Châtres-sur-Cher

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Modèle:Infobox Commune de France

Châtres-sur-Cher est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Ses habitants sont les Castrais et Castraises.

Localisée au sud du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Grande Sologne », vaste étendue de bois et de prés aux récoltes médiocres.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 103 en 1988, à 7 en 2000, puis à 9 en 2010.

L'origine du toponyme correspond soit à un ancien camp romain (castra), soit à un château du haut Moyen Âge sur la voie antique de Bourges à Tours. L'hypothèse antique se trouve corroborée par la découverte de nombreux vestiges lors du creusement du canal de Berry vers 1828. Les fouilles archéologiques réalisées sur le tracé de l'autoroute A85 attestent d'une présence humaine dès le néolithique.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : le moulin Boutet, inscrit en 1925, et l'église Saint-Martin de Châtres-sur-Cher, inscrite en 1948. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et communes limitrophes

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La commune de Châtres-sur-Cher se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Grande Sologne<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PRA-carte">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité de Blois<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Romorantin-Lanthenay<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Selles-sur-Cher, chef-lieu du canton de Selles-sur-Cher dont dépend la commune depuis 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vierzon<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.

Les communes les plus proches sont<ref> Modèle:Lien web.</ref> : Thénioux (Modèle:Unité) (Cher), Maray (Modèle:Unité), Mennetou-sur-Cher (Modèle:Unité), Saint-Georges-sur-la-Prée (Modèle:Unité) (Cher), Saint-Loup (Modèle:Unité), Méry-sur-Cher (Modèle:Unité) (Cher), Langon-sur-Cher (Modèle:Unité), Genouilly (Modèle:Unité) (Cher) et Dampierre-en-Graçay (Modèle:Unité) (Cher).

Hydrographie

Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Châtres-sur-Cher.

La commune est drainée par le canal de Berry (Modèle:Unité), le Cher (Modèle:Unité), la Rère (Modèle:Unité) le Gournay et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>.

Le canal de Berry (d'abord « canal du Cher », puis « canal du duc de Berry » avant de prendre en 1830 son nom actuel) avait une longueur de 320 km. Réalisé entre 1808 et 1840, il a été utilisé jusqu'en 1945 puis a été déclassé et aliéné en 1955.

Le Cher, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Mérinchal (Creuse) et se jette dans la Loire à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Sur le plan piscicole, ces cours d'eau sont classés en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)<ref name="Décret1958">Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de Modèle:Unité de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur Modèle:Unité en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent Modèle:Nb pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref group=Note>Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:Bords du Cher à Châtres-sur-Cher (5).jpg
Les bords du Cher à Châtres-sur-Cher.

Sites Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> : la « Sologne », d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Châtres-sur-Cher comprend une ZNIEFF<ref>Modèle:Lien web.</ref> : les « Prairies humides de la Merlette » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Châtres-sur-Cher est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romorantin-Lanthenay, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)<ref name="Fiche Siges"/>.

L'agriculture façonne le territoire. Elle permet de maîtriser l'évolution des paysages mais engendre aussi des conflits d'usage à proximité des zones habitées. À l'échelle de l'unité géographique Plateau de Beauce, qui regroupe sept communes, dont Marolles, la consommation d'espaces agricoles et naturels entre 2002 et 2015 pour répondre aux besoins de développement a été relativement faible, 81,5 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit Modèle:Unité<ref name="PlatBeauce">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.

Planification

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois a été prescrit le Modèle:Date-<ref name="PLUI">Modèle:Lien web.</ref>.

Habitat et logement

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Châtres-sur-Cher en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (16,1 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,4 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Châtres-sur-Cher en 2016.
Châtres-sur-Cher<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> Loir-et-Cher<ref name="logement41">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 67,5 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 16,1 18 9,6
Logements vacants (en %) 16,4 7,5 8,1

Voies de communications et transports

Voies

94 odonymes recensés à Châtres-sur-Cher
au 2 février 2014
Allée Avenue Bld Chemin Clos Impasse Montée Passage Place Pont Route Rue Sentier Venelle Autres Total
2 <ref group=N>Allée Ambroise Paré et allée Christian-Pierre.</ref> 0 0 17 0 5 0 0 2 <ref group=N>Place de l'Église et place des Anciens-Combattants d'AFN.</ref> 0 3 <ref group=N>Route de Douy, route de la Ferté Imbault et route de Theillay.</ref> 16 <ref group=N>Dont Rue du 8-Mai-1945 et rue du 11-Novembre-1918.</ref> 0 0 49 <ref group=N>Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.</ref> 94
Notes « N » <References group=N />
Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap

Risques majeurs

Le territoire communal de Châtres-sur-Cher est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cher ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques : le risque industriel et le transport de matières dangereuses<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>,<ref name="Obs">Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels

Fichier:41044-Châtres-sur-Cher-Zone inondable.png
Zones inondables de la commune de Châtres-sur-Cher.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines<ref name="DDRM-liste"/>. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques<ref name="RG">Modèle:Lien web.</ref>. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web.</ref>.

Les crues du Cher sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1856 (5 m à l'échelle de Noyers-sur-Cher), 1940 (Modèle:Unité) et 1977 (Modèle:Unité). Le débit maximal historique est de Modèle:Unité et caractérise une crue de retour supérieur à cent ans pour Montrichard Val de Cher<ref name="DDRM-18">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Cher<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Risques technologiques

MBDA, société spécialisée dans l'intégration des missiles, du prototype à la série et la conception et fabrication d'antennes aérospatiales, est une entreprise de statut Seveso seuil haut<ref name="MBDA">Modèle:Lien web.</ref>. À ce titre, en cas d'accident, elle représente un risque majeur pour l'environnement qui doit être pris en compte dans les documents d'urbanisme. Un Plan de prévention des risques technologiques a été élaboré et approuvé à cet effet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name="DDRM-58">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

Histoire

Modèle:...

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Châtres-sur-Cher est membre de la Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire<ref name="meta"/>, en tant que circonscriptions administratives<ref name="meta"/>. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Selles-sur-Cher depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux<ref name="Décret 2014">Modèle:Lien web.</ref> et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration municipale

Conseil municipal et maire

Le conseil municipal de Châtres-sur-Cher, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 26,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 39,1 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 53,13 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Secteurs d'activité

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Châtres-sur-Cher selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Date-.
total % com (% dep<ref>Modèle:Lien web.</ref>) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 77 100,0 (100) 59 16 1 0 1
Agriculture, sylviculture et pêche 8 10,4 (11,8) 6 2 0 0 0
Industrie 5 6,5 (6,5) 2 3 0 0 0
Construction 14 18,2 (10,3) 11 3 0 0 0
Commerce, transports, services divers 34 44,2 (57,9) 29 5 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 15 19,5 (17,5) 12 3 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 16 20,8 (13,5) 11 3 1 0 1
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (34 entreprises sur 77). Sur les Modèle:Nobr implantées à Châtres-sur-Cher en 2016, 59 ne font appel à aucun salarié, 16 comptent 1 à Modèle:Nobr, 1 emploie entre Modèle:Nobr

Agriculture

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)<ref name="AgriGéné"/>. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en Modèle:Unité, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)<ref name="PiloteAgri">Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 25 en 1988 à 7 en 2000 puis à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Châtres-sur-Cher, observées sur une période de Modèle:Unité :

Évolution de l'agriculture à Châtres-sur-Cher (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>
Nombre d'exploitations (u) 25 7 9
Travail (UTA) 23 6 7
Surface agricole utilisée (ha) 889 364 447
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref>
Terres labourables (ha) 634 241 355
Céréales (ha) 319 185 253
dont blé tendre (ha) 35 52 31
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 146 s 78
Tournesol (ha) 96 s
Colza et navette (ha) s
Élevage<ref name="AgriGéné"/>
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) 382 179 69

Culture locale et patrimoine

Fichier:Bords du Cher à Châtres-sur-Cher (9).jpg
Le pont sur le Cher à Châtres-sur-Cher.

Lieux et monuments

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Personnalités liées à la commune

  • Jean Abel Secretin, résistant, né le 11 juin 1921. Membre du groupe de résistance Graçay Nord, il rejoint les FFI le 20 mai 1944. Volontaire pour recevoir un parachutage, il est tué par un groupe de S.S. le 8 juillet 1944<ref>Source : demande de son père pour obtenir la mention « Mort pour la France » sur l'acte de décès (Mairie de Châtres-sur-Cher), demande visée par le responsable local des FFI Georges Chalandre à Gracay.</ref>,<ref>Modèle:Lien web, Cote GR 16P 542817.</ref>,
  • Roger Taillibert, né à Châtres-sur-Cher le 21 janvier 1926 et mort le 3 octobre 2019, architecte français. Spécialiste renommé pour l'utilisation des voiles de béton, il est, entre autres, l'architecte de la piscine de Deauville en 1965, du parc des Princes de Paris de 1969 à 1972, de la Cité scolaire de Chamonix-Mont-Blanc, du stadium Nord de Villeneuve-d'Ascq inauguré en 1976 et du stade olympique de Montréal réalisé pour les Jeux olympiques de 1976. Il a été élu à l'Académie des Beaux-Arts en 1983 au fauteuil d'Eugène Baudoin. Président de l'Académie en 2004 et 2010, président de l'Institut en 2010. Il est en outre membre de l'Académie des sports.
  • Pierre Jean Cavey, résistant, membre de CDLL à Saint-Cyr-l'École du Modèle:1er mai 1942 au 24 août 1944 (libération de la commune)<ref>Liste des Français libres, consulté le 18 novembre 2017.</ref>,<ref>Modèle:Lien web, Cote GR 16P 113273, FFL et FFC homologué.</ref>, né le 24 décembre 1921 à Saint-Cyr-l'École et décédé le 20 octobre 2010 à Romorantin. Ancien directeur de l'usine Flambo de Vierzon, route du Vieux Domaine de 1968 à 1985<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail