Calleville

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 3 septembre 2023 à 19:25 par >Roland45-Bot (Suppression bandeau ébauche)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Commune de France

Calleville est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Géographie

Localisation

Calleville est une commune du Centre-Ouest du département de l'Eure. Elle est située à l'extrémité ouest de la région naturelle de la campagne du Neubourg et jouxte celle du Lieuvin. La campagne du Neubourg se caractérise par un paysage plat et ouvert, dit en openfield, c'est-à-dire composé de grandes étendues de cultures<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi, une grande partie du territoire de la commune de Calleville est occupée par des champs organisés en grandes parcelles et se distingue, de manière générale, par l'absence d'éléments végétaux. Toutefois, cette ouverture du paysage se trouve contrecarrée par la proximité de plusieurs vallées (à l'ouest et au nord) dont les abords boisés offrent un cadre plus végétal. De plus, un peu de végétation couvre les abords de l'autoroute A28 et quelques haies clairsemées subsistent çà et là. À vol d'oiseau, le bourg est à Modèle:Unité à l'est de Brionne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité au nord-est de Bernay<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité au nord-ouest d'Évreux<ref>Modèle:Lien web.</ref> et à Modèle:Unité au sud-ouest de Rouen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

Voies de communication

La commune de Calleville est traversée par :

  • l'autoroute A28 qui relie notamment Rouen à Alençon ;
  • la route départementale 26 qui la relie, à l'ouest, à Brionne et, à l'est, à Saint-Paul-de-Fourques ;
  • La route départementale 137 qui la relie à Harcourt.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Menneval », sur la commune de Menneval, mise en service en 1962<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Calleville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Brionne, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,8 %), forêts (24,1 %), zones urbanisées (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (9 %), prairies (6,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Carlevilla en 1216, Sanctus Anianus de Karlevilla en 1221 (second cart. du chap. d’Évreux), Callevilla en 1266 (reg. visit.), Kalevilla en 1293 (cartulaire de Préaux), Cailleville (La Roque), Alleville en 1523 (rech. de la noblesse), Calville en 1700 (dép. de l'élection de Conches) et Calleville-les-Bois (actes nombreux)<ref>Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, 1877, p. 43 in Dictionnaire topographique de la France comprenant LES NOMS DE LIEUX ANCIENS ET MODERNES CTHS DicoTopo.fr (lire en ligne) [1].</ref>.

La « ville de karli » (domaine rural médiéval), nom d'homme scandinave, Karli, qu'on retrouve dans Calleville-les-Deux-Églises et Cailleville, communes de Seine-Maritime.

Histoire

Aux alentours des {{#switch: XII

 | e | er | = 
   {{#switch: XII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, les terres de la commune de Calleville étaient partagées entre la famille d'Harcourt et la baronnie du Neubourg.

La première mention connue d'un seigneur de Calleville revient à [[Robert Ier d'Harcourt|Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Harcourt]], dit le Fort<ref name="Calleville">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ami dévoué de Robert Courteheuse, Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} accompagna Guillaume le Conquérant lors de la conquête de l'Angleterre aux côtés de son frère Errand d'Harcourt et de son père Anquetil d'Harcourt. Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} est le fondateur du château d'Harcourt<ref name="Harcourt">Modèle:Ouvrage.</ref>.

À sa mort, son fils Guillaume d'Harcourt lui succéda. À l'inverse de son père, Guillaume était un partisan de Henri Beauclerc, le frère rival de Robert Courteheuse<ref name="Calleville" />. Il combattit à ses côtés en 1124 contre les partisans de Guillaume Cliton, fils du duc Robert II de Normandie<ref>Orderic Vital, Histoire de Normandie</ref>.

Après Guillaume, la possession du territoire de Calleville revint successivement à Robert II d'Harcourt, dit le vaillant (le premier à porter les armes de la Maison d'Harcourt et le fondateur de la chapelle Saint-Thomas de Cantorbéry à Harcourt<ref>Modèle:Article.</ref>), à Richard d'Harcourt, puis à André d'Harcourt<ref name="Calleville" />.

La terre de Calleville passe ensuite aux mains de [[Jean Ier d'Harcourt|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Harcourt]]<ref name="Calleville" />. Celui-ci fit construire sur le territoire de la commune un riche et somptueux manoir, entouré d'un parc arboré. La famille d'Harcourt préféra le confort de cette résidence au séjour plutôt rigoureux de la forteresse d'Harcourt. Fait notable : Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} reçut, en 1266, dans le manoir de Calleville, l'archevêque de Rouen, Eudes Rigaud, accompagné de Guy de Mello, évêque d'Auxerre<ref name="Calleville" />. Jean d'Harcourt décéda au mois de novembre 1288 et fut enterré dans le prieuré Notre-Dame-du-Parc d'Harcourt qu'il avait fondé pour les augustins en 1257<ref name="Harcourt" />.

Philippe d'Harcourt devait lui succéder, mais il mourut prématurément, laissant la place à Jean II d'Harcourt, son frère cadet<ref name="Calleville" />. Celui-ci devint maréchal de France en 1283 et lieutenant-général de l’armée navale en 1295. Le 11 juillet 1293, dans le manoir de Calleville, il rédigea une charte en faveur de l'abbaye de Préaux<ref name="Calleville" />. Il décéda le Modèle:Date et fut inhumé, comme son père, au prieuré de Notre-Dame-du-Parc d'Harcourt<ref name="Harcourt" />.

Suivent ensuite Jean III d'Harcourt (décédé en 1329), Jean IV d'Harcourt (premier comte d'Harcourt, il fut tué le 26 août 1346 à Crécy), Jean V d'Harcourt (qui mourut la tête tranchée, à Rouen, le Modèle:Date), Jean VI d'Harcourt (qui décède en 1388), puis enfin Jean VII d'Harcourt<ref name="Calleville" />.

Le fils aîné de Jean VII, Jean VIII d'Harcourt, lieutenant et capitaine-général de Normandie, fut tué à la bataille de Verneuil en 1424<ref name="Harcourt" />. Le territoire de la commune de Calleville revint donc à sa sœur, Marie d'Harcourt. Celle-ci se maria avec Antoine de Lorraine, comte de Vaudémont<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, faisant, ainsi, passer Calleville dans la maison Lorraine-Vaudémont. Se succèdent, ensuite, René de Lorraine, Claude de Lorraine, etc. Dans un titre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est précisé que le parc de Calleville est la possession d'un très haut et grand seigneur, monseigneur le comte de Brionne. Il s'agit, en fait, de Louis de Lorraine, vicomte de Marsan<ref name="Calleville" />.

À la Révolution, le manoir de Calleville et les bâtiments annexes furent détruits. Quant aux bois et au parc, ils furent vendus comme biens nationaux.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Association de préservation du patrimoine

Une association appelée "Les Amis du Patrimoine Callevillais" a pour objet, notamment, de sauvegarder et valoriser le patrimoine callevillais, récolter des fonds pour financer des opérations de restauration, de conservation, d'entretien, de valorisation du patrimoine communal en particulier celui de l'église et de son environnement paysager, etc.

Depuis sa création, l'association a procédé à la restauration de l'aigle-lutrin (pupitre placé dans le chœur sur lequel est posé l'Évangile) et à celle de la Pietà (tableau représentant la Déploration du Christ)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle a remis en état les murs extérieurs de l’église Sainte-Clotilde<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Enfin, elle est également à l'origine de la reconstruction du lavoir sur la mare communale.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Le manoir de Calleville
Fichier:Carreaux du manoir de Calleville .jpg
Carreaux de pavement du manoir de Calleville

Ce manoir fut édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par [[Jean Ier d'Harcourt|Modèle:Nobr d’Harcourt]]. Riche et somptueux, il fut préféré par la famille d'Harcourt au château d'Harcourt. Le manoir fut détruit à la révolution. En 1817, dans les ruines du manoir, l'archéologue, député et curé monsieur Revert découvrit des pavés faïencés et émaillés. Ces pavés, le plus souvent de couleur rouge-brun, bleu, rouge et jaune, arborent des formes et des dessins très variés créant ainsi une mosaïque<ref>BOIS (du) L., Dictionnaire de la conversation et de la lecture: Supplément, Volume 4, 1845, Modèle:P..</ref>.
Monsieur Revert publia auprès de la Société des Antiquaires de Normandie, une étude sur ces pavés : « Quelques-uns des pavés portaient les armes de plusieurs anciennes familles normandes, tandis que celles des Harcourt étaient répétées sur presque toutes les pièces du parquet ».

  • L'église Sainte-Clotilde

L'église fut fondée par les seigneurs d'Harcourt au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (le blason placé sur le haut de son fronton Ouest le prouve). Elle est construite en blocage de silex avec des contreforts en pierre. À l'origine, le vrai patron de cet édifice était saint Aignan ou saint Agnan (évêque d'Orléans). Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un curé, probablement influencé par la recrudescence du culte de sainte Clotilde en Normandie à la suite du retour de ses ossements aux Andelys, décida de prendre celle-ci comme protectrice. Ce monument renferme quelques richesses telles qu'un autel retable d'époque Louis XIV, des bannières de charité, des vitraux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle réalisés par l'atelier de verriers d'Évreux Duhamel-Marette, un aigle-lutrain du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

  • La mairie
  • L'ancienne gare
Fichier:Voie verte Évreux-Vallée du Bec 09, ancienne gare de Calleville.JPG
L'ancienne gare.

En 1889, une voie de chemin de fer reliant Évreux à Honfleur fut créée. Elle a participé à l'essor de l'agriculture locale et à l'émergence du tourisme balnéaire. Calleville, qui se trouvait sur le tracé de cette ligne, possédait sa propre gare. Cette voie ferrée a fermé en 1969 faute de trafic suffisamment important. Laissée à l'abandon pendant de nombreuses décennies, elle fut bitumée en 2007 afin d'en faire une voie verte reliant Le Bec-Hellouin à Évreux. La gare est toujours présente pour témoigner de ce passé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

  • Le lavoir
Fichier:Lavoir de Calleville.jpg
Lavoir de la commune de Calleville, dans l'Eure en France

Il a été construit sur la mare communale en 2016/2017, d'après les plans du lavoir original qui datait de 1860<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il a été inauguré le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

  • Le viaduc du Bec<ref>Viaduc du Bec en ligne sur [2] Structurae</ref> a été construit en 2005 pour les besoins de l'autoroute A28.
  • Le bivouac préhistorique du Buhot

Sur le tracé de l'autoroute A28 qui relie Rouen à Alençon, la fouille réalisée à l’emplacement d’une des piles du viaduc qui franchit la vallée du Bec, a révélé l’existence d’une forte concentration lithique (4 930 outils de silex). Ainsi, des assemblages lithiques inédits, montrant la transformation de supports bruts en outillages utilisés sur place, encadrent les vestiges d’un foyer. Il s'agit d'un témoignage exceptionnel de bivouac d’un groupe de chasseurs-cueilleurs entre la fin du Pléistocène et le tout début de l'Holocène.

Fichier:Voie verte Évreux-Vallée du Bec 10, Calleville.JPG
La voie verte Évreux - Le Bec-Hellouin à Calleville.

Ce site de la fin du Paléolithique supérieur est remarquable pour plusieurs raisons : la rareté des sites de cette période en Haute-Normandie, son état de conservation exceptionnel et la qualité et l’originalité de l’assemblage lithique découvert<ref>Modèle:Article.</ref>.

Patrimoine naturel

ZNIEFF de type 1

Le site de la Côte du Buhot se situe à l'est du viaduc de l'autoroute A28 qui franchit la vallée du Bec. Il est constitué par trois grands ensembles : une pinède à pin sylvestre avec aussi du bouleau verruqueux et du châtaignier, une hêtraie avec du houx et du châtaignier et, enfin, une clairière actuellement en cours de reboisement mixte de feuillus et de résineux. L'intérêt du site est lié à la présence de aira caryophyllée, de quelques touffes de bruyère cendrée et de bruyère quaternée.

ZNIEFF de type 2

Patrimoine arboricole

Fichier:Malus-Weißer-Winterkalvill.jpg
Des pommes Calville.

Il est très généralement attribué à la commune de Calleville la paternité du nom de la pomme Calville blanc d'hiver. En effet, aux alentours de 1600, cette variété de pomme très ancienne était cultivée dans le village et elle a fini par en prendre le nom. Toutefois, si le village de Calleville a donné son nom à la pomme Calville blanc d'hiver, il n'en est pas pour autant le berceau. En effet, cette pomme était déjà répandue, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans le duché de Wurtemberg et près de Zurich, sous d'autres noms<ref>LEROY A., CHARLES E. et BONNESERRE DE SAINT DENIS A., Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus généralement connus et cultivés: Pommes. Cerises, 1873, Modèle:P..</ref>. Il est à noter que cette pomme est à l'origine du nom générique Calville, porté aujourd'hui par de nombreuses variétés de pommes, notamment parce que leur forme est irrégulière et cotelée.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Voir aussi

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail