Igoville
Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France
Igoville est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Igovillais.
Géographie
Localisation
La commune se trouve entre la rive droite de la Seine et à la limite du département de la Seine-Maritime. Elle occupe un territoire de Modèle:Unité, de forme rectangulaire.
Hydrographie
La commune est riveraine de la Seine.
Voies de communication et transports
La ville est traversée par la ligne 390 du réseau Nomad et par la ligne P du réseau Semo.
Voies routières
Igoville est reliée à Pont-de-l'Arche par le pont routier de la Modèle:Route départementale N qui traverse la Seine et l'Eure.
Transport ferroviaire
La commune est traversée par la ligne ferroviaire de Paris à Rouen.
Elle est desservie par la gare de Pont-de-l'Arche.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Igoville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (39,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (47 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,7 %), forêts (18,5 %), zones urbanisées (18,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (11,3 %), mines, décharges et chantiers (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), prairies (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Vigovilla vers 1240 (p. d’Eudes Rigaud), Ymgovilla en 1271, Ygouvilla en 1326, Ygoville (cartulaire de Bonport)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et sous sa forme actuelle dès 1340<ref name="Beaurepaire1">François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, 1981 Modèle:ISBN (OCLC 9675154), p. 130 - 131</ref>.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural » (terme issu du gallo-roman VILLA « grand domaine rural »). Il est précédé dans la plupart des cas d'un anthroponyme de type germanique continental ou anglo-scandinave en Normandie.
Les toponymistes identifient dans ce cas précis le nom de personne scandinave Vígautr (variante vieux danois Wigot)<ref>Nordic Names (anglais) : origine du nom Vígautr</ref>,<ref name="Renaud">Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie, OREP éditions, 2009 Modèle:ISBN p. 126.</ref>, cité sous la forme Witgaut par François de Beaurepaire<ref name="Beaurepaire1"/>. Jean Renaud propose aussi comme alternative le nom de personne francique Widgaud<ref name="Renaud"/>.
François de Beaurepaire fait remarquer que la chute du [v] initial (issu généralement de [w] au XIIe) devant i ou e est fréquente dans la toponymie de la Normandie orientale. Ainsi trouve-t-on dans l'Eure : Illeville-sur-Montfort (Willevilla Modèle:13e), Incarville (Wicardi villa 1025) ou Infreville (Wifrevilla 1213)<ref name="Beaurepaire1"/>.
Par contre, dans le Mesnil-Vigot (Manche, Maisnillum Vigot 1192, Maisnillum Wigoti 1206), le [v] s'est maintenu. Pour ce dernier le même auteur mentionne l'anthroponyme scandinave Vigautr particulièrement bien représenté en Angleterre<ref name="Beaurepaire2">Modèle:Ouvrage</ref>.
Remarque : il n'y a aucune trace d'un [t] ou [d] dans les formes anciennes de Vigo- / Ygo-. De plus, c'est dans la Manche que le patronyme Vigot est très fréquent<ref name="Beaurepaire2"/> et dans l'ensemble de la Normandie qu'il est le plus anciennement attesté comme nom de famille. L'élément -got est récurrent dans les patronymes normands comme Modèle:Page h', Modèle:Page h' d'origine norroise. Igoville et le Mesnil-Vigot se situent en outre dans l'aire de répartition de la toponymie scandinave.
- Hameau le Pré-cantui(t) ou le Précantuit : réinterprétation populaire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, d'un plus ancien Brescantuit (les essars de Brescantuit 1453), composé avec le vieux normand Modèle:Page h' « essart, espace défriché », issu du vieux norrois thveit, même sens. L'analogie avec un pré a aussi été facilitée par la similitude entre un pré et un espace défriché.
Histoire
Modèle:... Les 8 et Modèle:Date-, le Modèle:4e groupe franc motorisé de cavalerie y livre le combat de Pont-de-l'Arche.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église paroissiale Saint-Pierre<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, qui possède des vitraux réalisés par le maître-verrier François Décorchemont.
- Au n° 255, rue de la Ravine, le Mini Réseau, une installation fixe de modélisme ferroviaire ouverte au public.
- Ancien château<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, mairie actuelle, construit tout en pierre, au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, composé d'un corps de logis central à un seul rez-de-chaussée, avec un avant-corps central surmonté d'un fronton triangulaire, cantonné à chacune de ses extrémités par un pavillon plus élevé comportant un étage sur rez-de-chaussée. Chacun de ces trois corps de bâtiment est surmonté d'un comble mansardé indépendant. Les deux façades, aux contours identiques, diffèrent par le nombre de leurs ouvertures. Côté parc, l'avant corps central comporte trois ouvertures, une seule côté cour. Les pavillons latéraux comportent cinq travées côté cour, quatre côté parc. À l'intérieur, le principal élément décoratif ancien subsistant est l'escalier central, pourvu d'une rampe en fer forgé de style Louis XV. Le château est mentionné pour la première fois à l'occasion de la bénédiction de sa chapelle en 1747, par Adam Charles Esmangard, vicaire général de l'archevêque de Rouen, frère de son propriétaire, Claude François Esmangard, conseiller du roi, négociant à Rouen et président au grenier à sel de Pont-de-l'Arche. Quelques années plus tard, cette demeure appartient à Louis Jacques des Marets, seigneur de Saint-Aubin, conseiller au Parlement de Normandie, et son épouse, Marie-Madeleine du Val de Morgny, lorsque ceux-ci en dotent leur fille, à l'occasion de son mariage en 1777 avec Alexandre du Moucel, marquis de Torcy, seigneur de La Rivière-Bourdet, président à mortier au Parlement de Normandie. Veuve en 1781, celle-ci se remarie à Igoville le Modèle:Date- avec Jean Pierre Firmin de Vieux<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>, officier. En 1802, elle achète le château du Champ-de-Bataille. Celui d'Igoville est alors loué. Il est ensuite habité par son fils Édouard Marie Firmin de Vieux, mort à Igoville le Modèle:Date-. En 1872, il est vendu à Louise Adélaïde de Clisson, fondatrice de l'orphelinat Saint-François-Xavier. Cette congrégation ayant été dissoute, le château d'Igoville est acheté en 1904 par Michel Louis Adolphe Avon<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>, général, commandeur de la Légion d'honneur, mort en 1918, puis habité par sa fille, Henriette Avon, baronne René de Maulde. Occupé pendant la guerre, il est acheté en 1949 par la famille Morel, fabricant de chaussures à Pont-de-l'Arche, et, en 1990, par la commune d'Igoville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après travaux de rénovation et mise en valeur, il abrite aujourd'hui la mairie d'Igoville et plusieurs services municipaux.
- Le fort de Limaie<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Le monument aux morts date de 1921.
Personnalités liées à la commune
Filmographie
- Les Grandes Vacances, de Jean Girault (1967)
- Prise où l'on voit le débarquement de sacs de charbon d'un camion arrêté au bord de la route (rue du Modèle:Date-), devant un café Au Tonneau.