Saint-Pierre-de-Cormeilles

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 9 août 2023 à 14:18 par >Totorvdr59 (→‎Politique et administration)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

{{#invoke:Bandeau|ébauche}}

Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Pierre-de-Cormeilles est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Ses habitants se nomment les Saint-Corpierais.

Géographie

Localisation

Saint-Pierre-de-Cormeilles est une commune située dans l'Ouest du département de l'Eure et limitrophe de celui du Calvados. Selon l'atlas des paysages de Haute-Normandie, elle appartient à l'unité paysagère de la vallée de la Calonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, l'Agreste, le service de la statistique et de la prospective du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, la classe au sein du pays d'Auge (en tant que région agricole)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

Lieux-dits

Les lieux-dits sont : les Bréards, les Coutures, le Fossé, les Fontaines, les Bosquets, Cléranville, Cavicourt, le Canton, le Champ-de-Foire, la Frênaie, la Chaule, la Catterie, les Hêtrots, le Mont-Blanc, le Tormellier, la Vallée-au-Lièvre, le Val-Hébert, la Quesnerie, la Vallée-Vata, les Prés-Cateaux, Malou, les Champs-Barrettes, la Côte-aux-Juliens, la Taupe, le Lieu-d'Amour, la Briqueterie, les Câtelets, le Boulay, les Mousseaux et le Bourgai.

Hydrographie

La rivière d'Angerville<ref>Modèle:Sandre.</ref> traverse une partie du territoire de la commune avant de se jeter dans la Calonne<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Agriculture

Saint-Pierre-de-Cormeilles est une commune très agricole. Parmi les cultures, on trouve du maïs, de la betterave, du colza, du blé... mais aussi de nombreux pommiers alimentant la distillerie de Cormeilles (une des plus vieilles de Normandie, créée en 1910). Les pâturages occupent également une place importante, on y élève des porcins, des bovins, des ovins.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lieurey », sur la commune de Lieurey, mise en service en 2000<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Pierre-de-Cormeilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,7 %), terres arables (24,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), forêts (3,2 %), zones urbanisées (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la commune est attesté sous la forme latinisée Beati Petri de Cormeliis vers 1171 (charte de Henri II)<ref name="de Blosseville">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, librairie Droz, p. 1571. (lire en ligne)</ref>.

Saint-Pierre est un hagiotoponyme faisant référence à l'église Saint Pierre dédiée à Pierre (apôtre).

Le toponyme Cormeilles est issu de l'ancien français cormeille « cormier », pluriel de l'oïl cormeille « sorte de fruit », qui a dû signifier « sorbier, ensemble de sorbiers » et qui est un dérivé de l'oïl corme, d'origine gauloise.

Histoire

Saint-Pierre-de-Cormeilles est traversée par une ancienne voie romaine qui rejoignait Lisieux. Cette voie passe notamment par le lieu-dit la Chaule qui abritait la chapelle Saint-Barthélemy, servant de léproserie.

L'histoire de la commune commence réellement en 1055 lorsque Guillaume Fitz Osbern fonde l'abbaye Notre-Dame occupée jusqu'à la Révolution française par des moines bénédictins. La majeure partie de cet édifice fut détruite en 1778. Seuls subsistent le manoir de l'abbaye, les murs d'enceinte et le colombier. Le 31 mai 1794, monsieur Saint-Saulieu (natif de Routot), laïc familier de l'abbaye et résidant dans les bâtiments, receveur de cette abbaye, fut exécuté par les révolutionnaires.

Le château de Malou, dont la présence sous forme de forteresse est déjà notifiée sur les actuelles terres de Saint-Pierre-de-Cormeilles au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, a été détruit en 1374 pendant la guerre de Cent Ans par les Anglais, le seigneur étant resté fidèle au roi de France. Le roi Charles VI autorisa sa reconstruction en 1385. À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le seigneur acquit le château et le fit reconstruire. Son pont-levis fut détruit peu avant 1789. Son aspect actuel est définitivement acquis lors de sa restauration par l'architecte Henri Jacquelin au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Autrefois rattachée à la commune de Cormeilles, la paroisse de Saint-Pierre-de-Cormeilles (tout comme celle de Saint-Sylvestre-de-Cormeilles) est devenue une commune à part entière après la Révolution française

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Saint-Pierre-de-Cormeilles compte de nombreux édifices inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :

Fichier:SaintPierreDeCormeilles église.jpg
L'église Saint-Pierre (face sud).
Fichier:Château de Malou 08.jpg
Le château de Malou.
  • le château de Malou ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:s| s }} }}, {{#switch: XX
 | e | er | = 
   {{#switch: XX
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}})<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> sur lequel est intervenu Henri Jacquelin ;

  • un château des {{#switch: XX
 | e | er | = 
   {{#switch: XX
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} au lieu-dit le Val-Hébert<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;

  • le manoir Saint Joseph du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }}, {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }}, {{#switch: XX
 | e | er | = 
   {{#switch: XX
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;

  • un manoir des {{#switch: XX
 | e | er | = 
   {{#switch: XX
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} au lieu-dit Cléranville<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;

  • un manoir des {{#switch: XVII
 | e | er | = 
   {{#switch: XVII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} au lieu-dit le Fossé<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;

  • deux fermes du {{#switch: XVIII
 | e | er | = 
   {{#switch: XVIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;

  • trois maisons du {{#switch: XIX
 | e | er | = 
   {{#switch: XIX
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Autres lieux :

  • le moulin des Bréards.

Patrimoine naturel

Natura 2000

ZNIEFF de type 1

ZNIEFF de type 2

Site classé

Site inscrit

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail