Molineuf
Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Molineuf est une ancienne commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.
Elle intègre la commune nouvelle de Valencisse avec le statut de commune déléguée le Modèle:Date-<ref name="creation">Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Limitrophe de la forêt domaniale de Blois, Molineuf est située sur les bords de la Cisse, qui serpente du plateau céréalier de la Beauce jusqu'aux coteaux couverts de vignobles qui dominent la Loire aux portes de la Touraine.
La gare ferroviaire la plus proche de Molineuf est la gare de Chouzy (Valloire-sur-Cisse), située à Modèle:Unité à vol d'oiseau.
Hydrographie
La Cisse sépare Molineuf de la commune déléguée d'Orchaise, qui fait également partie de Valencisse depuis 2016.
Lieux-dits
- L'Abbaye,
- Les Auvernas,
- Les Blossières,
- Bury,
- La Chambaudière,
- L'Enfer,
- Le Paradis,
- Le Purgatoire,
- Les Tirons (ou Tisons).
Toponymie
Saint Secondin en 1793, Molineuf en 1791, Saint Secondin en 1801, Molineuf en 1913<ref name="Cassini" />.
C'est en 1913 que la commune adoptera définitivement ce nom. Auparavant la commune portait le nom de Saint-Secondin, comme l'attestent tous les actes d'état civil dressés entre 1815 et 1899.
Histoire
Antiquité
À l’origine, le territoire de Molineuf était couvert de forêts, avec la forêt de Blois sur la rive gauche de la Cisse, et la forêt des Blémars sur sa rive droite<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Moyen Âge
Molineuf, d'abord appelé Saint-Secondin, apparaît dans les archives pour la première fois en 1080, lorsqu'un un chevalier Gervais de Vendôme en cède la propriété aux moines de l'abbaye de Marmoutier<ref>Modèle:Lien web</ref>, dont le comte de Blois est propriétaire depuis plus d'un siècle<ref>Modèle:Article</ref>. Les religieux, mandatés de défricher la forêt des Blémars<ref name=":02">Modèle:Lien web</ref>, y fondent alors la paroisse Saint-Secondin.
Rattachée au fief de Bury, l'église fut ravagée dès 1145 lors de l'attaque du vicomte Sulpice II d'Amboise, récemment emancipé du comte d'Anjou et guerroyant contre chacun de ces voisins<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
C'est en 1221 que Geoffroy Bourreau, premier seigneur de Bury connu, favorisa la création du prieuré Saint-Laurent-de-Tiron en donnant aux moines de Tiron « une terre située entre Cisse et forêt, et un moulin neuf ». Les moines profitent alors des coteaux du Val de Loire pour cultiver la vigne. Peu à peu, le village adopte le nom de Saint-Secondin-des-Vignes<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>.
En 1356, Bury et le village de Saint-Secondin sont pillés puis occupés par des Gascons<ref name=":3" />, alors alliés aux Anglais lors de la guerre de Cent Ans. Le domaine est libéré en 1365 par le comte Louis II de Blois-Châtillon. Ces neuf années d'occupation ont néanmoins suffit pour laisser un odonyme encore utilisé aujourd'hui : la vallée des Anglais<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Renaissance et Ancien régime
En 1563, l'église Saint-Secondin est rachetée aux moines par Claude Robertet<ref name=":3" />, alors seigneur de Bury après que son père ait racheté en 1511 l'ancienne forteresse pour y construire le premier château de style Renaissance du Val de Loire<ref name=":1">Modèle:Article</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le dernier Robertet meurt criblé de dettes. Le château est en ruines, pillés petit à petit par ses propriétaires successifs, et le village est régulièrement saccagés par des hordes de pillards profitant du chaos de la Fronde<ref name=":3" />.
Depuis la Révolution
Le château étant déjà en ruines et le titre de seigneur de Bury n'existant plus, les tumultes de la Révolution sont plutôt étrangers au village. C'est cependant tout le contraire quant à la révolution industrielle. À l'aube de la Révolution, en 1775, le village comptait pas moins de 50 vignerons qui en faisaient sa fierté nationale. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les vignes disparaissent les unes après les autres au profit des habitations qui éclosent de part et d'autre des hameaux de Bury et Molineuf<ref name=":3" />.
Au fil des siècles, le hameau du Moulin Neuf devient Molineuf, et c'est ce nom que la commune portera provisoirement au cours de la Révolution française jusqu'en 1801, avant que Saint-Secondin ne redevienne Molineuf en 1913<ref name=":3" />.
À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le développement des routes bouleverse le mode de vie des Molinotiots : au lieu de traverser le pays blésois à pied, une diligence publique à cheval se met en place entre Herbault et Blois. La municipalité de Saint-Secondin est également parvenue à ce que la RN 766 (qui relie Blois à Angers via Château-Renault) passe par Molineuf au lieu de Bury comme initialement prévu<ref name=":3" />.
Lors de la Guerre franco-prussienne, Saint-Secondin est pillée et occupée par les forces allemandes d'Modèle:Date jusqu'à la signature de l'armistice en Modèle:Date<ref name=":3" />.
De 1904 à 1934, c'est au tour du tramway à vapeur de Loir-et-Cher de desservir le village<ref name=":3" />. Molineuf est en effet desservie par une ligne de tramway du Loir-et-Cher reliant Blois à Château-Renault (Indre-et-Loire)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Sa station se trouve alors entre celles d'Orchaise et de Chambon-sur-Cisse, le tramway passant sur l'allée de Coulanges.
Quant aux guerres du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Molineuf n'a pas été occupée ni attaquée mais la mobilisation générale laissera 25 Molinotiots morts pour la France à la suite de la Première Guerre mondiale (alors que le village ne comptait alors Modèle:Unité), et 7 après la Seconde<ref name=":3" />. Cependant, un avion américain (modèle P-47D) se crashe le Modèle:Date à la lisière de la forêt de Blois. Des nos jours, une stèle y commémore cet accident du pilote Robert E. Jenkins, soldat du 56e Groupe d'Opérations de la US Air Force, au rôle actif dans la libération de la France.
Depuis 2016
En 2016, Molineuf a fusionné avec Orchaise pour former la commune nouvelle de Valencisse<ref name="creation2">Modèle:Lien web.</ref>, à laquelle s'est également joint Chambon-sur-Cisse l'année suivante<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis 2022, une voie verte longe la RD 766 à travers la forêt de Blois, connectant ainsi la commune déléguée de Molineuf au réseau cyclable de la communauté d'agglomération de Blois<ref>Modèle:Article</ref>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Section démographie d'article de commune de France
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,8 % d'hommes (0 à 14 ans = 16,7 %, 15 à 29 ans = 12,1 %, 30 à 44 ans = 17,9 %, 45 à 59 ans = 25,4 %, plus de 60 ans = 28 %) ;
- 51,2 % de femmes (0 à 14 ans = 19,5 %, 15 à 29 ans = 11 %, 30 à 44 ans = 19,3 %, 45 à 59 ans = 23,7 %, plus de 60 ans = 26,5 %).
Modèle:Pyramide des âges 2 Modèle:Pyramide des âges 2
Festivités
La commune de Molineuf est réputée pour organiser chaque Modèle:Date- depuis 1966 son bric-à-brac, l'un des plus grands de la région Centre-Val de Loire.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Vestiges du château de Bury, Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Église paroissiale Saint-Secondin, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy</ref>.
- La ferme des oliviers, un refuge pour animaux européens et exotiques.
Personnalités liées à la commune
Voies
| 42 odonymes recensés à Molineuf au Modèle:Date- | |||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Allée | Avenue | Bld | Chemin | Clos | Impasse | Montée | Passage | Place | Promenade | Route | Rue | Ruelle | Sentier | Autres | Total |
| 0 | 1 <ref group=N>Avenue de Blois.</ref> | 0 | 24 | 0 | 2 <ref group=N>Impasse de l'Enfer et Impasse des Renardières.</ref> | 0 | 0 | 0 <ref group=N>Dont Place du 11-Novembre.</ref> | 0 | 2 <ref group=N>Route d'Orchaise et Route de Santenay.</ref> | 5 <ref group=N>Rue du 19-Mars-1962, Rue Creuse, Rue de Touchet, Rue du Docteur Jean Mornet et Rue Florimond Robertet.</ref> | 0 | 0 | 8 <ref group=N>Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.</ref> | 42 |
| Notes « N » | <references group=N/> | ||||||||||||||
| Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & perche-gouet.net & OpenStreetMap | |||||||||||||||
