Lynndie England

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 26 septembre 2023 à 14:55 par >34 super héros (Attention la source est fautive, en contradiction avec toutes les autres sources et avec l'article anglophone...)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Lynndie Rana England, née le Modèle:Date de naissance à Ashland, dans le Kentucky (aux États-Unis), est un ancien soldat de l’armée de réserve des États-Unis, qui s'est fait connaître pour son implication dans le scandale d'Abou Ghraib. Elle fait partie des onze militaires condamnés en 2005 par des cours martiales de l'armée pour avoir maltraité des détenus et avoir commis d'autres crimes liés à la torture et aux sévices infligés dans la prison d'Abou Ghraib à Bagdad pendant l'occupation de l'Irak<ref name=":7">Modèle:Article</ref>. Elle est condamnée à trois ans de prison et est radiée de l'armée. Lynndie England est incarcérée du Modèle:Date au Modèle:Date, date à laquelle elle est libérée sous condition.

Biographie

Jeunesse

Lynndie Rana England naît dans une famille pauvre à Ashland, dans le Kentucky. À l'âge de deux ans, elle déménage avec sa famille à Fort Ashby, en Virginie occidentale. Elle grandit dans un parc de maisons mobiles<ref>Modèle:Ouvrage</ref> avec sa mère, Terrie Bowling England, et son père, Kenneth England, cheminot, qui travaillait dans une gare de Cumberland, dans le Maryland. Elle aspirait à être une chasseuse d'orages<ref name=":7" />. Jeune enfant, Lynndie England est diagnostiqué d'un mutisme sélectif<ref name=":2" />. Elle n'est pas maltraitée ou violée dans son enfance<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>.

Lynndie England rejoint l'armée de réserve des États-Unis à Cumberland en 1999, alors qu'elle était junior à l'école secondaire de Frankfort, près de Short Gap. Au cours de sa première année d'école secondaire, elle travaille comme caissière dans un supermarché IGA, et épouse un collègue de travail, James Fike, en 2002. Au moment de son mariage, Xavier Amador (le psychologue judiciaire de Lynndie England) affirme qu’elle est une chrétienne évangélique<ref>Modèle:Article</ref>. Elle souhaite également gagner de l’argent pour étudier à l’université et pouvoir devenir une chasseuse d'orages. Elle est également membre des Future Farmers of America. Après avoir obtenu son diplôme de l'école secondaire de Frankfort en 2001, elle travaille de nuit dans une usine de transformation du poulet à Moorefield, qu'elle quitte pour des raisons éthiques<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":4">Modèle:Article</ref>.

En Modèle:Date-, encore mariée, elle rencontre Charles Graner, de quinze ans son aîné, sur la base des réservistes de la Modèle:372e compagnie de police militaire<ref name=":4" />.

Départ pour l'Irak

Fichier:Lynndie England and Charles Graner.jpg
Lynndie England et Charles Graner, dans la prison d'Abou Ghraib, en 2003.

Elle est envoyée en Irak en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>. Lynndie England est mobilisée avec son unité de réserve de l'armée et est postée à Bagdad, à la prison d'Abou Ghraib, en Modèle:Date-, afin d'exercer des fonctions de garde. Fin 2003, avec d'autres soldats, elle fait l'objet d'une enquête pour mauvais traitements infligés à des prisonniers de guerre irakiens, dont des abus sexuels et tortures physiques et psychologiques, après que des photographies montrant des prisonniers maltraités sont dévoilées.

Alors que des accusations sont en cours devant la cour martiale générale, Lynndie England est transférée au centre médical militaire de Womack à Fort Bragg, en Caroline du Nord<ref name="transcript">Modèle:Article</ref>, le Modèle:Date-, en raison de sa grossesse<ref name=":7" />,<ref>Modèle:Article</ref>. Elle donne naissance à un fils, Carter Allan England, que son père biologique, Charles Graner ne reconnait pas. Sa cour martiale est prévue pour Modèle:Date- pour inculpation de complot (ou conspiration) en vue de maltraiter des prisonniers et coups et blessures<ref name=":7" />.

Fichier:Abu-ghraib-leash.jpg
Lynndie England tenant une laisse attachée à un détenu irakien.

En Modèle:Date-, l'émission 60 Minutes rend publique des photos de tortures infligées à des prisonniers irakiens dans la prison d'Abou Ghraib<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lynndie England se trouve parmi les soldats américains photographiés, tenant un prisonnier en laisse<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. La majorité des photos sont prises par son époux de l'époque, Charles Graner<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Lynndie England handcuffs.jpg
Lynndie England escortée à l'extérieur du centre judiciaire Williams à Fort Hood après avoir été condamné à trois ans de prison.

Le Modèle:Date-, elle accepte de négocier un plaidoyer, dans lequel elle convient de plaider coupable de quatre chefs de mauvais traitements infligés à des prisonniers, de deux chefs de complot et d’un chef de manquement au devoir. En échange, les procureurs auraient abandonné deux autres accusations, d'actes indécents et du non-respect d'un ordre légitime. Cela aurait réduit sa peine maximale de 16 à 11 ans si le juge militaire l'avait acceptée.

En Modèle:Date-, le juge militaire et colonel James Pohl prononce l'annulation du procès, au motif qu’il ne pouvait accepter son plaidoyer de culpabilité pour complot avec Charles Graner dans le but de maltraiter des détenus, après que celui-ci eut témoigné qu’il croyait qu'en attachant la lanière autour du cou du détenu nu et en demandant à Lynndie England de prendre la photo avec lui, il documentait un recours légitime à la force. Il est finalement reconnu coupable de toutes les accusations et condamné à 10 ans de prison<ref name=":7" />.

À son nouveau procès, le Modèle:Date-, Lynndie England est déclarée coupable d'un chef d'accusation de complot, de quatre chefs de mauvais traitements infligés à des détenus et d'un chef de commission d'actes indécents<ref name=":7" />. Elle est acquittée pour un deuxième chef d'accusation de complot. Le lendemain, elle est condamnée à trois ans de prison et à l'exclusion de l'armée des États-Unis pour cause d'indignité<ref name=":7" />. Lors du verdict, elle s'excuse pour son comportement<ref name=":0" />.

Lynndie England est incarcérée à la Naval Consolidated Brig, Miramar. Elle est mise en liberté conditionnelle le Modèle:Date-, après avoir purgé 521 jours. Elle reste en liberté conditionnelle jusqu'en Modèle:Date-, à la fin de sa peine de trois ans, après quoi elle est libérée. Après avoir purgé sa peine, elle retourne à Fort Ashby, en Virginie occidentale, et reste avec ses amis et sa famille<ref name=":7" />.

Des membres du Sénat des États-Unis auraient examiné d'autres photographies fournies par le département de la Défense, qui n'ont pas encore été rendues publiques. Il y a eu beaucoup de spéculations sur le contenu de ces photos. Dans une interview de Modèle:Date-, Lynndie England déclare, en réponse à une question concernant ces images inédites : Modèle:Citation<ref name=transcript/>.

Le Modèle:Date-, Lynndie England est nommée au conseil des loisirs bénévoles de Keyser. En Modèle:Date-, elle publie Tortured: Lynndie England, Abu Ghraib and the Photographs that Shocked the World, une biographie comportant une tournée promotionnelle qui, espérait-elle, réhabiliterait son image. En 2009, après avoir été rejetée par l'armée, elle prend des antidépresseurs<ref name=":2">Modèle:Article</ref> et souffre également de trouble de stress post-traumatique et d'anxiété<ref name=":7" />. Même si elle a eu du mal à trouver un emploi, à partir de 2013, elle trouve un travail saisonnier en tant que secrétaire<ref name=":5" />.

Entretiens avec les médias

Dans une interview accordée à KCNC-TV, une chaîne de télévision affiliée à Denver CBS, le Modèle:Date-, Lynndie déclare qu'elle a été Modèle:Citation de commettre des actes de violence pour des raisons psychologiques, et qu'elle devait continuer à le faire, parce que cela a fonctionné comme prévu. Lynndie England a noté qu'elle se sentait Modèle:Citation lorsqu'un officier supérieur lui a demandé de faire des choses telles que : Modèle:Citation. Cependant, elle a estimé qu’elle ne faisait Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.

En Modèle:Date-, Lynndie England déclare au magazine allemand Stern que les médias étaient responsables des conséquences du scandale d'Abou Ghraib :

Modèle:Citation bloc

Fichier:Abu Ghraib 53.jpg
Lynndie England et Charles Graner avec une pyramide humaine de prisonniers irakiens nus.

Interrogée sur la photo d'elle posant avec Charles Graner devant une pyramide d'hommes nus, elle répond :

Modèle:Citation bloc

Fichier:AG-10B.JPG
Lynndie England pointant du doigt un prisonnier nu obligé de se masturber devant elle.

Interrogée sur l'image qui la montrait pointant vers un homme contraint de se masturber, elle a de nouveau évoqué ses sentiments pour Graner à l'époque :

Modèle:Citation bloc

Dans une interview accordée à The Guardian , le 16 janvier 2009, elle réitère Modèle:Citation<ref name=":2" />.

Lynndie England déclare : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:Date-, dans un entretien diffusé sur le site de l'émission Newsnight, Lynndie England estime que les humiliations qu'elle et ses collègues ont fait endurer aux détenus n'étaient pas inacceptables puisqu'elles avaient pour but de leur extirper d'importantes informations<ref>Modèle:Article</ref>.

Modèle:Citation, affirme Lynndie England.

Selon Lynndie England, les techniques utilisées pour « casser » les détenus d'Abou Ghraib, sont monnaie courante même en sol américain, et Modèle:Citation.

En 2012, après sa libération, elle déclare lors d'une interview pour The Daily, Modèle:Citation, à propos des prisonniers irakiens maltraités<ref name=":8">Modèle:Article</ref>,<ref name=":5">Modèle:Article</ref>.

Elle exprime un regret pour la mort d'Américains dans des représailles irakiennes : Modèle:Citation<ref name=":8" />. Elle avoue aussi ne pas réussir à trouver de travail à cause de son casier judiciaire<ref name=":5" />.

Bibliographie

Modèle:Autres projets

Notes et références

<references />

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail