Alain de Benoist

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Modèle:Voir famille Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Alain de Benoist, né le Modèle:Date à Saint-Symphorien (Touraine), est un journaliste, philosophe et essayiste français.

Principal représentant de la mouvance intellectuelle dite de la « Nouvelle Droite » depuis la fin des années 1960, il est classé à l'extrême droite ou comme proche de celle-ci par la plupart des observateurs<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

Biographie

Origines et formation

Fils d'Alain de Benoist (1902-1971), inspecteur général des ventes, et de Germaine Langouët (1908-1981), Alain Marie de Benoist<ref>Christophe Bourseiller, L'Extrémisme. Enquête sur une grande peur contemporaine, CNRS éditions, 2012, Modèle:P.156.</ref> naît à Saint-Symphorien, en Indre-et-Loire, une commune aujourd'hui rattachée à Tours. Sa grand-mère paternelle, Yvonne de Benoist, née Druet (1881-1965), fut la secrétaire de Gustave Le Bon.

Après des études secondaires effectuées à Paris, aux lycées Montaigne et Louis-le-Grand, il étudie le droit constitutionnel à la faculté de droit de Paris, puis Modèle:Refnec à la Sorbonne.

Carrière

Ayant rejeté le christianisme de son éducation, il serait devenu, à l'âge de dix-sept ans, journaliste politique en rédigeant sous le pseudonyme de « Cédric de Gentissard » quelques articles pour le mensuel d'Henry Coston, Lectures françaises, en 1960<ref>Frédéric Charpier, Génération Occident, Seuil 2005 : A. de Benoist aurait eu quinze ans et demi lorsque Coston lui a proposé en 1959 de rédiger des notices pour le numéro spécial de Lectures françaises (626 pages), Partis, Journaux et Hommes politiques d'hier et d'aujourd'hui (décembre 1960) selon cet auteur. Un « Cédric de Gentissard » signe en effet certaines notices, telle celle consacrée à l'histoire de l'Action française, Modèle:P..</ref>.

En 1961, il fait la connaissance d'Amaury de Chaunac-Lanzac, futur François d'Orcival. Il rédige avec lui le journal clandestin de l'OAS Métro, France Information<ref>Modèle:Ouvrage, n. 1.</ref>.

Il adhère à la Fédération des étudiants nationalistes (FEN) et, en 1962, il prend en charge le secrétariat des Cahiers universitaires, revue de la FEN, et entre en contact avec Dominique Venner et le groupe fondateur d’Europe-Action<ref>Modèle:Article</ref>, dont il ne tarde pas à devenir l'un des principaux collaborateurs. Il participe en 1966 au Mouvement nationaliste du progrès<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il écrit aussi un temps dans Défense de l'OccidentModèle:Sfn.

Dans ses premiers livres, Salan devant l'opinion, Le Courage est leur patrie, Vérité pour l'Afrique du Sud<ref>Dans cette brochure parue aux éditions Saint-Just, Gilles Fournier et Fabrice Laroche écrivent : Modèle:Citation (Modèle:P.8) et Modèle:Citation (Modèle:P.19).</ref>, publiés respectivement en 1963 et 1965, le deuxième en collaboration avec François d'Orcival et le dernier avec Gilles Fournier, il prend la défense de l'Algérie française et de l'Organisation armée secrète ainsi que du régime d'apartheid en Afrique du Sud, avant de se tourner vers la philosophie politique (à travers la lecture de Louis Rougier, qui influencera sa critique du christianisme), laquelle lui fait découvrir un univers conceptuel dont Modèle:Citation, selon Pierre-André Taguieff<ref>Sur la Nouvelle Droite. Jalons d'une analyse critique, Paris, Éditions Descartes et Cie, 1994, Modèle:P.136.</ref>.

Parmi les fondateurs, en 1968, du Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (GRECE), principal mouvement du courant que de Benoist appelle « Nouvelle Droite »<ref>Modèle:Citation dans l'émission Radioscopie de Jacques Chancel, le 28 novembre 1977, sur France Inter (Modèle:Lien web).</ref>, il signe la même année pour la première fois sous son nom dans la revue Nouvelle École, pour un article titré « Le LSD et les altérations du stock héréditaire »Modèle:Sfn. En Modèle:Date-, il dépose les statuts du GRECE avec Jacques Bruyas et Jean-Pierre Daugreilh<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1973, il reçoit la visite de trois membres du Cercle Pareto, Yvan Blot, Jean-Yves Le Gallou et Bernard Mazin, qui l'invitent à s'engager dans l'action politique ; il refuse alors définitivement, se montrant même Modèle:Citation à cette orientationModèle:Sfn. Pourtant, bien que le projet n'aboutisse pas, il acceptera en 1979 de figurer sur la liste du Parti des forces nouvelles, Eurodroite, à l'occasion des élections européennesModèle:Sfn.

Il collabore aussi à Éléments (dont il est éditorialiste depuis 1973), à Krisis (revue qu'il fonde en 1988), ainsi qu'au Figaro magazine, qu'il doit quitter au début des années 1980. Il appartient au comité scientifique de la revue Neue Anthropologie, éditée par une "Société pour l'anthropologie biologique, l'eugénisme et la science du comportement"Modèle:Sfn. En 1976, il participe au lancement des éditions CopernicModèle:Sfn.

Son livre Vu de droite obtient en Modèle:Date- le prix de l'essai de l'Académie française, avec une dotation de Modèle:Unité<ref>Voir sur lemonde.fr.</ref>. La même année, il aurait rédigé (avec Bruno Tellenne ou Pierre VialModèle:Sfn) l'ouvrage L'avenir n'est écrit nulle part, signé par Michel Poniatowski<ref name="Laurens">Sylvain Laurens, « Le Club de l'horloge et la haute administration : promouvoir l'hostilité à l'immigration dans l’entre-soi mondain », Agone no 54, 2014, p. 90 (lire en ligne).</ref>.

Il travaille à Spectacle du Monde de 1970 à 1982. Il y collabore de nouveau épisodiquement entre le milieu des années 2000 et la fin du mensuel en 2014. Alain de Benoist s'est aussi fait connaître en participant à l'émission Panorama sur France Culture de 1980 à 1992.

Selon Stéphane François, à partir des années 1980, Alain de Benoist ne « participe plus » au GRECE, Modèle:Citation<ref name="François">Modèle:Article.</ref>. Ce que le même Stéphane François dément en 2020, reconnaissant que Modèle:Citation<ref name=François2020>Alain de Benoist, une obsession identitaire très médiatique.</ref>.

En 1986, le « chef de file » de la Nouvelle Droite publie Europe, Tiers monde, même combat — dont le bandeau donne à lire : « Décoloniser jusqu'au bout ! » —, ouvrage qui prône le soutien aux luttes pour l'autonomie des peuples du Tiers monde et l'alliance avec celui-ci<ref>Un des éléments sous-tendant cette recherche d'alliance est l'opposition radicale à l'Occident (conçu à la fois comme bloc et comme concept), dangereux tant pour l'Europe que pour le Tiers monde d'après Alain de Benoist, qui le désigne comme ennemi principal : Modèle:Citation Cet entretien publié sur internet(2005).</ref> contre l'impérialisme. Une vision déjà en germe dans les écrits antérieurs de l'auteur<ref>En 1974, Alain de Benoist écrivait : Modèle:Citation, « Contre tous les racismes », Éléments, Modèle:N°, novembre 1974.</ref> et qui restera la sienne. Modèle:Pas clair

Il a par ailleurs été fortement influencé par les penseurs liés à la révolution conservatrice allemande comme Ernst Jünger et Armin Mohler<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tamir Bar-On, Where Have All the Fascists Gone?, Ashgate Publishing, Ltd., 2007, Modèle:P..</ref>.

En 2003, un volume de mélanges en son honneur, le Liber amicorum Alain de Benoist, est publié sous la direction de Michel MarminModèle:Sfn. Un second tome paraît sous la férule de Thibault Isabel en 2014. Selon François-Emmanuël Boucher, Modèle:Citation s'y Modèle:CitationModèle:Sfn. De son côté, Stéphane François note la forte présence d'universitaires parmi les auteurs, estimant que le dédicataire cherche par là à acquérir Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.

Il anime à partir de 2014 l'émission Les Idées à l'endroit sur la web-télé TV Libertés, un site de « réinformation » à la ligne identitaire<ref>TV Libertés, la webtélé des ultra-réacs qui se rêve en "Fox News à la française", Marianne, 29 avril 2016.</ref>. Il intervient régulièrement dans les pages de la revue conservatrice allemande Junge Freiheit<ref>Modèle:Article</ref>.

Ancien directeur de collection aux éditions Copernic (« Factuelles »<ref>Modèle:SUDOC.</ref>, « Théoriques », « Maîtres à penser » et « L'Or du Rhin », 1977-1981) et Pardès (« Révolution conservatrice »<ref>Modèle:SUDOC.</ref>, 1989-1993), il dirige « Les Grands Classiques de l'homme de droite »<ref>Modèle:BNF brut.</ref> aux éditions du Labyrinthe (depuis 1982), et les « Classiques de la pensée politique » aux éditions L'Âge d'Homme (depuis 2003).

Bibliothèque

Sa bibliothèque, qui contient de 150 000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à 200 000 ouvrages<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est considérée comme la plus grande bibliothèque privée de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est Modèle:Citation, l'une en Normandie et l'autre près de Versailles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vie privée

Néopaïen<ref>Modèle:Article.</ref>, il a épousé Doris Christians en 1971<ref name="WW">Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont deux enfants<ref name="WW"/>.

Il est membre de Mensa France, une société à QI élevé<ref name="Taguieff LNC"/>, et de la Société des amis de Bayreuth (de)Modèle:Sfn.

Idées, engagements et positionnements

Engagements

Alain de Benoist ne cache pas avoir été dans sa jeunesse militant d'extrême droite, mais il se défend<ref>À plusieurs reprises, Alain de Benoist a expliqué en quoi il différait de la droite et de l'extrême droite et divergeait par rapport à elles. Citons, à titre d'exemples, l'entretien paru en 2005 dans le numéro 118 d’Éléments, ainsi que l'émission Regarde les hommes changer du Modèle:Date, au cours de laquelle Frédéric Taddeï parle avec Benoist de son parcours.</ref> depuis longtemps de tout penchant pour le racisme<ref>Modèle:Lien web</ref> et pour le totalitarisme, malgré les accusations<ref>Interrogé par la revue américaine Telos sur les raisons de sa « démonisation », Alain de Benoist a, en préalable à l'explication de ce qu'il estime en être les raisons profondes, évoqué ce passé (traduction de l'anglais) : Modèle:Citation (Interview with Telos, winter 1993/spring 1994).</ref>,<ref>Si d'aucuns, tel le romancier Didier Daeninckx, ont dénoncé en Alain de Benoist un Modèle:Citation. Jacques Julliard, commentant en termes élogieux une préface d'Alain de Benoist, s'est ému qu'on ait fait de ce dernier Modèle:Citation (sur LCI, le 12 juillet 2007). Pour Anne-Marie Duranton-Crabol, Alain de Benoist est Modèle:Citation ; Duranton Crabol 2009 . De fait, ce dernier est, davantage qu'en France, cité en Italie, où il entretient un dialogue cordial avec des intellectuels d'extrême gauche : d'après le sociologue italien Carlo Gambescia, dans un entretien accordé à Éléments (Modèle:N°, hiver 2008) : Modèle:Citation. Sur les rapports intellectuels entre Benoist et Preve, on se reportera aux conversations publiées dans Éléments (Modèle:N° et 116) : partie 1 ; partie 2.</ref> dont il est régulièrement l'objet. Il fustige du même coup la « suspicion » qu'entraîne selon lui le règne de la « pensée unique », expression dont la Nouvelle Droite revendique la paternité<ref>En septembre 1993, dans un éditorial d’Éléments titré « Maccarthysme : le retour », « Robert de Herte » (Alain de Benoist) écrivait : Modèle:Citation bloc

Cinq ans plus tard, il revenait, dans un nouvel éditorial, sur la signification et les manifestations de cette « pensée unique » : « Une société de clones », Éléments, Modèle:N°, 3 avril 1997.</ref>.

À partir de 1975<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, il a été membre de la Ligue nordique, fondée par Roger PearsonModèle:Sfn.

Il n'a pour autant jamais refusé de dialoguer avec la droite radicale, avec laquelle il a toujours entretenu des relations épisodiques<ref>Les dialogues avec ce courant donnent souvent lieu à de vives polémiques. Ainsi, Dominique Venner ayant interpellé Alain de Benoist à propos de sa lecture de l'histoire de la droite, ce dernier a répliqué par une sévère critique des droites et de l'analyse de Venner (cf. « La droite en questions », Éléments, Modèle:N°, hiver 2005-2006). De tels échanges sont aussi parfois - ainsi qu'en témoigne cet entretien avec Terre et Peuple -, l'occasion pour Alain de Benoist de réfuter les convictions de ses interlocuteurs.</ref> : lui a ainsi été reproché d'avoir été publié en Allemagne par Grabert-Verlag, une maison d'édition soupçonnée de néonazisme<ref>Pierre-André Taguieff a contesté les accusations de « nazisme déguisé » amplifiées par cette publication dans un article paru aux États-Unis (et dans son livre cité plus haut) : Modèle:Citation. (Pierre-André Taguieff, {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Discussion or Inquisition? The case of Alain de Benoist », Telos, Modèle:Opcit). De son côté, Alain de Benoist a, dans les mêmes colonnes, répondu à ces accusations, évoquant plusieurs de leurs déclinaisons (traduction de l'anglais) : Modèle:Citation (Interview with Telos, art. cit.).</ref>.

Olivier Schmitt, professeur de science politique, estime que Alain de Benoist est « le père intellectuel de la “Nouvelle Droite”, ce mouvement d'extrême droite qui tenta de se doter d'un corpus intellectuel cohérent pour servir de base idéologique à une progressive prise de pouvoir »<ref name="Schmitt">Modèle:Ouvrage</ref>.

À l'occasion des élections européennes de 1984, il déclare son souhait de voter en faveur de la liste communisteModèle:Sfn. À la fin des années 1980, il prend position en faveur des Verts et soutient leur candidat Antoine Waechter<ref name=":0" />.

En 1999, il signe pour s'opposer à la guerre en Serbie la pétition « Les Européens veulent la paix »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, initiée par le collectif Non à la guerre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La même année, à l'occasion du décès de Sigrid Hunke, militante pro-islam qui avait été nazie proche de Himmler, et dont lui-même fut l'ami<ref>Stéphane François, La Nouvelle Droite et le nazisme (lire en ligne [archive])</ref>, il lui rend hommage dans un article intitulé « Sigrid Hunke : Elle avait retrouvé la vraie religion de l’Europe »<ref>Robert de Herte (Alain de Benoist), Sigrid Hunke : elle avait retrouvé la vraie religion de l’Europe, revue Éléments pour la civilisation européenne, n° 96, novembre 1999.</ref>.

En octobre 2013, il participe à une conférence du Modèle:Lien, think tank suprémaciste blanc américain<ref name=":0" />.

Il est proche de Gabriel Matzneff, à propos de qui il affirma : Modèle:Citation<ref>Pierre Verdrager, L'Enfant interdit – Comment la pédophilie est devenue scandaleuse, Paris, Armand Colin, Modèle:Coll., 2013, 344Modèle:Nb p. Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Ce dernier lui rendit hommage dans Yogourt et Yoga. Il se rapproche de Guy Hocquenghem, également pour l'abolition de la majorité sexuelle, qui brosse un portrait de lui dans Libération, « La Nouvelle droite, contre, tout contre », créant des remous dans une partie de la rédaction du quotidien<ref>Quand Onfray remet la gauche à sa place, marianne.net, 9 mars 2015</ref>.

Selon le site Buzzfeed, il apporte son suffrage à Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l'élection présidentielle française de 2017<ref>Modèle:Lien web Modèle:Citation.</ref>, en raison de son virage « populiste » lors de la campagne présidentielle. Il change d'avis lorsque ce dernier se détourne de sa stratégie politique.

En Modèle:Date-, il signe une pétition en soutien à des militants de Génération identitaire poursuivis en justice<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Orientation politique

Dans son ouvrage de synthèse sur l'évolution des différents courants de l'extrême droite en France depuis 1945, le politologue Jean-Paul Gautier cite de très nombreuses fois Alain de Benoist pour son rôle historique au sein de diverses organisations de la mouvance d'extrême droite, ainsi que pour son rôle idéologique de théoricien de la mouvance, rôle notable et toujours d'actualité en 2009<ref name="Gautier">Modèle:Ouvrage</ref>.

Selon Camille Bordenet et Ariane Chemin du journal Le Monde, Alain de Benoist est respectivement « proche de l'extrême droite » ou « intellectuel d’extrême droite »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Libération et L'Opinion le classent à l'extrême droite<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Dans un article sur Martin Heidegger en Modèle:Date-, François Rastier, directeur de recherche au CNRS, estime qu'Heidegger connait un regain d'intérêt dans « toute l'extrême droite internationale », et il cite notamment Alain de Benoist<ref>Modèle:Article</ref>.

D'après Guillaume Gendron, auteur à Libération, Alain de Benoist est une « figure identitaire française », et « le théoricien de la Nouvelle Droite », « mouvance charnière entre droite et extrême droite »<ref>Modèle:Article</ref>.

Pour Roger Griffin, qui rappelle qu'Alain de Benoist s'est opposé aux considérations antimusulmanes et anti-immigration du Front national<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Roger Griffin, Matthew Feldman, Fascism: Critical Concepts in Political Science, Taylor & Francis, 2004, Modèle:P..</ref>, la question même de son rattachement à l'extrême droite ne va pas de soi<ref>Ibid., Modèle:P..</ref>. Selon le politologue Stéphane François, Alain de Benoist n'a pas joué le rôle de matrice pour le FN, il Modèle:Citation, et si Alain de Benoist Modèle:Citation, il Modèle:Citation<ref name="François" />. Il critique également Modèle:Citation au sein du parti et dit n'avoir jamais voté pour le FN<ref name=":0" />.

Cependant, Renaud Dély affirme que, dans un éditorial publié en 2012 sous le pseudonyme Robert de Herte dans la revue Éléments, Alain de Benoist a pris la défense des Modèle:Citation louant leur propension à Modèle:Citation. Et Alain de Benoist fustige Modèle:Citation. Répondant à Michel Onfray, qui estime qu'Alain de Benoist a évolué, Renaud Dely conclut : Modèle:Citation<ref name="biblio" />.

Marianne rapporte qu'en 1979, Guy Hocquenghem, Modèle:Citation, publie dans Libération avec l'accord de Serge July, une enquête sur l'école de pensée « nouvelle droite » d'Alain de Benoist, qu'il rencontre pour l'occasion. Pour Guy Hocquenghem, Alain de Benoist est à Modèle:Citation du portrait de l’horrible néo-nazi qu’en faisait alors le reste de la presse, et il soutient qu'il ne faut pas traiter cette école de pensée avec mépris ou la réduire à Modèle:Citation. L'enquête est jugée complaisante par une partie de la rédaction de Libération, et certains journalistes démissionnent. Selon Marianne, plus tard, Krisis, la revue d’Alain de Benoist tentera de Modèle:Citation du Modèle:Citation dans lequel elle était proscrite, en accueillant des intellectuels venus d'horizons bien plus variés (Jean-François Kahn, Jacques Julliard, Régis Debray, Jean Baudrillard, Jean-Luc Mélenchon…) Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.

Renaud Dély considère de Benoist comme une Modèle:Citation, qui, Modèle:Citation, Modèle:Citation<ref name="biblio" />. Pour le politologue Jean-Paul Gautier, la création de la revue Krisis par Alain de Benoist s'accompagne d'une vaste ambition, celle d'attirer à lui des collaborateurs de gauche, afin de créer un front commun dans la critique du « système », de faire converger les adversaires de la Modèle:Citation<ref name="Gautier" />. Le politologue Stéphane François estime qu'à un moment donné, Alain de Benoist s'est détourné des thèmes fondateurs de la Nouvelle Droite<ref name="François" />.

En 2015, Le Point, qui qualifie Alain de Benoist d'« intellectuel étiqueté (très) à droite », rapporte que ce dernier a déclaré : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Commentant ce propos d'Alain de Benoist, le politologue Stéphane François déclare : Modèle:Citation<ref name="François" />. Le sociologue Razmig Keucheyan considère son anticapitalisme comme marqué à droite, et différant de l'anticapitalisme de gauche en ce qu'il ne défend pas les travailleurs exploités par le système capitaliste mais s'oppose à Modèle:Citation, qui pour Alain de Benoist Modèle:Citation. Ainsi, Keucheyan estime que Modèle:Citation<ref name=":0" />.

Idéologie

S'efforçant d'adopter un point de vue, il croise plusieurs références dans ses écrits et convie ainsi à leur appui aussi bien Karl Marx<ref>Alain de Benoist a manifesté un intérêt pour la pensée de Marx (tendance concrétisée en 2004, à la faveur de la réalisation pour Éléments d'un dossier sur l'auteur du Capital) dont il a reconsidéré l'actualité. « Marx, dit-il, n'a pas seulement été l'un des premiers à expliquer de façon convaincante comment le capitalisme organise l'expropriation des producteurs sur laquelle il se fonde, il a surtout été celui qui, de manière véritablement géniale, a compris que le système capitaliste est un système anthropologique — ce que j'appelle moi-même la Forme-Capital — plus encore qu'un système purement économique. » (Rébellion, Modèle:N°, septembre-octobre 2007). On lira également son éditorial ouvrant le numéro d'Éléments consacré au penseur allemand.</ref> que Martin Heidegger<ref>Selon Pierre-André Taguieff (Modèle:Opcit), la découverte (aux alentours de 1979-1982), de la pensée d'Heidegger a permis à Alain de Benoist de dépasser son nietzschéisme de jeunesse et « [d'atteindre] ce qu'il est convenu d'appeler la maturité intellectuelle. » Cf. sur ce point « Heidegger, critique de Nietzsche. Volonté de puissance et métaphysique de la subjectivité ».</ref>, Gustave Le Bon ou Friedrich Nietzsche. Son œuvre touche des thèmes divers tels que le paganisme<ref>La publication en 1981 de Comment peut-on être païen ? a fait d'Alain de Benoist l'un des rares auteurs à proposer une interprétation philosophique du paganisme antique. Il s'agit dans sa perspective d'y avoir recours et non d'y faire retour : le paganisme d'Alain de Benoist ne consiste pas en une croyance dans la réalité des panthéons européens, mais en la recherche d'une vue-du-monde (Weltanschauung) proprement païenne. S'agissant de ce qui, selon le penseur, fait la singularité païenne, se reporter à « La religion de l'Europe », texte paru, un an avant son livre sur le sujet, dans la revue Éléments.</ref>, l'immigration<ref>Alain de Benoist voit dans l'immigration la conséquence d'une marchandisation/réification de l'humanité contraignant des peuples à s'arracher de leur terre pour fuir la misère, mais aussi l'instrumentalisation xénophobe dont le phénomène fait l'objet. La réponse qu'il fit à une question d'un journaliste de Junge Freiheit (parue dans l'édition du Modèle:Date de cet hebdomadaire, l'intégralité de l'entrevue étant reprise dans C'est-à-dire, Les Amis d'Alain de Benoist, 2006) constitue un résumé de sa position : Modèle:Citation bloc

Sur la question, cf. également « L'immigration autrement ».</ref>, races, racismes et identités<ref>Cf. « Contre tous les racismes », art. cit., et, plus représentatif de son approche actuelle, « Qu'est-ce que l'identité ? »</ref>, l'antiaméricanisme<ref>L'antiaméricanisme est, pour Pierre-André Taguieff (Modèle:Opcit), la « passion négative » d'Alain de Benoist, qui, par sa radicalité (cf. notamment Orientations pour des années décisives, Labyrinthe, 1982), lui a fait perdre, au tournant des années 1980, toute « respectabilité » dans les milieux de droite conservateurs, anticommunistes et libéraux (ainsi son exclusion de la presse Bourgine), sans pour autant lui attirer les bonnes grâces de la gauche : « Qu'Alain de Benoist ait payé un tel prix pour le maintien de ses positions sur les États-Unis et le communisme [entre lesquels il refusait de choisir] est un indicateur de ce que, pour cet intellectuel atypique, les “idées” comptent. Étrangement, ce théoricien de la “stratégie culturelle” s'est, au moins sur ce point, montré bien peu, ou fort mauvais, stratège. Comme si la logique de l'idée avait chassé les considérations d'opportunité, comme si l'idéologique avait fait oublier le pragmatique. » Pour nuancer cet « anti-américanisme », cf. « L'Amérique qu'on aime », Éléments, Modèle:N°, printemps 2005.</ref>, la construction européenne<ref>L'itinéraire d'Alain de Benoist est marqué par un très fort attachement à l'Europe, tant comme civilisation historique que comme construction politique. L'Europe est en quelque sorte le « combat » de sa vie : « L'attachement passionné à l'Europe, confie-t-il, est certainement un des ressorts les plus puissants qu'il y ait chez moi. Je me définis comme un Européen : comme un homme qui, partout en Europe, se sent chez lui. Peut-être même pourrait-on dire que la volonté de voir l'Europe se réapproprier ce qui la fonde en propre, de la voir reconquérir sa liberté et proposer au monde un modèle, à la fois “impérial” et organique, d'existence commune, constitue le point le plus fixe de mon évolution personnelle. » (« Vers de nouvelles convergences », entretien avec A. de Benoist, Éléments, Modèle:N°, décembre 1985-février 1986, Modèle:P.16, cité dans P.-A. Taguieff, Modèle:Opcit, Modèle:P.265). Pour de récentes réflexions sur l'évolution européenne (sur laquelle il porte un regard très critique), on se reportera au dossier du Modèle:N° dÉléments (hiver 2008) : « Alain de Benoist : On peut encore sauver l'Europe ! ».</ref>, l'écologie<ref>S'intéressant à la question écologique dans ses implications philosophiques (cf. par exemple « La nature et sa “valeur intrinsèque” »), Alain de Benoist s'est, depuis la parution du Modèle:N° dÉléments (hiver 2006), affirmé comme un des penseurs de la décroissance, — y consacrant notamment un ouvrage en 2007 —, ce qui a suscité une polémique parmi les partisans de celle-ci. Pour une analyse critique des théories d’Alain de Benoist, cf. Jean-Louis Prat, « La décroissance est-elle réactionnaire ? », Revue du Mauss permanente, 10 avril 2008.</ref>, la lutte contre le néolibéralisme<ref>À travers plusieurs analyses et articles, Alain de Benoist a entrepris de saper l'édifice théorique du néolibéralisme (cf. par exemple « Contre Hayek »). Il va même jusqu'à voir dans les traductions actuelles du capitalisme libéral une réalisation des intentions totalitaires plus achevée encore que celles du communisme soviétique et du national-socialisme : lire à ce sujet « À propos du totalitarisme » (2004).</ref>, la philosophie politique, l'histoireModèle:, etc.

Selon l'historien américain Todd Shepard, dans les années 1960 1970, après la défaite française en Algérie, Alain de Benoist fait partie des théoriciens qui parlent d'une Modèle:Citation de la France par les hommes arabes, inversant les idées sur la colonisation de l'Algérie par la France, mettant en avant une colonisation à l'envers, une victimisation des Français par les hommes arabes, ce qui a pour conséquence d'occulter la victimisation des colonisés algériens et d'effacer l'histoire<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon Nicolas Lebourg, Alain de Benoist condamne la « violence » de Guillaume Faye, animateur du « courant ethniciste de la Nouvelle Droite » et « apôtre de la guerre raciale et de la reconquête de l’Europe contre les Arabo-musulmans »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Guillaume Faye quitte le GRECE à la suite de désaccords avec Alain de Benoist<ref name="SciencesPo">Modèle:Lien web</ref>.

Renaud Dély dans L'Obs estime que la réputation d'Alain de Benoist tient à sa participation à la fondation du GRECE en 1968, et que cet organisme est un Modèle:Citation, une Modèle:Citation dans laquelle on trouve notamment une quête identitaire et un racialisme établissant une hiérarchie des cultures et des peuples. Cette idéologie a permis par exemple de justifier l'existence de l'apartheid en Afrique du Sud dont Benoist fait l'apologie sous le pseudonyme de Fabrice Laroche en 1965, dans Vérité pour l’Afrique du Sud<ref>Modèle:Article</ref>. Le politologue Jean-Paul Gautier affirme que Modèle:Citation<ref name="Gautier" />.

Selon Pierre-André Taguieff, Alain de Benoist est le principal rédacteur du fascicule doctrinal Qu'est-ce que le nationalisme ? (15 pages), dans lequel le nationalisme est présenté Modèle:Citation, desquelles découleraient des inégalités raciales, ainsi que des différences de cultures et de systèmes de valeur. Pierre-André Taguieff cite un extrait de ce fascicule : Modèle:Citation. Selon Pierre-André Taguieff, cette conception racialiste de la nation rend le nationalisme compatible avec la référence aux « Indo-Européens », ce qui justifie l'unification européenne, formée de peuples de la même origine<ref>Modèle:Article</ref>.

En 1982, dans son ouvrage Pour un « gramscisme de droite », Alain de Benoist, influencé par le théoricien marxiste Antonio Gramsci, argue de l'importance de l'hégémonie culturelle dans le combat politique que mène la Nouvelle Droite, à des fins de Modèle:Citation. Pour Benoist, l'extrême droite étant en position de faiblesse dans l'arène idéologique, elle doit se battre en cherchant Modèle:Citation et agir sur le domaine métapolitique. La même année, dans un texte qu'il fait paraître dans sa revue Éléments, il déclare sa préférence pour l'Union soviétique face aux États-Unis, estimant que le régime soviétique serait moins Modèle:Citation. Cependant, dans Europe, Tiers-monde, même combat, il estime l'Europe dans une situation analogue à celle du Tiers-monde, prise en étau entre les États-Unis et l'URSS. Selon lui, les pays européens et du Tiers-monde partagent ainsi des intérêts communs et devraient s'allier. Au moment de la chute du mur de Berlin, il se rapproche des milieux ultranationalistes russes, notamment des nationaux-bolchéviques Alexandre Douguine et Édouard Limonov<ref name=":0" />.

D'après Stéphane François, la Nouvelle Droite est le courant qui a le plus théorisé l'idéologie identitaire, qu'il analyse comme étant le Modèle:Citation, c'est-à-dire défendre que les Modèle:Citation profitent Modèle:Citation, mais aussi Modèle:Citation. Plusieurs Modèle:Citation, et Alain de Benoist en fait partie Modèle:Citation, car s'il Modèle:Citation, il Modèle:Citation<ref name="SciencesPo" />. En Modèle:Date-, Stéphane François estime que la Nouvelle Droite et Alain de Benoist n'ont pas changé : il note qu’il Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le sociologue Sylvain Crépon présente Alain de Benoist comme étant le fondateur du GRECE, et affirme que cet organisme, dans un premier temps, a pour objectif de Modèle:Citation, mais y échoue. Le « groupe d’Alain de Benoist » va alors changer d'orientation et défendre le droit à la différence culturelle, ce qui lui permet de se présenter comme étant le Modèle:Citation. Alain de Benoist critique l'universalisme des droits de l’homme qu'il définit comme un « ethnocentrisme », car ne respectant pas l'importance des Modèle:Citation. L'idée d'aider les pays du sud en voie de développement a pour objectif que les pays du nord comme du sud puissent sauvegarder leurs spécificités culturelles en évitant le mélange des populations et trouver par ailleurs un développement économique conforme à ces spécificités. Alain de Benoist désigne le libéralisme économique comme étant son Modèle:Citation. Selon lui, le modèle unique de développement économique, en faisant de la Modèle:Citation, est une menace pour l'identité culturelle des peuples. Il estime que les Modèle:Citation conduisent à une Modèle:Citation et à la désagrégation du lien social<ref>Modèle:Article</ref>.

Selon Renaud Dély, Alain de Benoist développe aussi des critiques de la société de consommation et des conséquences de la mondialisation qui le rapproche de l'extrême gauche. Par ailleurs, d'après Alain de Benoist, le clivage politique n'est plus désormais entre la droite et la gauche, mais entre le peuple et des Modèle:Citation. Alain de Benoist prophétise que le capitalisme est dans un processus d'autodestruction qui conduira à une troisième guerre mondiale, qui ne sera pas une Modèle:Citation mais Modèle:Citation<ref name="biblio">Modèle:Article</ref>.

Selon Olivier Schmitt, professeur de science politique, « l'analyse de l'empire américanosioniste comme instrument de l'extension d'un capitalisme transnational et cosmopolite destructeur des peuples et des ethnies se diffuse à l'extrême droite et dans une partie de la droite classique à partir des années 1970 grâce aux travaux d'Alain de Benoist »<ref name="Schmitt" />.

Pour la politologue Ariane Chebel d'Appollonia, il est incontestable que le GRECE, dont Alain de Benoist est l'un des fondateurs, a contribué à la diffusion du néo-fascisme en France, et ceci malgré les déclarations d'Alain de Benoist, qui affirme que les travaux théoriques de la Nouvelle droite avaient pour objectif de proposer une Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Proche de cette analyse, Philippe Corcuff, tout en reconnaissant à Alain de Benoist une « curiosité intellectuelle rare » et le fait de posséder « une large culture philosophique et en sciences humaines », le range parmi ces intellectuels qui participent de ce qu'il nomme « la grande confusion », c'est-à-dire la perméabilité des camps politiques traditionnels aux idées que Corcuff associe avec l'extrême-droite<ref>Philippe Corcuff, La grande confusion. Comment l'extrême-droite gagne la bataille des idées, éditions Textuel, Modèle:Coll, 2021, p. 149 et suiv.</ref>.

Publications

Alain de Benoist est l'auteur de plus d'une centaine d'ouvrages et de milliers d'articles et d'entretiens<ref>Simon Blin, « Alain de Benoist, faiseur de droites », liberation.fr, 28 novembre 2019 (consulté le Modèle:Date-).</ref>.

Pseudonymes

Outre son pseudonyme principal de « Cédric de Gentissard »<ref name="Taguieff LNC" />, il en a utilisé plusieurs autres, notamment ceux de « Fabrice Laroche »<ref name="Taguieff LNC" /> (inspiré du nom de Pierre Drieu la RochelleModèle:Sfn, et qu'il employait au début de sa carrière de journaliste), « Robert de Herte »<ref name="Taguieff LNC" /> (sous lequel il rédige les éditoriaux d’Éléments<ref name="éléments157">À partir du no 157 d’Éléments, paru en octobre 2015, Alain de Benoist cesse de signer son éditorial avec le nom de plume « Robert de Herte ».</ref>) et « David Barney », mais aussi « Fabrice Valclérieux »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, « Éric Saint-Léger », « Éric Lecendreux »Modèle:Sfn, « Martial Laurent », « Tanguy Gallien », « Frédéric Laurent », « Pierre Dolabella », « Maxime Meyer », « Jean-Pierre Dujardin », « Frédéric Toulouze », « Jean-Louis Cartry », « Julien Valserre », « Pierre Jacob » ou « Pierre Carlet »Modèle:Sfn. Il a probablement aussi utilisé les noms « Éric Dumesnil »Modèle:Sfn et « Gilles Foumier »<ref name="Taguieff LNC">Pierre-André Taguieff, L’héritage nazi : Des Nouvelles Droites européennes à la littérature niant le génocide (lire en ligne).</ref>.

Dans la Bibliographie qu’il a publiée en 2009, Alain de Benoist donne la quasi-totalité de ses pseudonymes (une quinzaine), mais en omet : Bastien O’Danieli, une anagramme, « et surtout Mortimer G. Davidson, utilisé en Allemagne pour publier une encyclopédie sur l’art nazi, Kunst in Deutschland, parue en 4 volumes entre 1988 et 1995 chez l’éditeur néo-nazi Grabert, qui était aussi dans les années 1980 et 1990 son éditeur et traducteur attitré en Allemagne<ref name=François2020 /> »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il a également participé (avec entre autres Yves Christen) à l'ouvrage Race et Intelligence, signé « Jean-Pierre Hébert »Modèle:Sfn (1977)<ref>Modèle:BNF brut.</ref>. Il a par ailleurs été membre du collectif « Maiastra », qui a fait paraître l'ouvrage-manifeste Renaissance de l'Occident ? (1979), dans lequel sa contribution est néanmoins signée de son nomModèle:Sfn. Anne-Marie Duranton-Crabol estime en 1988 que Modèle:Citation, qui Modèle:Citation, Modèle:CitationModèle:Sfn.

Ouvrages

Modèle:Colonnes

Notes et références

Modèle:Trop de citations Modèle:Références nombreuses

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

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Article connexe

Liens externes

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