Rivarennes (Indre-et-Loire)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Rivarennes est une commune française du département d'Indre-et-Loire, de la région Centre-Val de Loire, connue pour sa spécialité culinaire, les poires tapées.
Ses habitants sont appelés les Rivarennais et Rivarennaises.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
À une trentaine de kilomètres de Tours, Rivarennes est entourée par les communes de Bréhémont, Cheillé, Rigny-Ussé, Saint-Benoît-la-Forêt et Panzoult.
Géologie et relief
Hydrographie
La commune est traversée par l'Indre (Modèle:Unité) au nord-est de son territoire. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, comprend également six petits cours d'eau dont le Turpenay (Modèle:Unité), qui traverse le bourg<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Geoport-Rivarennes">Modèle:Lien web.</ref>.
L'Indre, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source à une altitude de Modèle:Unité sur le territoire de Saint-Priest-la-Marche dans le département du Cher et se jette dans la Loire à Avoine, après avoir traversé Modèle:Unité<ref name="Sandre-K7--0260 ">Modèle:Lien web.</ref>. Les crues de l'Indre sont le plus souvent de type inondation de plaineModèle:Note. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de l'Indre tourangelle<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>, dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Monts. Le débit mensuel moyen (calculé sur Modèle:Unité pour cette station) varie de Modèle:Unité au mois de septembre à Modèle:Unité au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de Modèle:Unité le Modèle:Date-, la hauteur maximale relevée a été de Modèle:Unité ce même jour<ref name="Réf-Hydro">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1<ref group="Note">Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.</ref> et 2<ref group="Note">Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.</ref> au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan piscicole, l'Indre est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)<ref name="Decret1958 ">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2019, la commune est membre de la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre qui est elle-même adhérente au syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre. Créé par arrêté préfectoral du Modèle:Date- à la suite des crues historiques de décembre 1982 et janvier 1983, ce syndicat a pour vocation d'une part l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau par des actions de restauration de zones humides et des cours d'eau, et d'autre part de participer à la lutte contre les inondations par des opérations de sensibilisation de la population ou de restauration et d'entretien sur le lit mineur, et sur les fossés situés dans le lit majeur de l'Indre appelés localement « boires », et de l'ensemble des cours d'eau du bassin versant de l'Indre<ref name="SAVI1">Modèle:Lien web.</ref>.
Une zone humide<ref group="Note">D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».</ref> a été répertoriée sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Indre : du Moulin du Roi à la Grande Pièce »<ref name="ZH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZH-Pref">Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Urbanisme
Typologie
Rivarennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,5 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), zones urbanisées (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %), terres arables (2,4 %), cultures permanentes (1,8 %), prairies (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Rivarennes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Indre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2016<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 375 sont en aléa moyen ou fort, soit 78 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre immédiat de Modèle:Unité autour de la centrale nucléaire de Chinon, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque nucléaire.</ref>.
Toponymie
Modèle:Latin, mentionné dans une chronique de 887 est très probablement une évolution de Modèle:Latin, composé des mots latins Modèle:Latin (« rive ») et Modèle:Latin (« sable »). Le toponyme désigne donc la rive sableuse d'un cours d'eau (l'Indre)<ref name="G37">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Aux temps de la féodalité, Rivarennes était un fief relevant de la famille de L'Ile-Bouchard<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Notamment, Barthélemi IV de L'Isle-Bouchard, † vers 1335, est sire de Rivarennes : ses fils et petit-fils Bouchard IX (ou VIII) et Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de L'Isle-Bouchard († 1415 à Azincourt) le sont-ils encore ? En tout cas, vers 1400, on trouve comme seigneur de Rivarennes : soit Pierre II Drumas de Ste-Maure-Montgaug(i)er (petit-fils de Guillaume IV de Ste-Maure et cousin germain de Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, fl. dès 1338/1340), soit son fils Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Ste-Maure-Montgauger († 1425, baron de Montgogier et de Nesle). Comment s'est fait le passage de la famille de L'Isle-Bouchard à celle de Ste-Maure-Montgoger ? On peut juste indiquer que Barthélemi IV de L'Isle-Bouchard épousa Jeanne de Ste-Maure, † 1355, fille de Guillaume IV ou de Guillaume V de Ste-Maure : cette union entraîna-t-elle un échange, une vente, un arrangement familial ? Toujours est-il qu'on retrouve désormais Rivarennes aux mains des Sainte-Maure de Montgog(i)er, puis de leurs descendants des familles de Baraton, de Brillouet de Riparfond(s), et de la branche cadette des Beauvau du Rivau (voir à l'article Montgauger).
Dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Rivarennes fut vendu par les Beauvau du Rivau à Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} Bernin de Valentinay (~1627-1709 ; fils de Thomas Bernin marquis de Valentinay, secrétaire du Roi, qui acquit Ussé en 1659), marquis d'Ussé en 1700 avec les terres de Rigny, Rivarennes et Bréhémont, receveur général des finances à Tours, ami de Charles Perrault. En 1780, les lointains descendants et héritiers des Bernin de Valentinay (Anne-Claude Bonnin de La Bonninière, Modèle:2e marquis de Beaumont) vendent le marquisat d'Ussé, avec Rigny, Rivarennes et Bréhémont, aux Rohan-Guéméné-Montbazon, qui le cèdent en août 1785 à Louis-Vincent Roger de Chalabre, entrepreneur de jeux et manieur d'argent lié à Marie-Antoinette9.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Rivarennes se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Chinon.
L'école maternelle accueille les élèves de la commune.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Musée de la Poire Tapée.
Production phare à Rivarennes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la poire tapée disparut brutalement en 1932. Une association l'a fait renaître en 1932 et cette spécialité culinaire a très vite connu le succès, ce qui a permis à deux artisans, à un CAT et au pâtissier du village de redonner à Rivarennes le titre de « Village de la poire tapée » qu'il avait au Modèle:S mini- et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le musée de la poire tapée est géré par l'association, qui a également planté deux vergers de vieilles variétés.
- Église Saint-Pierre : l'église Saint-Pierre de Rivarennes appartenait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux chanoines de Saint-Martin de Tours. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'abbaye de Cormery fonda un prieuré à Rivarennes et l'église entra au bénéfice du prieuré. Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il ne subsiste probablement que la muraille septentrionale. La base du chevet date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et l'ensemble a été restauré en 1881. Un vitrail de 1925, sur le côté nord, représente en premier plan un soldat gisant en tenue bleu horizon. L'arrière-plan montre un village en flamme et une rivière. Ce vitrail est signé Lux Fournier, peintre-verrier<ref>Fondation du Patrimoine</ref>.
Personnalités liées à la commune
Modèle:... Clément Nobileau, artiste contemporain né en janvier 1992 à Rivarennes. Il a notamment réalisé des tableaux célèbres comme Rusted Angel ou Sensibility.