1956

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Modèle:Homonymie-nombre/contenu Modèle:Palette Années

L'année 1956 est une année bissextile qui commence un dimanche. C'est la Modèle:Nobr de notre ère, la Modèle:956e du [[IIe millénaire|Modèle:Nobr]], la Modèle:56e du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et la Modèle:7e de la décennie 1950-1959.

En bref

Relations internationales

Événements

Afrique

Fichier:Oba Akenzua II greets Queen Elizabeth II, Benin City, Nigeria, No. 2010.01.0001 - Etnografiska museet - Stockholm, Sweden - DSC01010.JPG
Plaque de bronze représentant la rencontre entre Akenzua II, oba du Bénin, et la reine Élisabeth II, lors de sa visite au Nigeria en 1956, musée ethnographique de Stockholm.
Fichier:The National Archives UK - CO 1069-53-74-1-001.jpg
12-17 juillet : élections en Côte de l’or.

Afrique du Nord

Fichier:Passation de pouvoirs entre Tahar Ben Ammar et Habib Bourguiba.jpg
Passation de pouvoirs entre Tahar Ben Ammar et Habib Bourguiba.
Fichier:État-major de la wilaya 4 de l'ALN, 1956-1957.jpg
État-major de la wilaya 4 de l'ALN, 1956-1957
Fichier:Khider - Lacheraf - Aït Ahmed - Boudiaf - Ben Bella.jpg
Délégation des principaux dirigeants du FLN (de gauche à droite : Ahmed Ben Bella, Mohamed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed, Mostefa Lacheraf, Mohamed Khider) après leur arrestation à la suite du détournement, le 22 octobre 1956 par l'armée française, de leur avion civil marocain, entre Rabat et Tunis, en direction du Caire (Égypte).
  • 22 octobre : l’avion qui transportait de Rabat à Tunis Ahmed Ben Bella et les autres dirigeants du FLN est contraint de se poser à Alger où les cinq hommes sont arrêtés. Le président du Conseil Guy Mollet couvre cette initiative due aux autorités militaires d’Alger<ref name="Winock"/>. La Tunisie et le Maroc rappellent leurs ambassadeurs à Paris. Alain Savary, alors secrétaire d’État aux Affaires tunisiennes et marocaines, démissionne le 25 octobre<ref name="Guérin"/>.
  • 23 octobre : massacre de colons français dans la région de Meknès au Maroc, en représailles à l’arrestation des dirigeants du FLN<ref name="Benhlal">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 13 novembre : le général Raoul Salan dirige les opérations militaires en Algérie<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 5 décembre : les Conseils généraux d’Algérie et les municipalités régies comme les communes métropolitaines sont dissous<ref name="Besnaci">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 29 décembre : des « ratonnades » se produisent à l’issue de l’enterrement d’Amédée Froger, président de la Fédération des maires de l’Algérie, assassiné par le FLN<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Amérique

Modèle:Article détaillé

Fichier:Juscelino Kubitschek.jpg
31 janvier : inauguration de Juscelino Kubitschek.
Fichier:BatistaFireSquad.jpg
Exécution d’un opposant à Batista à Cuba.

Asie

Fichier:Hundred Flowers Campaign.jpg
2 mai : Mao Zedong annonce la campagne des Cent fleurs.
  • 2 mai, Chine : début de la campagne des Cent fleurs. Dans l’esprit de la déstalinisation soviétique, le gouvernement chinois demande aux intellectuels de critiquer les dirigeants du parti et de l’État, la devise étant : « Que fleurissent harmonieusement cent fleurs et rivalisent bruyamment cent écoles »<ref name="Roig">Modèle:Ouvrage</ref>.
Fichier:Dwight Eisenhower, Mamie Eisenhower, and Sukarno, Presiden Soekarno di Amerika Serikat, p18.jpg
Dwight Eisenhower, Mamie Eisenhower et Soekarno.
Fichier:1956riot 02.jpg
10 octobre : émeutes à Hong Kong.
Fichier:Jawaharlal Nehru, Dalai Lama and Panchan Lama with an elephant at Rashtrapati Bhavan, New Delhi, December 1956.jpg
Nehru, le dalaï-lama et le panchen-lama à New Delhi en décembre 1956.
  • 12 novembre : Le dalaï-lama est autorisé à se rendre en Inde pour la cérémonie du Modèle:2500e anniversaire de Bouddha<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Arrivé à New Delhi le 25 novembre, il rencontre Nehru qui le reçoit cordialement mais ne lui donne aucun soutien<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 15 novembre : lancement du Ch’ollima undong, le mouvement du Cheval volant, mouvement de mobilisation des travailleurs en Corée du Nord. Les ouvriers sont invités à produire à un rythme accru<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 16-17 novembre : échec d’une tentative de coup d’État en Indonésie ; le colonel Zulkifli Lubis (qui venait d'être nommé à Sumatra-Nord) et le Major Djelani (nouveau commandant pour Java-Ouest) sont destitués<ref name="Madinier">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 12 décembre : adhésion du Japon à l’ONU<ref name="Courmont"/>. Les États-Unis s’opposent à l’entrée de la Chine dans l’ONU.
  • 20 décembre, Indonésie : en réaction aux progrès du PKI, le Masjumi adopte une attitude violemment anticommuniste et les « colonels » (Ahmad Hussein, Mauluddin Simbolon, Barlian) provoquent des mouvements de dissidences à Sumatra en décembre 1956 et janvier 1957<ref name="Madinier"/>. La rébellion poursuit des buts politiques : démission du gouvernement, rupture avec les communistes, politique extérieure pro-occidentale. Le conseil Bateng, qui prend en main une partie du centre de Sumatra, entre en conflit avec les communistes, et procède à l’arrestation des dirigeants du syndicat des travailleurs du pétrole du bassin de Parkanbaru, concédé à la compagnie américaine Caltex. Le gouvernement accuse les puissances étrangères d’intervenir dans la vie politique intérieure et suspend les officiers rebelles. Il décide cependant de tenir compte de certaines revendications justifiées<ref name="Bruhat">Modèle:Ouvrage</ref>.

Proche-Orient

  • 16 janvier : nouvelle constitution en Égypte adoptée par référendum le 23 juin par 99,8 % des voix<ref name="clio">Modèle:Lien web</ref>.
  • 4 mars : incident de Moussadiyé, sur rive nord-est du lac de Tibériade. L’armée syrienne tire sur des policiers israéliens qui sont à bord d’un bateau. Deux policiers israéliens sont tués et deux autres faits prisonniers par les autorités syriennes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 28 avril : pacte d’assistance mutuelle signé à Djeddah entre l’Égypte, l’Arabie saoudite et le Yémen<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 22 mai : lors d’une conférence de presse, le secrétaire d’État américain John Dulles menace d’interrompre l’aide à la construction du barrage d’Assouan si le gouvernement égyptien accepte l’aide soviétique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 14 juin : gouvernement Asali en Syrie (fin en 1958)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 18 juin : départ des dernières troupes britanniques de la zone du Canal de Suez<ref name="clio"/>.
  • 23 juin : Nasser Modèle:Incise devient président de la république d’Égypte<ref name="clio"/>.
  • 19 juillet : refus des États-Unis de financer la construction du barrage d’Assouan en Égypte<ref name="Vaïsse3">Modèle:Ouvrage</ref>.
    • Nasser se tourne vers les puissances occidentales pour financer son projet de construction du barrage d’Assouan. La France et la Grande-Bretagne refusent, et les États-Unis conditionnent leur aide à un accord avec Israël. Nasser s’y montre favorable, mais tergiverse. Washington décide alors de s’opposer au financement du projet mais accepte d’octroyer un prêt moyennant le contrôle des finances égyptiennes. Contre toute attente, Nasser accepte. Il ne reste plus aux Américains qu’à se désavouer. Afin de faire pression sur le gouvernement égyptien, le gouvernement américain, suivi par la Grande-Bretagne et la BIRD, annonce que les États-Unis ne participeront pas au financement du barrage d’Assouan.

[[Fichier:Nasser cheered by supporters in 1956.jpg|vignette|Nasser acclamé dans les rues du Caire après la nationalisation du canal, le [[1er août|Modèle:Abréviation discrète août]].]]

  • 26 juillet : en riposte au refus américano-britannique, Nasser annonce à Alexandrie la nationalisation de la Compagnie du canal de Suez, déclarant devant une foule en liesse : Modèle:Citation<ref name="Vaïsse3"/>. Il dénonce la présence britannique au Moyen-Orient et soutient les mouvements nationalistes d’Algérie. Dès le lendemain, la France et la Grande-Bretagne déclarent ne pas accepter la décision égyptienne<ref name="Cahiers"/>.
  • 31 juillet : lors d’une rencontre avec Anthony Eden et le ministre français des Affaires étrangères Christian Pineau, John Dulles exprime les réserves américaines quant à une intervention militaire en Égypte<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les États-Unis décident toutefois de geler les avoirs financiers égyptiens<ref name="Cahiers"/> et suspendent leur aide alimentaire.
  • [[1er août|Modèle:1er]]-23 août : une conférence réunissant 22 pays se réunit à Londres. L’Égypte s’y fait représenter par l’URSS et l’Inde. John Dulles propose la création d’une organisation internationale chargée du contrôle et de la gestion du canal de Suez<ref name="Vaïsse3"/>. Le 2 août, une déclaration tripartite franco-anglo-américaine dénonce « l’illégalité » de la nationalisation du canal. En réponse, le gouvernement soviétique la reconnaît comme légitime le 9 août<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 23 août : accord franco-britannique pour l’envoi de troupes à Chypre<ref name="Cahiers"/>.
  • 3-9 septembre : échec de la conférence du Caire. Nasser rejette le plan Dulles présenté par le Comité des Cinq<ref name="Cahiers">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 6-7 septembre : des aviateurs et des parachutistes français arrivent à Chypre pour assurer la protection des ressortissants français en Égypte<ref name="Cahiers"/>.
  • 19-22 septembre : conférence de Londres des dix-huit usagers du canal de Suez<ref name="Cahiers"/> : la création d’une association d’usagers, présentée par Eden et Mollet, est approuvée, mais les divergences s’accroissent entre partisans de l’intervention militaire (France et Grande-Bretagne) et ceux de la conciliation (États-Unis). Le 20 septembre, Shimon Peres informe Bourgès-Maunoury qu’Israël est prêt à une action commune contre l’Égypte<ref>Marc Ferro, op. cit, Modèle:P..</ref>.
  • 14 octobre : le Conseil de sécurité des Nations unies adopte une résolution énonçant six principes d’accords sur le canal de Suez ; l’URSS oppose son véto<ref name="Cahiers"/>.
  • 22 octobre : un accord est conclu à Sèvres entre la France, la Grande-Bretagne et Israël qui prépare l’opération « Mousquetaire », destinée à envahir l’Égypte<ref name="Vaïsse3"/>.
  • 27 octobre : le roi Hussein de Jordanie, devant la montée des oppositions lors des élections du 21 octobre, se résigne à former un gouvernement de tendance nationaliste arabe dirigé par Suleiman al-Nabulsi ; le 27 novembre, al-Nabulsi annonce son intention de dénoncer le traité d’alliance de 1948 entre la Jordanie et le Royaume-Uni<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Fichier:Ins yaffo001.jpg
Ezer Weizman, David Ben Gourion, Modèle:Lien et Yohai Ben-Nun photographiés après la guerre du Sinaï.
  • 29 octobre : déclenchement de la guerre de Suez (fin le 6 novembre), condamnée par l’ONU. Des troupes israéliennes pénètrent en Égypte et avancent dans le Sinaï<ref name="Cahiers"/>. Des gardes-frontières israéliens massacrent 48 civils du village Kafr Qassem<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 30 octobre :
  • 31 octobre : l’Égypte mobilise et rompt ses relations diplomatiques avec la France et la Grande-Bretagne<ref name="Cahiers"/>.
  • [[1er novembre|Modèle:Abréviation discrète novembre]] :
    • début des bombardements franco-britanniques sur les aérodromes égyptiens. 105 appareils sont détruits au sol<ref name="Cahiers"/>.
    • Nasser autorise l’expropriation des ressortissants français ou britanniques. La mesure est étendue aux propriétés des Juifs égyptiens le 4 novembre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Nasser expulse tous les Juifs « français » ou « anglais », ainsi que les derniers suspects de collusion sionistes, soit Modèle:Nombre, tandis que 3 000 autres sont internées et chassées l’année suivante<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 2 novembre :
    • Les États-Unis votent avec l’URSS une résolution de l’ONU contre la France et la Grande-Bretagne qui viennent de s’engager en Égypte, exigeant l’arrêt immédiat des combats<ref name="Cahiers"/>.
    • la Syrie et la Jordanie rompent les relations diplomatiques avec la France<ref name="Cahiers"/>.
    • prise de Gaza par les forces israéliennes<ref name="Cahiers"/>.
Fichier:Port Said from air.jpg
5 novembre : assaut franco-britannique sur Port-Saïd.

Europe

Europe de l’Est

  • 14 - 25 février : [[XXe congrès du Parti communiste de l'Union soviétique|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:|  }} }} congrès du Parti communiste de l’Union soviétique]]. Début de la « déstalinisation ». « Coexistence pacifique ». Dans la nuit du 24 au 25 février Nikita Khrouchtchev dénonce à huis clos les crimes de Joseph Staline. Il est accusé d’avoir remplacé la direction collégiale par le culte de la personnalité, d’arrestations et de déportations massives de milliers de personnes, de l’exécution sans procès et sans enquête d’honnêtes et d’innocents communistes, de n’avoir pas préparé de défense appropriée contre l’invasion allemande de juin 1941, causant la mort inutile de centaines de milliers de soldats. Les portraits de Staline sont retirés des lieux publics, les institutions et les localités portant son nom rebaptisées et les livres d’histoire réécrits<ref name="Werth">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 21 mars-10 mai : projet Homerun, opération secrète américaine de reconnaissance aérienne au-dessus de l’URSS<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 23-25 mars : plénum du Comité central du Parti communiste roumain. Gheorghe Gheorghiu-Dej mène une déstalinisation limitée en Roumanie et un relatif désengagement vis-à-vis du Bloc<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 27 mars, Hongrie : réhabilitation de László Rajk, ancien ministre des Affaires étrangères exécuté en 1949 sous l’accusation de titisme et de trahison<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 17 avril : dissolution du Kominform, bureau de liaison et d’information entre les partis communistes d’Europe de l’Est fondé en 1947 en pleine guerre froide<ref name="Vaïsse3"/>.
  • 14 mai : l’URSS annonce une réduction de ses effectifs militaires de 1,2 million d’hommes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 2-23 juin : visite de Tito à Moscou<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le 20 juin, un communiqué célèbre l’amitié soviéto-yougoslave et affirme l’existence de voies diverses vers le socialisme. C’est la fin de la crise officielle entre les deux pays<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Fichier:Poznan 1956.jpg
28-30 juin : émeutes de Poznań.
Fichier:Gomulka speech.jpg
Discours de Gomułka le 24 octobre.
  • « Octobre polonais ». Les artistes, les intellectuels, les étudiants et les ouvriers polonais exigent des réformes gouvernementales et une plus grande liberté vis-à-vis de l’URSS. Le 19 octobre, Varsovie reçoit la visite surprise de Nikita Khrouchtchev. À la suite de la mobilisation populaire contre la direction du POUP, Władysław Gomułka est élu le 21 octobre premier secrétaire du parti ouvrier unifié polonais et le 24 octobre, il s’engage à réformer la république populaire de Pologne (politique de dé-collectivisation, fin de la censure de la presse, libération du cardinal Stefan Wyszyński, annulation d’une partie de la dette polonaise, octroi de nouveaux crédits), malgré le maintien « temporaire » de troupes soviétiques sur le sol polonais<ref name="Beauvois">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 18 octobre, Hongrie : agitation des étudiants de Szeged<ref name="Blaive"/>. Les opposants au gouvernement profitent des tensions entre la république populaire de Pologne et l’Union soviétique pour se rebeller. Les étudiants manifestent contre les cours obligatoires de russe et de marxisme-léninisme et, associés au syndicat des écrivains, ils affirment leur soutien au mouvement antisoviétique polonais. Les travailleurs se joignent à eux pour exiger le retour de Nagy au poste de Premier ministre<ref name="Fejtö">Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 19 octobre : le ministre de l’éducation hongrois annonce des réformes, dont la suppression de l’enseignement obligatoire du russe<ref name="Fejtö"/>.
Fichier:1956 a budapesti Sztálin-szobor elgurult feje fortepan 93004.jpg
23 octobre : insurrection de Budapest.
  • 23 octobre : début de l’insurrection de Budapest. Le Premier ministre Hegedüs, incapable de gérer ces manifestations (plus de Modèle:Nombre), sollicite le renfort des troupes soviétiques. La police ouvre le feu sur la foule. Les insurgés parviennent à paralyser les chars soviétiques en lançant des cocktails Molotov<ref name="Fejtö"/>. Le Parti des travailleurs s’interpose et obtient le remplacement de Hegedüs par Nagy (24 octobre) et de Gerö par János Kádár (25 octobre), précédemment emprisonné pour nationalisme<ref name="Blaive246">, op. cit, Modèle:P..</ref>.
  • 27 octobre :
    • Imre Nagy forme un gouvernement de front national en Hongrie. Formation de conseils ouvriers dans toutes les usines de Budapest<ref name="Blaive246"/>.
    • début de manifestations antisoviétiques en Roumanie pendant la révolte hongroise<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 28 octobre, Hongrie : après cinq jours d’hésitation, Nagy se range aux côtés des manifestants annonçant la fin du système de parti unique et la tenue d’élections. Il promet des réformes économiques, libère le cardinal László Mindszenti (30 octobre), exige le retrait des forces soviétiques (29 octobre) et ordonne le cessez-le-feu<ref name="Blaive246"/>.
Fichier:BTR-40 Budapest 1956.jpg
31 octobre : retrait temporaire des troupes soviétiques de Budapest.
  • 31 octobre : Radio Moscou annonce le retrait de l’Armée rouge de Hongrie<ref name="Blaive246"/>.
  • [[1er novembre|Modèle:Abréviation discrète novembre]] : trop confiant dans le soutien occidental, Imre Nagy proclame la neutralité de la Hongrie et son retrait du pacte de Varsovie. L’ordre est rétabli<ref name="Vaïsse3"/>.
  • 3 novembre, Hongrie : Nagy forme un gouvernement dans lequel les communistes sont minoritaires. L’URSS promet des concessions, mais les manifestations reprennent<ref name="Blaive246"/>.
  • 4 novembre : coup de Budapest. Huit divisions soviétiques, appuyées par l’aviation, prennent d’assaut Budapest et écrasent les insurgés hongrois malgré leurs appels au secours adressés aux Occidentaux<ref name="Vaïsse3"/>. Modèle:Nombre et 2 000 chars sont engagés. János Kádár, amené dans les fourgons de l’Armée rouge, annonce la formation d’un gouvernement ouvrier-paysan. Une nouvelle dictature communiste s’instaure avec János Kádár comme chef du parti rebaptisé Parti des travailleurs socialistes hongrois. Imre Nagy se réfugie à l’ambassade de Yougoslavie<ref name="Blaive246"/>. Le cardinal Mindszenty, ancien primat de Hongrie emprisonné de 1948 à 1955, se réfugie à l’ambassade des États-Unis où il restera enfermé jusqu’en 1971, année où il pourra quitter le pays<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Selon les autorités hongroises, la répression de l’insurrection fait Modèle:Nombre entre le 23 octobre et le 11 novembre. Un chiffre communément repris est plus proche de Modèle:Nombre<ref>Muriel Blaive, op. cit, Modèle:P..</ref>. Des centaines de Hongrois sont exécutés, des milliers emprisonnés tandis que près de 200 000 s’enfuient en Autriche. Malgré la condamnation de l’URSS par les puissances occidentales et les Nations unies (résolutions de l’Assemblée générale des 4 et Modèle:Date-), la Hongrie reste pendant plusieurs années sous surveillance.
  • 18 novembre : discours de Nikita Khrouchtchev aux ambassadeurs occidentaux lors d’une réception à l’ambassade de Pologne à Moscou ; « Que vous le vouliez ou non, l’histoire est de notre côté. Nous vous enterrerons ! »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 22 novembre : Imre Nagy, le premier ministre hongrois, et quarante-huit de ses partisans sont enlevés par le KGB et emmenés en Roumanie<ref name="Blaive246"/>. Nagy sera condamné et pendu avec l’accord du nouveau dirigeant communiste Kádár.
  • 9 décembre :
    • dissolution des conseils ouvriers et des comités nationaux hongrois et arrestation de leurs chefs<ref name="Blaive246"/>.
    • l’URSS annule le reliquat des dettes de guerre dues par la Roumanie<ref>Modèle:Ouvrage</ref> (700 millions de dollars).
  • 27-29 décembre : le plénum du Comité centrale du PCR décide l’augmentation des salaires ouvriers en Roumanie après la révolte hongroise. Les investissements du Plan sont réduits au profit des biens de consommation. À la campagne, les livraisons obligatoires sont abolies et la collectivisation freinée<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Europe de l’Ouest

Modèle:Article détaillé

Fichier:Diplome Royaume de Belgique Administration des Mines octroyé aux sauveteurs de Marcinelle.JPG
8 août : catastrophe du bois du Cazier. Diplôme du Royaume de Belgique remis aux sauveteurs de Marcinelle

Océanie

Fondations en 1956

Modèle:Catégorie détaillée

Naissances en 1956

Modèle:Méta bandeau de section

Décès en 1956

Fichier:Bundesarchiv Bild 183-W0409-300, Bertolt Brecht.jpg
Bertolt Brecht.
Fichier:Irène Joliot-Curie Harcourt.jpg
Irène Joliot-Curie
Fichier:Jackson Pollock.jpg
Jackson Pollock

Modèle:Méta bandeau de section

Personnalités majeures décédées en 1956

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail