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Le nom de la localité est attesté sous la forme Thuit Sinol en 1180<ref name="De Beaurepaire">Modèle:Ouvrage</ref>, Tuissinol en 1257, S. Audoenus de Tuit Signol en 1232 (cartulaire de Jumiéges), Tuissignol en 1259, Touisignol en 1326 (La Roque), Tuisignol en Conches et Beaumont en 1429 (taxe des sergents pour la garde de Conches), Tissegnol en 1454 (archives nationales), Thuit Chignol en 1429, Tuit Signol en 1501 (comptes de la vicomté d’Elbeuf), Thieusignol en 1604 (aveu de Charlotte des Ursins), Le Thuissignol en 1726 (Dict. univ. de la France)<ref name="de Blosseville">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Modèle:Page h-, appellatif toponymique normand issu du scandinave thveit<ref name="De Beaurepaire"/> (comprendre vieux norroisþveit ou vieux danois thwēt > norvégien tveit, danois tved, anglais Thwaite) signifiant « essart » (terrain défriché), « pièce de terre »<ref name="De Beaurepaire"/>.
Le second élément -Signol est un nom de personne basé sur une variante du nom du rossignol, en ancien français signol, il subsistait d'ailleurs une aînesse Signol dans la paroisse en 1647<ref name="De Beaurepaire"/>.
Remarque : cette partie du Roumois est marquée par une grande concentration de formations romanes en Thuit- suivi d'un anthroponyme, dont Thuit-Hébert; Le Thuit-Simer; Le Thuit-Anger; Le Thuit-Hagron et un ancien Thuit-Heudebert. En revanche le terme apparait en seconde position sous la forme -tuit dans Bliquetuit (Eure); Vautuit (Seine-Maritime); Bracquetuit (Seine-Maritime); Longtuit (ancien Lanctuit, Lanquetuit), etc. qui sont des formations toponymiques de type scandinave ou anglo-scandinave.
Histoire
De maigres découvertes archéologiques réalisées rue de Thuit-Simer suggèrent une éventuelle présence humaine au moins dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
A la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un nommé Guillaume de Thuit Signol doit au roi de France le service de chevalier. Son fils, Nicolas du Thuit, dit le Sénécal, lui succède (première mention en 1190).
A Nicolas, succède son fils Jean (première mention en 1235)<ref name=":0" />.
En 1267, Guillaume de Thuit-Signol, chevalier, seigneur du Thuit-Signol, fonde une chapelle devant son manoir. A cette date, la paroisse comprend aussi une léproserie. On ignore où se trouvaient ces trois bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>. La chapelle était placée sous le patronage de Saint Fiacre<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
En réalité, sous l'Ancien Régime, le territoire de la commune est divisé en de multiples fiefs et donc entre de multiples seigneurs<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Dès 1407, le village est le siège de tuileries. <ref>Modèle:Ouvrage</ref> En 2022 encore,une rue, la rue des Tuiliers (quartier de la Mare Tassel), porte souvenir de cette activité;
Le village était le siège d'un tabellionage (notariat) au moins depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les titulaires de la charge sont recensés de 1490 à 1686. En 1707, le tabellionage est réuni à celui d'Amfreville-la-Campagne mais le notaire continue à résider et exercer à Thuit-Signol<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>.
En 1765, le village comptait 152 feux soit à peu près 700 âmes.
En 1938, l'institution Fénelon d'Elbeuf crée une annexe, l'école technique Notre-Dame, au Bosc-Feré. Elle répond au nom d' "École technique de Bosc Féré" et reste sise en cet endroit jusqu'en 1955<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1939-1940, un plan d'évacuation prévoit que la commune doit accueillir un effectif considérable de réfugiés par rapport à sa population. Ces réfugiés viendraient du XVe arrondissement de Paris, conformément aux plans d'évacuations<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Château du Bosc-Féret. Le château, qui fut le siège du fief de la famille de Campion, existe au moins depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il a été victime d'un incendie après la Révolution puis reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les deux ailes en briques ont été ajoutées par la famille Bellest, industriels à Elbeuf.
La croix sise devant l'église, date de la période {{#switch: -
}}. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1961.
Le manoir Dorival est une ancienne ferme du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, agrandie ultérieurement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle a fait l'objet de rénovations en 1994 et en 2003<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. On accédait anciennement à la propriété par un grand portail charpenté couvert fermé de deux portes de tailles différentes. Ce portail, dont les portes ont aujourd'hui disparu, mais dont subsiste la structure générale, permettait de franchir le mur de bauge qui entourait la propriété. Ce type de dispositif est typique de la campagne du Neubourg<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le Relais de Poste, situé actuellement rue Henri-de-Campion, servait d'étape sur les routes de Rouen à Mortagne et d'Evreux à Rouen. Le maître de poste devait entretenir deux postillons et six chevaux. Le relais de poste était abrité par les bâtiments de l'hostellerie du Pélican, attestée dès 1661. Cette hostellerie tirait son nom de l'enseigne qui pendait devant, un pélican nourrissant ses petits, et non du quartier situé au sud-ouest du village<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.Fichier:Portail du Manoir Dorival (Thuit-Signol - 27370).jpgPortail du Manoir Dorival