Villetoureix
Modèle:Infobox Commune de France
Villetoureix Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
Dans le quart nord-ouest du département de la Dordogne, en Ribéracois, la commune de Villetoureix s'étend sur Modèle:Unité. Elle est bordée par la Dronne qui limite le territoire communal au sud, ainsi que par ses affluents : au nord-ouest le Boulon, au sud-est le Tournevalude, et à l'est le Meyré, affluent du Tournevalude. Deux autres affluents de la Dronne, le ruy Bagner et le ruisseau de la Barde arrosent également le territoire communal.
Au pied des coteaux nord de la Dronne, le bourg de Villetoureix est desservi par la route départementale (RD) 99. Il se situe, en distances orthodromiques, trois kilomètres au nord-est de Ribérac et dix kilomètres à l'ouest de Tocane-Saint-Apre.
Le territoire communal est également desservi par les RD 708 et 709.
Communes limitrophes
Villetoureix est limitrophe de cinq autres communes.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Villetoureix est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5b, date du Modèle:Nobr, des calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Ribérac » et « Modèle:N° - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au sud-ouest, au lieu-dit la Rivière, là où la Dronne quitte la commune et sert de limite entre celles d'Allemans et de Ribérac, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Géoportail.</ref> au nord-est, au puy de la Garde<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des Modèle:Unité, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Dronne, le Boulon, le Bournet, le Meyré, le Tournevalude, le Ruy Bagner et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Dronne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle Modèle:Incise à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle borde la commune au sud sur plus de six kilomètres, face à Saint-Méard-de-Drône et Ribérac.
Quatre de ses affluents de rive droite baignent le territoire communal :
- le Boulon borde le nord-ouest de la commune sur près de deux kilomètres, face à Allemans ;
- le Ruy Bagner prend sa source dans le nord du territoire communal qu'il arrose sur plus de deux kilomètres et demi ;
- le Bournet, ou ruisseau de la Barde dans sa partie amont, traverse la commune du nord-est au sud-est sur plus de trois kilomètres et demi ;
- le Tournevalude sert de limite naturelle au sud-est sur plus d'un kilomètre et demi, face à Celles. Son affluent de rive gauche le Meyré marque la limite territoriale à l'est, également face à Celles.
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La Dronne au pont de la Modèle:Nobr, marque la limite entre Ribérac (à gauche) et Villetoureix.
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L'attier (bras secondaire) de la Dronne au pont de la Modèle:Nobr.
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Réseaux hydrographique et routier de Villetoureix.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Villetoureix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Ribérac, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,1 %), prairies (21,6 %), forêts (13,4 %), terres arables (9,2 %), zones urbanisées (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Villages, hameaux et lieux-dits
La commune est constituée d'un bourg principal situé sur une colline au-dessus de la Dronne et de plusieurs villages ou hameaux épars, ainsi que de lieux-dits<ref>Cartes de randonnée Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, IGN.</ref> : Modèle:Liste horizontale
Depuis le début des années 1990, la commune voit, par ailleurs, se construire des habitations le long des routes qui la traversent.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Villetoureix est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1988, 1993 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dronne », couvrant Modèle:Nobr et approuvé le Modèle:Date-, pour les crues de la Dronne<ref>Modèle:Lien web, liste des risques par communes, pages 111-133.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Villetoureix est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 89,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1996 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
La première mention écrite connue du lieu date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sous la forme Villatores<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Ce nom correspond à un village (vila en occitan) et un bâtiment défensif (torre)<ref name=lieux/>.
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Vila Torrés sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Histoire
Les premières traces d'occupation humaine sur la commune remontent au Magdalénien, entre 16200 et 16100 BP<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Néolithique et les âges des métaux y sont également documentés par des fouilles au lieu-dit Chez Tuilet, où un important habitat du Néolithique final a été retrouvé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La période gallo-romaine<ref name="lieux" /> livre en bord de Dronne les vestiges d'un temple du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> : la tour de la Rigale<ref name="tour" />. Cependant le bourg de Villetoureix ne se développa vraiment qu'à la suite du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et la construction du château de la Rigale.
Le Modèle:Date-, une météorite tombe en partie sur la commune. On en retrouvera huit fragments, répartis d'est en ouest depuis Villetoureix jusqu'à Saint-Séverin (Charente) pour un total de Modèle:Unité, dont deux à Villetoureix : un de Modèle:Unité trouvé dans l'ouest, au Puy Barry, et un autre de Modèle:Unité trouvé au nord-est à la Dérame<ref>Modèle:Pdf Modèle:Ouvrage.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Villetoureix est rattachée au canton de Ribérac qui dépend du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926, date à laquelle cet arrondissement disparaît, ses cantons étant alors rattachés à l'arrondissement de Périgueux<ref name=Cassini/>.
Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date- et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton qui devient plus étendu<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>.
Intercommunalité
Fin 1998, Villetoureix intègre dès sa création la communauté de communes du Ribéracois. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 17 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 novembre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune<ref>Site des villes et villages fleuris, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Équipements et services publics
Justice
En 2023, dans le domaine judiciaire, Villetoureix relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Les habitants de Villetoureix se nomment les Villetoureicois<ref>Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 23 avril 2017.</ref>.
Modèle:Population de France/section
Analyse
La commune a connu une forte baisse de population au cours des années 1890 à 1960, lors de l'exode rural. Elle est alors passée du millier d'habitants à moins de 700 en 1968. Mais depuis, la population est repartie à la hausse.
Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Villetoureix (24586) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 6 février 2019.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 40,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (cinquante-quatre) a augmenté par rapport à 2010 (quarante-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,6 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont cinquante au niveau des commerces, transports ou services, dix-sept dans la construction, douze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et cinq dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Villetoureix (24586) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 6 février 2019.</ref>.
Entreprises
Dans le secteur des services, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Lachaud transports » (transports routiers de fret interurbains) implantée à Villetoureix se classe en Modèle:28e quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec Modèle:Unité<ref>« Services », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de la Rigale, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 23 avril 2017.</ref>, dont la tour gallo-romaine, datant du Haut Empire romain, est classée monument historique depuis 1905<ref name=tour>Modèle:Base Mérimée, consultée le 23 avril 2017.</ref>.
- Le pigeonnier de la Rigale.
- Le château de Fayolle<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> et sa chapelle du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 23 avril 2017.</ref>.
- Le manoir<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> (ou château) de Champagnou, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 23 avril 2017.</ref>.
- L'église romane Saint-Martin érigée au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et agrandie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 23 avril 2017.</ref>. Le clocher a été construit par l'entreprise Dussol de Mussidan, de février à Modèle:Date-. Les premiers plans ont été réalisés par l'architecte Auguste Bouillon (1805-1864), puis par l'architecte Jules Mandin (1827-1905) à la demande du curé Soymier. Le clocher a été béni le Modèle:Date- par Modèle:Mgr Dabet<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
- L'ancien presbytère, bâti en 1775 et remanié au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au niveau du rez-de-chaussée<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 23 avril 2017.</ref>, abrite désormais les locaux de la mairie.
-
Tour romaine du château de la Rigale. -
Le pigeonnier de la Rigale. -
La chapelle et le château de Fayolle. -
L'église Saint-Martin. -
La façade nord de la mairie (ancien presbytère). -
Le monument aux morts.
Patrimoine naturel
Natura 2000 et ZNIEFF
À Villetoureix, la vallée de la Dronne fait partie à la fois du réseau Natura 2000<ref>Vallée de la Dronne de Brantôme à sa confluence avec l'Isle sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 23 avril 2017.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Arrêté du 20 novembre 2014 sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 23 avril 2017.</ref> et d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de Modèle:Nobr<ref>Vallée de la Dronne de Saint-Pardoux-la-Rivière à sa confluence avec l'Isle sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 23 avril 2017.</ref>.
Sites remarquables
Deux sites de la commune sont inscrits : l'allée de platanes que forme la route départementale 708 entre les deux bras de la Dronne (lieux-dits le Pont et le Grand Pont)<ref>Modèle:Pdf Allée d'arbres - Villetoureix sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 23 avril 2017.</ref>, et le site de la Rivière, partagé avec les communes d'Allemans et de Ribérac<ref>Modèle:Pdf Site de la Rivière sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 23 avril 2017.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Claude Daunat (1945-1999), coureur cycliste français des années 1960-1970, et industriel, né dans la commune.
Pour approfondir
Bibliographie
- Annet Dubut, « Restauration révolutionnaire des grandes routes dans la commune de Villetoureix en l'an II », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1937, tome 64, Modèle:P. (lire en ligne)
- Dominique Audrerie, « La reconstruction du clocher de l'église de Villetoureix », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1987, tome 114, Modèle:2e livraison, Modèle:P. (lire en ligne)
- Dominique Audrerie, « Le couvent de Villetoureix », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 2008, tome 135, Modèle:4e livraison, Modèle:P. (lire en ligne)
Articles connexes
- Dordogne (département)
- Périgord
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Liste des demeures de la Dordogne
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes