Saint-Aubin-sur-Gaillon

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Saint-Aubin-sur-Gaillon est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Géographie

Localisation

Saint-Aubin-sur-Gaillon est située sur le plateau de Madrie, au sud de Gaillon, sur la route d'Évreux aux Andelys.

Modèle:Communes limitrophes

Voies de communication et transports

Voies routières

Saint-Aubin-sur-Gaillon est traversée par la D316 de l'axe Évreux - Les Andelys. La D65 de l'axe Herqueville - Croisy-sur-Eure emprunte la rue de Pacy. Au sud, c'est la D75 de l'axe Ailly - Douains et au-delà, jusqu'à la N13, qui matérialise la limite avec Champenard.

L'accès routier à la commune par la D6015 est praticable en empruntant les routes communales 128 et 16 en direction respective des hameaux de Couvicourt et Habloville.

Enfin, le territoire est traversé par l'A13. Le double échangeur 17 se situe au point kilométrique 84. En outre, l'aire de repos de Beauchêne doit son nom à la propriété citée infra.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louviers », sur la commune de Louviers, mise en service en 1960<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Aubin-sur-Gaillon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Gaillon, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,7 %), forêts (23,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), zones urbanisées (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,6 %), prairies (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

Secteurs d'activités

La zone d'activités des Champs Chouette est implantée sur la commune.

Le site internet de la CCEMS comporte l'ensemble des activités hébergées sur cette zone de Modèle:Nobr située à proximité du double échangeur 17 de l’autoroute A13. Créée en 2004, elle accueille une vingtaine d’entreprises.

Toponymie

Le nom du village est attesté, anciennement sous les formes latinisées Sanctus Albinus de Rothoriis en 1179 (charte de Rotrou, archevêque de Rouen), Sanctus Albinus de Gaillon dès 1207 (archives de l’Eure), ensuite Sanctus Albinus de Gallon en 1264 (cartulaire de Philippe d’Alençon) et Sanctus Albinus de Gallone en 1267 (grand cartulaire de Saint-Taurin), Sanctus Albinus juxta Gaillon en 1280, puis Saint Aubin jouste Gaillon et Saint Aubin de lez Gaillon en 1294 (cartulaire de Saint-Wandrille)<ref name="de Blosseville">Modèle:Ouvrage (lire en ligne sur DicoTopo) [1]</ref>. À la Révolution, il prend le nom de La-Montagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il n'est pas sûr que la première forme se rapporte à ce lieu.

Saint-Aubin est un hagiotoponyme, la paroisse et l'église sont dédiées à saint Aubin d'Angers. Il s'agit d'un des nombreux lieux du département de l'Eure composés avec le nom de cet évêque.

Gaillon est une des communes limitrophes.

Histoire

Le sol de Saint-Aubin-sur-Gaillon recèle des vestiges gallo-romains, thermes et petits temples<ref name="Mérimée IA00017719">Modèle:Base Mérimée.</ref> situés aux Motelles, à l'ouest de l'église Saint-Aubin.

En 1205, Barthélemy Cadoc, neveu de Lambert Cadoc, seigneur de Gaillon, est curé à Saint-Aubin-sur-Gaillon<ref>François Neveux, La Normandie royale : des Capétiens aux Valois, {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:s| s }} }}-{{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:s| s }} }} siècles, 2005, Modèle:P..</ref>.

Charpillon fait mention de Guillaume des Rothoirs à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De même qu'un fief Cadot tenu par les héritiers de Jehan-le-Velu en 1562.

Les registres paroissiaux témoignent d'une grande densité nobiliaire au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sans doute du fait de la grande proximité avec Gaillon. Demeurent alors à Saint-Aubin-sur-Gaillon<ref>Acte notarié en relation avec les familles et fiefs connus à Saint-Aubin-sur-Gaillon de nos jours [2].</ref> les Chevestre ou Sevestre, seigneurs de Beauchesne ; les Coëtlogon, sieur de Carville, Jeufosse, Le Manoir, Les Rotoirs, Les Bucquets et Les Boullais ; les Gueré, seigneurs de Courcelles-sur-Seine et de Launay ; les Le Prévost, seigneurs de Boislaunay ; les Manneville, seigneurs de Montmérel ; les Trevet, seigneurs de Couvicourt ; et s'y trouvent plus épisodiquement les Hallé, seigneurs de Clerbourg<ref>En 1692, Armand Claude Hallé de Clerbourg est seigneur de Courcelles et de Fourneaux et, en 1707, gouverneur d'Andely.</ref> ; les Le Coq, sieurs et barons de La Plesse ; et enfin les Saint-Paul, seigneurs de Fourneaux et de Jeufosse.

1829 : plan parcellaire terminé (pas de date précise), en quinze planches.

1857 : procès tenu au tribunal criminel d'Évreux, retentissant en France entière<ref name = mdd/> - il s'agit de l’affaire de Jeufosse, un homicide commis dans le jardin du château de Jeufosse.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Clocher St-Aubin-sur-Gaillon.JPG
Clocher tors.
Fichier:Jeufosse 20171019 3.jpg
Jeufosse.

La commune de Saint-Aubin-sur-Gaillon possède de nombreux édifices de valeur historique<ref>Ensemble des édifices répertoriés.</ref>.

Patrimoine naturel

Personnalités liées à la commune

Fichier:ST AUBIN S GAILLON 20180725 04.jpg
Tombe de Marmontel.

Bibliographie

Voir aussi

  • Liste des communes de l'Eure
  • Pierre-Antoine Berryer, avocat, défenseur de madame Élisabeth Augustine de Beauvais (1808-1888), veuve du comte Amédée Joseph Alexandre de Laniepce de Jeufosse (1785 à Saint-Aubin-sur-Gaillon - 1846)<ref name = Laniepce/>, et ses deux fils Ernest et Albert, lors de l'affaire de Jeufosse en 1857<ref name = mdd>La Bête noire du château de Jeufosse, par Michel de Decker, éditions Bertout, La Mémoire normande, 1996 Modèle:ISBN .</ref>.
  • Ernest Cresson, avocat de la partie civile, défenseur de la veuve d'Émile Guillot et de son frère Paul [3].
  • Ernest Fornairon, auteur de Les Vierges folles de Jeufosse, 1952 [4], série Les grands récits criminels
  • Eugène Jolibois<ref name = mdd/>, premier avocat à la cour d'appel impériale de Rouen, est intervenu dans la procédure de l'affaire de Jeufosse.
  • Gustave Louis Chaix d'Est-Ange<ref name = mdd/>, juriste, rédacteur du Moniteur, chroniqueur de l'affaire de Jeufosse

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Liens externes

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