Verdes
Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Verdes est une ancienne commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.
Elle intègre la commune nouvelle de Beauce la Romaine avec le statut de commune déléguée le Modèle:Date-<ref name="Création">Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Sommaire
Géographie
Lieux-dits et écarts
- Le Mesnil, Villervault, Mézières, Lierville.
Hydrographie
- Rivière l'Aigre.
Toponymie
Le nom de la ville, en l'absence de toute origine attestée, pourrait être dérivé de la couleur verte en latin (Modèle:Latin) / italien (verde) évoquant la vallée de l'Aigre<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Histoire
Antiquité
Verdes dite la Romaine fut il y a deux mille ans la principale cité de la région. Les photos aériennes visibles à la mairie (Photos Claude Leymarios et Daniel Jalmain) nous prouvent l'existence d’une cité préhistorique, gauloise, romaine (jusqu'aux invasions barbares) et mérovingienne.
Moyen Âge
Ancien régime
La très grande quantité de silex taillés, de monnaies, d'armes, d'objets en bronze, trouvés au hasard dans les champs, dispersés dans les musées des villes voisines, les croquis de M. De Pibrac exécutés au moment de la découverte des thermes, nous prouvent l'importance de cette ville que fut Verdes ; installée au bord de l'Aigre et au croisement de deux grandes voies, Chartres-Blois et Le Mans - Châteaudun – Meung-sur-Loire et Beaugency.
Le grand nombre d’auberges-relais en est la preuve, ainsi que la chaussée-digue romaine (construite à l’emplacement d’un gué sur l'Aigre) qui permettait la traversée du dangereux marais et qui a créé le plus important étang du Dunois, malheureusement asséché depuis plus d’un siècle et demi.
Le château de Lierville, château de l'amiral De Coligny, nous rappelle les guerres de Religion.
Âge d'or des découvertes archéologiques
Un peu d’archéologie : la cité romaine (agglomération secondaire antique) a été redécouverte par hasard en 1856, par un paysan qui défrichait son exploitation. L'ensemble, basilique, forum, palestre (photos Daniel Jalmain 1976) est un site protégé par le Service Régional d’Archéologie (S.R.A) avec la chaussée-digue romaine, à l’extrémité Ouest du lac en limite du grand chemin. Les Romains érigèrent cette chaussée-digue en grand appareil et aménagèrent un étroit passage vouté pour l’écoulement de l’Aigre, avec en aval, des coulisses (vannes) pour élever le niveau de l'eau et former une vaste retenue.
L’étang, en partie creusé artificiellement dans le marécage de part et d’autre du lit de la rivière, s’étendait jusqu'à la ferme actuelle de Monchaux, sur une longueur de 1,6 km ; sa largeur pouvait atteindre 150 m, sur une profondeur de 3 à 4 m. Sa superficie avoisinait les 23 ha.
Cette protection infranchissable explique en partie le développement de la cité gallo-romaine.
Il a été asséché en 1851 pour éviter « les fièvres » genre de paludisme autochtone, que l'on pensait dû au « mauvais air » des eaux stagnantes des marais, alors que la cause en était la pullulation des moustiques.
Une légende rapportée par l'abbé Bordas, historien du Dunois, rappelle que vers 596, l'eau de l’étang se serait échauffée et que le flot bouillait tellement qu’il a rejeté sur son rivage des poissons cuits.
Les Thermes, furent découverts en 1857 et publiés par M. du Faur De Pibrac, délégué de la société historique et archéologique de l'Orléanais. Il a écrit un mémoire essentiel sur le sujet en décrivant une vaste mosaïque de Modèle:Unité appartenant à cet établissement de bains et datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (fin de la période Antonine selon Me Blanchard-Lemée qui a étudié aussi la mosaïque de Marboué). Sa conservation étant mal assurée, en 1905, M. Florence, historien du Loir-et-Cher, fit transporter au musée de Blois un important morceau de Modèle:Unité. Constitué de tesselles noires et blanches, il représente un labyrinthe, seule représentation connue dans la région pour cette époque.
En suivant la route de Tripleville, sur le site de « la Méraudière », Henri Lée, un fouilleur amateur local, aurait fouillé et identifié, en 1926, une « tremperie de lupins » (trempage de graines de lupin)<ref name="Lupins">Modèle:Lien web</ref>.
Époque moderne
Depuis 2016
En 2016, Verdes fusionne avec six de ses communes voisines, à savoir Ouzouer-le-Marché, La Colombe, Membrolles, Prénouvellon, Semerville et Tripleville, pour ainsi former la commune nouvelle de Beauce la Romaine.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Section démographie d'article de commune de France
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (25,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,1 %, 15 à 29 ans = 15 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 21,8 %, plus de 60 ans = 22,7 %) ;
- 51,1 % de femmes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 12,7 %, 30 à 44 ans = 22,9 %, 45 à 59 ans = 15,9 %, plus de 60 ans = 27,7 %).
Modèle:Pyramide des âges 2 Modèle:Pyramide des âges 2
Économie
- Exploitations agricoles.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Voie gallo-romaine dite voie de Jules César ou chemin de Chartres Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>
- Château de LiervilleModèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>
- Église Saint-Lubin entièrement remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle était entourée autrefois par son cimetière dont l'utilisation remonte à l'époque mérovingienne. Des sarcophages ont été repérés au cours de différents travaux et deux ont été récupérés<ref>Modèle:Base Palissy</ref>.
- Fournerie (fours à chaux), située sur la route de Tripleville (propriété privée), entourée de petites carrières. Elle est constituée de deux fours implantés à flanc de carrière, de bâtiments annexes et elle est en assez bon état. Elle a fonctionné par intermittence jusque dans les années 1950. Son fonctionnement était à cuisson continue et courte flamme en employant le calcaire extrait sur place et du coke fournit par l'usine à gaz d'éclairage de la ville de Châteaudun<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Édouard-Henri Lucereau (1849-1880), géographe et explorateur né à Verdes.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Verdes, commune membre de l’Écomusée de la Vallée de l'Aigre
- Verdes sur le site de l'Institut géographique national