La Ville-aux-Dames
Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de France
La Ville-aux-Dames (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française du département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire. Peuplée par Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année et située entre la Loire et le Cher, La Ville-aux-Dames appartient aujourd'hui à l'agglomération tourangelle.
Probablement occupée depuis le Bronze final, La Ville-aux-Dames apparaît pour la première fois dans les sources au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sous le nom de Villa Dominarum. À cette époque, elle forme un fief dépendant d'Hildegarde, supérieure de l'abbaye de Saint-Loup, située sur le territoire de l'actuelle Saint-Pierre-des-Corps. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les habitants de la commune se dotent d'une chapelle de style roman, transformée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en église paroissiale. À la Renaissance, La Ville-aux-Dames est le théâtre de combats qui opposent catholiques et huguenots, avant d'accueillir, entre 1631 et 1684, un temple protestant, finalement détruit sur l'intervention du chanoine tourangeau Joseph Sain. À la Révolution, le curé de la commune, Jean Cartier, est élu député du clergé aux États généraux. Peu de temps après, La Ville-aux-Dames est rebaptisée temporairement Les Sables par les autorités révolutionnaires.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune est transformée en profondeur par l'arrivée du chemin de fer (1845) et par une série de crues (1846, 1856 et 1866), qui inondent son territoire et y déposent de grandes quantités d'alluvions. L'agriculture est alors profondément bouleversée et doit se réorienter. L'élevage bovin se développe et les habitants de la commune reçoivent le sobriquet de Modèle:Citation, du nom du fromage qu'ils fabriquent et vendent à Tours. Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit La Ville-aux-Dames se développer : en 1906, elle se dote du téléphone et, en 1924 de l'électricité. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la commune se situe en zone occupée et, à partir de 1943, l'abbé Jérôme Besnard y organise un réseau de résistance. Après-guerre, La Ville-aux-Dames connaît une forte croissance démographique et perd peu à peu son caractère rural. À partir de 1947, plusieurs clubs de sport voient le jour dans la commune. Surtout, dans les années 1970 et 1980, de grandes infrastructures s'y développent : centre commercial (1973), piscine municipale (1974), école maternelle (1975), bibliothèque municipale (1986) puis centre socio-culturel (1989).
Au fil des années, l'agriculture décline et l'élevage disparaît tandis que l'emploi se diversifie avec l'arrivée d'usines (Faiveley Transport) et d'enseignes de la grande distribution (E.Leclerc, Bricomarché, etc.). Parallèlement, le tourisme se développe grâce à l'aménagement de l'île de la Métairie, de la mise en place de La Loire à vélo et de l'inscription du Val de Loire au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2000. Pourtant, La Ville-aux-Dames est aussi soumise à de nombreux risques naturels (inondations, etc.) et technologiques (sites Seveso, transport de matières dangereuses, etc.) qui compliquent sa croissance. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune se situe à Modèle:Unité à l'est de Tours, dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire<ref name="Lion1906">Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis 1984, La Ville-aux-Dames est rattachée au canton de Montlouis-sur-Loire. Auparavant, elle a appartenu au canton de Saint-Pierre-des-Corps (1973-1982) et à celui de Saint-Avertin (1982-1984)<ref name="Couderc897">Modèle:Harvsp.</ref>.
Intégrée à l'aire urbaine de la préfecture d'Indre-et-Loire, la commune fait également partie du bassin de vie et de la zone d'emploi de celle-ci<ref name="InseeFC">Modèle:Lien web.</ref>.
Géologie et relief
La superficie de La Ville-aux-Dames est de Modèle:Unité (au Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui est beaucoup moins que l'aire moyenne d'une commune en France métropolitaine (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'ensemble du territoire communal est recouvert d'alluvions récentes déposées dans l'interfluve de la Loire et du Cher, plus sableuses au nord et plus limoneuses au sud. D'une épaisseur de plusieurs mètres, parsemées de montilles résultat de dépôts encore plus récents, elles recouvrent les calcaires sénonien et turonien ainsi que les marnes sableuses du Cénomanien<ref name="BRGM">Modèle:Lien web.</ref>.
La Modèle:Page h' sableuse qui constitue le territoire communal se développe à une altitude comprise entre Modèle:Nobr. Les points les plus bas se trouvent au sud, près du Cher, alors que les « points culminants » sont les sommets de plusieurs montilles alluvionnaires qui ont accueilli les premiers noyaux urbains. Le niveau moyen de la plaine est de Modèle:Nobr alors que le niveau de la Loire moyen est de Modèle:Nobr, ce qui a imposé la construction de digues de protection vis-à-vis des crues. Le nord du territoire communal (hameau de La Carte) est même une ancienne île<ref name="Couderc898">Modèle:Harvsp.</ref>.
Hydrographie
La commune de La Ville-aux-Dames est bordée sur Modèle:Unité par la Loire, au nord, et par le Filet (affluent droit du Cher), au sud. Le territoire du Bois-de-Plantes (à l'extrême sud de la commune) touche par ailleurs le Cher, au niveau de la cote Modèle:Unité<ref name="Couderc897"/>.
Depuis 1993, la commune possède également un plan d'eau artificiel important, l'étang Alain-Robineau, qui est géré par l'association La Gaule caillonaise<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une zone humide<ref group="Note">D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».</ref> a été répertoriée sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin »<ref name="ZH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZH-Pref">Modèle:Lien web.</ref>.
Paysages naturels
La Ville-aux-Dames appartient au pays des Varennes tourangelles, qui formait originellement un vaste espace boisé, comme l'attestent des toponymes comme Bois-de-Plantes ou Bois-Neuf. Les défrichements successifs opérés sur le territoire communal n'ont cependant épargné que les forêts alluviales (bois de La Pointe-à-Cornu, prolongé par les bois de La Bouillardière) situées au nord de La Ville-aux-Dames, de part et d'autre de la Levée de la Loire, vers le lieu-dit de La Carte<ref name="Couderc897"/>,<ref name="Couderc898"/>.
Le lit mineur de la Loire est le domaine des saules, des peupliers noirs et des chénopodes. On y trouve également le thé du Mexique, le datura ou le bident tripartite et à fruits noirs<ref name="Couderc898"/> mais aussi l'Modèle:Page h', la limoselle aquatique, le perce-neige, le millepertuis, la chélidoine ou les euphorbes<ref name="ONEMA"/>. Parmi ces espèces, certaines sont des plantes tropicales, apportées par les bateaux de commerce à l'époque où la Loire était encore navigable<ref name="Couderc898"/>.
- Végétation caractéristique du nord de la commune.
Climat
Modèle:Article détaillé Les données météorologiques du tableau ci-dessous sont celles de la station Météo-France de Tours - Parçay-Meslay, située à Modèle:Unité de La Ville-aux-Dames.
La commune de La Ville-aux-Dames est soumise, comme toutes les communes d'Indre-et-Loire, à un climat tempéré océanique dit dégradé<ref> Modèle:Lien web.</ref> ; le rivage rochelais, point de la côte atlantique le plus proche, est à Modèle:Unité Modèle:Citation. Ce type de climat, soumis à un flux d'ouest dominant sur l'année, se caractérise par des températures clémentes, même en hiver, les moyennes mensuelles minimales n'étant jamais négatives, même en hiver, alors qu'en été il est fréquent d'observer un épisode caniculaire de quelques jours, comme lors de la canicule européenne de 2003 où un record inégalé de température instantanée a été enregistré à Modèle:Tmp le Modèle:Date-<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Aucun mois n'est véritablement sec, les précipitations mensuelles moyennes étant toujours supérieures à Modèle:Unité.
Voies de communication et transport
Infrastructure routière
Dans la partie nord de La Ville-aux-Dames, la route départementale [[Route nationale 751|Modèle:Nobr]] longe la Loire et permet de relier Tours à Orléans, en passant par Amboise et Blois. Dans la partie sud de la commune, la Modèle:Nobr suit à peu près le cours du Cher. Venant de Tours, elle se dirige, à l'est, vers Montlouis-sur-Loire, puis Saint-Martin-le-Beau et La Croix-en-Touraine. Enfin, à l'est de La Ville-aux-Dames, la Modèle:Nobr permet de relier les deux routes précédentes, et continue au nord jusqu'à la [[Route nationale 152 (France)|Modèle:Nobr]].
Transports en commun
La Ville-aux-Dames est desservie par la ligne 50 de la compagnie Fil bleu, réseau de transport public de l'agglomération tourangelle. Cette ligne, qui relie la commune à Luynes en passant par Saint-Pierre-des-Corps, Tours et Fondettes, dessert La Ville-aux-Dames toutes les Modèle:Nobr en semaine, toutes les Modèle:Nobr le samedi et toutes les Modèle:Nobr le dimanche, mais uniquement en journée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est également desservie par la ligne C de la compagnie Fil vert, réseau de transport interurbain du département d'Indre-et-Loire. Cette ligne, qui relie Montrichard à Tours en passant notamment par Amboise, dessert La Ville-aux-Dames une vingtaine de fois par jour dans les deux sens en période scolaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Bien que traversée par la voie ferrée Paris-Bordeaux<ref name="LVDHistoire"/>, la commune de La Ville-aux-Dames ne possède plus de gare. Les Gynépolitains qui désirent prendre le train peuvent toutefois se rendre à la gare de Saint-Pierre-des-Corps (à Modèle:Nobr de distance)Modèle:Ref nec, qui est desservie par le TGV et des trains Intercités, Interloire et TER Centre-Val de Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour prendre l'avion, les Gynépolitains peuvent facilement se rendre par la route à l'aéroport de Tours Val de Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>, desservi plusieurs fois par semaine par des vols moyen courrier de la compagnie Ryanair<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
La Ville-aux-Dames est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Tours, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (38,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (31,6 %), terres arables (25,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,4 %), forêts (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Morphologie urbaine
La clairière de La Carte, située au carrefour de chemins gallo-romains, est certainement la partie la plus anciennement occupée de La Ville-aux-Dames<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Cependant, au Moyen Âge, quelques buttes insubmersibles fixent l'habitat dans le Bourg, autour de l'église Notre-Dame, mais surtout dans le Grand-Village, au niveau de la Butte de la Bonne-Dame. De fait, pendant longtemps, le Bourg ne rassemble qu'une partie de l'habitat, l'essentiel se trouvant au Grand-Village, à Modèle:Unité au sud-est de l'église<ref name="Couderc897"/>.
La deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit la commune se doter de nombreux lotissements et d'immeubles en appartements locatifs, à mesure que s'accroît l'influence de la métropole tourangelle<ref name="Couderc898"/>.
Logement
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour La Ville aux Dames et l'ensemble de l'Indre-et-Loire en 2012<ref name="Inseecomplet"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
La Ville-aux-Dames | Indre-et-Loire | |
---|---|---|
Part des résidences principales (en %) | 96,1 | 88,2 |
Part des logements vacants (en %) | 2,1 | 7,4 |
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) | 74,1 | 58,9 |
Le parc immobilier gynépolitain est très largement composé de résidences principales, dont les occupants sont très majoritairement propriétaires. Parallèlement, le taux de résidences secondaires est extrêmement faible (1,8 %) et peu de logements sont vacants (2,1 %)<ref name="Inseecomplet"/>.
Entre 1991 et 2009, Modèle:Nobr ont été construites (Modèle:Nobr individuelles et Modèle:Nobr), représentant 33,3 % du parc dont la moyenne d'âge est relativement faible, puisque seules 7,8 % des résidences principales ont été bâties avant 1946<ref name="Inseecomplet"/>,<ref group=Note name="Réserve"/>.
Projets d'aménagements
Établi en 2010, le plan local d'urbanisme (PLU) de La Ville-aux-Dames divise la commune en Modèle:Nobr : Modèle:Nobr urbaines (dont Modèle:Nobr, nommées UA et UB, et Modèle:Nobr nommées UE et UX), Modèle:Nobr à urbaniser (1AU), Modèle:Nobr agricole (A) et enfin Modèle:Nobr naturelle (N)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
La zone UA se situe au niveau des 3 pôles de centralité de la commune, à savoir le Bourg, le Grand-Village et le secteur de La Croix-Boissée (au carrefour de ses deux axes principaux, l'avenue Marie-Curie et l'avenue Jeanne-d'Arc). Elle comprend des espaces à forte valeur patrimoniale (bâti rural bas de qualité) mais aussi d'autres types d'habitat (maisons de ville et immeubles) ainsi que des commerces et des services. Elle est, par ailleurs, parcourue par les principales voies de communication de la commune. Ce secteur fait l'objet d'une politique de création de logements sociaux, liée à la Loi portant engagement national pour le logement (loi ENL)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
La zone UB comprend les quartiers constitués d'ensembles homogènes de type pavillonnaire. Elle est, elle aussi, concernée par la loi ENL<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
La zone UE correspond au secteur situé au nord de l'avenue Jeanne-d'Arc, où sont implantés de grands équipements collectifs (écoles, gymnase, aires de loisir, etc.). Il s'agit d'un secteur réservé aux espaces verts, aux sports et aux loisirs, même s'il comporte également quelques habitations<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
La zone UX comprend les 3 zones d'activités de la commune, à savoir Le Bois-de-Plantes, Les Fougerolles et Champmeslé. Elle est donc vouée aux activités industrielles, artisanales, de services et de bureaux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
La zone 1AU correspond aux espaces destinés à recevoir une urbanisation dans le cadre de la mise en œuvre du PLU. Elle comprend, tout d'abord, le site de La Saulas (près de La Croix-Boissée), où l'agriculture maraîchère doit laisser place à l'urbanisation pour permettre de renforcer le cœur de ville. Elle concerne, par ailleurs, la partie est du Grand-Village, où il est prévu de construire une Modèle:Citation. Enfin, elle correspond au site localisé en limite de Saint-Pierre-des-Corps, qui a la particularité de mêler axe de communication majeur, intérêt patrimonial et forts risques technologiques<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
La zone A occupe principalement la partie sud de La Ville-aux-Dames. Elle est vouée à l'agriculture et n'est pas constructible<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Enfin, la zone N correspond à la partie nord de la commune. Il s'agit d'un espace boisé protégé (Natura 2000 et ZNIEFF), où existent cependant quelques infrastructures (camping municipal et terrains de sport)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Risques naturels et technologiques
Le territoire de La Ville-aux-Dames est soumis à de nombreux risques naturels et technologiques, liés aux particularités de la commune elle-même, mais aussi à celles de sa voisine, Saint-Pierre-des-Corps<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels
La Ville-aux-Dames étant située entre les lits de la Loire (au nord) et du Cher (au sud), elle peut être affectée par les crues de ces deux cours d'eau. Par le passé, le territoire de la commune a ainsi été inondé à de nombreuses reprises (en 580, 585, 591, 853, 1346, 1474, 1709, 1846, 1856, 1866, etc.), souvent à la suite d'une rupture de la levée de la Loire. En 1856, les autorités françaises ont ainsi pris la décision de rompre la digue afin de créer un déversoir à La Ville-aux-Dames et d'épargner Tours. Dix ans plus tard, la digue s'est rompue d'elle-même à Conneuil (à Montlouis-sur-Loire), provoquant une nouvelle inondation du territoire communal<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Comme la plupart du territoire français, La Ville-aux-Dames est également soumise aux risques climatiques. En 1999, la commune a ainsi été frappée par la tempête et, en 2003, par la canicule<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Enfin, La Ville-aux-Dames est située en zone de sismicité faible de Modèle:Nobr sur une Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques technologiques
Plusieurs sites industriels implantés sur la commune limitrophe de Saint-Pierre-des-Corps et classés Modèle:Citation font peser un risque technologique sur La Ville-aux-Dames et ses habitants. C'est le cas de la Compagnie commerciale de manutention pétrolière et du Groupement pétrolier de Saint-Pierre-des-Corps (zones de dépôt d'hydrocarbures et aires de chargement), soumis aux risques d'explosion et de pollution en cas de fuite. C'est également le cas du site Primagaz (lieu de stockage de gaz liquéfié et de pétrole), lui aussi soumis à un risque d'explosion<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Traversée par une voie de chemin de fer étroitement connectée à la gare de triage de Saint-Pierre-des-Corps et par des routes empruntées par de nombreux poids lourds, La Ville-aux-Dames est également confrontée aux risques liés au transport de matières dangereuses. La commune est ainsi soumise à des dangers d'explosion, d'incendie, de toxicité, de corrosivité ou même de rayonnement radioactif<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie et gentilé
Toponymie
Le nom de La Ville-aux-Dames apparaît pour la première fois, sous sa forme latine Villa Dominarum (c'est-à-dire « Domaine des Dames »), au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, époque où la commune forme un fief dépendant de l'abbaye de Saint-Loup<ref group=Note>Pour en savoir plus sur cette ancienne abbaye, voir Modèle:Article.</ref>, couvent de femmes situé sur le territoire de l'actuelle Saint-Pierre-des-Corps. Il se retrouve, inchangé, dans le pouillé de Tours en 1290<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Par la suite, le nom de la commune évolue en Ville-aux-Dames puis La Ville-aux-Dames<ref name="Couderc897"/>.
Au cours de la Révolution française, La Ville-aux-Dames fait partie des communes dont le nom est modifié par les autorités républicaines. Elle est ainsi renommée provisoirement Les Sables<ref name=Cass/>,<ref name="Carré415"/>.
Odonymie
La Ville-aux-Dames est la seule commune française dont (presque) toutes les rues portent des noms de femmes. Cette décision a été prise par la municipalité le Modèle:Date-, sur proposition du maire, Lionel Delaunay. Les seules voies ne portant pas de noms de femmes sont la « place du 11-Novembre », la « place du 8-Mai », la « rue des Levées » et l'« impasse de La-Dame-en-Noir », qui fait référence au nom de résistant de l'abbé Jérôme Besnard, durant la Seconde Guerre mondiale. La plupart des édifices municipaux portent, eux aussi, des noms de femmes<ref name="Archivesduféminisme">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Commune remarquable"/>.
Gentilé
Les habitants de La Ville-aux-Dames sont appelés les « Gynépolitains »<ref>Modèle:Chapitre.</ref> (du grec ancien Modèle:Grec ancien, la femme, et Modèle:Grec ancien, la ville)<ref name="Commune remarquable"> Modèle:Article.</ref>.
Pendant longtemps, les habitants de la commune sont cependant surnommés plus simplement les « Caillons », sobriquet qui leur vient d'un fromage de lait caillé que les éleveurs du village vendent à Tours au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="LVDHistoire"/>,<ref name="Commune remarquable"/>. Organisée chaque année depuis 1981, la « marche des Caillons » rappelle cet ancien surnom<ref>Modèle:Article.</ref>.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Les plus anciennes preuves d'occupation du territoire de La Ville-aux-Dames ont été trouvées dans la Loire, à l'occasion de dragages. Une pointe de lance en bronze longue de Modèle:Unité et datant du Bronze final a ainsi été découverte face à l'ancienne île de Pointe-à-Cornu<ref>Modèle:Article.</ref>. Une hache à rebords, datant elle aussi de Modèle:Nobr, a été exhumée dans les mêmes conditions dans le lit du fleuve. Une pièce de monnaie gauloise a par ailleurs été trouvée sur le territoire de la commune, sans que l'on sache exactement à quel endroit<ref name="Couderc898" />.
À l'époque romaine, ou peut-être avant, apparaît sur le territoire communal le Chemin des Hautes-Rottes, qui relie Saint-Brice (sur Montlouis-sur-Loire) à La Poudrerie (sur Saint-Pierre-des-Corps) en passant par La Carte et Le Gros-Chêne (sur La Ville-aux-Dames). Ce Chemin des Hautes-Rottes prolonge une voie romaine venue d'Orléans. Un autre chemin, reliant Rochecorbon à la voie Tours-Bourges et passant, lui-aussi, par La Carte se développe à la même époque<ref name="Couderc898"/>.
Moyen Âge
Modèle:Article connexe Aux {{#switch: e
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}}, les Normands envahissent et pillent à plusieurs reprises le territoire de La Ville-aux-Dames et ses alentours. En 838, ils détruisent probablement l'abbaye de Saint-Loup, située au lieu-dit Saint-Marc, à Saint-Pierre-des-Corps. Elle est ensuite reconstruite, comme l'attestent des chartes datées de 939 et 941<ref name="Peignard10">Modèle:Harvsp.</ref>.
Au cours du Moyen Âge, La Ville-aux-Dames connaît une série de défrichements, dont plusieurs toponymes (Modèle:Citation, Modèle:Citation, Modèle:Citation ou Modèle:Citation) gardent aujourd'hui le souvenir. Ces défrichements sont probablement réalisés sous l'égide de l'abbaye de Saint-Loup<ref name="Couderc897"/>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le roi Louis le Débonnaire dresse les premières levées autour de la Loire. Ces travaux sont repris par Henri II Plantagenêt en 1161<ref name="Peignard10"/>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le territoire de La Ville-aux-Dames forme un fief (Villa Dominarum) dépendant de l'abbaye de Saint-Loup<ref name="Couderc898"/>, dont la supérieure se nomme Hildegarde. Cependant, en 1007, le couvent n'est plus occupé et le fief passe sous le contrôle de la cathédrale de Tours<ref name="Peignard10"/>,<ref name="Briault38">Modèle:Harvsp.</ref>.
L'église de La Ville-aux-Dames naît au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sous la forme d'une chapelle de style roman<ref name="Couderc898"/>. Vers 1060, le comte Foulques de Tours donne aux habitants de La Ville-aux-Dames, de Conneuil et de Montlouis un territoire en copropriété sur les bords du Cher : le Modèle:Citation. Par la suite, de nombreux conflits opposent les habitants de ces villages (et de ceux de Saint-Pierre-des-Corps) à propos de l'utilisation de ce domaine<ref name="Peignard10"/>,<ref name="Briault38"/>.
En 1252, le domaine de la Boisselière appartient au chapitre de la cathédrale de Tours. En 1276, le fief de la Carré relève du château de Tours<ref name="Briault38"/>. En 1356, le Prince Noir, fils aîné du roi Édouard III d'Angleterre, séjourne à Montlouis et passe probablement par La Ville-aux-Dames lorsqu'il attaque Tours, dans le contexte de la Guerre de Cent Ans<ref name="Briault39">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1438, le roi Charles VII fait arpenter l'ensemble des terres situées entre Montlouis et le Bec-du-Cher. Il fait également consolider les levées par des bagnards<ref name="Peignard10"/>. En 1479, Jean Colleau, premier curé de La Ville-aux-Dames, encadre la transformation de la chapelle romane de la paroisse en église gothique<ref name="Briault39"/>.
Renaissance et époque moderne
En 1515, des luttes opposent catholiques et protestants en Touraine. Ce sont les prémices des Guerres de religion<ref name="Peignard10"/>. En 1573, commence le plus ancien registre paroissial de la commune<ref name="Couderc898"/>. Quelques années plus tard, en 1614, le roi Louis XIII traverse La Ville-aux-Dames lors d'un voyage triomphal qui le mène d'Orléans à Nantes<ref name="Couderc898"/>.
En 1630, un retable et une statue de sainte Jeanne de Valois sont installés dans l'église Notre-Dame<ref name="Briault39"/>. En 1631, des huguenots tourangeaux (François Duvidal et Gédéon de Sicqueville) édifient un temple protestant à La Ville-aux-Dames, au lieu-dit La Butte, près d'une ferme connue sous le nom de La Morinerie. Cependant, sous l'intervention du chanoine Joseph Sain, l'administration royale fait détruire l'édifice en 1684 et les deux pasteurs quittent La Ville-aux-Dames<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1676, la ferme de la Pichonnière est achetée par des décrets des requêtes du palais. Elle devient la propriété du marquis de Dangeau, avant de passer à ses descendants, les ducs de Luynes, puis au duc de Choiseul et enfin au duc de Penthièvre. En 1683, le fief de la mairie connaît la même situation<ref name="Briault39"/>. En 1687, un recensement dénombre 110 feux dans le village<ref name="Couderc898"/>. En 1699, Joseph Sain installe dans l'abbaye de Saint-Loup des Dames de l'Union chrétienne, c'est-à-dire d'anciennes protestantes converties de force au catholicisme. La tradition veut que certaines d'entre elles s'installent alors à La Ville-aux-Dames<ref name="Peignard10"/>.
En 1717, le gouverneur de Tours Philippe de Courcillon défend les habitants de La Ville-aux-Dames contre les abus du clergé lors du Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En 1731, l'église paroissiale est agrandie<ref name="Brillaut40">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1769, le fief de La Carré est transformé en châtellenie<ref name="Brillaut40"/>.
De la Révolution au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:Date-, les paysans de La Ville-aux-Dames, représentés par MM. Dansault, Chatrefou, Viau et Galliot, réalisent leur cahier de doléances et de remontrances. Ils demandent la suppression de la corvée et de l'entretien des routes, la liberté de n'acheter que la quantité de sel nécessaire à chacun, une réforme de la conscription et la diminution de la taille<ref name="Peignard11">Modèle:Harvsp.</ref>. Peu de temps après, le curé de La Ville-aux-Dames Jean Cartier est élu député du clergé aux États généraux de Versailles<ref name="leevel">Modèle:Article.</ref>. Au cours de la Révolution française, la commune est renommée provisoirement Les Sables<ref name=Cass>Modèle:Cassini-Ehess</ref>,<ref name="Carré415">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le plan cadastral de la commune, dressé par Lenoble, est terminé le Modèle:Date-<ref name="Carré415"/>. Le Modèle:Date, l'administration du roi Charles X rattache définitivement l'île de Rochecorbon (actuelle île de la Métairie) au territoire de la commune<ref name="Peignard11"/>. En 1845, le chemin de fer fait son apparition sur le territoire de la commune, qu'il coupe en deux : le Bourg (au nord) et le Grand-Village (au sud)<ref name="LVDHistoire">Modèle:Lien web.</ref>. Cet événement oblige les autorités municipales à déplacer la chapelle Notre-Dame de Prompt-Secours à quelques mètres de son site originel<ref name="Couderc898"/>.
Le Modèle:Date-, la digue de Conneuil rompt sur Modèle:Unité<ref name="Peignard11"/> et une inondation touche presque toute la commune, dont seuls l'église et ses abords immédiats restent en-dehors de l'eau<ref name="Couderc897"/>. Les dégâts sont alors estimés à Modèle:Unité<ref name="Busserolle416" />. En plaine, le niveau d'eau atteint Modèle:Unité et, par endroits, le territoire de la commune est ensablé sur Modèle:Unité<ref name="Peignard11"/>.
Le Modèle:Date-, commence la construction d'un port pour un bac destiné à effectuer des traversées régulières sur la Loire. Il doit permettre de relier La Ville-aux-Dames à la commune de Rochecorbon, située de l'autre côté du fleuve<ref name="Peignard11"/>. En 1866, une nouvelle rupture de la digue cause la mort du lancier Paul Duvelle, âgé de Modèle:Nobr<ref name="Duvelle"/>.
En 1870, le territoire communal, qui est presque entièrement cultivé, est divisé en petites propriétés d'une moyenne de Modèle:Unité<ref name="Peignard11"/>. En Modèle:Date-, après la guerre franco-allemande, les Prussiens occupent la commune et logent chez l'habitant<ref name="Peignard11"/>.
=== {{#switch: e
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}} ===
En 1905, le siège de la mairie de La Ville-aux-Dames est transféré dans l'ancien presbytère<ref name="Brillaut41">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, une première ligne téléphonique, reliant La Ville-aux-Dames à Tours, est inaugurée dans la commune<ref name="Peignard11"/>.
La Première Guerre mondiale fait douze victimes parmi la population masculine de La Ville-aux-Dames<ref name="GW">Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, la commune est raccordée au réseau électrique<ref name="Peignard11"/>. Vers 1930, l'agriculture reste l'activité dominante à La Ville-aux-Dames. On y cultive des céréales (blé, avoine, seigle, maïs), des vignes, des betteraves, des pommes de terre et des asperges. L'élevage laitier tient également une place importante<ref name="Peignard11"/>.
Durant la Seconde Guerre mondiale, quatre hommes de la commune meurent au combat<ref name="GW"/>. Pendant l'Occupation, l'abbé Jérôme Besnard anime un réseau de résistance à La Ville-aux-Dames et prend pour nom de code Modèle:Citation<ref name="Vivier2007">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, un convoi de prisonniers politiques et prisonniers de guerre alliés, le train de Langeais, s'arrête dans la commune. Des prisonniers venus d'Angers et d'autres d'un convoi de Saint-Patrice sont ajoutés au convoi qui repart en direction de Belfort et de l'Allemagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est décorée de la croix de guerre 1939-1945 le Modèle:Date-, distinction également attribuée à trois autres communes de l'Indre-et-Loire<ref>Modèle:Pdf Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945, Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), Modèle:P..</ref>.
En 1947, plusieurs clubs de sport (football, basket-ball, gymnastique et éducation physique) voient le jour dans la commune. Cependant, les associations de football et de gymnastique périclitent dès 1949. Finalement, seul le club de basket-ball subsiste sans discontinuité jusqu'à nos jours<ref name="Peignard12">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1967, le maire Lionel Delaunay fait publier le premier bulletin municipal, baptisé Information et documentation municipale<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En 1973, un premier centre commercial s'installe sur le territoire de La Ville-aux-Dames. En 1974, la commune se dote d'une piscine municipale. En 1975, elle ouvre une école maternelle, composée de quatre classes<ref name="Peignard360">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1986, elle fonde sa première bibliothèque municipale<ref name="Peignard12"/>.
En 2000, l'UNESCO inscrit une portion du Val de Loire, à laquelle appartient la commune de La Ville-aux-Dames, sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité<ref name="LVDHistoire"/>. En 2005, le Ministère de l'Écologie et du développement durable classe la vallée de la Loire d'Indre-et-Loire site Natura 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2009, une voie verte est aménagée le long de la Levée dans le cadre de la Loire à vélo<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Situation administrative
La Ville-aux-Dames est rattachée au canton de Montlouis-sur-Loire, qui compte cinq communes. À l'issue du second tour des élections départementales de 2015, Patrick Bourdy et Agnès Monmarché-Voisine (PS) sont élus conseillers départementaux du canton<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune appartient par ailleurs à l'arrondissement de Tours<ref name="Lion1906"/> et à la [[Deuxième circonscription d'Indre-et-Loire|Modèle:2e d'Indre-et-Loire]]. La députée de cette circonscription, réélue le Modèle:Nobr, est Claude Greff (LR)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tendances politiques et résultats
L'électorat de La Ville-aux-Dames est plutôt marqué à gauche, du moins lors des scrutins nationaux, régionaux et cantonaux. Il manifeste par contre un certain euroscepticisme, visible lors des référendums portant sur la construction européenne, voire lors des élections européennes de 2014. Au niveau local, l'électorat est davantage marqué à droite et montre une réelle fidélité à ses élus, comme le prouvent les durées des mandats des deux derniers maires, Alain Bénard (édile depuis 2006) et surtout Dominique Leclerc (édile de 1977 à 2006)<ref group=Note name="Réserve"/>.
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Résultats élections communes françaises Modèle:Boîte déroulante/fin
Élection présidentielle de 2017
En 2017, au deuxième tour des élections présidentielles, Emmanuel Macron (En marche !), élu, a obtenu 68,68 % des voix et Marine Le Pen (FN), 31,32 %. Le taux de participation s'est élevé à 78,06 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élection municipale la plus récente
Modèle:Article connexe Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de 29<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Lors des élections municipales de 2014, les Modèle:Nobr municipaux ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 66,42 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Instances judiciaires et administratives
Toutes les juridictions pénales et civiles intéressant La Ville-aux-Dames sont regroupées à Tours, à l'exception du tribunal administratif et de la cour d'appel qui siègent à Orléans<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture de la région Centre-Val de Loire.
Intercommunalité
À partir du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, La Ville-aux-Dames et quatre autres communes (Azay-sur-Cher, Larçay, Montlouis-sur-Loire et Veretz) sont rattachées à la communauté de communes de l'Est Tourangeau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont le président est Pierre Dourthe depuis 2014<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette structure exerce ses compétences dans des domaines aussi variés que l'aménagement du territoire, l'action sociale, l'environnement, la voirie et le développement économique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la communauté de communes de l'Est Tourangeau disparaît au profit de la nouvelle communauté de communes Touraine-Est Vallées, à laquelle est rattachée La Ville-aux-Dames<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire (SIEIL) assure le contrôle et la coordination de l'ensemble des concessionnaires opérant sur l'Indre-et-Loire dans le domaine de la distribution de gaz et d'électricité ; il intervient également sur le renforcement du réseau de distribution d'électricité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutes les communes d'Indre-et-Loire, Tours exceptée, adhèrent au SIEIL à titre individuel par arrêté préfectoral en date du Modèle:Nobr pour ce qui est de sa « compétence Électricité ». La commune de La Ville-aux-Dames n'adhère pas à la « compétence Gaz », disposition facultative<ref name="gaz">Modèle:Lien web.</ref>.
Le syndicat mixte « Touraine propre » regroupe neuf communautés de communes ou syndicats mixtes intercommunaux d'Indre-et-Loire et il favorise et fédère les actions en matière de réduction et de valorisation des déchets ménagers. La communauté de communes de l'Est Tourangeau y adhère à titre collectif au nom des cinq communes qu'elle rassemble<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique environnementale
Depuis 2005, La Ville-aux-Dames s'est engagée dans une démarche de développement durable et s'est dotée d'un Agenda 21<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ville fleurie et espaces verts
Comme 262 autres communes de la région Centre-Val de Loire, La Ville-aux-Dames fait partie des villes et villages fleuris de France. Grâce aux efforts de la municipalité et de ses habitants, elle a en effet remporté deux fleurs au palmarès national<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Bonvivre"/>.
Outre l'île de la Métairie, située sur la rive sud de la Loire, la commune de La Ville-aux-Dames possède plusieurs parcs et jardins publics, parmi lesquels le parc de La Petite-Taille et celui des Cinq-Arpents, tous deux situés entre les commerces et les écoles<ref name="Bonvivre">Modèle:Lien web.</ref>.
Eau potable et assainissement
La municipalité de La Ville-aux-Dames gère elle-même la distribution d'eau potable sur son territoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Trois puits situés à La Bouillardière fournissent l'eau nécessaire à l'ensemble des habitants de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette dernière s'occupe également de l'assainissement collectif<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À deux reprises, en 2012 et en 2014, l'UFC-Que choisir dénonce la mauvaise qualité de l'eau de La Ville-aux-Dames, contaminée au sélénium, un polluant souvent lié à la surexploitation, notamment agricole, des nappes phréatiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour le maire de la commune, toutefois, l'eau de La Ville-aux-Dames ne pose aucun problème car le pompage est stoppé dans les puits où la teneur en sélénium dépasse la norme autorisée<ref>Modèle:Article.</ref>.
Déchets ménagers
La collecte des déchets ménagers, gérée par la communauté de communes, se fait en porte à porte à une fréquence hebdomadaire pour les déchets non recyclables et recyclables (papiers, plastiques, métaux) et à une fréquence mensuelle pour le verre. Ce dispositif est complété par la mise à disposition d'une déchèterie (Le Pas d'Amont) située sur le territoire de Montlouis-sur-Loire. La communauté de communes fournit, par ailleurs, aux habitants qui le souhaitent des conteneurs permettant le compostage des déchets organiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Finances locales
Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de La Ville-aux-Dames, sur une période de dix ans<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
La Ville-aux-Dames | 120 | 74 | 117 | 105 | 89 | 82 | 83 | 108 | 132 | 115 |
Moyenne de la strate | 155 | 159 | 158 | 155 | 155 | 166 | 181 | 190 | 181 | 168 |
Modèle:Graphique polygonal
|
Jumelages
En 1979, la municipalité a conclu un mariage symbolique avec la commune d’Hommes, située comme elle en Indre-et-Loire<ref name="Archivesduféminisme"/>.
La Ville-aux-Dames est, par ailleurs, jumelée avec :
- Modèle:Jumelage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
1968 - 1975 | 1975 - 1982 | 1982 - 1990 | 1990 - 1999 | 1999 - 2006 | 2006 - 2012 | |
---|---|---|---|---|---|---|
Taux de variation annuel de la population | Augmentation + 3,8 % | Augmentation + 4,9 % | Augmentation + 2,4 % | Augmentation + 1,1 % | Augmentation + 0,1 % | Augmentation + 1,3 % |
Solde naturel | + 0,6 % | + 0,5 % | + 0,4 % | + 0,5 % | + 0,6 % | + 0,6 % |
Solde migratoire | + 3,1 % | + 4,5 % | + 1,9 % | + 0,7 % | + 0,4 % | + 0,7 % |
Les baisses importantes de population observées en 1846 et 1886 sont essentiellement liées à l'exode rural. Depuis 1901, la population augmente constamment (sauf en 2006), du fait d'un solde migratoire et d'un solde naturel positifs<ref group=Note name="Réserve"/>.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,1 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,26 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,91 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Sur le territoire de la commune, l'école maternelle Colette (située place Françoise-Dolto) accueille Modèle:Nobr à la rentrée 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; l'école élémentaire Marie-Curie (située sur la même place) accueille quant à elle Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La carte scolaire prévoit que l'éducation des enfants de La Ville-aux-Dames se poursuive au collège Pablo-Neruda de Saint-Pierre-des-Corps puis au lycée Paul-Louis-Courier de Tours, s'ils choisissent la voie générale<ref>Modèle:Article.</ref>.
Santé et services d'urgence
En 2016, La Ville-aux-Dames compte deux pharmacies, une parapharmacie et un cabinet infirmier. De nombreux professionnels de santé exercent par ailleurs sur le territoire de la commune. On y trouve ainsi cinq médecins généralistes, deux dentistes, six kinésithérapeutes, trois ostéopathes, un orthophoniste et un pédicure-podologue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune possède également une maison d'accueil familiale pour personnes âgées (MAFPA), la résidence Jeanne-Jugan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Vie culturelle et associative
Équipements culturels et de loisirs
Depuis 1989, La Ville-aux-Dames possède un centre socio-culturel, baptisé Centre Camille-Claudel. Cette structure sert à la fois de bibliothèque municipale, d'école de musique, de lieu de répétition pour la musique municipale et de halte-garderie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune bénéficie aussi d'un centre de loisirs, l'accueil de loisirs Françoise-Dolto<ref name="infrastructures"/>.
La Ville-aux-Dames abrite par ailleurs trois salles des fêtes (la salle Bernadette-Delprat, située dans les locaux de l'ancienne école communale, la salle George-Sand et la salle Maria-Callas) ainsi qu'une maison des associations, dont le siège se trouve dans la salle Maryse-Bastié<ref name="infrastructures"/>.
Depuis 2014, la commune possède également une salle consacrée à la culture et aux arts : la salle Louis-Renard, située dans les locaux de l'ancienne chapelle du Grand-Village<ref name="chapelleLoui-Renard">Modèle:Article.</ref>,<ref name="chapelleLouis-Renard2">Modèle:Article.</ref>.
Associations culturelles et politiques
Quatre associations à but culturel ou de loisirs non sportifs existent à La Ville-aux-Dames. La plupart d'entre elles ont une vocation communale, comme la Musique municipale, mais l'Amicale des Jardiniers déborde le territoire gynépolitain pour intégrer celui de Montlouis-sur-Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sept autres associations, davantage liées à la vie politique de la cité, ont leur siège sur le territoire communal. Elles témoignent de l'implication des Gynépolitains dans des questions telles que l'environnement, l'éducation ou le maintien des services et des commerces de proximité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sports
Équipements sportifs
La commune de La Ville-aux-Dames possède de nombreux équipements sportifs, parmi lesquels le gymnase Lionel-Delaunay, le terrain de football Michel-Hidalgo, le boulodrome Vincent-Masanet, des courts de tennis, une salle de tennis et tennis de table et un skate park<ref name="infrastructures">Modèle:Lien web.</ref>.
L'ancienne piscine municipale a par contre été désaffectée et son site abrite aujourd'hui l'accueil de loisirs Françoise-Dolto.
Un circuit de karting privé est par ailleurs installé sur le territoire de la commune, à L'Ouche-Saint-Martin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Associations et manifestations sportives
L'Étoile Sportive de La Ville-aux-Dames regroupe différentes associations qui se consacrent à des sports aussi divers que le basket-ball, le cyclotourisme, la danse, la lutte, le football, la pétanque, le tennis ou le tennis de table<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Chaque année depuis 1995, La Ville-aux-Dames organise et accueille la course à pied Courir Santé, sur des parcours de Modèle:Unité/2<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2015, l'événement a réuni environ Modèle:Nombre<ref>Modèle:Article.</ref>.
Médias et télécommunications
Le quotidien régional La Nouvelle République du Centre-Ouest consacre quelques pages de son édition Indre-et-Loire à l’actualité du canton de Montlouis-sur-Loire.
Parmi les chaînes de télévision de télévision numérique terrestre (TNT) accessibles à tous les habitants de La Ville-aux-Dames, France 3 Centre-Val de Loire et TV Tours Val de Loire relaient, entre autres, les informations locales.
La fibre optique a été installée dans la commune à partir de la fin 2015<ref>Modèle:Article.</ref>.
Culte catholique
Le territoire de la commune forme la paroisse Notre-Dame des Varennes, qui dépend du doyenné de Tours-Centre, lui-même partie de l'archidiocèse de Tours, au même titre que cinq autres doyennés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2015, un office est célébré dans l'église de la commune chaque samedi à 18h30<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Monseigneur Bernard-Nicolas Aubertin est à la tête de l'archidiocèse de Tours depuis 2005<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cimetières
La commune de La Ville-aux-Dames possède deux lieux de sépulture : l'ancien cimetière (situé avenue Jeanne-d'Arc) et le Jardin-du-Repos (situé rue Madeleine-Renaud)<ref name="infrastructures"/>.
L'ancien cimetière abrite le monument aux morts de la commune. On y trouve également les tombes de plusieurs personnalités ayant donné leur nom à des rues ou des infrastructures de La Ville-aux-Dames, comme l'abbé Jérôme Besnard, l'ancien maire Lionel Delaunay ou le musicien amateur Louis Renard.
Économie
Revenus et fiscalité
En 2015, le revenu fiscal médian par ménage est de Modèle:Euro, alors que la moyenne départementale s'établit à Modèle:Euro et que celle de la France métropolitaine est de Modèle:Euro<ref name="InseeRev2015"> Modèle:Lien web.</ref>.
Volontiers taxée de bourgeoise, La Ville-aux-Dames fait partie, en 2012, du groupe des 10 communes d'Indre-et-Loire ayant les taxes d'habitation les plus élevées<ref>Modèle:Article.</ref>.
Emploi
Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à La Ville-aux-Dames et leur évolution de 2007 à 2012<ref name="Inseecomplet"/> :
La Ville-aux-Dames 2007 | La Ville-aux-Dames 2012 | Évolution | |
---|---|---|---|
Population de 15 à 64 ans | 3 177 | 3 207 | Augmentation + 5,27 % |
Actifs (en %) | 68,1 | 71,8 | Augmentation + 5,15 % |
dont : | |||
Actifs ayant un emploi (en %) | 62,9 | 66,4 | Augmentation + 5,27 % |
Chômeurs (en %) | 5,2 | 5,4 | Augmentation + 3,7 % |
La Ville-aux-Dames 2007 | La Ville-aux-Dames 2012 | Évolution | |
---|---|---|---|
Nombre d'emplois dans la zone | 1 568 | 1 777 | Augmentation + 11,76 % |
Indicateur de concentration d'emploi | 78,2 | 83,0 | Augmentation + 5,78 % |
En six ans, la population active de La Ville-aux-Dames a légèrement augmenté et le taux d'emploi de cette population active a fait de même, alors que le taux de chômage, selon la définition de l'Insee, est resté stable. Le niveau de l'indicateur de concentration d'emploi est élevé : environ huit emplois sont proposés dans la commune pour dix actifs<ref group=Note name="Réserve">Ces remarques ne résultent pas d'une analyse statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur strictement indicative.</ref>.
Tissu économique
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à La Ville-aux-Dames selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref name="Inseecomplet">Modèle:Lien web.</ref> :
Total | % | 0 salarié |
1 à 9 salariés |
10 à 19 salariés |
20 à 49 salariés |
50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 327 | 100 | 206 | 86 | 13 | 17 | 5 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 8 | 2,4 | 7 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 20 | 6,1 | 7 | 9 | 3 | 0 | 1 |
Construction | 63 | 19,3 | 39 | 16 | 3 | 5 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 198 | 60,6 | 121 | 58 | 5 | 10 | 4 |
dont commerce et réparation automobile | 61 | 18,7 | 26 | 27 | 3 | 2 | 3 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 38 | 11,6 | 32 | 2 | 2 | 2 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Nombre d’exploitations | 25 | 15 | 12 |
Équivalent Unité de travail annuel | 41 | 24 | 14 |
Surface Agricole Utile (SAU) (ha) | 530 | 473 | 321 |
Cheptel (nombre de têtes) | 8 | 1 | 0 |
Terres labourables (ha) | 484 | 448 | 309 |
Superficie moyenne d’une exploitation (ha) | 21,2 | 31,53 | 26,75 |
Les résultats du recensement général de l'agriculture réalisé en 2010 (Modèle:Nobr) montrent que La Ville-aux-Dames voit le nombre de ses exploitations agricoles divisé par deux entre 1988 et 2010 (il en reste 12 à cette date). Dans le même temps, la taille moyenne des exploitations augmente légèrement tandis que la surface agricole utilisée régresse fortement, passant de 530 à Modèle:Unité<ref name="RGA2010"/>.
Polyculture et élevage bovin (encore Modèle:Nobr en 1984<ref name="Couderc898"/>, plus qu'une seule en 2000) disparaissent progressivement au profit de l'horticulture et de la floriculture<ref name="RGA2010"/>. L'élevage caprin devient quant à lui si anecdotique que La Nouvelle République consacre un article aux onze dernières chèvres de la commune et à leur propriétaire en 2012<ref>Modèle:Article.</ref>.
Les données montrent finalement que, avec Modèle:Nobr (comprenant le chef d'exploitation), l'agriculture n'est plus un domaine d'activité pourvoyeur d'emplois dans la commune<ref name="RGA2010">Modèle:Lien web.</ref>.
Industries et commerces
La Ville-aux-Dames possède trois zones d'activité importantes (Les Fougerolles<ref name="Fougerolles"/>, Le Bois-de-Plantes<ref name="BoisdePlantes">Modèle:Lien web.</ref> et Le Champmeslé<ref>Modèle:Lien web.</ref>) qui concentrent l'essentiel de l'emploi secondaire et tertiaire.
En 2013, l'industrie emploie Modèle:Nobr dans la commune. Parmi celles-ci, 283 travaillent dans une seule société<ref name="Inseecomplet"/>, Faiveley Transport<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le secteur du commerce emploie lui aussi de nombreux Gynépolitains<ref name="Inseecomplet"/>. La zone d'activité Les Fougerolles abrite en effet plusieurs enseignes de la grande distribution (E.Leclerc, Bricomarché, Baobab, etc.)<ref name="Fougerolles">Modèle:Lien web.</ref> tandis que le Bourg et le Grand-Village accueillent différents petits commerces (boulangeries, bureaux de tabac, salons de coiffure, fleuriste, etc.).
Restauration et tourisme
En 2016, la commune de La Ville-aux-Dames possède différents types de restaurants : brasseries, restauration traditionnelle ou ethnique<ref>Modèle:Lien web.</ref>, pizzeria<ref>Modèle:Lien web.</ref> et restauration rapide<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'offre hôtelière de La Ville-aux-Dames est encore relativement réduite. La commune possède un camping Modèle:Nobr d'une capacité de Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle accueille également un petit hôtel-restaurant d'une capacité de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>, quelques chambres d'hôtes<ref>Modèle:Lien web.</ref> et un meublé de tourisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un hôtel Modèle:Nobr d'une capacité de Modèle:Nobr et doté d'une salle de séminaires de Modèle:Unité, d'un restaurant de Modèle:Unité et d'une piscine couverte devrait ouvrir dans la commune courant 2017. Il devrait être accompagné d'une résidence de tourisme comportant Modèle:Nobr Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'église paroissiale Notre-Dame (place du 11-novembre) est construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sur les vestiges d'une ancienne chapelle datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont elle conserve encore quelques éléments romans (dans la partie inférieure de l'abside et son prolongement ouest). Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'église possède, sur sa façade, une porte en anse de panier protégée par un porche en charpente et une fenêtre en plein cintre. Elle garde également, au nord, une seconde porte en anse de panier dotée de pilastres creusés de niches, avec une statue de la Vierge (en bois, jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). En 1731, la nef de l'église est reliée par deux arcades en plein cintre à une chapelle assez maladroitement restaurée<ref name="Couderc898"/>. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la décoration intérieure de l'église disparaît presque totalement<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais l'édifice conserve cependant un retable du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une statue de Sainte Jeanne de Valois et une Vierge costumée en Marie de Médicis (avec un grand manteau et une couronne royale). En 1947, l'édifice est inscrit à l'Inventaire, ce qui donne lieu à une campagne de restauration. D'autres travaux de rénovation sont entrepris à partir de 1981<ref name="Couderc898"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'ancienne chapelle du Grand-Village (rue Marie-Madeleine-Dienesch), restaurée en 2013-2014, abrite aujourd'hui la salle Louis-Renard<ref name="chapelleLoui-Renard"/>,<ref name="chapelleLouis-Renard2"/>.
La chapelle Notre-Dame de Prompt-Secours (rue Madame) date de 1846. Elle remplace un ancien lieu de culte détruit lors de l'arrivée du chemin de fer dans la commune<ref name="Couderc898"/>.
Patrimoine civil
Le logis de Bois-Neuf (rue Anne-de-Bretagne) est une ancienne métairie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme en témoigne l'inscription Modèle:Citation gravée sur un de ses murs<ref>Modèle:Article.</ref>. D'abord connue sous les noms de La Claveurerie (1411), Claverie (1511) et Claverie alias Boisneuf (1650), le logis a appartenu à la cathédrale de Tours jusqu'à la Révolution française<ref name="Couderc898"/>.
La ferme de La Carrée (au Modèle:Nobr) conserve un pigeonnier cylindrique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Couderc898"/> fort de Modèle:Nombre<ref name="Tourainissime">Modèle:Lien web.</ref>. Elle possédait auparavant un moulin alimenté par deux puits artésiens<ref name="Couderc898"/>.
Deux fermes situées aux Vallées (rue Louise-Michel) conservent des granges à foin datant des {{#switch: e
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Une sculpture représentant Maria Callas (rue Madeleine-Renaud) se trouve à l'entrée de la salle Maria-Callas. Elle a été réalisée par l'artiste tourangeau Michel Audiard<ref name="Tourainissime"/>.
Une peinture murale à vocation publicitaire (avenue George-Sand), qui représente des cow-boys pour la marque de jeans Arie's, est unique en son genre en Touraine<ref name="Tourainissime"/> ;
Une stèle élevée en 1867 à la mémoire du lancier Paul Duvelle, mort durant les inondations de 1866, se trouve sur la levée de la Loire, à l'endroit où son corps a été retrouvé<ref name="Couderc897"/>,<ref name="NRDuvelle">Modèle:Article.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Hildegarde (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), supérieure de l'abbaye de Saint-Loup et suzeraine de La Ville-aux-Dames<ref name="Briault38"/> ;
- Jean Cartier (1723-1810), curé de La Ville-aux-Dames (1754-1789) et député du clergé aux États généraux de 1789<ref name="leevel"/> ;
- Paul Duvelle (1845-1866), soldat mort durant les inondations de 1866<ref name="NRDuvelle"/> ;
- Louis Renard (1864-1956), fondateur de l'harmonie municipale<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ;
- Jérôme Besnard (1900-1968), prêtre de la commune (1943-1968) et résistant membre du réseau Marco-Polo durant la Seconde Guerre mondiale<ref name="Vivier2007"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ;
- Dominique Leclerc (1944), pharmacien et sénateur-maire de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Bernard Boisselier, taxidermiste qui, en 1976-1977, assura la restauration de la dépouille de Fritz l'éléphant, exposée au musée des beaux-arts de Tours<ref>Modèle:Article.</ref>.
Patrimoine gastronomique
Le domaine de L'Ouche-Gaillard, situé à cheval sur La Ville-aux-Dames et Montlouis-sur-Loire, produit des vins issus de l'agriculture biologique appartenant aux AOC Montlouis-sur-Loire et Touraine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Patrimoine naturel
Une commune insérée dans des espaces classés
Depuis l'an 2000, une portion du Val de Loire à laquelle appartient La Ville-aux-Dames est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO. D'après l'organisation mondiale, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le territoire communal s'inscrit par ailleurs dans deux autres espaces classés : la Loire tourangelle (ZNIEFF) et la vallée de la Loire d'Indre-et-Loire (site Natura 2000)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un espace naturel sensible : l'île de la Métairie
L'île de la Métairie ou île de Rochecorbon (aujourd'hui rattachée à la rive sud de la Loire) est un espace naturel sensible qui s'étend sur deux kilomètres, au nord de La Ville-aux-Dames. Propriété du conseil général depuis 1983<ref name="NR2015">Modèle:Article.</ref>, elle mêle forêts, haies, prairies et grèves de sable. Elle abrite quantité d'oiseaux (sternes naines, sternes pierregarins, gravelots, mouettes rieuses, goélands, pipits des arbres, pipits farlouses, tariers pâtres, pouillots et plusieurs espèces de mésanges, de pics et de loriots)<ref name="ONEMA">Modèle:Lien web.</ref> ainsi que de nombreux mammifères, parmi lesquels le castor<ref name="NR2014">Modèle:Article.</ref>.
De multiples sentiers sillonnent l'île de la Métairie, qui reçoit en moyenne Modèle:Nombre par an. Des jeux pour enfants y ont été installés<ref name="ONEMA"/> et des ateliers nature y sont organisés l'été<ref name="NR2014"/>. Enfin, l'île est fréquentée par de nombreux cyclistes dans le cadre de la Loire à vélo<ref name="NR2015"/>.
- Quelques oiseaux présents sur l'île de la Métairie.
Évocations littéraires
Plusieurs auteurs tourangeaux mettent en scène des cités nommées La Ville-aux-Dames dans leurs œuvres. C'est le cas d'Honoré de Balzac, qui évoque des communes portant ce nom dans « Le Ieusne de Françoys Premier » (Les Cent Contes drolatiques, 1832-1837)<ref>Modèle:Chapitre.</ref> et dans Les Martyrs ignorés (1836-1837)<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. C'est également le cas de René Boylesve, qui baptise La Ville-aux-Dames l'ancienne commune de Balesmes dans ses romans La Becquée (1901) et L'Enfant à la balustrade (1903)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
André Delabarre cite quant à lui la véritable commune dans Du sang sur les roses (1998)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et Jean-Pierre Simon fait de même dans Belligeria (2009)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Un livret intitulé Un lancier de Modèle:Nobr, mort au champ d'honneur (1866), écrit en mémoire du jeune Paul Duvelle, noyé lors de la rupture de la levée de la Loire à Conneuil, évoque également la commune<ref name="Duvelle">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Fête patronale
La fête patronale se déroule le Modèle:Nobr<ref name="Couderc898"/>. Elle a longtemps été l'occasion d'une foire aux asperges.
Par le passé, la fête patronale donnait lieu à une procession en direction de la chapelle Notre-Dame de Prompt-Secours, dont la croyance voulait qu'elle protège des inondations<ref name="Couderc898"/>.
Héraldique
Décoration
Le Modèle:Date-, la commune reçoit la Croix de guerre 1939-1945 avec une étoile de vermeil<ref name="Peignard12"/>.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
Articles connexes
- Liste des communes du Val de Loire
- Liste des communes d'Indre-et-Loire
- Liste des monuments historiques d'Indre-et-Loire (K-Z)
- Val de Loire
- La Loire à vélo
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases géographie
- Modèle:Bases vie publique
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