Asnières (Eure)

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Asnières [{{#ifeq:1|0|anjɛːʁ|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}]<ref>Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.</ref> est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Asnières est une commune située dans l'Ouest du département de l'Eure et limitrophe de celui du Calvados. Selon l'atlas des paysages de Haute-Normandie, elle appartient à la région naturelle du Lieuvin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, l'Agreste, le service de la statistique et de la prospective du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, la classe au sein du pays d'Auge (en tant que région agricole)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le nord du territoire de la commune se caractérise par un paysage vallonné et très boisé. En effet, il est traversé par plusieurs vallées humides et sèches qui offrent des versants recouverts de forêt (bois des Criquets, bois de Launay, bois de Breval, bois de la LogeModèle:Etc.). Le fond des vallées de la Calonne et du ruisseau des Marnes présente de nombreuses prairies humides et bocagères d'une grande diversité écologique. Quant au sud du territoire, il s'étale sur le plateau et se caractérise par un paysage plus ouvert, davantage consacré aux cultures.

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

La commune est traversée par la Calonne<ref>Modèle:Sandre.</ref> et par le ruisseau des Marnes<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lieurey », sur la commune de Lieurey, mise en service en 2000<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Asnières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,4 %), forêts (25,5 %), terres arables (22,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Asneriis (registre de Philippe Auguste) en 1184<ref>Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 355.</ref>.

L'étymologie du nom de la commune vient de Asinaria, faisant ainsi référence à l'élevage des ânes domestiques (Equus asinus) pratiqué sur ce territoire.

Histoire

À l'origine il existe deux paroisses, Saint-Jean-d'Asnières et Saint-Gervais-d'Asnières, les seigneurs et patrons de ces deux paroisses sont les de Carrey. Après la Révolution, ces paroisses deviennent communes. En 1843, une partie de la commune du Pin est rattachée à la commune de Saint-Jean-d'Asnières, puis en 1854 la fusion de Saint-Jean-d'Asnières et de Saint-Gervais-d'Asnières est actée, cette nouvelle commune prend alors le nom d'Asnières. Asnières retrouve après ces modifications ce qui semble avoir été son unité territoriale originelle.

Il existait un prieuré sous le vocable de St-Eustache, relevant de l'abbaye de Belle-Etoile. En 1604 le prieur était Pierre Larchier prêtre, qui vivait au manoir de la Prarie (Morainville) avec ses deux frères, Jacques écuyer Sr de la Prarie et Guillaume écuyer Sr de la Chênée, vivant "en une mesme maison, feu, lieu et mesnage, beuvance et mangeance d'un mesme pain, vin et viande". (Archive privée)

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Les chiffres du tableau joint correspondent à ceux de la commune de Saint-Gervais-d'Asnières pour la période de 1793 à 1851 puis à ceux de Saint-Gervais-d'Asnières plus ceux de Saint-Jean-d'Asnières à compter de 1854 date de la fusion des deux communes qui ont formé Asnières. La seule population de Saint-Jean était de Modèle:Unité en 1793, Modèle:Unité en 1800, Modèle:Unité en 1806, Modèle:Unité en 1821, Modèle:Unité en 1831, Modèle:Unité en 1836, Modèle:Unité en 1841 et Modèle:Unité en 1846 après la réunion d'une partie du Pin à Saint-Jean.

Modèle:Population de France/section

Économie

  • Pisciculture sur la Calonne au hameau Saint-Jean

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Asnières compte plusieurs monuments inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :

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}} au lieu-dit la Motte<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;

  • Une ferme des {{#switch: XIX
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}}

}} au lieu-dit les Vaux-Bellanger<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;

  • Plusieurs maisons d'architecture normande datant des {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }}, {{#switch: XIX
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}}<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Autres lieux :

  • Le moulin à blé d'Asnières, sans activité depuis 1955, propriété privée ;
  • Le manoir de la Fontaine Belle-Eau, ancienne hostellerie dite la Maison Belleau - en 1735, le propriétaire était Michel Mouton ;
  • Sur une dérivation de la Calonne subsistent les traces de deux moulins détruits en 1913 :
    • le Moulin Ferréol qui fut moulin à huile, moulin à papier puis « écancherie » ;
    • le moulin du Génie qui fut moulin à huile, moulin à papier et « écancherie ».
  • Au lieu-dit Annerolles subsistent les traces du moulin d'Annerolles qui fut moulin à huile et écancherie ;
  • Sur le sentier pédestre des collines, le marcheur trouvera une pierre druidique appelée « Pierre de la Motte ». La tradition rapporte que les druides s'asseyaient sur cette pierre en bordure de voie romaine pour parlementer. Il est dit aussi que le Modèle:Date- à minuit, il s'en échappe feux et serpents ;
  • La mairie, qui date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Patrimoine naturel

Natura 2000

ZNIEFF de type 1

  • La côte du bois de Bréval<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La pelouse nitrofuge à Gaudinie fragile (Gaudinia fragilis) constitue un habitat remarquable, notamment parce qu'elle est très localisée dans le Lieuvin. Elle abrite quelques espèces rares comme l'Astragale à feuilles de réglisse (Astragalus glycyphyllos) et la Sauge des prés (Salvia pratensis). Enfin, le bois présente de nombreuses espèces végétales caractéristiques de la chênaie-charmaie.
  • Saint-Jean, le château d'Asnières <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • La fontaine Bullet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

ZNIEFF de type 2

Personnalités liées à la commune

  • Guillaume d'Asnières, évêque de Lisieux, y est né.
  • François Salerne (1706-1760), né dans la paroisse de Saint-Gervais d'Asnières, médecin et naturaliste (ornithologue).
  • Caroline de Combray (1773-1809), meneuse de brigands qui se sont illustrés en 1805, à la côte de Gueptant, en s'attaquant aux diligences sous l'Empire.
  • Michel Hébert, magistrat rouennais puis parisien, homme politique de l'Eure et ministre, y est mort en 1887.
  • Gaétan Lesage <ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (1896-1949) producteur des Fromages de la Fontaine Belle-Eau à Saint-Jean d'Asnières, commandant F.F.I. (pseudos Émile, Max), chef d'arrondissement. Ses deux fils Pierre et Lucien furent déportés et disparurent au camp de Neuengamme (Allemagne) le Modèle:Date-.
    Apposée le Modèle:Date- sur le manoir de la Fontaine Belle-Eau, une plaque mémorielle rend hommage à la famille Lesage (municipalité d'Asnières & amicale des anciens du maquis Surcouf).

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

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Liens externes

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