Saint-Gervais-la-Forêt

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Gervais-la-Forêt est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Géographie

Modèle:Encadré texte Commune limitrophe du sud de Blois, Saint-Gervais est le carrefour des quatre routes principales de Sologne. Trois d'entre elles se rejoignent, depuis 1770, au carrefour dit de la Patte d'Oie (Lamotte-Beuvron, Romorantin-Lanthenay et Contres). La quatrième arrive le long du Cosson et rejoint le village par le nord.

Saint-Gervais est traversé par une rivière le Cosson et a vu disparaître au fil des siècles la rivière de la Poissonnière dont le lit est toujours présent dans l'actuel bourg.

Le village est ceint par le sud et l'ouest par la forêt de Russy qui occupe la majeure partie de la commune (Modèle:Unité sur les Modèle:Unité de surface totale du village), d'où le toponyme.

Les communes limitrophes sont Blois au nord, Vineuil à l'est, Mont-près-Chambord et Cellettes au sud et Chailles à l'ouest.

L'altitude de la commune va de Modèle:Unité au nord (vallée du Cosson) à Modèle:Unité au sud.

Urbanisme

Typologie

Saint-Gervais-la-Forêt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Blois, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Modèle:…

Histoire

Fichier:Puit SG (3).JPG
Puits typique du village.

Connu sous le nom de Saint-Gervais-des-Près pendant plus de mille ans (entre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la Révolution), puis Saint-Gervais-sur-Cosson, le village a pris son nom actuel le Modèle:Date pour se distinguer des 17 autres communes homonymes<ref>Daniel Bénard et Bruno Guignard, Blois rive gauche, 2003, Ed Alan Sutton</ref>,<ref group=Note>Voir Modèle:Page h.</ref>.

Village de vignerons et de prairies, réputé dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour sa crème, il a pris entre 1794 et 1795, l'appellation de Bonne-Crème<ref>Cordier G, La bonne crème de Saint-Gervais, Le petit solognot, Modèle:N°, hiver 2008, Modèle:P..</ref> et celui de Gervais-sur-CossonModèle:Référence souhaitée.

Le village a été sous domination des seigneurs de l'Aubépin entre 1034 et 1789<ref name=paroisse>Louis Chesneau, La Paroisse de Saint-Gervais sous l'Ancien Régime, 1922, imprimerie Saint-Paul</ref>. Les premiers seigneurs de l'Aubépin se nommaient de Bapaulme, le plus célèbre fut Gabriel-Charles de Lattaignant, qui hérita de la seigneurie en 1724 et la vendit en 1734 au dernier seigneur de l'Aubépin, Adam-François-Melchior Mahy Du Plessis<ref name=TerreStGervais>Raoul de Warren, La Terre de Saint-Gervais au Val de Loire, 1965, imprimerie Saint-Gervais</ref>.

Du Modèle:Date au Modèle:Date, Saint-Gervais est rattachée à la ville de Blois<ref name=":nourrisson">Modèle:Ouvrage</ref>.

L'électrification du village débute en 1910.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Gervais est le siège d'une plateforme de l'armée allemande du Modèle:Date au Modèle:Date. La commune a été largement bombardée entre le 15 et le Modèle:Date. Un camp de prisonniers africains et malgaches fut établi dans les Perrières (carrières de pierres) en 1940.

En 1952, le réseau d'eau potable est mis en route. L'assainissement complet du village est bientôt terminé.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Fichier:MairieSG.jpg
La mairie.

Membre fondatrice de la communauté de communes puis de la communauté d'agglomération de Blois Agglopolys, la commune de Saint-Gervais est aussi membre de plusieurs syndicats (Val ECO, SIVOM Saint Gervais-Vineuil, Syndicat du Bas Cosson...) Saint-Gervais est l'une des quatre communes qui forme le canton de Blois-2.

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 29,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 36,4 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,37 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Écoles :

Il existe une école élémentaire publique de 8 classes, et une école maternelle publique de 4 classes. Ces deux établissements sont situés l'un en face de l'autre au sein d'un quartier piéton bordé par la mairie d'un côté et le centre de loisirs et la salle des sports de l'autre.

Actions Enfance Jeunesse :

Santé

La commune héberge plusieurs médecins dont deux généralistes, un ophtalmologue, deux kinésithérapeutes, deux dentistes, deux psychiatres, cinq infirmières libérales, un orthophoniste et un pédicure - podologue. Il y a aussi une pharmacie, un laboratoire d'analyses, un cabinet de radiologie et une clinique vétérinaire. Par ailleurs, la proximité de Blois ouvre aux Gervaisiens la complétude des soins nécessaires (Centre hospitalier de Blois, Polyclinique, Mozaïque et médecine libérale).

Économie

L'économie de la commune est essentiellement axée sur le commerce. La zone commerciale partagée avec la commune de Vineuil est la première zone commerciale du département de Loir-et-Cher. La commune de Saint-Gervais héberge notamment les enseignes InterSport, Truffaut, Monsieur Bricolage, Gitem, Symphonie-Val-de-Loire, Mitsubishi, Pat'à Pain... Il est à noter surtout l'importance des commerçants du Centre-bourg (presse, esthéticienne, coiffeurs, épicerie, restaurants, boulangeries...) qui dynamisent la vie sociale des Gervaisiens.

On remarque aussi une dominante du secteur BTP (Enduits du Val de Loire, SETRA, DEA, Inéo Centre...) et une disparition du secteur primaire (reste encore un élevage de chevaux et poneys au château).

Culture locale et patrimoine

Vie locale

Vie associative

La commune accueille 23 associations dont :

Sports

Culture et Loisirs

  • l'Éveil de Saint Gervais la Forêt (comité des fêtes) qui organise depuis 1959 les lotos, la foire aux crêpes, les bourses aux jouets et vêtements, le Père Noël des écoles, le Colis pour les anciens de Saint-Gervais et le très prisé Bal - Coq au vin le dernier samedi de janvier.
  • Association Musicale Églantine (école de musique, banda, orchestre de jazz et chorales)
  • Cercle Gervaisien (initiation musicale, club de patchwork, club des Doigts agiles)
  • le théâtre du Cercle
  • La bibliothèque ouverte les lundi, mercredi et vendredi après-midi
  • La ludothèque (prêt de jeux)
Fichier:Ludobibliotheque.jpg
Ludothèque et bibliothèque de Saint-Gervais.

Vie Sociale

Voies

105 odonymes recensés à Saint-Gervais-la-Forêt
au Modèle:Date-
Allée Avenue Bld Chemin Cité Clos Impasse Passage Place Route Rue Ruelle Sentier Tertre Autres Total
5 <ref group=N>Allée André Ampère, Allée de Seur, Allée des Tournesols, Allée du 19 mars 1962 et Allée Gustave Eiffel.</ref> 0 1 <ref group=N>Boulevard René Gentils.</ref> 2 <ref group=N>Chemin de Charbonnier et Chemin des Peupliers.</ref> 0 0 9 <ref group=N>Impasse de l'Écureuil, Impasse des Écoles, Impasse des Nigelles, Impasse du Moulin à Vent, Impasse de Levée des Pingres, Impasse des Belleries, Impasse des Cailloux Blancs, Impasse des Landiers et Impasse René Gentils.</ref> 3 <ref group=N>Passage Denis Papin, Passage du Caillou Blanc et Passage Henri Gérard.</ref> 0 2 <ref group=N>Route de Chambord et Route Nationale.</ref> 69 2 <ref group=N>Ruelle de l'Église et Ruelle des Écoles.</ref> 1 <ref group=N>Sentier du Cimetière.</ref> 1 <ref group=N>Tertre de la République.</ref> 10 <ref group=N>Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, parcs, etc.</ref> 105
Notes « N » <References group=N />
Sources : rue-ville.info & perche-gouet.net & OpenStreetMap

Lieux et monuments

Lieux de cultes

Une messe catholique a lieu le deuxième dimanche du mois à 10 h 30 à l'église Saint-Gervais Saint-Protais. Le presbytère Saint-Saturnin / Saint-Gervais est situé à Blois.

Une église évangélique est située sur le territoire de la commune sur la zone de la Bouillie et donc vouée à la destruction étant donné le projet de protection de ce territoire.

Fichier:Eglise st gervais.jpg
Église Saint-Gervais Saint-Protais.

Monuments

Les seuls monuments de la commune qui sont protégés sont les trois ponts. Les plus anciens (ponts chastrés et le reste des ponts Saint-Michel), ainsi que depuis le Modèle:Date- le Pont de la route nationale sur la rivière Le Cosson qui date de 1771.

  • La mairie a été édifiée entre 1883 et 1884 suivant un plan classique ; mairie au centre, surmontée du logement du couple d'instituteurs et encadrée par l'école des filles et celle des garçons. Le tout construit par Alexandre Bodier (maçon) et Alfred Joubert (charpentier) est inauguré le Modèle:Date-<ref name=StGervaisCordier>Georges Cordier, Saint-Gervais d'hier et d'autrefois, 1980, imprimerie Repro-Service 41</ref>.
  • Le prieuré, construit au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} sur le coteau du Cosson pour un prieur de Saint-Solenne, fait face à la vallée de la Loire. C'est la dernière demeure de Jean-Eugène Robert-Houdin de 1851 à sa mort. À partir de 1856, il en fait une maison enchantée dans le jardin de laquelle il avait installé ses automates.
  • Le château, proche du prieuré, demeure du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }} aujourd'hui habité par la famille de Warren. Il a été construit en 1842 pour Louis-Catherine Bergevin, sur l'emplacement de la Juiverie, anciennement Le Vivier (commanderie templière du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }} et {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:s| s }} }})<ref name=paroisse/> sur les plans de Jules de La Morandière.
  • La ferme de l'Aubépin, ferme fortifiée du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }} était la ferme du dernier siège de la seigneurie. Le château de l'Aubépin fut détruit sur ordre de Louis-Catherine Bergevin pour en récupérer les pierres afin de se faire construire le nouveau château sur l'emplacement de la Juiverie
  • Les Belleries, demeure construite entre le Modèle:S mini- et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le prieuré et monastère Notre-Dame de Boulogne. Elle fut la demeure du peintre Joseph-René Verdier (1819-1904). Son fils Félix qui était ingénieur y avait construit une usine à gaz et un laboratoire de chimie, encore visibles à l'heure actuelle. Le Modèle:Date-, le colonel Lauzières y reçut le général de Gaulle.
  • L'église Saint-Gervais-et-Saint-Protais comporte une tour romane du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, seul vestige de l'ancienne église incendiée par les huguenots en 1567<ref name=paroisse/>. Elle fut reconstruite, agrandie et aménagée entre le {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} et le {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XXIe{{#if:s| s }} }} (reconstruction en 2007 d'un caquetoir selon les plans et aquarelles d'époque).
  • La Haute Maison aujourd'hui surnommée le Parc à Chautemps Demeure du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} (?) qui a appartenu notamment à Charles Lermit qui en avait fait, entre 1906 et 1916, une pension haut de gamme disposant d'une salle de billard, d'un putting golf, d'un tennis en terre battue, d'une charmille, d'une grotte pour enfants (détruite en 2011) tout cela au milieu d'un parc de Modèle:Nobr... Elle fut à partir de 1931 la demeure de Camille Chautemps. Réquisitionnée après la Seconde Guerre mondiale, elle a été divisée en Modèle:Nobr mis à la disposition de foyers aux moyens modestes. La bâtisse fut détruite le Modèle:Date- par un incendie. Aujourd'hui il ne reste plus qu'une partie du parc qui est en cours de réaménagement pour devenir un parc pédestre.
  • La Conandière ou Conanderie ferme fortifiée (Closerie) du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} rue des Courtines sur laquelle figure la marque de la crue de 1853.
  • La Piçonnière est selon la carte de Cassini une ferme fortifiée qui se situait dans l'actuelle rue Gérard Dubois. Des recherches sont en cours pour savoir s'il s'agit de la bâtisse ancienne du carrefour.
  • Le Bon-marché était la place occupée sur le haut de la route de Romorantin où se vendaient crèmes et bons vins.
  • Le Landier était une ferme spécialisée dans le commerce et le travail du bois. Commerce nécessaire pour fabriquer les tonneaux, pressoirs et barriques des vignerons. D'après les esquisses de la carte de Cassini, cette ferme devait se situer sur l'emplacement actuel de la Pouponnière, rue des Landiers.
  • le pont de la route nationale sur le Cosson fut construit en 1771 sur les plans de messire Roger, ingénieur et bâtit par Fauconnet-Hue, maçons-charpentiers. Ce pont fait partie d'un projet global de la construction du chemin neuf qui devait relier le pont Saint-Fiacre de Blois (aujourd'hui pont Jacques-Gabriel) et les routes de Sologne.
  • Le pont Saint-Michel sur le Cosson<ref>Monument historique PA00098580</ref> est mentionné dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=paroisse/>, pour relier Blois à Bourges. Il en reste aujourd'hui des piles dans les « fosses Saint-Michel ». Ce nom est quelquefois donné par analogie au pont du moulin voisin qui enjambe le Cosson.
  • les ponts Chartrains (ou chastrés signifiant « coupés ») relient le chemin de Vineuil (actuelle route de Chambord) à la levée Neuve (quartier de La Boire) ; l'armée de Jeanne d'Arc le traversa le Modèle:Date avec son armée pour aller délivrer Orléans.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Personnalités liées à la commune

  • Jean Guillon (1686-1748) fut le premier 'maistre d'école' du village. Il officiait dès 1730 lors des veillées.
  • Gabriel-Charles de Lattaignant, (1697-1779), ecclésiastique, poète et chansonnier, auteur de j'ai du bon tabac, il hérita de la seigneurie de l'Aubépin qu'il dut revendre dix ans plus tard afin de pouvoir financer une vie parisienne particulièrement joyeuse.
  • Adam-François-Melchior Mahy Du Plessis, dernier seigneur de l'Aubépin. Il était écuyer, auditeur en la chambre des comptes de Blois et administrateur de l'Hôtel-Dieu de Blois. Il introduisit la culture de la luzerne et de la pomme de terre à Saint-Gervais.
  • Louis-Athanase Bergevin (1753-1832), notaire, maire de Blois (et de Saint-Gervais) entre 1803 et 1806 et vice-président du tribunal civil de Blois, il projeta construire l'actuel 'château de Saint-Gervais' en acquérant la Templerie (juiverie), le château de l'Aubépin ainsi que plusieurs terres d'une surface totale de Modèle:Unité.
  • Louis-Catherine Bergevin (1798-1876), fils du précédent, il était président du tribunal civil de Blois, président du conseil général de Loir-et-Cher et député de l'arrondissement de Blois. Il est l'auteur avec Alexandre Dupré, avocat et bibliothécaire-adjoint de la ville, de l' Histoire de Blois (1846). Il fut aussi protecteur de notre commune par ses dons généreux tant pour la contribution de guerre exigée par les Prussiens en 1871 que pour la restauration de l'église après son pillage de la révolution de 1848. Il fut aussi un conseiller municipal actif.
  • Photo de la plaque Robert Houdin
    Plaque Robert Houdin
    Jean-Eugène Robert-Houdin (1805-1871), mort dans sa maison Le Prieuré en 1871, il était prestidigitateur, horloger, ingénieur, et diplomate. Il avait offert à l'église Saint-Gervais une horloge pour mettre sur le clocher. Après plainte des habitants, elle fut retirée et offerte à la ville de Blois. Il fut conseiller municipal.
  • Joseph-René Verdier (1819-1904), peintre aquarelliste né à Parcé-sur-Sarthe et élève d'Auguste Bonheur. Auteur de Étang au crépuscule(1888), petite fille jouant avec un chien, Les Oies (1866) et un matin dans la lande (musée du Mans). Il vécut dans la demeure des Belleries.
  • Édouard Dujardin (1861-1949), né à Saint-Gervais, il est écrivain, essayiste, poète et journaliste. Connu surtout pour son roman Les lauriers sont coupés (1887), il y emploie pour la première fois le « monologue intérieur », procédé tout à fait nouveau. Il fut le fondateur de l'académie Mallarmé.
  • Edmond Coffignon (1863–1923), artiste peintre élève de Jean-Baptiste Corot fut le propriétaire de l'actuelle maison du centre de placement familial du département des Hauts-de-Seine.
  • Camille Chautemps (1885-1963), né à Paris le Modèle:Date- et mort à Washington le Modèle:Date-, avocat de formation, il est élu maire de Tours en 1919. Député radical-socialiste d'Indre-et-Loire (1919-1928), il représente ensuite le Loir-et-Cher comme député (1929-1934) et sénateur (1934-1940). Trois fois Président du Conseil, plusieurs fois ministre et fondateur de la SNCF, il est favorable à l’armistice et à l’arrivée au pouvoir du maréchal Pétain (Modèle:Date-), il entre dans le gouvernement de celui-ci. En désaccord avec celui-ci, il démissionne dès Modèle:Date- et s’exile aux États-Unis et choisit d'y demeurer jusqu'en 1944, date à laquelle il gagne l'Afrique du Nord. Après la Libération, il partage sa vie entre Paris et Washington, où réside sa famille. Il résida dans la Haute-Maison et finança en partie la réfection de la Rue Haute (aujourd'hui rue du Val Fleuri)
  • Louis Chesneau (1860-1935), curé de la paroisse de 1907 à 1935 a été le premier mémorialiste de la commune. Il rédigea notamment La paroisse de Saint-Gervais sous l'ancien Régime (1922), l'occupation prussienne à Saint-Gervais (1914), L'ancien pays de Saint-Gervais (1915). Il décéda au Presbytère de Saint-Gervais et fut enterré au cimetière de Saint-Gervais.
  • Jules Supervielle (1884-1960), poète qui séjourna dans sa maison de campagne rue Auguste Michel.
  • Raoul de Warren (1905-1992), historien, généalogiste, juriste et romancier d'origine irlandaise. il est notamment l'auteur de La Terre de Saint-Gervais au Val de Loire (1965) mais aussi de romans fantastiques comme la Bête de l’Apocalypse, l’Énigme du mort-vivant. Il vécut de longues années au Château de Saint-Gervais qu'il avait reçu de son mariage avec Marie de Montrichard, avant de vendre celui-ci.
  • Auguste Michel (1925-1944) dit 'Fito', sous-lieutenant et chef de détachement FTPF, fut abattu par l'armée nazie devant la maison de ses parents le Modèle:Date- à l'âge de 19 ans. Sa mère, Louise Arbez-Michel, elle-même résistante, fit mine de ne pas reconnaître son fils devant les militaires allemands pour protéger le réseau de résistance. Une plaque commémorative rue des ponts Saint-Michel rappelle le lieu de cet événement.
  • Jean-Claude Deret (1921-2016), comédien - scénariste -auteur/compositeur/interprète écrivain pour enfants—metteur en scène qui émerveilla le village par ses créations artistiques et qui a donné son nom à la salle polyvalente.

Voir aussi

Bibliographie

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Article connexe

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Références

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