Abdelaziz ben Hassan

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Modèle:Infobox Politicien

Moulay Abdelaziz<ref>Voir les dénominations utilisées dans les ressources bibliographiques.</ref> (en arabe : Modèle:Lang, en berbère : Modèle:Lang), né le Modèle:Date à Fès et mort le Modèle:Date, à Tanger est sultan du Maroc entre 1894 et 1908.

Il a essayé de renforcer le gouvernement central en mettant en place une nouvelle taxe sur l'agriculture et l'élevage, une mesure qui a été fortement combattue par des sections de la société. Cela conduit Abd al-Aziz à hypothéquer les recettes douanières et à emprunter massivement auprès de la France, se heurtant à une révolte généralisée et à une révolution qui le dépose en 1908 au profit de son frère Abd al-Hafid.

Biographie

Fils d'[[Hassan ben Mohammed|Hassan {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], sa mère est Lalla Ruqiya al Amrani<ref name=":6" />,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. À noter que Lalla Ruqiya est souvent confondue comme étant une esclave géorgienne<ref name=":62">Modèle:Lien web</ref> or cette identité revient à Ayesha<ref name=":8">Modèle:Ouvrage</ref>, la favorite d'origine géorgienne<ref name=":8" />,<ref name=":62" /> ou circassienne<ref name="Lahnite">Modèle:Ouvrage</ref> (par abus de language). Moulay Abdelaziz naît le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage</ref> à Fès. Il accède au trône à l’âge de 16 ans, le Modèle:Date, son frère aîné Sidi Mohammed ayant été déshérité<ref name=":6">Modèle:Ouvrage</ref>. Le grand vizir Bahmad (Ahmed ben Moussa) exerce la régence jusqu'à sa mort en 1900, poursuivant la politique de balance entre les puissances européennes.

Abdelaziz ben Hassan devient après son accession au pouvoir l'instrument d’influences étrangères. Ses dépenses somptuaires et extravagantes (chemin de fer dans son palais à Meknès, voitures, appareils photos en or massif…) encouragées par des missions européennes à sa cour creusent le déficit commercial<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

À partir de 1901, Moulay Abdelaziz gouverne avec l’aide de conseillers européens, Modèle:Refnec, qui abusent de son inexpérience. Il multiplie les emprunts auprès de la France, de l'Espagne et de la Grande-Bretagne<ref name=":0" />.

En septembre 1901, le représentant britannique Arthur Nicolson l'incite à adopter une grande réforme administrative et fiscale : suppression des impôts coraniques et transformation des caïds en salariés du Makhzen. Ces mesures imposées brutalement suscitent une vague de mécontentement chez les notables qui entrent en lutte ouverte contre le gouvernement central. Le Maroc se divise entre plusieurs factions que le sultan n’a pas les moyens de contrôler. Le Modèle:Date, une rébellion menée par des tribus rebelles éclate. Cette révolte qui avait pour but de détrôner le sultan et de chasser le ministre de la guerre et son entourage européen était mené par Bou Hmara. Ne disposant pas de troupes suffisantes pour mater la rébellion qui agitait la région d'Oujda et de Tétouan, le sultan fait appel à la France<ref>Modèle:Référence incomplète</ref>.

Au moment de la crise marocaine de 1905 (Crise de Tanger) le sultan demande la convocation d’une conférence internationale sur le Maroc (Modèle:Date).

Le pays croulant sous les dettes, le sultan signe en juillet 1906 le traité d'Algésiras qui partage l'influence sur le Maroc entre la France et l'Espagne. L’indépendance du sultan et l’intégrité du Maroc sont garanties, l’empire chérifien reste ouvert aux entreprises de toutes les nations. La France et le Maroc sont chargés de la police des ports marocains. La surveillance des frontières avec l’Algérie, l’encadrement de la police marocaine et la présidence de la Banque centrale sont confiées à la France.

La France reçoit au Maroc des pouvoirs de police. C'est à ce titre que Lyautey occupe Oujda en 1907. En 1908, 6 000 soldats français aux ordres du Général Antoine Drude débarquent à Casablanca.

Il est détrôné le Modèle:Date par son frère Hafid, aidé de Madani El Glaoui (1860-1918), Modèle:Référence nécessaire de la montée de l'influence étrangère.

Mariages et descendance

Moulay Abdelaziz épousa deux femmes<ref>Modèle:Lien web</ref>, la première était Lalla Khadija bint Omar al-Yousi<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref> communément appelée Lalla Khaduj<ref name=":1" />. Elle est la fille du Caid Omar al-Youssi pasha de Séfrou et chef de sa tribu les Ait Youssi<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La seconde épouse de Moulay Abdelaziz était sa cousine, Lalla Yasmin al-Alaoui<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="geni 4633378482520063354">Modèle:Lien web</ref>. Deux de ses enfants sont connus :

  • Moulay Hassan (né en juillet 1899 - décédé en 1919)<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref> il est né à Marrakech et décédé à Tanger à l'âge de 19 ou 20 ans, sa mère est Lalla Khadija<ref name=":2" />. Il est le demi-frère de Lalla Fatima Zahra<ref name=":2" />.
  • Lalla Fatima Zahra (née le 13 juin 1927<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref> - décédée le 15 septembre 2003)<ref>Modèle:Lien web</ref> elle est née à Tanger et décédée à Rabat à l'âge de 76 ans<ref name=":3" />, sa mère est Lalla Yasmin<ref name="geni 4633378482520063354" />. À Tanger, elle est scolarisée à l'École italienne<ref name=":4">Modèle:Ouvrage</ref> puis poursuit ses études secondaires dans la même ville au Collège français<ref name=":4" />. Âgée de 16 ans, elle est fiancée à son futur époux<ref name=":4" />, un cousin éloigné, Moulay El Hassan ben Al Mehdi alors calife de Tétouan<ref name=":4" />. Leur mariage eut lieu le 6 juin 1949 à Tétouan<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 1956, après le retour d'exil de Mohammed V, son mari renouvelle son allégeance au roi et renonce à son poste de calife. Il est ensuite nommé ambassadeur au Royaume-Uni de 1957 à 1965, puis à Rome de 1965 à 1967. Elle accompagne son mari lors de ses deux mandats d'ambassadeur. En 1969, Lalla Fatima Zahra fut nommée présidente de l'Union Nationale des Femmes du Maroc<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref> qu'elle a présidée jusqu'à sa mort en 2003<ref name=":5" />.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

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Bibliographie

Liens externes

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