Groupe Latécoère

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Modèle:Infobox/Notice avec wikidata Modèle:Infobox/Fin Le Groupe Latécoère est une entreprise spécialisée dans la sous-traitance d'équipements aéronautiques. Elle est présente dans deux secteurs d'activités, les aérostructures et les systèmes d'interconnexions. Cotée en bourse depuis Modèle:Date-, la société réalise Modèle:Nombre de chiffre d'affaires en 2021 avec près de Modèle:Nombre personnes dans une dizaine de pays.

Pierre-Georges Latécoère fonde le Groupe Latécoère en 1917. Dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'entreprise est connue en tant que fondatrice de la future compagnie Aéropostale ainsi que pour ses hydravions transatlantiques. Le groupe se diversifie dans les missiles pour la Marine nationale française et dans la sous-traitance de pièces aéronautiques.

À la fin des années 1980, la famille fondatrice se désengage progressivement et l'entreprise est reprise par ses salariés. Le groupe suit la croissance notamment d'Airbus qui développe de nouveaux avions dans les années 2000. Toutefois, les contrats signés avec les constructeurs aéronautiques se révèlent trop défavorables et le Groupe Latécoère procède donc à plusieurs restructurations financières autour des années 2010.

Durant la pandémie de Covid-19, la forte baisse des cadences des principaux avionneurs entraîne d'importantes difficultés pour l'entreprise.

Histoire

Débuts en tant qu'avionneur

Reprise de l'entreprise familiale

Photographie en noir et blanc du visage d'un homme portant luenettes et moustaches
Pierre-Georges Latécoère en 1925.

À la mort de son père en 1905, Pierre-Georges Latécoère reprend l'entreprise familiale qui exerce dans plusieurs secteurs d'activités (boiseries, électricité, hôtellerie)<ref name=":23">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il l'oriente vers la construction ferroviaire<ref name=":8">Modèle:Article</ref>,<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> et en 1911, l'entreprise obtient un contrat pour la livraison de Modèle:Unité pour la Compagnie du Midi<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":23" />.

Fournisseur d'avions de guerre durant la Première Guerre mondiale

Photographie en noir et blanc d'un avion biplan au sol
Salmson 2A2 - Vol inaugural de l'Aéropostale.

Pendant la Première Guerre mondiale, l'entreprise fabrique des obus<ref name=":9">Modèle:Article</ref>,<ref name=":30">Modèle:Article</ref> et, en 1917, elle est renommée Société industrielle d'aviation Latécoère et devient un fabricant d'avions de guerre en tant que sous-traitant<ref name=":0" />,<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":8" />. Alors dirigée par Émile Dewoitine et aidée de Marcel Moine<ref name=":25">Modèle:Lien web</ref>, l'entreprise fabrique mille avions Salmson 2A2, dont le premier décolle le Modèle:Date-<ref name=":0" />,<ref name=":23" />. Huit cents appareils sont construits avant la fin de la guerre<ref name=":8" />. Le conflit terminé, une centaine d'avions de guerre subsistent sur les chaînes d'assemblage<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Fabricant d'avions et créateur de la future Aéropostale avant sa vente

Modèle:Article détailléEn 1918, Pierre-Georges Latécoère souhaite créer des liaisons postales aériennes entre Toulouse et le Maroc et le Sénégal et l’Amérique du Sud<ref name=":8" />,<ref name=":23" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, le stock d'avions de guerre restant est converti en avions civils de transport de courriers puis Pierre-Georges Latécoère fonde la Compagnie Espagne-Maroc-Algérie (CEMA) avec l'aide de Beppo de Massimi<ref name=":9" />,<ref name=":10">Modèle:Article</ref>,<ref name=":25" />. En 1921, la CEMA change de nom pour la Compagnie générale d'entreprises aéronautiques (CGEA), aussi nommée Lignes aériennes Latécoère<ref name=":9" />.

En 1922, près de Modèle:Unité et Modèle:Unité empruntent la ligne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La compagnie est leader mondial avec Modèle:Unité de réseau, Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. L’activité est intitulée SIDAL (Société industrielle d’aviation)<ref name=":30" />.

En 1925, l'entreprise transporte presque Modèle:Nobr plus de kilos de colis qu'en 1920, mais rencontre des difficultés financières<ref name=":9" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":23" />.

Carte en noir sur sépia matérialisant un itinéraire aérien
Carte itinéraire de la ligne aérienne Toulouse-Casablanca.

En 1926, Latécoère fabrique ses propres avions, sous la direction de l'ingénieur Marcel Moine et produit également ses premiers hydravions<ref name=":24" />,<ref name=":25" />.

En 1927, Pierre-Georges Latécoère, qui préfère refuser « tout financement externe »<ref name=":26">Modèle:Ouvrage</ref>, vend pour un montant de Modèle:Unité de francs or une partie de sa société : la compagnie de lignes aériennes CGEA<ref name=":0" />. Elle parcourt Toulouse, l’Espagne, l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal et le Brésil. Le courrier passe avec une régularité atteignant les 99 %<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Marcel Bouilloux-Lafont, le nouveau propriétaire, la rebaptise Compagnie générale aéropostale (CGA) et développe son réseau en Amérique du Sud<ref name=":8" />. Et c’est notamment sur les actifs de cette compagnie qu’Air France nait en 1933 à la suite des effets de la crise de 1929<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":9" />,<ref name=":10" />.

Développement des hydravions transatlantiques

L'entreprise se concentre ensuite sur la production d’avions et d’hydravions au sein de la SIDAL. En 1930, c’est sur le Laté 28 que Jean Mermoz effectue la première traversée commerciale de l’Atlantique Sud, entre Saint-Louis (Sénégal) et Natal (Brésil)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Réputés pour leurs qualités de vol, leur fiabilité et leur robustesseModèle:Ref nec, les Laté 28 sont fabriqués à une cinquantaine d’exemplaires.

Photographie en noir et blanc d'un hydravion posé sur l'eau.
Le Laté 300 Croix-du-Sud au mouillage à Natal le Modèle:Date-.

En 1934, Air France est équipée d’un Laté 300 pour le tronçon maritime France — Amérique du Sud (près de Modèle:Unité de traversée entre Saint-Louis et Natal) : le Croix-du-Sud, hydravion quadrimoteur de Modèle:Unité, est capable de parcourir Modèle:Unité. La doctrine de la compagnie nationale consiste alors à faire voler des avions à roulettes sur les terres et des hydravions au-dessus des mers<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

En 1935, c’est au tour du Latécoère 521, baptisé Lieutenant de vaisseau Paris, d’entrer en service. Son rayon d’action est pratiquement de Modèle:Unité. Il conquiert le Ruban bleu de l’Atlantique Nord en près de Modèle:Heure de vol entre Port-Washington et Biscarrosse en 1939. Lors de ce vol, Henri Guillaumet est le chef de bord et le premier pilote.

En 1936, la quasi-totalité de l’industrie aéronautique est nationalisée et regroupée en 1937 au sein de six entreprises<ref name=":27">Modèle:Ouvrage</ref>. Pierre-Georges Latécoère refuse que sa société en fasse partie<ref name=":26" />,<ref name=":27" />. Il s'oppose à ses employés sur ce sujet qui le considèrent comme « intransigeant et souvent autoritaire » selon l'historien Jean-Marc Olivier<ref name=":23" />. Entre 1936 et 1938, plusieurs grèves éclatent dans les usines de l'entreprise<ref name=":26" />,<ref name=":23" />. Finalement en 1938, Latécoère s'allie avec Breguet Aviation au sein d'une coentreprise<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Photographie en noir et blanc d'un hydravion posé sur l'eau
Latécoère 522 Ville-de-Saint-Pierre en 1939.

En 1939, Pierre-Georges Latécoère vend les sites de Toulouse-Montaudran, Anglet et Biscarrosse à Louis Breguet<ref name=":23" />. Une nouvelle usine voit le jour dans la rue de Périole à Toulouse<ref name=":23" />. Y est fabriqué l’hexamoteur Laté 631 surnommé « le paquebot des airs », capable de parcourir Modèle:Unité avec environ cinquante passagers<ref name=":23" />.

Pierre-Georges Latécoère décède en 1943<ref name=":23" />. Latécoère est nationalisée d'octobre 1945 à mars 1948, car en France ses hydravions sont les seuls à pouvoir effectuer des vols transatlantiques<ref name=":24">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":26" />,<ref>Modèle:Article</ref>. Sur les dix Laté 631 produits, quatre sont exploités par Air France<ref name=":23" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":24" />.

Le « plus gros hydravion de l'époque »<ref name=":8" />, le Laté 631, qui pèse près de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, subit des accidents et est concurrencé techniquement par d'autres avions qui ne sont pas des hydravions<ref name=":24" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":26" />. Il ne reste en service que jusqu’aux années 1950<ref name=":23" />,<ref name=":30" />. La fabrication d'hydravions est arrêtée en 1950 et les usines Latécoère risquent de fermer<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":23" />.

Diversification en tant qu'équipementier

Fabricant de missiles sous-marins pour la Marine nationale et de pièces aéronautiques

À partir de la fin des années 1940, Latécoère participe à la production de l'avion de ligne Armagnac<ref name=":23" />.

Au cours des années 1950, l'entreprise Latécoère ajoute à sa production des engins spéciaux pour la Marine nationale. Elle produit notamment les premiers missiles anti-surface français, les Malaface<ref name=":23" /> dont une version aurait pu être lancée à partir d’un sous-marin<ref name=":31">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":32">Modèle:Lien web</ref>.

Photographie en couleurs d'un avion de ligne bi-réacteurs au sol
Exemple de Caravelle.

Durant la même période, elle participe activement pour Sud-Aviation au programme Caravelle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":23" />.

L'entreprise invente également la centrifugeuse humaine<ref name=":31" /> et la « catapulte 768 » à Toulouse. En 1961, Pierre-Jean Latécoère, le fils de Pierre-Georges devient le dirigeant de l'entreprise<ref name=":23" />.

Photographie en couleurs d'un missile sur sa rampe de lancement
Missile Malafon.

En 1962, elle crée une fusée postale<ref name=":23" /> puis en 1966, Latécoère fabrique le missile anti-sous-marin Malafon<ref name=":32" />.

À la fin des années 1960, la production d'avions Caravelle ralentit<ref name=":23" />.

Au milieu des années 1970, le Groupe Latécoère est principalement un sous-traitant pour la Société nationale industrielle aérospatiale, Dassault- Breguet et le Ministère de la Défense<ref name=":23" />. En 1977, la moitié des Modèle:Unité sont licenciés<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":23" />.

Ensuite, vient la fabrication des parties du chasseur franco-britannique Jaguar et de l’Étendard de DassaultModèle:Référence nécessaire.

Photographie en noir et blanc du visage d'un homme
Pierre-Jean Latécoère.

Entre 1981 et 1985, une affaire douanière privée du dirigeant, Pierre-Jean Latécoère, affecte l'image du groupe<ref name=":23" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Afin de payer l'amende douanière qu'il doit, Pierre-Jean Latécoère introduit en bourse sur le Second Marché de la Bourse de Paris 10 % du capital de Latécoère le 24 septembre 1985<ref name=":23" />,<ref name=":28">Modèle:Article</ref>. En 1985, le chiffre d'affaires est réalisé à 50 % par la fabrication de pièces aéronautiques (cabines d’hélicoptères, nez de mirage, inverseurs de poussée, etc.), 30 % par le bureau d'études et 15 % par l'électronique (câblage du Mirage-50, missile anti-sous-marin Malafon...)<ref name=":28" />.

Reprise du groupe par ses salariés

En 1989, Latécoère est rachetée par ses salariés (RES)<ref name=":4" />,<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et François Junca devient le PDG<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'entreprise conçoit et fabrique alors des aérostructures<ref name=":4" />. La même année, elle fabrique le pavillon de l’A330 et de l'A340 d’Airbus. Selon le journal La Croix « C'est à cette période que Latécoère décolle vraiment, en passant du statut de sous-traitant à celui de partenaire à part entière d'Airbus »<ref name=":5">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1997, le bureau d’études BEAT spécialisé dans l’outillage devient filiale à 55 % du groupe Latécoère<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 1998, Latécoère rachète l’activité câblage électrique embarqué de Fournié Grospaud<ref>Modèle:Lien web</ref>, donnant ainsi naissance à LATelec<ref>Modèle:Lien web</ref> (renommé ultérieurement Latécoère Systèmes d’interconnexion) et ouvre une unité de production en Tunisie<ref>Modèle:Lien web</ref>. LATelec fabrique les meubles avioniques de l’A330/340.

En avril 1998, la RES se termine avec deux ans d'avance et les repreneurs (les salariés, la famille Latécoère et Paribas qui avaient participé au RES), vendent environ la moitié des 70 % du capital qu'ils détiennent en bourse à d'autres investisseurs<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fort développement dans les années 2000

Photographie en couleurs du fuselage intérieur d'un avion en construction
Fuselage intérieur d'un Airbus A340.

En 2000, Latécoère rachète l’ex-avionneur tchèque Letov pour sa branche d'Aérostructures<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parallèlement à cette phase d’internationalisation accrue, l’entreprise gagne le marché du câblage complet du Falcon 7/8X de Dassault Aviation et la réalisation de son fuselage arrière en 2001.

Fin 2001, Latécoère commence la construction d'une usine à Gimont afin de fabriquer un morceau de fuselage de l'Airbus géant A380<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Latécoère ouvre ensuite successivement un nouvel atelier destiné aux aérostructures au Brésil en 2004, afin de se rapprocher de son client Embraer<ref>Modèle:Lien web</ref>, et une filiale à Hambourg en 2005, notamment pour les études de câblage électrique des aménagements intérieurs de l’A380. Cette même année Boeing confie les portes du 787 à Latécoère – elles sont fabriquées en matériau composite, première dans l’aéronautique. L’entreprise est la seule entreprise française à opérer sur l’aérostructure du Dreamliner. BEAT passe cette même année filiale à 100 % du groupe et devient LATecis.

Mi 2004, 78 % du chiffre d'affaires est réalisé dans les aérostructures (tronçons de fuselage et portes d'avions) et le reste dans les systèmes électriques embarqués (câblages...)<ref name=":33">Modèle:Article</ref>. Le premier client est Airbus (55 % du chiffre d'affaires) suivi d'Embraer (23 %)<ref name=":33" />. Et les commandes équivalent à quatre années de chiffre d'affaires<ref name=":33" />.

En juin 2005, afin d'accélérer sa croissance, Latécoère procède à une augmentation de capital de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2006, LATelec rachète la Société landaise d’électronique à Liposthey (Landes) en particulier pour la production de câblages du Falcon 7/8X de Dassault Aviation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En juin 2007, Latécoère est candidat pour acheter deux sites industriels (Méaulte et Saint-Nazaire) d'Airbus en France<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour cela, il prévoit une augmentation de capital et la création d'une filiale au Maghreb<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Finalement en mai 2008, le projet échoue<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Un sous-traitant de l’aéronautique en crise

En Modèle:Date-, en proie à des difficultés financières<ref name=":7">Modèle:Lien web</ref>, Latécoère se restructure et délocalise une partie de son activité en dehors de l'Europe<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis en 2009, l'entreprise perd Modèle:Nombre pour un chiffre d'affaires de Modèle:Nombre pour un recul de 34 % par rapport à l'année précédente<ref name=":6">Modèle:Article</ref>,<ref name=":19">Modèle:Lien web</ref>. Elle bénéficie toutefois d'une avance de trésorerie de Modèle:Nombre de la part de ses donneurs d'ordres afin d'éviter une faillite<ref>Modèle:Lien web</ref>. Latécoère ferme une usine en France qui licencie Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le groupe est trop endetté et doit également renégocier sa dette<ref>Modèle:Article</ref>, ce qui aboutit en Modèle:Date-<ref name=":7" />,<ref name=":29">Modèle:Article</ref>. Le mois de la même année, Pierre Gadonneix est nommé à la présidence du conseil de surveillance du Groupe Latécoère<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, la conjoncture s'améliore et la dette de Latécoère est de nouveau comblée<ref>Modèle:Article</ref>.

En 2012, Latécoère crée une filiale mexicaine à Hermosillo, spécialisée à la fois dans le câblage embarqué et les portes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":12" />.

Photographie en couleurs de la porte d'un avion de ligne vue de la carlingue
Porte d'Airbus A321.

En 2013, le groupe est sélectionné pour la conception et la fabrication des portes E2 d’Embraer. Latécoère implante au Maroc en 2015, un atelier de câblage pour les programmes Airbus A350 et A320, un investissement de Modèle:Nombre sur cinq ans<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, le Groupe Latécoère est désendetté et recapitalisé par deux fonds américains (Apollo et Monarch) qui détiennent une importante part de sa dette<ref name=":14">Modèle:Article</ref>. Celle-ci est abaissée de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre, car ces fonds convertissent leurs créances en actions<ref name=":14" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ils deviennent ainsi les principaux actionnaires du groupe avec environ 30 % du capital<ref name=":15">Modèle:Lien web</ref>.

Le surendettement du groupe provient initialement des contrats de « partage de risque » avec les avionneurs<ref name=":16">Modèle:Lien web</ref>, notamment selon le journal Les Échos, sur le programme A380<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ces contrats représentent environ deux tiers des contrats de la partie « aérostructure » du groupe<ref name=":16" />. Le principe est le suivant : Latécoère investit les frais de développement importants sur les pièces d'un avion qu'il fabrique<ref name=":16" />. En échange, il est le fournisseur de référence sur la durée de vie de ce modèle d'avion à condition de maintenir un certain niveau de prix<ref name=":16" />.

Le Modèle:Date-, Latecoère Aeroservices est placée en redressement judiciaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date- de la même année, le groupe cède ses activités Latécoère Services (France, Espagne, Royaume-Uni, Canada, Allemagne) à l'industriel Groupe ADF<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, Latécoère s'implante en Inde, à Belagavi, où il ouvre une usine de Modèle:Unité destinée à la production de harnais électriques<ref>Modèle:Lien web</ref>. La même année, le groupe quitte son usine historique située dans le centre de Toulouse pour ouvrir une unité d'usine entièrement automatisée dans la périphérie de la même ville<ref name=":20">Modèle:Lien web</ref>. Ce qui représente un investissement de Modèle:Unité<ref name=":20" />.

L'entreprise est rachetée par le fonds d'investissement américain Searchlight Capital Partners en Modèle:Date-. Il rachète les 26 % du capital détenus auparavant par trois autres fonds américains pour Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>. En décembre, Searchlight, à la suite d'une OPA qui valorise Latécoère à Modèle:Unité, détient 65,6 % du capital<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":21">Modèle:Lien web</ref>.

Fin Modèle:Date-, la direction du groupe annonce des réductions dans le budget à cause de la crise du Covid-19<ref>Modèle:Lien web</ref>. Latécoère supprime un tiers de ses effectifs en France soit Modèle:Unité<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2020, le chiffre d'affaires du groupe est de Modèle:Unité (en baisse de 42 %, principalement en raison de la baisse des cadences des principaux avionneurs à cause de la crise du Covid-19<ref>Modèle:Lien web</ref>)<ref name=":21" />. Le groupe subit une perte de Modèle:Unité<ref name=":21" />.

En 2021, le fonds d'investissement américain Searchlight Capital Partners, principal actionnaire de Latécoère, procède à une augmentation de capital de Modèle:Unité<ref name="échos 1332133">Modèle:Lien web</ref>. Latécoère obtient également Modèle:Unité de prêts garantis par l'État (PGE)<ref name="échos 1332133" />. Le groupe rachète pour un montant annoncé de Modèle:Unité la société belge Technical Airborne Components, dont Searchlight est également l'actionnaire principal<ref name=":22">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En décembre, il acquiert Modèle:Lang (MADES), une société espagnole de Modèle:Unité et Modèle:Unité de chiffre d’affaires, spécialisée dans la fabrication de produits électroniques pour les cartes de circuits imprimés<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En février 2023, le groupe annonce un nouveau plan de réorganisation de ses activités industrielles toulousaines (Haute-Garonne). Il prévoit la délocalisation des activités de production de l'usine de Montredon au Mexique et en République tchèque et la fermeture du site de Labège. La délocalisation de 109 emplois et de lignes de production très automatisées, devrait se produire avant fin 2024. Sur le site de Labège, rattaché à la division Interconnexion du groupe, travaillent environ 80 personnes<ref name="Angel202302">Marina Angel, Latécoère délocalise les productions de son usine de Toulouse au Mexique et en République Tchèque, usinenouvelle.com, 9 février 2023</ref>.

Activités

Le chiffre d'affaires 2021 du Groupe Latécoère est réalisé environ pour moitié entre les branches aérostructures et les systèmes d'interconnexion<ref name=":35">Chiffre d'affaires annuel 2021 27 janvier 2022</ref>,<ref name=":34" />. Il emploie près de Modèle:Nombre dans Modèle:Nombre dans le monde<ref name=":35" />.

Chiffres clés
1994 1995 1998 2002 2003 2005 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Chiffre d'affaires (en millions d'euros) 163<ref name=":1">Modèle:Article</ref> 168<ref>Modèle:Lien web</ref> 196<ref name=":2">Modèle:Article</ref> 355<ref name=":3">Modèle:Article</ref> 684<ref name=":36">Modèle:Lien web</ref> 449<ref name=":6" /> 464<ref name=":29" /> 576<ref name=":11">Modèle:Lien web</ref> 621<ref name=":12">Modèle:Article</ref> 712<ref name=":15" /> 655<ref>Modèle:Lien web</ref> 652 659<ref name=":17">Modèle:Article</ref> 713<ref name=":18">Modèle:Lien web</ref> 413<ref name=":21" /> 379<ref name=":34">Modèle:Lien web</ref> 468<ref name=":37">Modèle:Lien web</ref>
Résultat Net (en millions d'euros) 9<ref name=":1" /> 14<ref name=":2" /> 20<ref name=":19" /> -7<ref name=":36" /> -91<ref name=":6" /> 30<ref name=":11" /> 7<ref name=":11" /> 3<ref name=":13">Modèle:Article</ref> -80<ref name=":13" /> -13<ref name=":15" /> 2<ref name=":15" /> -19<ref>Modèle:Lien web</ref> 3<ref>Modèle:Article</ref> 6<ref name=":17" /> -33<ref name=":18" /> -190<ref name=":21" /> -112<ref name=":35" /> -127<ref name=":37" />
Nombre d'employés 618<ref>Modèle:Lien web</ref> 664<ref name=":5" /> 3053<ref name=":3" /> 3700<ref name=":29" /> 4616<ref name=":12" /> 5000<ref name=":15" /> 4764<ref name=":35" /> 5918<ref name=":37" />

Actionnariat

À la suite de l'augmentation du capital de l'été 2021 pour l'entreprise, le principal actionnaire du Groupe Latécoère devient le fonds d'investissement américain Searchlight Capital Partner qui détient 75,4 % du capital<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":22" />.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail