Château-sur-Epte

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 4 septembre 2023 à 10:23 par >Roland45-Bot (Suppression bandeau ébauche)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Château-sur-Epte est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Les habitants sont les Casteleptiens.

Géographie

Localisation

Modèle:... La commune, située dans l'Eure, est limitrophe du Val-d'Oise dont elle est séparée par l'Epte.

Elle est desservie par l'ex-RN 14 (actuelles RD 6014 pour la voie actuelle, actuelle 6014 pour le tracé historique de la route).

Géologie et relief

La commune a son point culminant au niveau du bois de Cabut, en limite ouest, à une altitude de Modèle:Unité, le point le plus bas étant au bord de la vallée de l'Epte, en limite communale sud-est, à la cote Modèle:Unité, constituant deux ensembles nettement séparés :

Le terrain est constitué d'alluvions d'une épaisseur variant de 1 à 5 m. constituées de sables et d'argiles près de l'Epte, puis de colluvions le long des principaux axes d'écoulement (vallons secs), des limons des plateaux (constituant des sols agricoles fertiles), des sables grossiers, et sur les hauteurs, de la craie à silex et des calcaires<ref>Audiccé urbanisme, Rapport de présentation du PLU, 2017, Modèle:P. Modèle:Pdf.</ref>.

Hameaux et écarts

Le chef-lieu de la commune est situé aux Bordeaux de Saint-Clair, où se trouve la mairie, en pied de coteau, et comprend un hameau dans la plaine alluviale.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

La commune est limitée à l'est par l'Epte, rivière française, prenant sa source en Seine-Maritime et affluent en rive droite de la Seine.

Deux rus se trouvent dans la commune, les rus de Requiécourt et des Plantes, qui sont affluents de l'Epte.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Buhy », sur la commune de Buhy, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Château-sur-Epte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,3 %), prairies (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), zones urbanisées (7,8 %), forêts (6,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

« Originellement Fuscelmont, attesté sous la forme Mons Fusceoli en 1118 (Suger, Vie de Louis le Gros), où, selon Orderic Vital, Guillaume le Roux édifia un « château neuf » pour contribuer à la défense de la frontière de l'Epte et qui prit rapidement le nom de Châteauneuf-sur-Epte<ref group="Note">« Novum castrum quod Guillelmus Rufus apud Fuscellimontem prope Eptam construxerat ».</ref>, bien attesté du début du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }} au début du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} siècles »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le château auquel la commune doit son nom est mentionné sous les formes Novum Castrum prope Eptam en 1119 (Orderic Vital), Castrum novum Beati Dyonisii en 1196 (Doublet, Antiq. de Saint-Denis), ad dictum Castellum en 1197<ref name="de Blosseville">Modèle:Ouvrage.</ref>, Chastel Neuf sur Ecte en 1412 (archives nationales, dénombrement de la châtellerie de Gisors), Neuf Castel sur Ete au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} siècle<ref name="de Blosseville"/>, Neufcastel sus Ete et le Chastel en 1431<ref>Ernest Nègre,Toponymie générale de la France, Droz, page 1461</ref>, Chateau-Neuf-Saint-Denis et Chateau-Neuf-en-Vexin en 1828 (L. Dubois), Chateau-Neuf-sur-Epte en 1867 (Lecoy de la Marche, Table des Œuvres complètes de Suger)<ref name="de Blosseville"/>.

L'Epte est une rivière française, affluent en rive droite de la Seine. Longue de 113 kilomètres<ref name=sandre>Modèle:Sandre.</ref>, elle naît dans la Seine-Maritime, dans le pays de Bray, près de Forges-les-Eaux, et rejoint la Seine près de Giverny, dans l’Eure.

Histoire

Fichier:Roucy en présence des évêques délégués du Saint-Siège au sujet des exactions - Archives Nationales - AE-II-160.jpg
Sur demande d'Eudes, abbé de Saint-Denis, Hugues, archevêque de Rouen, accorde, en 1154, la protection de l'Église à ceux qui fréquenteront le marché établi par le roi à Château-sur-Epte. La justice ecclésiastique frappera les malfaiteurs qui nuiront à ce marché<ref>Petite charte en parchemin, rédigée en latin avec un sceau en cire brune pendant sur une cordelette de chanvre. Archives nationales de France.</ref>.

La commune doit son nom à son château, une forteresse ducale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aujourd'hui connue sous le nom de Châteauneuf sur Epte. Cette dernière, ruinée, est en cours de restauration par les bénévoles de l’association Héritage historique, qui l'ont acquise en décembre 2015 et espèrent à terme accueillir ses premiers visiteurs, après un chantier évalué à au moins Modèle:Unité répartis sur quinze à vingt ans<ref name="PN08112017">Modèle:Article.</ref>.

Le village a été desservi par la gare de Château - Saint-Clair-sur-Epte sur la ligne de Gisors-Boisgeloup à Pacy-sur-Eure de 1869 à 1940.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement des Andelys du département de l'Eure. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de l'Eure.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Écos<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton des Andelys.

Intercommunalité

La commune faisait partie de la petite communauté de communes Epte-Vexin-Seine, créée fin 1997 et qui regroupait environ Modèle:Unité.

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants<ref>Section III de l'Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>, cette intercommunalité fusionne avec la Communauté d'agglomération des Portes de l'Eure (CAPE) et la Communauté de communes des Andelys et de ses environs (CCAE) pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération Seine Normandie Agglomération (SNA), composée de 66 communes et regroupant près de Modèle:Unité, et dont Château-sur-Epte fait partie en 2017.

Cette situation ne satisfaisant pas la commune, celle-ci obtient son intégration, le Modèle:Date-, la communauté de communes du Vexin Normand dont elle est désormais membre.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Santé

La construction d'une maison de santé, étudiée dès 2009 et inscrite au contrat de Pays du Vexin Normand 2011-2013, regroupant dix professionnels (deux médecins généralistes, trois infirmiers, un kinésithérapeute, un dentiste, un orthophoniste, un psychologue, un podologue) sur une surface totale de 357 m², a débuté en février 2014 en vue d'une ouverture escomptée en janvier 2015.

Le coût total de l’opération s’élève à près d’1,2 million d’euros, dont Modèle:Unité financés par le département, Modèle:Unité payés par la région, Modèle:Unité assumés par l’État. Le solde provient de la commune de Château-sur-Epte et des professionnels de santé (sous la forme d’un loyer)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine naturel

Au même titre que la commune de Guerny, Château-sur-Epte est classée en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) <ref>Modèle:ZNIEFF.</ref> pour les marais de Guerny.

La vallée de l'Epte est un Modèle:Site naturel classé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Nicolas IV de Neufville de Villeroy (~1543 - 1617), chevalier, baron de Bury, seigneur notamment de Château-sur-Epte. Audiencier, ministre et secrétaire d'État, fait marquis de Villeroy, trésorier des Ordres du roi, gouverneur puis comte de Corbeil. Il érige le château d'Alincourt à Parnes vers 1565. Ce fut un ligueur avant qu'il se rallie à Henri IV<ref name="Figures"/>.
  • Clément Hervé (1844-1928), maire de la commune (1884-1928), conseiller d'arrondissement et conseiller général, bienfaiteur et principal donateur de la commune. La municipalité a donné son nom à l'école primaire en 2016<ref name="Figures"/>.
  • Ernest Hervé (1869-1949), son fils, industriel, créateur en 1903 de l'usine Les Papeteries de l'Epte située à la sortie des Bordeaux de Saint-Clair, face à l'Epte et à Saint Clair sur Epte. L'usine a employé jusqu'à 450 personnes principalement des habitants de Château sur Epte et de Saint Clair sur Epte<ref name="Figures"/>.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail