Acquigny
Modèle:Infobox Commune de France
Acquigny est une commune française située dans le canton de Louviers, dans le département de l'Eure, en Normandie. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Acquigny est une commune du Centre-Est du département de l'Eure, localisée au sud de Louviers. Elle se situe au carrefour de plusieurs régions naturelles. Ainsi, les limites territoriales d'Acquigny dépassent largement les vallées (de l'Eure et de l'Iton, notamment) et s'étendent sur les plateaux alentour : plateau du Neubourg, plateau de Saint-André et plateau de Madrie. L'atlas des paysages de la Haute-Normandie inclut la commune dans une unité paysagère formée par la vallée de l'Eure et ne définit donc pas de région naturelle précise d'appartenance<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Agreste, le service de la statistique et de la prospective du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, la classe au sein de la campagne de Saint-André (en tant que région agricole)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À vol d'oiseau, la commune est à Modèle:Unité au sud de Louviers<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité au nord d'Évreux<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité au nord-ouest de Vernon<ref>Modèle:Lien web.</ref> et à Modèle:Unité au sud de Rouen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
La commune se situe à la confluence des rivières Eure et Iton<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Voies de communication et transports
Transport ferroviaire
Acquigny fut desservie au moyen d'une gare de la ligne de Saint-Georges-Motel à Grand-Quevilly.
Transport urbain et interurbain
La commune est desservie par la ligne Modèle:Surligné Rouen-Évreux du réseau VTNI.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louviers », sur la commune de Louviers, mise en service en 1960<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Acquigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Louviers, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,3 %), prairies (13,5 %), terres arables (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), zones urbanisées (6,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Accini curtis (844), Acciniacus (876), Acineia (942-996), Achineium (1030), Achineio (1135), Achinnum (1136), Achinnum (1136), Ahinneum (1151), Akigneium (1162), Acquigneium (1194), Aquinneium (1198), Aquiniacus (1199), Aquiniacum (1199), Akenny (1200), Aquineium (1245), Aquigneium (1271), Agueigne (1316), Aquegny (1364), Aquigny (1365), Aquiniacum (1557), Pagus de Aquigneïo (1606), Aquigni (1649), Acquigni (1702)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le nom de la commune est donc attesté pour la première fois en 844, sur une charte de Modèle:Noble, sous la forme Accini Curtis<ref>Arthur Giry, Maurice Prou, Georges Tessier, Recueil des actes de Modèle:Charles II le Chauve, roi de France, n°407, T.II, p.409</ref>.
À noter que la formation suffixale NP + -(i)acus pour désigner « le domaine de ... » est fréquente dans la France du Nord et a donné les actuelles terminaisons -y, -é, -ay, ou encore -ey<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le gentilé est Acquignicien.
Histoire
Préhistoire
Des fouilles ont révélé une occupation humaine datée du Mésolithique sur le site de « l'Onglais »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. On a notamment pu effectuer un remontage de lames sur un nucléus en silex. Le site d'acquigny (vers Modèle:Unité) coïncide avec la fin de la dernière glaciation, au début de l'Holocène, période interglaciaire qui perdure encore aujourd'hui<ref>Modèle:Article.</ref>.
Moyen Âge
Les moines de Conches y possédaient le prieuré de saint Mauxe et de saint Vénérand, et avaient le patronage de l'église qu'ils échangèrent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec les seigneurs du lieu.
Cette commune était le chef-lieu d'une ancienne baronnie longtemps divisée en plusieurs parties et possédée par d'illustres familles<ref name="Canu">Annuaire administratif, statistique et historique du département de l'Eure pour l'année 1862, Canu, Imprimeur de la préfecture, Évreux, 1862.</ref>.
Le titre le plus ancien où il est mention d'Acquigny est un diplôme de Modèle:Noble qui confirme en 844 les possessions de l'abbaye de Saint-Ouen<ref name="Canu" />.
Si l'on s'en rapporte à la légende, Acquigny serait devenue célèbre par le martyre de saint Mauxe et de saint Vénérand (entre le {{#switch: et le
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: V|-| – | V }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et le|-| – | et le }}Modèle:S mini- siècle
}}) : une chapelle dans le cimetière en perpétue le souvenirModèle:Note.
Vers l'an 1035, Roger de Tosny, seigneur de Conches ayant fondé l'abbaye de Conches, donna à cette dernière l'église d'Acquigny avec la dîme du blé, du vin, du poisson pêché dans l'Eure et des moulins<ref name="Canu" />.
Les biens de cette puissante famille, implantée tout d'abord à Tosny, au sud des Andelys, s'étendent en direction du sud-ouest, région de vastes plateaux, alors en partie couverts de forêts, traversés par les vallées fertiles de la Risle, de l'Iton et du Rouloir. Outre Tosny, elle tient trois forteresses : Conches (le centre de leur honneur), Portes et Acquigny, auxquels il faut ajouter des domaines dispersés en vallée d'Eure (Fontaine-sous-Jouy, Cailly-sur-Eure, les Planches, Acquigny), en vallée de la Seine (Tosny, Villers-sur-le-Roule, Bernières-sur-Seine), en Vexin Normand (Vesly, Guerny, Villers-en-Vexin, Hacqueville, Heuqueville, val de Pîtres), en pays de Caux et Talou autour de Blainville-Crevon, de Mortemer-sur-Eaulne, de Dieppe et de Yerville<ref>Aux origines d'une classe dirigeante : les Tosny, grands barons normands du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}, Lucien Musset, Sonderdruck aus Francia Forschungen zur westeuropäischen Geschichte, Munich, 1978.</ref>.
Époque moderne et contemporaine
Acquigny était, avant la Révolution, une paroisse du diocèse d'Évreux, doyenné de Louviers, vicomté et élection de Pont-de-l'Arche, généralité de Rouen.
Quand cette paroisse fut sans curé en 1840, l’abbé Jacques-Désiré Laval y alla pour assurer la messe.
En 1970, la commune des Planches est absorbée<ref>Acquigny- Les Planches, Modèle:P..</ref>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Tendances politiques et résultats
Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
Candidat | Premier tour | Deuxième tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
% | Voix | % | Voix | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) | 5,53 | 54 | ||||
Marine Le Pen (FN) | 27,87 | 272 | 42,69 | 365 | ||
Emmanuel Macron (EM) | 20,29 | 198 | 57,31 | 490 | ||
Benoît Hamon (PS) | 5,23 | 51 | ||||
Nathalie Arthaud (LO) | 0,51 | 5 | ||||
Philippe Poutou (NPA) | 0,92 | 9 | ||||
Jacques Cheminade (SP) | 0,41 | 4 | ||||
Jean Lassalle (RES) | 0,82 | 8 | ||||
Jean-Luc Mélenchon (LFI) | 15,47 | 151 | ||||
François Asselineau (UPR) | 0,41 | 4 | ||||
François Fillon (LR) | 22,54 | 220 | ||||
Inscrits | 1 234 | 100,00 | 1 234 | 100,00 | ||
Abstentions | 238 | 19,29 | 280 | 22,69 | ||
Votants | 996 | 80,71 | 954 | 77,31 | ||
Blancs | 17 | 1,71 | 77 | 8,07 | ||
Nuls | 3 | 0,30 | 22 | 2,31 | ||
Exprimés | 976 | 97,99 | 855 | 89,62 |
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune d'Acquigny compte sur son territoire huit édifices classés et inscrits au titre des monuments historiques. Par ailleurs, de nombreux autres édifices sont inscrits à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
Châteaux et manoirs
- Le domaine d'Acquigny (Modèle:S mini-, Modèle:S mini-, {{#switch: XIX
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}}) Modèle:Inscrit MH Modèle:Classé MH Modèle:Inscrit MH Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Le château et son domaine se situent au cœur de la vallée, entre l'Eure et l'Iton. Dès le haut Moyen Âge, le site fut fortifié pour contrôler la navigation sur l’Eure. Enjeu des guerres franco-normandes puis franco-anglaises pendant la guerre de Cent Ans, la forteresse fut prise par les armées de Modèle:Noble en 1364 puis rasée en 1378. Le château actuel fut construit à partir de 1557 par Anne de Laval, veuve de Louis de Silly, cousine du roi et première dame d’honneur de Catherine de Médicis. Le château et le parc ont fait l'objet d'un agrandissement et d'une transformation au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et également à partir de 1745 pour le Président d'Acquigny, président à mortier du Parlement de Rouen, par l'architecte Charles Thibault. Le domaine comporte des communs, au nord et à l'ouest d'une vaste cour, une église, prolongée au sud-ouest par une orangerie, un vaste parc parcouru par un réseau de canaux se recoupant entre eux et alimentant deux miroirs d'eau et un grand canal. À la fin de sa vie, le président d'Acquigny s'est fait construire un logement secondaire accolé au chevet de l'église, connu sous le nom de Petit Château. Le parc a été mis au goût du jour postérieurement à 1823 (création d'une rivière artificielle, construction de cascades, ponts de rochers, introduction d'essences nouvelles, etc.). L’alternance des pelouses, des bosquets d’arbustes à fleurs, de rhododendrons et des plans d’eau constitue un paysage harmonieux<ref>Présentation vidéo de Jardin – Jardinier du parc et des jardins du château d'Acquigny par son propriétaire..</ref>. Entre 1845 et 1860, les douves ont été supprimées et le cimetière a été déplacé à son emplacement actuel.
- Le domaine d'Acquigny
-
Le château - façade sud. -
L'ermitage du château et l'église Sainte-Cécile. -
L'orangerie. -
Une rivière artificielle du parc. -
Un plan d'eau et des canaux. -
Une vue du parc et du château. -
Le potager.
- Le château d'Amfreville ({{#switch: XIX
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}}) Modèle:Inscrit MH Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Le château actuel, qui s'étend également sur la commune voisine d'Amfreville-sur-Iton, a été édifié vers 1775. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il fait l'objet d'une transformation par Georges-Paul Roussel, architecte à Louviers : hautes souches de cheminées, zincs de couverture, décoration intérieure, transformation des abords du château en parc à l'anglaise, construction de plusieurs bâtiments dans le parc, etc.<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Un château fort du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au lieu-dit Cambremont, recensé à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Le manoir de Becdal ({{#switch: XVII
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}) Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Ce manoir a été construit pour Denis le Roux qui a acquis le fief en 1443. Il a été refait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour Claude le Roux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Le manoir dit l'Ancienne Prison (Modèle:S mini-, {{#switch: XVIII
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}) au lieu-dit le Bout du pont recensé à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Située à proximité du château, sur la rive droite de l'Eure, il est probable que cette bâtisse soit construite à l'emplacement de l'ancien manoir de Guillaume de Poissy, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En réalité, il ne s'agit pas d'une prison mais d'un ancien tribunal. En effet, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la baronnie d'Acquigny qui avait droits de haute, moyenne et basse justice, y tenait audience. Comme ce tribunal possédait des cachots au rez-de-chaussée (qui est aujourd'hui un sous-sol à demi-enterré), on lui a donné par la suite le nom de « prison », et encore aujourd'hui d'« ancienne prison », les cachots étant toujours existants ainsi qu'un départ de souterrain. Au premier étage, se situait la salle d'audience. Cette maison étant transformée en habitation, le volume de cette salle est aujourd'hui un peu modifié. Il y a encore quelques années, des « anciens » de la commune d'Acquigny se souvenaient avoir vu, jusqu'à la dernière guerre, un tableau dans cette salle représentant un christ entouré de la Vierge et de saint Jean. Ce tableau est déjà cité par l'abbé Lebeurier en 1892<ref>Abbé Pierre-François Lebeurier, Notice historique sur la commune d'Acquigny avant 1790, 1862.</ref>. Sur le mur ouest, se trouve une belle fenêtre à meneaux dont la partie intérieure est flanquée de coussièges.
- Un manoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au lieu-dit les Planches recensé à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Un manoir des {{#switch: XX
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}} au lieu-dit le Hamet recensé à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Patrimoine religieux
- L'église Sainte-Cécile ({{#switch: XVIII
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}}) Modèle:Classé MH Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. La physionomie de l’église Sainte-Cécile d’Acquigny, telle qu’elle se présente aujourd’hui, est marquée par le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle a été construite vers 1545 pour le chœur, et entre 1552 et 1572 pour la nef, époque qui fut aussi celle de l’édification du château d’Acquigny. Si donc, aujourd’hui, nous pouvons être trompés par l’unité stylistique de cet édifice et de son décor, c'est que ses caractéristiques actuelles sont dues à la volonté continue d’un seul homme : Pierre Robert Le Roux d’Esneval, qui appartenait à une illustre famille de robins rouennais. Pierre-Robert Le Roux d’Esneval était président à mortier au parlement de Normandie, il est plus connu sous le nom de « Président d’Acquigny ».
-
Vue de l'église.
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Église vue de la rue Aristide-Briand.
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Le chœur de l'église.
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La chapelle du cimetière.
- Le prieuré de bénédictins Saint-Mauxe, Saint-Vénérand (Modèle:S mini-, {{#switch: XVIII
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}}) Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Il est possible qu'un sanctuaire existât dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur le lieu des martyres de saint Mauxe et saint Vénérand. En 1035, Roger de Tosny donne à l'abbaye de Conches la chapelle et des biens pour fonder un prieuré. Le prieuré a été détruit pendant la guerre de Cent Ans, puis reconstruit à partir de 1450, avant d'être à nouveau ruiné. Seule la chapelle est réédifiée à partir de 1752. Des vestiges d'un portail du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont visibles aujourd'hui.
- La chapelle du cimetière (Modèle:S mini-, Modèle:S mini-, {{#switch: XVIII
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}}) Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Cette chapelle, dont l'origine remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se situe dans le cimetière. Elle est modifiée aux {{#switch: XVII
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}}, puis reconstruite en 1752 par le Président d'Acquigny. Il subsiste une fenêtre dont le vitrail date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Le dolmen de la Croix de Saint Mauxe et Saint Vénéran ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} (?) et {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }}) au lieu-dit Clos-Saint-Mauxe recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Acquigny est célèbre pour le culte de saint Mauxe et saint Vénérand. Selon la légende, Mauxe serait un évêque d’origine italienne qui après avoir souffert pour la foi dans son pays se serait sauvé dans les Gaules accompagné de Vénérand, son diacre et son frère par le sang. Poursuivis par Sabinus, le proconsul auquel ils avaient échappé en Italie, ils furent rejoints sur les bords de l’Eure à Acquigny. Là, Sabinus fit trancher la tête de saint Mauxe, de saint Vénérand et de 38 de ses propres soldats que venaient de convertir les paroles et les miracles du saint évêque. L’endroit même où eut lieu le martyre porte encore le nom de Clos Saint-Mauxe. Les chefs de saint Mauxe et saint Vénérand sont conservés dans une châsse reliquaire. Cette châsse, restaurée, se trouve depuis 2008 dans la salle des archives de la mairie d’Acquigny.
Patrimoine préhistorique
- L'enceinte préhistorique du Château-Robert Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Il s'agit des vestiges d'un important site de fortifications préhistoriques situé sur la rive droite de l'Eure, dominant la commune d'Acquigny.
Patrimoine civil
- Le pont des Planches ({{#switch: XIX
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}}) Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Ce pont est situé sur l'Iton, peu avant sa confluence avec l'Eure, au lieu-dit les Planches, sur l'ancienne route royale de Rouen à Orléans.
- Une demeure du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au lieu-dit les Planches recensée à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Deux maisons du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle recensées à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Une ferme du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle recensée à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
Patrimoine industriel
- Une filature du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle recensée à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Le moulin du Hamel (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) (lieu-dit) recensé à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref name="Moulin">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Il est fait mention du moulin à farine en 1584. Sa conversion en moulin à foulon est antérieure à 1735. Les bâtiments sont reconstruits au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Patrimoine naturel
Sites classés
- Le clos Saint-Mauxe Modèle:Site naturel classé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le château et le parc Modèle:Site naturel classé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le vallon de Becdal Modèle:Site naturel classé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Filmographie
- La scène de télescopage entre deux trains, du film Le Train (The Train) (film américain de John Frankenheimer avec Burt Lancaster, Paul Scofield, Jeanne Moreau) fut tournée en 1964 à l'aide de sept caméras, en gare d'Acquigny.
Voir aussi
Bibliographie
- Abbé Pierre-François Lebeurier, Notice historique sur la commune d'Acquigny avant 1790, 1862. Cet ouvrage a été réédité en 2010 par Kessinger Publishing Modèle:ISBN. Numérisé sur gallica.
- Olivier Chaline, « Des sources en dur et en doré : les églises du président d'Acquigny », Histoire, économie & société, 31, 2012, Modèle:P.. Numérisé sur cairn.
- Amable Floquet, Histoire du parlement de Normandie, 7 volumes, Rouen, Édouard Frère, 1840-1842.