Ashvaghosha
Modèle:Sources à lierModèle:Infobox Biographie2 Ashvaghosha (sanskrit : Aśvaghoṣa « hennissement », de aśva: cheval et ghoṣa: cri; devanāgarī: अश्वघोष, pali: Ashvaghosa) est un philosophe et poète bouddhiste indien<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robert E. Buswell Jr. & Donald S. Lopez Jr., The Princeton Dictionary of Buddhism, Princeton, Princeton University Press, 2014Modèle:ISBN, p. 76.</ref> né à Ayodhya. Il vécut durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de l'ère commune. Il est considéré comme le premier dramaturge en langue sanskrite, et l'un des plus grands poètes avec Kalidasa.
Biographie
Après avoir étudié l'enseignement non-bouddhiste, il se convertit au bouddhisme à la suite d'un défi lancé au patriarche bouddhiste Parshva. D'après sa biographie qui nous est parvenue en traduction chinoise<ref>Modèle:Lien web</ref>, Aśvaghoṣa était un excellent débatteur, et les victoires qu'il remportait facilement lors de débats théoriques le rendaient facilement arrogant et dédaigneux.
Ayant entendu vanter les qualités d'orateur de Parshva, il décida de le défier et de le vaincre dans une joute oratoire. Une fois arrivé au monastère en compagnie ses disciples, il se lança dans la discussion veillant à démonter chacun des points de vue de Parshva. Pourtant, à la grande surprise d'Ashvaghosa, ce dernier ne réagit pas et garda le silence.
Ashvaghosa se sentit soulagé en pensant que ce vieux maître n'avait rien d'exceptionnel, et se proclama vainqueur de ce combat rhétorique. Il quitta Parshva sans cacher son mépris. Mais soudain, en chemin, il poussa un grand cri. Il répondit à ses élèves, stupéfiés, qui l'interrogèrent, que c'était lui qui avait perdu le débat. En effet le patriarche n'avait rien dit et Ashvghosa ne pouvait donc l'attaquer, alors même que son idée était de démonter tous ses points de vue. Mais ce faisant, il avait aussi détruit son propre discours... Il retourna donc sur le champ au monastère présenter ses excuses au maître, et lui demanda de l'accepter comme disciple.
Par la suite, il devint conseiller religieux du roi Kanishka du Kushan.
Postérité
Aśvaghoṣa est considéré comme l'un des plus grands auteurs bouddhistes. Il est l'un des quatre grands sages bouddhistes, surnommés « quatre soleils éclairant le monde », avec Nagarjuna, Aryadeva, et Kumaralata. Il est considéré par la tradition du bouddhisme zen comme son douzième patriarche.
L'ensemble de ses œuvres expose dans un style accessible les enseignements bouddhistes sous forme de paraboles et de récits.
Œuvres principales
- Shariputra-Prakarana, drame épique.
- Saundarananda Kâvya, épopée.
- Sûtralamkâra (Kalpanâmanditikâ), traité de rhétorique, aujourd'hui attribué à Kumâralâta, contemporain de Kumârajîva qui a traduit en chinois vers 405<ref>Hajime Nakamura, Indian Buddhism. A Survey With Bibliographical, Delhi, Motilal Banarsidass, 1987 [1980], Modèle:ISBN
p. 134. </ref>.
- Mahâyâna-shraddhotpâdashâstra. « Traité de la naissance de la foi dans le Grand Véhicule » (attribution parfois contestée)<ref> Jan Nattier, « The Heart Sutra: A Chinese Apocryphal Text ? », Journal of the International Association of Buddhist Studies, vol. 15, n. 2, p. 180-181 Modèle:Lire en ligne</ref>,<ref>Robert Buswell, « Prolegomenon to the Study of Buddhist Apocryphal Script » in Robert E. Buswell (Ed.), Chinese Buddhist Apocrypha, Honolulu, University of Hawaii Press, 1990. p 1-29</ref>.
- Bouddha-Charita, (« Actes (= vie) du Bouddha »), épopée.