Morainville-Jouveaux
Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Commune de France
Morainville-Jouveaux est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Géographie
Localisation
Morainville-Jouveaux est une commune de l'Ouest de l'Eure en Normandie. Elle se situe à l'ouest de la région naturelle du Lieuvin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
La rivière d'Angerville y prend sa source<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lieurey », sur la commune de Lieurey, mise en service en 2000<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Morainville-Jouveaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,6 %), prairies (39,3 %), forêts (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Modèle:... Le nom de la localité est attesté sous la forme Morenvilla (reg. Phil. Aug.) en 1210, Morainville la Mansellerie en 1828 (Louis Du Bois)<ref name="de Blosseville 1">Modèle:Ouvrage.</ref>.
La « villa de Maurinus », nom de personne latin tardif qui se perpétue dans le nom de famille très répandu Maurin/MorinModèle:Refnec.
Morainville-près-Lieurey absorbe l'ancienne commune de Jouveaux le Modèle:Date-, par fusion simple<ref>Arrêté du 23 décembre 1964, paru au Journal officiel du 17 février 1965.</ref>. Morainville-près-Lieurey est renommée Morainville-Jouveaux le Modèle:Date-<ref>Décret du 25 novembre 1970, paru au Journal officiel du 6 décembre 1970.</ref>.
Jouveaux est attesté sous les formes Joveaus et Jouvelli (p. de Lisieux), puis Jovels<ref name="de Blosseville 2">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Lieurey est une commune voisine.
Histoire
Moyen Âge
En 1180 : Simon de Morainville rendit compte et paya au trésor royal une somme de 50 livres. En 1182 environ, Hugues d'Arnières fit donation de la moitié du Moulin Chapel à Simon de Morainville en présence de Robert du même nom. En 1210, Robert de Morainville tenait de l'abbaye de Cormeilles un fief de chevalier. En 1315, Hugues de Morainville seigneur de ce lieu donna, en pure aumône, aux religieux de Cormeilles, la moitié des dîmes de la paroisse et le droit de présenter à la cure. Ce fief est depuis lors, jusqu'à la Révolution, resté entre les mains des religieux. En 1320, Morainville, dépendant de la sergenterie de Folleville, comptait 200 feux. En 1350, d'après une présentation faite à Saint-Ouen de Morainville, les religieux de Cormeilles étaient curés primitifs, le curé réel était leur vicaire. En 1348, une épidémie très grave de peste dévasta la France et la Normandie fut profondément affectée (beaucoup plus que par exemple la Picardie, qui est presque épargnée : les Picards voient là une preuve de leur supériorité ; Dieu punit les méchants et préserve les purs). Aux {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:s| s }} }} et {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }}, à cheval sur les deux siècles, la guerre de Cent Ans (voir pour Jouveaux, le sieur Godefroi d'Harcourt) a très certainement touché la population de Morainville, au même titre que la peste, ce qui entraîna un repeuplement par un apport extérieur à la Normandie.
Époque moderne
Aux {{#switch:
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}, la Réforme et la Contre-Réforme touchent également Morainville puisqu'en 1685 l'édit de Nantes est révoqué et les manifestations religieuses interdites. À Morainville, les protestants se rassemblent dans les combles d'une demeure située en bordure de la rue Huguenot dans lesquels se trouve toujours un autel de pierre. D’autre part, Charles aux Epaules (fils) embrassa la religion dite réformée et mourut en 1580. Son fils Henri épousa Jeanne de Bours en 1585, une huguenote zélée. Il mourut catholique en 1607.
Sous la Révolution, le désordre régnait sur le canton de Cormeilles comme partout ailleurs. Le commerce se ressentait des agitations de l'époque. On avait beaucoup de difficultés à écouler ses produits. L’absence de petits assignats rendait plus compliquées encore les transactions, et on vit dès cette époque plusieurs fabricants renvoyer leurs ouvriers, faute de ne pouvoir subvenir au paiement de la main d'œuvre. L'un d'entre eux M. Delaunay de Morainville renvoya 500 femmes qu'il employait annuellement à filer le lin. Nous ne pouvons pas affirmer qu'il s'agit du même Delaunay qui était maire de la commune durant ces années. D'autres mesures prises eurent des conséquences parfois fâcheuses. Les marchands devaient faire connaître la quantité de marchandises dont ils étaient nantis. Quelques agriculteurs se soumirent bien aux ordres de la commune mais la majorité persista dans son refus de livrer ses grains au prix fixé. Dès lors, les halles furent insuffisamment approvisionnées et on craignit de se voir en proie aux horreurs de la famine. Beaucoup devinrent suspects, même les plus serviles à qui on reprochait d'être restés fidèles aux nobles. Aussi les prisons s'emplissaient de gens suspectés de sentiments ou d'actions contraires à la Révolution. Ainsi une fille de Morainville fut mise en lieu de sûreté pour avoir proféré des injures contre les prêtres jureurs (ceux qui jurèrent fidélité à la constitution civile du clergé), qui n'étaient en réalité disait-elle « que des cochons qui se grattent et en qui on ne devait pas faire confiance ». Les archives contiennent aussi l'inventaire des biens saisis au titre de biens nationaux de Louis André de Folleville qui a émigré à l'étranger durant ces années troubles et cette liste est assez importante. Là aussi, nous ne pouvons pas affirmer s'il s'agit du même De Folleville, maire jusqu'en 1790.
Depuis l'Empire et jusqu'à nos jours, le village a bien changé comme on peut le constater sur les tableaux suivants :
- la population ne cesse de diminuer passant de 1161 en 1806 à 278 en 1982 Jouveaux compris ;
- l'utilisation des terres a beaucoup changé passant des labours à la prairie permanente entrainant un bouleversement des professions ;
- tous les métiers liés au textile ont entièrement disparu. Il faut savoir qu'à Morainville on fabriquait, pour le compte du château des Champs et celui de Lieurey, des passements<ref>Ce sont des rubans d'ornement des habits et des rideaux et des coutils, toile très serrée en chanvre ou coton</ref> et des aubertines<ref>Ce sont des étoffes.</ref>. Il faut toutefois nuancer le nombre de tisserands car certains devaient exercer à temps partiel ;
- au niveau des commerces en 1856, on comptait 6 boulangers, 5 bouchers, 9 épiciers, 4 crémiers, 11 cafetiers alors que le dernier café tabac épicerie a fermé en 1985 ;
- le chemin de fer de Cormeilles à Glos-Montfort qui passait dans le vallon entre Morainville<ref>De Saint-Georges-du-Vièvre à Cormeilles</ref> et Saint-Sylvestre-de-Cormeilles a fermé en 1946. La convention publiée au Journal officiel du Modèle:Date- prévoyait une halte<ref>JORF, 19 avril 1903, p. 2498, art. 9</ref> à Morainville.
Après la Seconde Guerre mondiale, le remembrement a profondément altéré l'ancien paysage de bocage, en augmentant la taille des parcelles, et en supprimant de nombreux chemins et haies<ref>Géoportail, photographies aériennes 1950-1965</ref>.
Une maison de l'association Les Enfants de la Terre se trouve à Morainville-Jouveaux<ref>http://www.enfantsdelaterre.net/s%C3%A9jours-morainville</ref>.
Les fiefs
Les fiefs de Morainville étaient au nombre de 14, le plus important étant les Mortiers. Les autres sont :
Blangy, la Boissière, les Bosqueries, le Breuil, les Castelliers, la Fauverie, Folleville, les Hautes Terres, Les Louveries, Montaigu, Rougecourt, le Saussay, la Varende.
Les Mortiers
1315. Hugues de Morainville donna le patronage de cette paroisse à l'abbaye de Cormeilles.
1334. Jehan de Morainville est cité dans plusieurs jugements.
1356. Joachim de Morainville rendit aveu à l'abbaye de Cormeilles du noble fief de la Mare des Mortiers, à cause duquel il avait droit de cour usage et droits honoraires en l'église de Morainville, à cause du patronage aumôné par ses prédécesseurs.
1374. Robin de Morainville remplace Joachim.
1405. Jean de Morainville IIe du nom vendit le fief à Richard Gasset le Modèle:1er mai. Jean Gosset ayant refusé de se soumettre aux Anglais, l'office de la sergenterie de Préau qu'il tenait fut accordé le Modèle:Date- à Robin Piedelièvre, bourgeois de Cormeilles.
1435. Jean Gosset donna aveu pour le fief des Mortiers.
1463. Nicolas et Jean Gosset furent trouvés nobles par Montfaurt.
1470. Les deux frères se présentèrent à la montre de Beaumont pour faire le service pour eux deux, fut “prins” Jean Gosset en homme d'armes avec 2 archers 1 coustellier et 1 page, suffisamment montés et armés.
1497. Nicolas Gasset rendit aveu pour les Mortiers et, l'année suivante, il maria sa fille, Anne dame de Lieurey et de La Tillaye, avec Charles aux Épaules, seigneur de Sainte-Marie.
1545. Charles aux Épaules rendit aveu pour ce fief. Celui-ci laissa deux fils, Nicolas et Charles aux Épaules ; ce dernier épousa Françoise de Mouchy ; il embrassa la religion dite réformée et mourut vers 1580.
1585. Henri Robert aux Épaules, son fils, épousa Jeanne de Bours dont il eut 3 filles : Suzanne, Jeanne et Judith.
1607. Judith aux Épaules épousa Jacques du Fay auquel elle porta les Mortiers.
1660. Robert du Fay, fils de Jacques du Fay, vendit le fief à Jacques Pecqueult.
1690. Pierre Pecqueult fit donation entre vifs du fief des Mortiers à Me Pierre Le Roy qui, dans un acte de 1700, prend le titre de sieur des Mortiers, patron honoraire de Morainville. Il eut 2 fils, Jacques et Louis Le Roy.
1740. Jacques Le Roy jouissait du fief et il est dit seigneur des Mortiers en 1752 et mourut en 1769 sans enfants.
1770. Louis Le Roy, sieur de la Mancellerie, succéda à son frère et bientôt fit sommation au curé de Morainville de lui rendre les honneurs dus au patron.
1777. Jean Alexandre de Varin acheta les Mortiers à Pierre Alexandre Le Roy. Il fut le dernier seigneur des Mortiers et mourut en 1809.
1847. Modèle:Mme Varin veuve Tesserant vendit la propriété à Georges Schupman.
1871. Pierre Hébert devint propriétaire des lieux.
1888. Émile Albert Lepelletier, maire de Morainville, prit possession des Mortiers.
Émile Lepelletier, qui mourut le Modèle:Date-, dans sa Modèle:71e année, fit trois testaments en 1928, le premier au bénéfice de la commune et le dernier en date au bénéfice de l'hôpital de Pont-Audemer qui fut propriétaire du château de 1929 à 1985.
Le dernier acquéreur, un particulier, a entrepris sa restauration à partir de 1985 et a poursuivi après un incendie<ref>http://chateau.des.mortiers.pagesperso-orange.fr/page2.htm</ref> survenu le Modèle:Date-.
Jouveaux
Jouveaux remonte aux temps mérovingiens et la paroisse est dédiée à saint Germain d'Auxerre. Les seigneurs en étaient les patrons.
1184. Le mobilier d'Hélie de Jouveaux et de son frère Robert, en fuite à cause de la mort de G. Corol, fut vendu et produisit au trésor 25s 4d.
1190. Guillaume de Bailleul, en donnant au Bec son moulin de Cauquinvilliers y joignit deux vavasseurs libres à Jouveaux (un vavasseur est un vassal d'un autre vassal).
1271. L'abbaye du Bec fit l'acquisition d'une rente de 6d sur le fief de T. Cotterel sis à Jouveaux et en 1293 de 15d de rente sur des héritages situés dans la paroisse.
1300. Les habitants de Jouveaux se rachètent envers le Bec du droit de gerbage par 40s de rente.
1320. Jouveaux compte 92 feux.
1340. Godefroy d'Harcourt demanda la main de Jeanne Bacon fille de Roger ; mais elle avait déjà été demandée par le maréchal Bertran pour son fils Guillemet. De là, une rivalité entre les deux familles ; Godefroy d'Harcourt poursuivra de sa haine la famille Bertran pendant des années ; cela l'amènera à guider le roi d'Angleterre, cela malgré un serment de fidélité au roi de France. Il a ravagé la Normandie après avoir livré une guerre privée à la famille Bertran, en dépit de l'interdiction du roi de France. Après deux ans d'exil, il reviendra à la cour de France. Puis, toujours poussé par la haine, il retournera avec les Anglais et sera tué sur un champ de bataille par les Français.
1344. Supplice de Guillaume Bacon, seigneur de Jouveaux qui paie ainsi chèrement sa complicité avec Godefroy d'Harcourt. Tout ceci amène à penser que les plaies de cette guerre dont il a été parlé au sujet de Morainville ont dû être vives dans la région.
1350. Roger Bacon, seigneur de Molay, devient patron de Jouveaux.
1376. Jeanne Bacon, veuve de Jean de Luxembourg depuis 1370, donna les fiefs aux moines de Saint-Évroult avec le patronage de l'église et de ses dépendances.
1509. Guillaume de Hally seigneur de Jouveaux fut anobli.
1667. Alexandre de Hely maintenu de noblesse.
1681. Philippe de Hally seigneur de Jouveaux.
1683. Christophe de Hally remplace Philippe.
1729. Inhumation de Gabriel d'Auge, fils de Louis de Halley, il avait eu Jouveaux par sa mère.
1726. Jacques de Parfouru épouse Madeleine d'Auge, héritière en partie de Gabriel. Une sœur de Madeleine, Anne d'Auge, avait épousé Jean Le Neveu.
1765. Jean-François Le Neveu est qualifié seigneur et patron de Jouveaux.
Les fiefs de Jouveaux sont : l'Épine, les Malorties, le Thuiley.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
En 1996 est créée la communauté de communes du canton de Cormeilles, dont Morainville-Jouveaux est membre. Après vingt ans, cette intercommunalité fusionne avec deux autres, donnant naissance en 2017 à la communauté de communes Lieuvin Pays d'Auge.
La commune n'étant pas dotée de document d'urbanisme (carte communale ou plan local d'urbanisme), elle est régie par le règlement national d'urbanisme et les demandes qui en relèvent sont instruites par le site de Pont-Audemer de la direction départementale des territoires et de la mer de l'Eure.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Morainville-Jouveaux, comme de nombreuses autres communes normandes, compte une confrérie de charité.
Lieux et monuments
Morainville-Jouveaux compte plusieurs monuments inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :
- l'église Saint-Germain-l'Auxerrois ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }}, {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} et {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }}) au lieu-dit Jouveaux<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- l'église Saint-Ouen, des {{#switch: XIV
| e | er | = {{#switch: XIV
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}} Fichier:Logo site naturel positif.svg Site inscrit (1933)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ; le tableau du retable, représentant la Résurrection du Christ, fut offert par Rose Daniel de Grangues, veuve de Charles de Larcher de Dreux (mariés le Modèle:Date- à Morainville-Jouveaux) ; vestiges de litre funéraire<ref>Pierre Bodin, Les litres seigneuriales des églises de l'Eure, 2005.</ref> sous le porche ; harmonium Dumont-Lelièvre<ref>Wiki Harmonium : Dumont-Lelièvre</ref> ;
- une croix du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le cimetière Fichier:Logo site naturel positif.svg Site inscrit (1933) de l'église Saint-Ouen<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- le château des Mortiers Fichier:Logo site naturel positif.svg Site inscrit (1933) du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée ; voir aussi : Franck Beaumont & Philippe Seydoux, Gentilhommières des pays de l'Eure, éditions de la Morande, 1999 Modèle:ISBN erroné.</ref>
- le presbytère ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }}) au lieu-dit Jouveaux <ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- deux châteaux : un du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au lieu-dit Jouveaux<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Xavier Pagazani, La demeure noble en Haute- Normandie, 1450-1600, Tours, Presses universitaires François-Rabelais, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014.</ref> et un disparu, qui remontait à 1610, au lieu-dit la Cannerie<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> dont subsiste un colombier ;
- un manoir du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }}, du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au lieu-dit la Varenne<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- un manoir, ferme du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au lieu-dit les Hautes Terres<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- une maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au lieu-dit Folleville<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- une ferme du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au lieu-dit la Valdorgère<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
-
L'église Saint-Ouen de Morainville. -
Croix de cimetière. -
L'église Saint-Germain-l'Auxerrois de Jouveaux. -
Le château des Mortiers.
Patrimoine naturel
Natura 2000
- Site Natura 2000 « Le haut-bassin de la Calonne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
ZNIEFF de type 1
- ZNIEFF 230031091 - les fauveries<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
ZNIEFF de type 2
- ZNIEFF 230009183 - La haute vallée de la Calonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Site inscrit
- L'église [Saint-Ouen], le cimetière, les allées du château [des Mortiers]<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Fichier:Logo site naturel positif.svg Site inscrit (1933).
Personnalités liées à la commune
- Louis de Hally (tué en 1678), officier de la Marine de Louis XIV, auteur d'une relation manuscrite d'un voyage en Guinée en 1670-1671. Un cénotaphe en marbre visible dans l'église de Jouveaux retrace sa biographie<ref>Gérard Chouin, Colbert et la Guinée, Société hyéroise d'histoire et d'archéologie, 22 juin 2011 (.pdf)</ref> ;
- Louis Jean André de Folleville (1765-1842), magistrat et homme politique né à Morainville ;
- Edmonde Charles-Roux (1920-2016), femme de lettres, avait une maison à Morainville, où elle termina en 1966 d'écrire son roman Oublier Palerme, prix Goncourt en 1966.
Voir aussi
Bibliographie
- Louis-Étienne Charpillon, Dictionnaire historique des communes de l'Eure, tome 2, article Jouveaux.
- Louis-Étienne Charpillon, Dictionnaire historique des communes de l'Eure, tome 2, article Morainville-près-Lieurey.
Articles connexes
Liens externes
- Morainville-Jouveaux sur Géoportail
- Idées de randonnées autour de Morainville-Jouveaux
- Groupe des habitants de Morainville-Jouveaux
- Paroisse Notre-Dame des Villages
- Cadastre de Morainville en 1826
- Cadastre de Jouveaux en 1826
- Morainville-Jouveaux sur OpenStreetMap
- Statistiques de la commune par l'Insee