Suèvres
Modèle:Infobox Commune de France
Suèvres est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.
Localisée au centre-nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : trois sites natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 22 en 1988, à 17 en 2000, puis à 16 en 2010.
Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : l'église Saint-Christophe, classée en 1921, l'église Saint-Lubin, classée en 1862, le château de Diziers, inscrit en 1946, le château des Forges, inscrit en 1946, et les fortifications, inscrites en 1946. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation et communes limitrophes
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La commune de Suèvres se trouve au centre-nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PRA-carte">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité de Blois<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département et à Modèle:Unité de Beauce la Romaine, chef-lieu du canton de la Beauce dont dépend la commune depuis 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mer<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.
Les communes les plus proches sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Saint-Dyé-sur-Loire (Modèle:Unité), Montlivault (Modèle:Unité), Cour-sur-Loire (Modèle:Unité), Maslives (Modèle:Unité), Muides-sur-Loire (Modèle:Unité), Menars (Modèle:Unité), Mer (Modèle:Unité), Mulsans (Modèle:Unité) et La Chapelle-Saint-Martin-en-Plaine (Modèle:Unité).
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France Le village se situe à Modèle:Unité de Blois, en direction d'Orléans.
Hydrographie
La commune est drainée par la Loire (Modèle:Unité), la Tronne (Modèle:Unité) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>.
Le cours de la Loire s'insère dans une large vallée qu'elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d'années. Elle traverse d'est en ouest le département de Loir-et-Cher depuis Saint-Laurent-Nouan jusqu'à Veuves, avec un cours large et lent.
Climat
Modèle:Encadré La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de Modèle:Unité de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur Modèle:Unité en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent Modèle:Nb pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref group=Note>Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.
Milieux naturels et biodiversité
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>. Des parties du territoire communal sont incluses dans les sites Natura 2000 suivants<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la « Vallée de la Loire de Mosnes à Tavers », d'une superficie de Modèle:Unité, un des sites ligériens les plus remarquables par son originalité, avec des milieux naturels incontournables tels que les habitats d'eaux courantes et stagnantes accueillant de nombreux poissons et autres animaux de l'Annexe II (Castor), les pelouses et prairies de grèves et zones inondables et les forêts alluviales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- la « Petite Beauce », d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Suèvres comprend une ZNIEFF<ref>Modèle:Lien web.</ref> : la « Loire Blésoise » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Suèvres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)<ref name="Fiche Siges"/>.
Planification
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Suèvres en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (6,6 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,7 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Suèvres<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> | Loir-et-Cher<ref name="logement41">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref> | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 84,1 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 6,6 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 9,3 | 7,5 | 8,1 |
Voies
72 odonymes recensés à Suèvres au 29 mars 2014 | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cité | Clos | Impasse | Passage | Place | Route | Rue | Ruelle | Sentier | Tertre | Autres | Total |
0 | 0 | 0 | 5 <ref group=N>Chemin de l'Enfer, Chemin de Montcellereux, Chemin des Couettes, Chemin des Sables et Chemin des Sablonnards.</ref> | 0 | 0 | 4 <ref group=N>Impasse de Prasle, Impasse du Four à Chaux, Impasse du Lavoir et Impasse Perrochin.</ref> | 1 <ref group=N>Passage du 8-Mai.</ref> | 2 <ref group=N>Place de l'Église et Place de la Mairie.</ref> | 2 <ref group=N>Route Nationale 152 et Route Nationale de Fleury.</ref> | 43 <ref group=N>Dont Rue du 19-Mars-1962, Rue du 8-Mai et Rue du 11-Novembre.</ref> | 2 <ref group=N>Ruelle de Fleury et Ruelle Torse.</ref> | 0 | 0 | 13 <ref group=N>Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, parcs, etc.</ref> | 72 |
Notes « N » | <references group="N"/> | ||||||||||||||
Sources : perche-gouet.net & OpenStreetMap |
Risques majeurs
Le territoire communal de Suèvres est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le risque nucléaire<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>,<ref name="Obs">Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles<ref name="DDRM-liste"/>. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques<ref name="RG">Modèle:Lien web.</ref>.
En Loir-et-Cher, les crues de la Loire représentent des volumes d'eau et des débits quatre à cinq fois supérieurs à ceux du Cher et du Loir : la superficie des zones et l'ampleur des dégâts peuvent être considérables. Les crues historiques sont celles de 1846 (Modèle:Unité à l'échelle de Blois), 1856 (Modèle:Unité), 1866 (Modèle:Unité), 1907 (Modèle:Unité) et 2003 (Modèle:Unité). Le débit maximal historique est de Modèle:Unité (crue de 1846) et caractérise une crue de retour centennal<ref name="DDRM-18">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) de la Loire amont<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques technologiques
La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de Modèle:Nobr du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de Modèle:Unité de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession<ref name="CNPE">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="DDRM-nucl">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
Toponymie
- Bas latin Sotobriga : de Soto, thème obscur, peut-être un nom de personne gaulois ou le nom propre roman Satur, et gaulois briga (= hauteur, château fort) ; d'où le sens possible : forteresse de Soto.
- Sodobria, {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:s| s }} }} s. : Pseudoforus etiam, quae et Sodobria dicitur [...] cum ecclesiis in honorem Sancti Dionysii et Sancti Leobini in eisdem rebus constructis, 920<ref>Gallia Christiana, t. XIV, Instrumenta, Modèle:N°, col. 56.</ref> ; Ministrum Sanctae Mariae de Sodobrio ad Ligerim, août 995<ref>Dom Housseau, t. I, Modèle:N°.</ref> ; Actum apud Suevrum, ubi comes Stephanus tunc faciebat castrum, anno ab incanatione Domini millesimo nonagentesimo, tempore Philippi regis Francorum, 1090<ref>Cartulaire de Marmoutier pour le Dunois, charte 146.</ref>
- Sodobrium, 1146-1153<ref>Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans, p. 11.</ref>
- Suèvres, avril 1310<ref>Archives nationales.-JJ 45, fol. 48 v°, Modèle:N°.</ref>
- Ad mensuram de Sodobrio, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle <ref>Cartulaire de Beaugency, Modèle:P..</ref>
Histoire
On a découvert sur le territoire de la commune des ossements de tortue géante, de mollusques fluviaux, attestant de la présence d'un grand lac ou d'un fleuve d'importance dans les temps primitifs.
Antiquité
La présence ancienne d'hommes vivant sur le territoire de Suèvres est attestée par les fouilles des grottes troglodytes de Balatre (époque celtique).
La commune garde les traces de quatre voies gauloises (empruntées pour commercer) ainsi que de nombreux souterrains<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les pierres de la chapelle Saint-Lubin et sa pierre druidique datent de l'époque gallo-romaine<ref name=":0"/>.
Moyen Âge
Un acte de Thibaud le Vieux de 957 en faveur de l'abbaye Saint Martin de Tours apprend beaucoup sur Suèvres : il y fait transférer les droits qu'il avait sur un serf nommé Letbrannus fils d'Erluinus, qualifié de major de Suèvres, c'est-à-dire le maire, ou régisseur de la commune. De plus, la commune est qualifiée de curtis, ce qui semble indiquer qu'il ne s'agit à l'époque que d'un domaine de taille moyenne, ainsi que la présence de colons fixés sur ces terres (colonus : tenancier rural à tenure héréditaire, ayant un statut personnel particulier caractérisé par son attachement à la glèbe - Niermeyer).
Dans l'église de Saint-Lubin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'on retrouve des pierres portant des inscriptions assurant que l'église a été bâtie à l'emplacement d'un temple romain dédié à Apollon, divinité des sources. Des vestiges de temples, une mosaïque, des aqueducs ainsi que divers objets de l'époque gallo-romaine ont été retrouvés sur la commune<ref name=":0"/>.
La cité fut fortifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et possédait à cette époque des murs d'enceinte, des tours percées de meurtrières et de larges fossés<ref name=":0"/>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Suèvres fut envahie par les Normands et s'en trouva très meurtrie<ref name=":0"/>.
Révolution française
Suèvres possédait trois paroisses : Saint-Christophe, Saint-Lubin, Saint-Martin. Par décret du 21 avril 1791, l'Assemblée nationale supprima les paroisses Saint-Lubin et Saint-Martin, et les rattacha à celle de Saint-Christophe<ref>Archives départementales de Loir-et-Cher-3 O1/1.</ref>.
Seconde Guerre mondiale
Entre le 29 janvier 1939 et le 8 février, plus de Modèle:Unité espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), Modèle:Unité sont mis à contribution<ref>Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.</ref>, dont Suèvres<ref>Jeanine Sodigné-Loustau, Modèle:Opcit, p. 47.</ref>. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré<ref>Jeanine Sodigné-Loustau, Modèle:Opcit, p. 43-44.</ref>. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)<ref>Jeanine Sodigné-Loustau, Modèle:Opcit, p. 46.</ref>.
Fait divers
C'est au cimetière de Suèvres que repose « la petite martyre de l'A10 », retrouvée au bord de l'autoroute, sur la commune, le 11 août 1987 par des employés de Cofiroute. La sépulture, longtemps anonyme, est depuis régulièrement fleurie.
En juin 2018, après plus de 30 ans d'investigations, la victime est identifiée grâce à des recoupements d'ADN. Il s'agit d'Inass Touloub, née le 3 juillet 1983 à Casablanca<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Suèvres est membre de la communauté de communes Beauce Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire<ref name="meta"/>, en tant que circonscriptions administratives<ref name="meta"/>. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Beauce depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux<ref name="Décret 2014">Modèle:Lien web.</ref> et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration municipale
Conseil municipal et maire
Le conseil municipal de Suèvres, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 19. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,52 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,55 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Christophe de Suèvres, au centre du village, est un ensemble des {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }}, {{#switch: XVI
| e | er | = {{#switch: XVI
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
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}}
}}. Elle possède une façade mérovingienne à l'ouest ainsi qu'un caquetoire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- L'église privée Saint-Lubin de Suèvres est un ensemble de pur style roman du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }} avec clocher à toit pyramidal. La façade sud date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de style gothique flamboyant. L'édifice est ouvert pendant les expositions de peintures. Elle abrite dans son jardin une pierre dite « druidique ».
- Quelques vestiges d'une église Saint-Martin.
- À proximité, le château de Diziers (propriété privée) et le moulin de Diziers.
- À proximité, le château de la Grenouillère, une maison bourgeoise du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (propriété privée ; terrain de camping).
- Château des Forges<ref>Voir sur monumentum.fr.</ref>.
- Fortifications de Suèvres.
Personnalités liées à la commune
- Philippe Fénelon, né le 23 novembre 1952 à Suèvres, compositeur.
- Jeanne Guyon, née à Montargis le 13 avril 1648, morte à Blois le 9 juin 1717, est une mystique française. Elle a vécu au château de Diziers. Elle est enterrée à Suèvres.