom de saint Méard, dont Saint-Méard-de-Drône également en Dordogne et Saint-Méard dans la Haute-Vienne.
En occitan, la commune se nomme Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Histoire
La commune porte le nom de saint Méard, évêque de Noyon du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle est mentionnée la première fois en 1122, sous le nom latin de « Sancti Medardi Abbatiae », soit Saint-Méard-de-l'Abbaye, son premier nom, qui change ensuite pour Saint-Méard-de-l'Abbatial puis Saint-Méard-de-Gurçon<ref name="PB"/>.
Le centre urbain s'est développé autour de l'église, de la vieille halle, du lavoir et de plusieurs maisons anciennes<ref name="PB"/>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Saint-Méard-de-Gurçon, typographiée Saint Meard de Gurson dans un premier temps, a été le chef-lieu du canton de Saint Meard de Gurson qui dépendait du district de Mussidan jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX (Modèle:Date-) portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Villefranche-de-Loupchapt Modèle:Incise dépendant de l'arrondissement de Bergerac<ref name=Cassini/>.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée au canton du Pays de Montaigne et Gurson.
Intercommunalité
Fin 2001, Saint-Méard-de-Gurçon intègre dès sa création la communauté de communes du Gursonnais. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par la communauté de communes Montaigne Montravel et Gurson.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 11 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 18 novembre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Enseignement
En 2023, la commune dispose d'une élémentaire publique<ref>Saint-Méard-de-Gurçon, ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, consulté le Modèle:Date-.</ref>, où sont accueillis les élèves de la maternelle au CE2<ref name="SO-30-06-2023">Jacques Boujou, « Du changement à la direction de l'école élémentaire du bourg », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. La commune étant en regroupement pédagogique intercommunal avec Fougueyrolles, les autres élèves de primaire (CM1 et CM2) vont en classe dans cette deuxième commune<ref name="SO-30-06-2023"/>.
Justice
En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Méard-de-Gurçon relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Sécurité
En 2021, huit caméras de vidéoprotection sont installées dans le bourg<ref>« Vidéoprotection », bulletin municipal de Saint-Méard-de-Gurçon, décembre 2021, p. 16.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Vie locale
Saint-Méard-de-Gurçon compte une école, un pôle santé et des commerces de proximité essentiels (boulangerie, pharmacie, coiffeur, épicerie, tabac-presse). Plusieurs artisans, dans différents corps de métiers, participent à la vie économique du village.
La commune dispose aussi d'une salle des fêtes, rénovée en 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
De nombreuses activités sociales et de loisir sont organisées au fil de l'année (Floralies, marchés gourmands, soirées à thème, etc.). La vie locale s'exprime aussi par le biais de plusieurs associations (amicale des pompiers, comité des fêtes, aînés, cabaret, théâtre, danse, chorale, chasse, amicale des pompiers)<ref name="Associations">Modèle:Lien web.</ref>.
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L'école.
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La salle des fêtes.
Sport
La commune compte un terrain de football de Modèle:Unité, créé au lieu-dit des Places dans les années 1980-1990<ref>« Terrains de sports des Places, terrain de football à Saint-Méard-de-Gurçon », webvilles.net, consulté le 6 juin 2022.</ref>. Par ailleurs, un terrain multisports est aménagé en 2018 près de l'école<ref name="Présentation"/>.
Au printemps, la course nature de Montravel propose plusieurs parcours : courses de 11 et 21 km, marche nordique et randonnée pédestre (Modèle:7e en 2017)<ref>Monique Cézac, « Une édition réussie », Sud Ouest édition Dordogne, 27 avril 2017, Modèle:P..</ref>.
La commune compte un centre équestre créé en 1990 (écuries Saint-Méaroises, dans le bourg)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et un golf (vers le hameau Le Cluzeau)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il y a aussi plusieurs associations sportives (tai-chi, football, Pilates, cyclisme marche et course)<ref name="Associations"/>.
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Terrain multisports.
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Centre équestre.
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Golf.
Manifestations culturelles et festivités
Début mai, des floralies se tiennent dans le bourg avec marché artisanal et vide-greniers (Modèle:22e en 2023)<ref>Monique Devezis, « Un concours photo pour les Floralies », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
En 2017, en vue de la Journée internationale des forêts, une centaine d'arbres (Modèle:Citation) sont plantés en aval du bourg par des élèves du collège-lycée agricole du Cluzeau situé à Sigoulès. Un partenariat est noué avec l'école de Saint-Méard-de-Gurçon, dont les élèves sont individuellement chargés de parrainer un arbre, donnant à chacun un nom, obtenant ses coordonnées GPS et étant invités à s'en occuper durant toute leur vie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Sur les terres communales pousse du raisin destiné à produire du vin d'appellation d'origine contrôlée bergerac et montravel<ref name="Présentation"/>,<ref name="PB"/>.
On compte, parmi les commerces présents : une pharmacie, deux restaurants, une épicerie-buvette, une boulangerie-pâtisserie, un traiteur, un salon de coiffure, un tabac-presse-loto-carburants et un garage de réparation automobile.
Un petit marché est installé chaque mardi matin devant la salle des fêtes<ref name="Présentation"/>.
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Méard-de-Gurçon (24461) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 21 janvier 2019.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 42,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-trois) a légèrement diminué par rapport à 2010 (quarante-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,8 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont quarante-neuf au niveau des commerces, transports ou services, vingt-trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, treize dans la construction, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et six dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Saint-Méard-de-Gurçon (24461) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 21 janvier 2019.</ref>.
Transports
Saint-Méard-de-Gurçon est à l'intersection de la D32 et de la D708 et se trouve à 10 km d'un accès à l'A89<ref name="Présentation"/>,<ref name="PB"/>.
L'adressage des voies de la commune et leur dénomination sont décidés en 2021, la pose des plaques de signalisation ayant lieu l'année suivante<ref>« Adressage », bulletin municipal de Saint-Méard-de-Gurçon, décembre 2021, p. 18.</ref>.
Depuis Modèle:Date-, le village met gratuitement à disposition des véhicules électriques de passage mais pas en séjour, aux heures ouvrables, deux prises de courant 230V/10A situées sous la halle pour les recharges occasionnelles ; place réservée le long de l'église<ref>Infos sur le site « chargemap.com ».</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Dans le bourg
- L'église Saint-Médard, au centre du bourg. À l'origine, il s'agit d'une église des XVe-XVIe siècles mais dont peu d'éléments de l'époque subsistent, ayant été reconstruite au XIXe siècle. Le nouveau bâtiment est inauguré en 1866<ref name=Carles>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Le tympan du porche, sculpté, est en partie détruit. Le clocher est massif, de forme carrée, animé par le cri caractéristique des choucas des tours. L'église est inscrite aux monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>« Église Saint-Méard à Saint-Méard-de-Gurçon », monumentum.fr, consulté le 2 novembre 2018.</ref>. En face de l'entrée est installée une statue de Vierge à l'Enfant.
- Église
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L'église vue du lavoir.
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Accès arboré.
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Le portail.
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Détail du tympan.
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Statue de la Vierge à l'Enfant.
- L'ancien presbytère, datant de 1750, est une bâtisse à la façade symétrique, dotée d'un escalier extérieur à deux volées qui dessert l'étage principal. En 2019, il est réaménagé en pôle santé<ref name="Présentation"/>,<ref>« Presbytère de Saint-Méard-de-Gurçon », fondation-patrimoine.org, consulté le 2 novembre 2018.</ref>.
- Devant la mairie a longtemps été installée une croix monumentale en métal. En 2022, dans le cadre d'un réaménagement du bourg, elle est déplacée dans le cimetière<ref>« Aménagement du bourg », bulletin municipal de Saint-Méard-de-Gurçon, décembre 2021, p. 18.</ref>.
- Le lavoir, la halle et le cimetière.
- La statue du monument aux morts, œuvre d'Étienne Camus, représente le Poilu au repos.
- Autres bâtiments
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L'ancien presbytère.
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La croix.
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L'ancien bureau de poste.
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Le lavoir.
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La halle, adossée à l'église.
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Le cimetière.
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Le monument aux morts.
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Ancien moulin à vent.
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Fontaine, route du Bernagaud.
- Hors du bourg
- Château de Cavalerie-Gravat, ou château de Gravat<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, fin Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, qui possède une collection d'agrumes (orangers, citronniers, pomélos, mandariniers...). Intéressant exemple de propriété d'agrément et de rapport (vigne) construite vers 1780.
- Chartreuse de La Coquille<ref name="Reix">Jacques Reix, Montravel, un terroir, une histoire… Itinéraires au pays de Montaigne, Ségur et Gurson, éditions Jean-Jacques Guillaume, collection Histoire et Patrimoine, 2019, p. 186-191.</ref>.
- Château du Raz<ref name="Reix"/>.
- Château du Bost<ref name="Reix"/>.
- Anciens moulins à vent<ref name="Reix"/>.
Personnalités liées à la commune
- Simon Baraton (1760-1830), officier public, huissier et greffier de justice, a tenu un livre-journal intéressant pour l'histoire de la commune<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Jean Pignot (1800-1906), tailleur de pierre né à Saint-Méard-de-Gurçon le Modèle:Date et mort à Montpon, était considéré comme le doyen des Français en 1906<ref>« Le doyen de tous les Français », Revue illustrée du Tout Sud-Ouest, nModèle:O 11, novembre 1906.</ref>.
Héraldique
Pour approfondir
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Communauté de communes de Montaigne Montravel et Gurson
- Sentier de grande randonnée 646
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
- Saint-Méard-de-Gurçon sur le site de la communauté de communes Montaigne Montravel et Gurson
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Jacques Reix, Montravel, un terroir, une histoire… Itinéraires au pays de Montaigne, Ségur et Gurson, éditions Jean-Jacques Guillaume, collection Histoire et Patrimoine, 2019, p. 186-191.
- Collectif, Histoire et chroniques du Pays de Gurson, association Histoire et Mémoire du canton de Villefranche de Lonchat, éd. Nef Chastrusse, 2005.
- Origine des noms de lieux dans le canton de Villefranche-de-Lonchat, association Histoire et mémoire du canton de Villefranche-de-Lonchat, La Nef-Chastrusse, 2002.