Scey-Maisières

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Scey-Maisières est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Les anciennes communes de Scey-en-Varais (Ceyas en 1106 ; Cys en 1133 ; Cis en 1170 ; Ceys en 1178 ; Says en 1195 ; Cyes au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; Says en 1241 ; Cyex en 1293 ; Ceys le Chastel, Cey la Ville en 1316 ; Ceith en 1359 ; Sceith en Varest en 1407 ; Cey en Verrast en 1467 ; Scey en Varax en 1614) et Maisières-Notre-Dame (Mesières en 1261 ; Maceriis en 1275 ; Méserres au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; Maisières en 1748, devenu Maisières-Notre-Dame par décret du Modèle:Date-) ont fusionné en 1973 pour donner Scey-Maisières<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le village de Scey-en-Varais s'est développé dans une boucle de la Loue au milieu d'un élargissement de la vallée.

Fichier:Scey-en-Varais, le village dans la boucle de la Loue.jpg
Vue générale du village dans la boucle de la Loue.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Scey-Maisières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,2 %), zones agricoles hétérogènes (25,3 %), prairies (20 %), zones urbanisées (2,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Fichier:Château de Scey.jpg
Ruines du château de Scey.

Depuis des temps très anciens, la famille de Scey possédait le château (aujourd'hui château Saint-Denis en ruine) érigé sur un éperon rocheux réputé longtemps inaccessible<ref name="BOURGOGNE">Histoire de l'Université du Comté de Bourgogne</ref>. Le nom a beaucoup varié au cours du temps, parfois orthographié Ceys, ou Cies, Ceiz, Ceix, Cis, Cys, mais le plus couramment sous le nom de Ceis (comme on le trouve le plus souvent jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="GIGNY">Histoire de Gigny</ref>). Scey-en-Varais, était situé dans le bailliage d'Ornans et avait donné son nom à cette famille qui avait sa sépulture dans l'église Saint-Étienne de Besançon<ref name="HISTOIRE"/>. La forteresse avait été remaniée par le cardinal Antoine Perrenot de Granvelle au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="BOURGOGNE"/>. L'origine du premier château ne peut être trouvée mais il fut longtemps le chef-lieu de la contrée du "Varais" qui trouve son origine dans le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle lors de l'établissement des Burgondes dans ce qui était alors la Séquanie<ref name="BOURGOGNE"/>. Ceux-ci divisaient la région en quatre comtés, celui de Scoding, celui d'Amaous, celui de Port et celui de Warasch qui devenait le "Varais"<ref name="BOURGOGNE"/>.

Le château de Scey comptait de grandes dépendances, elles comprenaient les terres de Maillot, de Montrond et de Fertans qui étaient alors toutes trois très étendues, et une partie de celles de Montmahoux, Durnes et Mouthiers, de sorte qu'elles s'étendaient au moins depuis l'abbaye Notre-Dame de Billon jusqu'au château de Maillot et depuis celui de Montmahoux jusqu'à celui de Montrond<ref name="BOURGOGNE"/>.

Les seigneurs du château de Scey avaient toujours tenu un des premiers rangs ; que ce soit dans les diplômes des empereurs, les actes faits par les Comtes de Bourgogne ou les chartes anciennes, ils étaient nommés entre les plus grands seigneurs, souvent les premiers et quelquefois avant même les comtes de Montbéliard, les vicomtes de Besançon et ceux de Vesoul<ref name="BOURGOGNE"/>. Ils avaient droit de sépulture dans l'église Saint-Étienne de Besançon à côté de l'endroit destiné à inhumer les comtes de Bourgogne<ref name="BOURGOGNE"/>.

L'origine du fief

Gerfroy, archevêque de Besançon, accordait vers 937 à titre précaire à Attelle, qualifiée "noble Matrone", veuve de N...de Scey<ref name="GAULES">Dictionnaire géographique, historique et politique des gaules</ref>, des terres à Frotey (ou plus probablement à Frasne-le-Château attenant à Estrelle et proche de Gy, ancienne et principale propriété de l'archevêque<ref name="BOURGOGNE"/>) pour la durée de sa vie et de celle de ses deux fils à charge de la rendre à leur mort<ref name="HISTOIRE"/>. Or cette partie du contrat ne fut pas respecté et les évêques qui succédèrent à Gerfroy, par ignorance ou par peur, ne la réclamèrent pas<ref name="HISTOIRE"/>. Hugues III, archevêque de Besançon vers 1090, mis au courant de cette affaire, convoquait Otton de Scey le Modèle:Date, successeur d'Attelle, et celui-ci lui remettait solennellement ce don en y ajoutant l'église d'Estrelle et les deux tiers des dîmes de celle-ci avec l'accord de son épouse Pétronille et de ses deux fils Robert et Humbert de Scey<ref name="HISTOIRE"/>.

Les abbayes de Miguette et de Billon

La maison de Scey était très liée à l'abbaye Notre-Dame de Migette à laquelle ils donnèrent plusieurs abbesses et prieurs. Cette abbaye était établie près de Salins-les-Bains et de Levier entre les monts de Montmahoux et de Sainte-Anne<ref name="GIGNY"/>. On ne sait s'il s'agissait réellement d'une abbaye (tel que c'est mentionné dans des documents du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) ou un lieu de "femmes retirées dans le désert de Miguette" sous la direction de l'abbé de Balerne (comme il est dit en 1146)<ref name="GIGNY"/>. De plus Pierre II de Scey et d'autres seigneurs participaient en 1136 à la fondation de l'abbaye Notre-Dame de Billon (élevée près de la Loue) dont le premier abbé était Urry (ou Wirry), le prieur Geoffroy et les religieux Pierre de Nanz et Bernard de Corcelles<ref name="SEQUANOIS"/>. Pierre de Scey avait laissé à titre de cens (redevance foncière due au seigneur qui possède des titres sur la terre) la terre sur laquelle avait été bâtie l'abbaye et qu'il affranchit en sa faveur, de plus il donnait, ainsi que ses successeurs, des droits sur la rivière de la Loue, dans les forêts et les campagnes voisines<ref name="BOURGOGNE"/>. Fondateurs aussi du monastère de Mouthier-Haute-Pierre dont les terres étaient presque enclavées dans les leurs et qu'ils possédaient le château de la Baume et la seigneurie du Chatelet au-dessus de cette abbaye, Pierre de Scey donnait à l'abbaye de Billon, en 1207, l'usage des bois, des pâturages et des eaux de sa terre de Mouthier qu'Étienne de Scey cédait en 1262 à [[Jean Ier de Chalon-Arlay|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Chalon-Arlay]], régent du comté de Bourgogne, Richard de Scey donnait les forges de Mouthier au prieuré en 1296<ref name="BOURGOGNE"/>.

Alliances et soumissions

Aux Modèle:S mini, {{#switch: XIV

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}}, cette famille occupait un rang très important parmi les plus anciennes de la région de Besançon<ref name="HISTOIRE">Histoire généalogique des sires de Salins</ref>. Outre que ses membres avaient été reçus chevaliers dans la confrérie de saint-Georges depuis 1449<ref name="UNIVERSEL">Dictionnaire universel de la noblesse de France</ref> avec Étienne de Scey et jusqu'à Jean-Baptiste de Scey en 1749<ref name="UNIVERSEL"/>, elle était alliée aux comtes de Mâcon, de Montbéliard et de Neuchâtel, mais aussi aux maisons de Salins, de Pesmes, de Vienne, de Coligny, de Joinville, de Joux, de Montferrand, de Thoraise, de Mont-Martin, de Vaudrey, de Faucogney, de Montfaucon, de Traves, d'Arguel, de Bauffremont, de Cusance et de Varre<ref name="HISTOIRE"/>. Riche et puissante, elle possédait une grande partie des montagnes du bailliage d'Ornans<ref name="SEQUANOIS">Histoire des Séquanois</ref>. Elle était très liée aux abbayes de la région et aux églises de Besançon qu'elle dotait généreusement au cours des siècles<ref name="SEQUANOIS"/>. Elle donnait naissance à un grand nombre de branches qui se partagèrent les terres et les transmirent à leur tour dans des familles étrangères qui les divisèrent.

À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le comte de Bourgogne Philippe V de France, pour une raison inconnue, les forçaient à se soumettre ; une trentaine d'années plus tard, ils vendaient la moitié de leurs possessions qu'ils ne retrouvaient que quatre siècles plus tard<ref name="ESSAI">Essai sur l'histoire de la Franche-Comté</ref>. Une charte de Marguerite Ire{{#if:|  }} de Bourgogne raconte que Jean de Bolandoz (dit Capitaine Brisbarre) s'emparait du château de Scey vers 1363 ; furieuse, la comtesse assiégeait la forteresse et faisait juger et exécuter Jean de Bolandoz<ref name="ESSAI"/>. Elle remettait ensuite le fief à Thiébaud de Scey qui reconstruisait le château tombé en triste état par négligence des comtes de Bourgogne<ref name="ESSAI"/>. Thiébaud le transmettait à Gérard de Cusance-Flagy, puis il arrivait entre les mains de Jean de Cusance, qui prenait le titre de seigneur de Flagey (Flagy) et de Scey en Varasch (avec autre Flagey) : de là il passait à la famille de Vienne-(branche de l'amiral de Vienne) qui le vendait au chancelier Nicolas Perrenot de Granvelle (1486-1550) vers le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="ESSAI"/>, puis ses fils Thomas et Antoine Perrenot de Granvelle en héritèrent, et les Oiselay de Granvelle de Cantecroix après eux (issus de Thomas) ; Béatrice de Cusance, épouse d'Eugène-Léopold d'Oiselay de Granvelle, accouche en 1637 au château de Scey de son (leur ?) fils François († dès 1638). Puis Scey est vendu au comte de La Baume-St-Amour en 1637, et retourne aux Scey-Montbéliard qui l'achètent en 1678 jusqu'à posséder le domaine encore de nos jours (2004)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les armes, depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="GIGNY"/>, étaient : de sable au lion d'or, couronné de même, armé et lampassé de gueules, avec neuf croisettes, recroisettées, au pied fiché d'or, timbrées, couronnées d'or, surhaussées d'un lévrier d'argent, supportées par deux lions d'or<ref name="HISTOIRE"/>.

Modèle:Article détaillé

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Zones de protection

La commune fait partie des zones Natura 2000 et ZNIEFF suivantes :

Lieux et monuments

  • Le Puits de la Brême<ref>http://www.csr-bfc.fr/fc/fc_sout/co_env/Breme.pdf</ref> : puits noyé qui présente une singularité de fonctionnement. En période hydrologique moyenne, le niveau de l’eau se stabilise quelques mètres en dessous du sommet du puits et une partie des eaux du ruisseau de la Brême s'y écoule (voir photo ci-dessous). En période de crue, l'eau remonte et le puits devient émissif.
  • Les sources du Maine et de l'Écoutôt : il s’agit de résurgences des écoulements souterrains du premier plateau dans les secteurs d’Ornans et de Montrond-le-Château mais aussi de Valdahon, Passonfontaine. Ils créent un système à la dynamique complexe, drainé par trois émergences étagées : l’étonnant puits de la Brême (voir ci-dessus) qui fonctionne comme une cheminée d'équilibre avec les sources du Maine et de l’Écoutôt situées en fond de la vallée de la Loue.

Personnalités liées à la commune

Commune de naissance de Pierre Chaillet, fondateur du journal de la résistance Témoignage chrétien : né le Modèle:Date- dans ce petit village du Doubs, il connaît une enfance paysanne à la dure. Élève au petit séminaire de Maîche où naîtra sa vocation religieuse, il entre dans la Compagnie de Jésus à 22 ans.

Le peintre Gustave Courbet a peint le Miroir de Scey entre 1864 et 1868, lac formé par l'élargissement de la rivière La Loue<ref>Caillaud L, Du puits noir au miroir de Scey, Dossier de l'art, Hors série no 10, juin 2011, Modèle:P..</ref>.

Parmi la fratrie Arnoulx de Pirey<ref>Modèle:Article.</ref>, 8 garçons et 6 filles originaires de Maisières, trois se distinguèrent lors de la guerre de 1914-1918 où ils combattirent comme capitaines et furent tués. Il s'agit d'Albert (1874-1915), Alfred (1869-1916) et Léopold (1871-1918). Ils ont été décorés de la Légion d'honneur.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Louis Alexandre Expilly, 1770, Modèle:P.700. Google livres
  • Dictionnaire universel de la noblesse de France, M.De Courcelles, 1820, Modèle:P.296. Google livres
  • Essai sur l'histoire de la Franche-Comté, volume 2, Edouard Clerc, 1846, Modèle:P.148, 246, 247. Google livres
  • Histoire de Gigny, au département du Jura, de sa noble et royale abbaye et de Saint Taurin, son patron, Armand Gaspard, Bernard Gaspard, 1843, Modèle:P.143, 327. Google livres
  • Histoire de l'Université du Comté de Bourgogne et des différens sujets qui l'ont honorée, volume 2, Nicolas-Antoine Labbey-de-Billy, édition C.F. Mourgeon, 1815, Modèle:P. 67 à 89. Google livres
  • Histoire des Séquanois et de la province séquanoise, François Ignace Dunod de Charnage, 1737, Modèle:P.268, 269. Google livres
  • Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, Jean Baptiste Guillaume, 1757, Modèle:P.179 à 219 Google livres
  • Les mémoires historiques de la république séquanoise et des princes de la France comté de bourgogne, Loys Gollut, 1846, Modèle:P.479. Google livres
  • Histoire de Scey en Varais, J. Favrot, 1890 .
  • Scey Maisieres Miroir du passé, J.Cl. SIMONIN, 1981.

Articles connexes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail