Saint-Juan

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 16 juillet 2023 à 11:12 par >Roland45-Bot (Section Occupation des sols : Déplacement et centrage carte + reformulation txt IGN.)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Juan est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Localisation

Le village Saint-Juan se situe à 31 kilomètres à l'est de Besançon et 11 kilomètres au sud de Baume-les-Dames.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Voies de communication et transports

Située sur les plateaux du Doubs, La commune est reliée à Besançon par la route départementale Modèle:Nobr (31 kilomètres) et à Baume les Dames par les routes départementales D 492 (qui traverse le village) puis Modèle:Nobr (11 kilomètres en tout).

L'embranchement autoroutier le plus proche est celui de l'autoroute A36 (Mulhouse-Beaune (La Comtoise), distant de trente kilomètres : sortie Modèle:Sortie Baume-les-Dames.

La gare ferroviaire la plus proche est celle de Baume-les-Dames sur la ligne Besançon-Belfort.

Fichier:Saint-Juan (Doubs) vue panoramique.jpg
Saint-Juan, vue panoramique.

Urbanisme

Typologie

Saint-Juan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,9 %), forêts (41,4 %), prairies (11,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), zones urbanisées (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le village tire son nom de Saint Jean dont il est une forme franc-comtoise. Dès 1045 s'y trouvait une église consacrée à Saint Jean le Baptiste. On le trouve mentionné Altare de Sancto Johanno en 1045 ; Sancto Joanne en 1143 ; Sanctus Joannes de Adam en 1204 ; Saint Jehan d'Adam en 1355 ; Sancti Johanni d'Adam en 1349 ; Sainct Juan en 1671<ref name="Courtieu">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Le village de Saint-Juan est très ancien. En 1040, l'archevêque de Besançon Hugues Ier de Salins accorde le patronage de l’église de Saint-Jean à l'abbaye de Baume-les-Dames<ref>Louis Besson, Mémoire historique sur l'abbaye de Baume-les-Dames, 1845, page 35.</ref>. Le village est cité dès 1045 sous le nom Altare de Sancto Johanno<ref name="Courtieu"/>.

La terre de Saint-Juan fit successivement partie du domaine des premiers comtes de Bourgogne, des comtes de Montbéliard, de la maison de Habsbourg, des rois d'Espagne, comtes de Bourgogne, et enfin du royaume de France après l'annexion de la Franche-Comté en 1678.

Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'abbaye de la Grâce-Dieu sur laquelle les comtes de Montbéliard avaient les droits de gardienneté et d'appel, posséda à Saint-Juan des droits féodaux (dimes, cens). Elle y acquit des fiefs et y plaça ensuite des Serfs. Elle y avait installé un juge-châlain chargé de défendre ses droits.

Au cours des siècles, le fief de la seigneurie de Saint-Juan appartint à des seigneurs particuliers.

Les possessions de l'abbaye de la Grâce-Dieu

Fichier:Abbaye de la Grâce-Dieu.jpg
Abbaye de la Grâce-Dieu.

Vers 1160, les religieuses de l'abbaye de Baume-les-Dames cèdent à l'abbaye de la Grâce-Dieu des dimes sur Saint-Juan<ref>Abbé Richard, Histoire de l ́Abbaye de la Grâce-Dieu au diocèse de Besançon, 1857, page 29.</ref>

En janvier 1302, l’abbé de la Grâce-Dieu achète Étienne, chevalier de Dampierre, de sa femme, d’Hugues de Sancey leur fils, tout ce que, disent-ils « nous avons, pouvons et debvons avoir au finage, territoire et en la ville de Saint-Juan d’Adam, en prés, champs, bois, eaux, cours d’eau, en chaiseaux, en curtils, censes en toute huses, de quelque manière que nous les ayons, sans en rien retenir<ref>Abbé Richard, Histoire de l ́Abbaye de la Grâce-Dieu au diocèse de Besançon, 1857, page 54.</ref>.

Le Modèle:Date, une sentence arbitrale déférée à Jean d’Orsans, Hugues de Vaite et Renaud de Leugney, seigneurs de ces lieux, valide un compromis entre l’abbaye de la Grace-Dieu et les habitants de Saint-Juan qui avaient empiété sur les terres du monastère<ref>Abbé Richard, Histoire de l ́Abbaye de la Grâce-Dieu au diocèse de Besançon, 1857, page 62.</ref>.

En octobre 1359, Humbert, fils de Palinet de Saint-Juan, seigneur et vassal de l'abbaye de la Grâce-Dieu, lui donne tout ce qu’il tenait en fief du monastère, à savoir une pièce de terre de dix journaux au-dessous de la côte de Saint-Juan, près le chemin de Belvoir, le tiers d’un champ de deux journaux et d’un autre héritage, un champ de huit journaux, à charge par les religieux de célébrer chaque année, le jour de l’annonciation de Notre-Dame, une messe pour le repos de son âme et de celle de ses parents<ref>Abbé Richard, Histoire de l ́Abbaye de la Grâce-Dieu au diocèse de Besançon, 1857, page 63</ref>.

Dès le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'accroissement des possessions de l'abbaye de la Grâce-Dieu, ne permet plus aux religieux d'en cultiver les terres. Ils placent des serfs à Saint-Juan où ils possèdent aussi des censitaires<ref>Abbé Richard, Histoire de l ́Abbaye de la Grâce-Dieu au diocèse de Besançon, 1857, page 66.</ref>.

En 1654, une enquête du parlement de Dole sur la position financière de l'abbaye de la Grace-Dieu fait connaître qu'à cette époque l'abbaye possédait encore divers héritages à Saint-Juan<ref>Abbé Richard, Histoire de l ́Abbaye de la Grâce-Dieu au diocèse de Besançon, 1857, page 104.</ref>.

Du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}, l'abbaye de la Grâce-Dieu ne cesse de faire prononcer par son juge-châtelain des condamnations contre des habitants de Saint-Juan qui contreviennent régulièrement aux droits de propriétés de l’abbaye<ref>Abbé Richard, Histoire de l ́Abbaye de la Grâce-Dieu au diocèse de Besançon, 1857, page 82.</ref>.

Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’abbaye de la Grâce-Dieu avait encore un fief à Saint-Juan (129)<ref>Abbé Richard, Histoire de l ́Abbaye de la Grâce-Dieu au diocèse de Besançon, 1857, page 129.</ref>.

Lors d'une requête étudié au conseil du roi le Modèle:Date, le procureur général exposa que le village de Saint-Juan dépendait totalement de la justice et de la seigneurie du roi<ref>Michel Antoine, Le Conseil Royal Des Finances Au XVIIIe siècle, Librairie Droz, 1973, page 6.</ref>.

La seigneurie de Saint-Juan

En 1256, le chevalier Otton de Bavans, outre le fief du château de Bavans, en possédait un second à Soye et à Saint-Jean d'Adam<ref>Charles Duvernoy, Les villages ruinés du comté de Montbéliard, avec quelques autres d'origine moderne, 1847, page 20.</ref>.

En 1266, Pierre, prévot de Saint-Juhan, reçoit 50 livres estevenantes du comte palation Hugues de Bourgogne et Alix son épouse et leur prête hommage<ref>Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: archives civiles, série B : chambre des comptes de France-Comté, Volumes 1 à 2, 1883, page 27.</ref>.

En 1388, l'officialité (tribunal ecclésiastique) de Besançon rend une sentence en faveur d'tienne comte de Montbéliard, qui condamne le curé de Saint-Jean d'Adam à démolir le four qu'il a construit dans sa maison.

En 1500, les manants et habitants de Saint-Jean d'Adam font reconnaissance des droits seigneuriaux, par eux dus aux comtes de Montbéliard.

Le Modèle:Date, François-Louis de Marenches, seigneur de Saint-Jean d’Adam, fils de François de Marenches et de Renée de Boutechoux, épouse Anne de Longeville. Il était mort en 1618<ref>Raoul de Warren, Le Château de Frontenay au Comté de Bourgogne, 1972, page 135.</ref>.

En 1666, Antoine de Marenches, marié à Vandeline de Saint-Mauris en Montagne, nommé par les états commis subrogé de la noblesse du bailliage d’amont pour l’étalement, était seigneur de Saint-Jean-d'Adam. Il meurt en 1696<ref>Mémoires et documents inédits pour servir à l'histoire de la Franche-Comté: Serie in 4.̊, Volume 5, 1867, page 353.</ref>.

En 1703, les seigneuries de Saint-Juan et Adam furent adjugées à Amédée Tisserand et Léonard Gillebert, conseillers au présidial de Besançon<ref>Jules Gauthier, Inventaire sommaire des archives du département du Doubs, antérieures à 1790: Chambre des comptes de Franche-Comté, nos 1-540. Id. nos 541 à 1710. Id. nos 1711 à 3228, Volumes 1 à 3, 1883, page 65.</ref>. La famille Gillebert, originaire de Baume-les-Dames, anoblie en 1605<ref>Revue nobiliaire, héraldique et biographique publiee par Emile-Charles-Alexandre Bonneserre de Saint-Denis, 1868, page 55.</ref>, conserva la seigneurie de Saint-Juan jusqu’en 1776<ref name="Courtieu"/>.

En 1776, la famille Desbiez acquit les seigneuries de Saint-Juan, Autechaux et Adam<ref name="Courtieu"/>.

En août 1786, les terres de Saint-Juan, Autechaux et Adam, ainsi que les fiefs et arrière-fiefs de Laviron, Tarcenay et Naisey furent érigés par Louis XVI en baronnie de Saint-Juan pour Claude-Alexandre Desbiez de Saint-Juan et ses descendants<ref>Roger de Lurion, Nobiliaire de Franche-Comté, 1890.</ref>,<ref>J. T. de Mesmay, Dictionnaire historique, biographique et généalogique des anciennes familles de Franche-Comté (1957).</ref>,<ref>Archives départementales du Doubs, B/2180 : Enregistrement auprès du Parlement de Besançon le 5 juillet 1787 des lettres de baron de Saint-Juan accordées en août 1786 à Claude Alexandres Desbiez, seigneur de Saint-Juan.</ref>.

La famille Desbiez de Saint-Juan conserva le domaine de Saint-Juan jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Courtieu"/>.

Jusqu'à la Révolution, le village de saint-Juan fait partie du bailliage de Baume-les-Dames et était le siège d’une seigneurie avec droit de haute, moyenne et basse justice. Le dernier seigneur de Saint-Juan sous l’Ancien Régime fut Claude-Alexandre Desbiez, baron de Saint-Juan<ref name="Courtieu"/>.

Période révolutionnaire

Dans le cahier de doléances des habitants de Saint-Juan rédigé en Modèle:Date- figure notamment la demande que « Les domaines du roy qui sont esté vendus ou alliénées, soit à titre d’échange ou autrement, qu’ils soient retirrés, tel que le domaine de Saint Juan d’Adam en Franche Comté qui a été alliéné depuis quelque temps pour envrion 5000 livres. S’il plaisait à la cour de la retirer et de la remettre à ses sujets dudit domaine, ils en payeroient à la cour 15.000 livres, le tout pour se retirer de la tyrannie des seigneurs. »<ref>Robert Jouvenot Le bailliage de Baume-les-Dames en 1789, Presses Univ. Franche-Comté, 1985, page 433.</ref>.

Guerre franco-allemande 1870-1871

Lors de la guerre franco-allemande de 1870-1871, le général allemand Schmeling établit son quartier général au village de Saint-Juan où il se tenait le Modèle:Date avec 7 bataillons, 6 escadrons et 4 batteries et ce, le jour même où fut signée l'armistice <ref>Hermann Ludwig Wilhelm Karl Alexander Friedrich graf von Wartensleben, Campagne de 1870-71: Opérations de l'armée du Sud pendant les mois de janvier et février 1871 d'après les documents officiels de l'État-major allemand, 1872, page 52.</ref>.

Politique et administration

Fichier:Saint-Juan (Doubs) maison commune vers 1900.jpg
Saint-Juan, maison commune vers 1900.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Au lendemain de la guerre de Trente Ans, lors du recensement de 1657, la population de Saint-Juan se composait de 23 ménages totalisant 113 personnes. On note à cette époque les noms des familles : Perrenot, Aissey, Fournier, Chauvel, Damey, Nardin, Mireur, Brullard, Mussot, Petitjean ; Bergerot , Goguillot, Cornuel, Sirehenry, Genin, Chameroy, Boillet, Jean etc.<ref>La Population de la Franche-comte Tome 2, PUF, 1995, page 78.</ref>.

Au recensement de 1688, la commune comprenait 26 feux (foyers) totalisant 167 habitants et 90 feux (431 habitants) en 1789<ref>Robert Jouvenot Le bailliage de Baume-les-Dames en 1789, Presses Univ. Franche-Comté, 1985, page 431.</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

Depuis 2007, chaque année a lieu à Saint-Juan le Modèle:2e dimanche d'octobre la « Potironade de Saint-Juan » organisée par le comité des fêtes de Saint Juan et d'Adam-lès-Passavant<ref>BMH magazine du 19 07 2016.</ref>,<ref>decouvertedudoubs.fr.</ref>.

Infrastructures

La commune de Saint-Juan possède une école publique élémentaire. La première école de Saint-Juan fut créée en 1686<ref>Alexandre Borrot, Histoire de Baumes-les-Dames, L. Cetre, 1978, page 79.</ref>.

Cultes

Une église est mentionnée à Saint-Juan dès 1040. L'abbaye de Baume-les-Dames possédait l'église de Saint-Juan qui était sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste. L'église romane ancienne au centre du village fut rebâtie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Lieux et monuments

  • Le château de Saint-Juan

On ne peut qu'émettre l'hypothèse que la propriété actuelle située à l'entrée du village et qui est encore appelée le « château » aurait été construite sur l'emplacement d'un ancien manoir qui n'existe plus. Il ne s'agit pas d'un « château » mais d'une propriété de campagne avec un grand parc de 5 hectares et à laquelle était attenant un bâtiment de ferme. Le bâtiment est constitué d'un corps principal rectangulaire à un étage avec grange datant sans doute du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle auquel a été accolé vers 1850 côté ouest une maison à deux étages dans un style « chalet »<ref name="Courtieu"/>.

Le château de Saint-Juan devint au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la résidence et un des lieux d'inspiration du poète Alexandre de Saint-Juan (1820-1863) qui après son mariage s'y installa avec son épouse Elisabeth de Jouffroy d'Abbans et où il s'improvisa sans grand succès cultivateur et agriculteur<ref name="Estignard">Alexandre Estignard, Portrait Franc-comtois, tome II, Paris Champion, 1887, pages 67 à 101 : Alexandre de Saint-Juan (1820-1863).</ref>.

Il décrit sa vie de gentilhomme-campagnard et sa maison dans un poème dédié à son ami Armand Barthet<ref>Alexandre Estignard, Portrait Franc-comtois, tome II, Paris Champion, 1887 : "Alexandre de Saint-Juan, page 96.</ref> : « 
Cette simple maison que tu rêvais ami,
Aussi calme qu’un nid sous un saule endormi,
Je l’ai. Près de la porte, au levant, une treille
Se tord en arabesque odorante ou vermeille ;
La façade au couchant, plonge ses yeux au loin
Sur une mer de blé, de trèfle, de sainfoin... »

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, le général allemand Schmeling qui avait établi son quartier général au village logea au château de Saint-Juan.

En septembre 1944, le parc du château fut transformé en cimetière provisoire ayant accueilli près de Modèle:Nombre dépouilles de soldats allemands et américains<ref>FR3 Bourgogne-Franche-Comté, 3 janvier 2017.</ref>.

  • L'église Saint-Jean-Baptiste, au centre du village, qui possède plusieurs éléments recensés dans la base Palissy : tableaux, retables, chaire à prêcher, cloche.
  • La chapelle du cimetière.
  • Le calvaire de Saint-Juan : construit en haut d'une colline en 1893 et restauré en 1993, à l'occasion de son centenaire, il domine le village et on peut y accéder soit par un sentier en lacets et suivre un chemin de croix, avec des stations, ou s'y rendre en voiture jusqu'aux abords par la route. Il a entièrement été érigé avec des blocs de pierre troués et assemblés. À l'intérieur, un autel également en pierre taillée dans la masse, supporte des statues religieuses.
  • La fontaine du Lion, située sur la place du village près de l'église, avec à l'arrière-plan, une motopompe qui servait pour éteindre les incendies.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Alexandre Desbiez baron de Saint Juan (1820-1863).jpg
Le poète Alexandre de Saint Juan (1820-1863).

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Bibliographie

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail