Aunay-sous-Auneau

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 29 septembre 2023 à 21:51 par >LD AWBot (Syntaxe corrigée)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Commune de France

Aunay-sous-Auneau est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire. Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Communes et département limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Lieux-dits et écarts

Entrée de Nélu.
Entrée de Nélu.
  • Nélu.

Hydrographie

La commune abrite la source de l'Aunay, affluent en rive droite de la Voise, sous-affluent du fleuve la Seine par l'Eure.

Transports et communications

Transports routiers

La commune est desservie par la ligne 11 de la société de transport Transdev Rambouillet.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sainville », sur la commune de Sainville, mise en service en 1953<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Aunay-sous-Auneau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,5 %), forêts (14,7 %), zones urbanisées (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune d'Aunay-sous-Auneau est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aunay. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1993 et 1999<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:28013-Aunay-sous-Auneau-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aunay-sous-Auneau.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 40,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 294 sont en aléa moyen ou fort, soit 48 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Toponymie

Modèle:... Le nom de la localité est attesté sous les formes latine Alnetum et Aunetum en 1118<ref name="Charte">Dans une charte de l’abbaye de l’Ouïe.</ref> et en 1141<ref>Dans certaines chartes de l'abbaye de Bonneval.</ref>, Alnetum en 1389<ref name="Charte"/>, Alnetum sub Alneolo en 1432<ref>Dans une charte de l’abbaye de Josaphat.</ref>, Saint Éloy d’Aunay sous Auneau en 1736<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Aunay : aunaie, « lieu où poussent des aunes ».
L'aune est un arbre des lieux humides.
Le terme « aulne » est assez récent : l'arbre s'appelait auparavant verne ou vergne.

Auneau est l'ancienne commune, voisine, devenue le Modèle:Date une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Auneau-Bleury-Saint-Symphorien.

Histoire

Modèle:Section à sourcer

Aulnay-sous-Bois, village de garnison. L’histoire militaire d'Aunay-sous-Auneau commence avec la guerre de 1914-1918.

Dès 1914, le ministère de la Guerre, dont le portefeuille était tenu par Messimy, éprouva le besoin de disposer, non loin de Paris, mais à côté d'une gare, d'un vaste terrain pour servir d'entrepôt de matériel et de centre d'entraînement militaire. Une surface de Modèle:Unité, longeant la ligne de chemin de fer, face à la gare d'Auneau-Embranchement, du passage à niveau de Roinville jusqu'à la route d'Auneau appartenant presque en totalité au même propriétaire (une famille de Sens) fut retenue et acquise par expropriation en temps de guerre. En 1915-1916, le premier bâtiment apparu : c'était « le Chalet », agréable construction toute en bois, avec galerie extérieure, dans le style montagnard. Bâtiment démantelé dans les années 1980. Ce pavillon se situait à l'entrée gauche de ce que nous conviendrons d'appeler « le Camp », route de la gare et, était destiné à servir de poste de commandement ou de logement d'officier.

Des baraquements sont ensuite installés côté route d'Auneau, première implantation purement militaire, qui abritèrent d'abord des prisonniers allemands puis des tirailleurs annamites et également, un peu plus tard, des travailleurs civils indochinois.

Du côté gare, un embranchement particulier fut créé ainsi qu'un réseau de voies ferrées sillonnant les Modèle:Unité du camp. En bordure de ces lignes, des hangars sont montés pour abriter le matériel, à l'époque presque exclusivement de terrassement du Génie.

Quelques civils sont embauchés pour l'entretien et le stockage auxquels les prisonniers participent ainsi que la troupe. L'implantation de ce que l'on nomme aujourd'hui « le casernement de passage » mais qui fut longtemps appelé « 71a Compagnie » occupe une surface de Modèle:Unité et est améliorée au fil du temps pour devenir une caserne moderne avec mess des officiers et sous-officiers, foyer du soldat et cantine avec cuisines. Des pavillons sont érigés en bordure de route, pour le logement des cadres. 120 à 150 hommes de troupe y tiennent garnison, avec un capitaine, un médecin aspirant du contingent, des officiers et sous officiers. En 1940, la Wehrmacht occupe le site. La Kommandantur s'installe au Chalet. Les Allemands améliorent encore les installations et occupent de nombreux civils. En 1944, l'armée américaine investit la place abandonnée par la déroute allemande.

Le poste de commandement est également installé au Chalet. Les G.I. commencent par se débarrasser de tout le matériel allemand d'intendance, en le jetant dans des cratères provoqués par des bombes égarées dans les champs, au cours des bombardements de la gare. Des habitants d'Aunay-sous-Auneau purent ainsi se procurer des bancs, des tables/des lits, avant que le feu ne les détruise. Au départ des Américains, qui suivaient la progression de leurs troupes, les F.F.I. (Forces françaises de l'intérieur), intégrés dans l'armée régulière, prennent leurs quartiers dans le casernement. Leur motivation était la garde de l'ensemble et aussi l'entretien de la compagnie qui avait subi pas mal de dégâts de ces occupations successives.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Modèle:...

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Modèle:...

Manifestations culturelles et festivités

La ville accueille le championnat d’Europe de tirs aux armes de jet préhistoriques (arc, propulseur, etc.)<ref>Championnat européen de tirs préhistoriques sur www.lechorepublicain.fr, 20 novembre 2018.</ref>.

Économie

Modèle:…

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église Saint-Éloi.
L'église Saint-Éloi.
Fichier:Aunay-sous-Auneau-FR-28-monument aux morts-04.jpg
Le monument aux morts.

Église Saint-Éloi

Modèle:Classé MH<ref name="PA00096960"/>. Modèle:Article détaillé

Monument aux morts

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Communauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France Modèle:Palette Modèle:Portail