Denis Podalydès

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)

Denis Podalydès est un acteur, metteur en scène, scénariste et écrivain français, et sociétaire de la Comédie-Française, né le Modèle:Date de naissance à Versailles.

Ancien élève du Conservatoire national supérieur d'art dramatique, il devient pensionnaire de la Comédie française en 1997 puis sociétaire en 2000. Il en est considéré comme une des stars<ref name="Du rififi au Français">Modèle:Article</ref>,<ref name="L'argent fâche la Comédie Française">Modèle:Article</ref>.

Au cinéma, il interprète le rôle principal dans les films de son frère Bruno Podalydès et participe à l'écriture de ses films. Il est notamment Albert Jeanjean dans Dieu seul me voit (1998) et Rouletabille dans Le Mystère de la chambre jaune et Le Parfum de la dame en noir.

Dans son premier ouvrage, Scènes de la vie d'acteur, publié en 2006, il décrit le quotidien de son métier de comédien. Deux ans plus tard, il publie Voix off, un livre intime sur son rapport aux voix, les voix de ses proches, les voix des grands acteurs qui l'ont influencé et sa propre voix. Dans La Peur, matamore (2010), il raconte sa passion pour la tauromachie et sa fascination pour certains toreros comme José Tomás.

Il a reçu le Molière de la révélation théâtrale en 1999 pour son rôle dans Le Revizor et le Molière du metteur en scène en 2007 pour sa mise en scène de Cyrano de Bergerac.

Biographie

Famille Podalydès

Denis Podalydès est le deuxième de quatre garçons<ref name="Les Podalydès">Modèle:Article</ref>, Bruno Podalydès, son aîné de deux ans<ref name = "nivelle">Modèle:Article</ref>, Éric (1969), et Laurent (1972). Après le suicide d'Éric, Denis et Bruno ont écrit Liberté-Oléron<ref name="Ferenczi2010">Modèle:Article</ref>.

Leur grand-mère maternelle, qui tenait la librairie Ruat à Versailles<ref name = "nivelle"/>, est devenue veuve très jeune avec trois enfants, un fils et deux filles dont l'une, Francine Ruat, la mère des frères Podalydès, est devenue professeur d'anglais. Leur père, lui, était pharmacien à Versailles<ref name="Les Podalydès"/>, né en Algérie et d'origine grecque<ref>Modèle:Article</ref>. Selon lui : Modèle:Citation

Il poursuit d'abord des études de philosophie et de lettres (hypokhâgne et khâgne) au lycée Fénelon, notamment aux côtés de Stéphane Braunschweig et de son ami Emmanuel Bourdieu, futur cinéaste, fils du sociologue Pierre Bourdieu. Il écrit d'ailleurs que la littérature est son « unique religion »<ref>Denis Podalydès, Célidan disparu, Mercure de France, 2022, p. 71.</ref>. Puis il choisit de poursuivre sa passion pour le théâtre et il entre au Cours Florent, afin de préparer le concours d'entrée au Conservatoire national supérieur d'art dramatique.

En 2014, il annonce avoir un fils, Georges<ref>« Denis Podalydès, papa d'un petit Georges à 50 ans », www.purepeople.com, 2 février 2014.</ref>. Il a également une fille, née trois ans après son frère<ref>Modèle:Article</ref>.

Acteur

Fichier:Denis Podalydès 2 2011.jpg
Denis Podalydès en 2011.

Il entre au Conservatoire national supérieur d'art dramatique en 1984<ref name = "nivelle"/>, en même temps que Philippe Uchan, dans les classes de Michel Bouquet et Jean-Pierre Miquel.

À Aurélien Ferenczi qui lui demande si entre 1988 (sortie du conservatoire) et 1997 (entrée au théâtre français), il a connu dix ans de galère, il répond : Modèle:Citation

En automne 1991, à la suite de la recommandation de son maître Jean-Pierre Vincent, il est auditionné par Christian Rist, dans le parc de Sceaux, pour le rôle de Célidan dans La Veuve ou Le Traître trahi de Pierre Corneille ; il est engagé et ce rôle, qui restera l'un des plus beaux souvenirs de Denis Podalydès, l'encourage dans la voie du théâtre qu'il a choisie et lance véritablement sa carrière d'« acteur heureux »<ref>Denis Podalydès, Célidan disparu, Mercure de France, 2022, p. 207-215 (p. 215 pour la citation).</ref>.

Il entre à la Comédie-Française le 27 janvier 1997 et devient le Modèle:505e sociétaire le Modèle:1er janvier 2000<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans un essai, Scènes de la vie d'acteur (Seuil- Archimbaud), il s'interroge sur le manque de caractère du comédien dans un entretien avec Aurélien Ferenczi<ref name="Ferenczi2010"/>. Il reprend Modèle:Citation. « Être acteur, c'est être un autre<ref name="Ferenczi2010"/> ».

Le comédien prête également sa voix à la lecture de grands textes de la littérature tels que Le Spleen de Paris de Charles Baudelaire, Les Rêveries du promeneur solitaire de Rousseau, Le Neveu de Rameau de Denis Diderot, soit pour des émissions radiophoniques comme Le Manteau de Nicolas Gogol sur France culture<ref>Le Manteau sur France culture</ref>, soit pour des livres sonores comme Du contrat social de Jean-Jacques Rousseau<ref>la librairie sonore</ref>

Dans La Conquête (2011), Xavier Durringer lui donne le rôle du président de la République en exercice Nicolas Sarkozy. Le film est présenté hors compétition au festival de Cannes et rencontre un grand écho dans la presse mais déçoit globalement les critiques<ref>Modèle:Article</ref>.

En 2012, il présente quatre films au festival de Cannes : Adieu Berthe réalisé par son frère Bruno, Vous n'avez encore rien vu d'Alain Resnais, Au galop de Louis-Do de Lencquesaing et Camille redouble de Noémie Lvovsky<ref name = "tonet">Modèle:Article</ref>.

Festivals

En 2012, dans le cadre du Modèle:5e festival du film francophone d'Angoulême, il est président du jury.

En 2021, lors du [[Festival du cinéma américain de Deauville 2021|Modèle:47e]] Festival du cinéma américain de Deauville il est membre du jury, présidé par Charlotte Gainsbourg.

Metteur en scène

En 2011 avec Emmanuel Bourdieu et Éric Ruf, il met en scène Le Cas Jekyll de Christine Montalbetti<ref>Le Cas Jekyll. theatre-contemporain.net</ref>.

En 2012, il met en scène Don Pasquale de Gaetano Donizetti au théâtre des Champs-Élysées<ref>Modèle:Article</ref>. S'il a mis en scène quelques spectacles, son véritable plaisir est d'abord de jouer, raison pour laquelle il a refusé l'administration du Théâtre français à la suite de Marcel Bozonnet : « On ne peut pas être un acteur heureux quand on est administrateur<ref name="Ferenczi2010"/> ».

En février 2013, il met en scène L'Homme qui se hait, une pièce écrite par son ami Emmanuel Bourdieu au théâtre de Chaillot<ref>Modèle:Article</ref>.

Dès 2006, il s'était lancé dans la mise en scène pour le théâtre français avec des classiques du répertoire : Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, puis 2008 : Fantasio d'Alfred de Musset. Il a à son actif bien d'autres mises en scène, notamment des courts métrages.

Fichier:Denis Podalydes 20100329 Salon du livre de Paris 1.jpg
Denis Podalydès au salon du livre de Paris en 2010.

En 2012, il travaille de nouveau avec son frère Bruno au scénario du film Adieu Berthe, ce qui n'était pas arrivé depuis Liberté-Oléron en 2001<ref>Modèle:Article</ref>.

Aficionado

C'est également un aficionado de longue date. Dans La Peur Matamore (2010), il décrit la situation du comédien qui est une sorte de torero sans taureau. Dans une émission de l'INA<ref>archives INA écouter</ref>, il raconte sa passion pour la tauromachie. Très admiratif de la douceur d'un José Tomás devant un animal terrifiant, il a lui-même filmé la dernière prestation du torero à Nîmes en octobre 2012.

En octobre 2019, il co-signe avec 40 personnalités une tribune dans Le Figaro s’opposant à l’interdiction de la corrida pour les mineurs<ref>Modèle:Lien web</ref> que la députée Aurore Bergé voulait introduire dans une proposition de loi sur le bien-être animal.

Engagement politique

Denis Podalydès a pris publiquement position lors de la campagne présidentielle française de 2007 en faveur de la candidate socialiste Ségolène Royal<ref>Pour Ségolène Royal, contre Nicolas Sarkozy, liberation.fr</ref>.

Dans le cadre de la campagne des primaires du Parti socialiste de 2011, il a apporté son soutien à François Hollande après avoir déclaré avoir une vive sympathie pour Manuel Valls<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name="Charlotte Chaffanjon 2011">Charlotte Chaffanjon le Point</ref>.

Il prend publiquement la défense du bilan de François Hollande en novembre 2016 dans une tribune signée par plusieurs personnalités françaises contre le Hollande-bashing<ref>Modèle:Article</ref>.

En 2020, il fait partie des premières personnalités à avoir répondu à l'appel de Laurent Joffrin ayant l'intention de lancer un mouvement pour la « refondation d’une gauche réaliste, réformiste »<ref>Philippe Martinat, L’initiative politique de Laurent Joffrin accueillie fraîchement au PS, leparisien.fr, 20 juillet 2020</ref>.

Théâtre

Entré à la Comédie-Française le Modèle:Date, Denis en devient sociétaire le Modèle:Date, il est le Modèle:505e sociétaire.

Rôles à la Comédie-Française

Fichier:Sacha Guitry incarné par Denis Podalydès à la Cinémathèque française.jpg
Denis Podalydès incarnant Sacha Guitry à la Cinémathèque française le Modèle:Date.

Hors Comédie-Française

Metteur en scène

Filmographie

Cinéma

Longs métrages

Courts métrages

Modèle:Colonnes

Télévision

Modèle:Colonnes

Documentaire

Web série

Scénariste

Livres-audio

Distinctions

Récompenses

Nominations

Décorations

Publications

Ouvrages

Chapitres d'ouvrage et préfaces

Articles de presse

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

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