Baliqiao
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Pont
Baliqiao (en mandarin 八里桥, pinyin Bālǐqiáo, anciennement transcrit Palikao) est un pont qui a également donné son nom à une banlieue de Pékin situé entre les districts de Chaoyang et de Thongzou. Baliqiao signifie « le pont des huit lis ». Ce pont est en effet situé exactement à huit lis (soit Modèle:Unité) de la Cité interdite.
Ce pont fut construit en 1446, sous le règne de Ming Yingzong, de la Dynastie Ming.
Histoire
En 1860, les forces britanniques et françaises y remportèrent sur les Chinois une bataille qui leur ouvrit les portes de Pékin. À cette occasion, le pont de Palikao est enlevé par le [[2e bataillon de chasseurs à pied|Modèle:2e Bataillon de chasseurs à pied]] (français). En souvenir de ce fait d'armes, l'insigne du bataillon comporte un dragon chinois au milieu d'un cor de chasse (emblème des chasseurs).
Les troupes françaises étaient conduites par le saint-cyrien Charles Guillaume Cousin-Montauban auquel Napoléon III décerna le titre de comte de Palikao.
Hommages et toponymie
En hommage à la bataille, quelques sites parisiens en ont reçu le nom, toutefois dans la graphie de l'époque : la rue de Pali-Kao et le jardin de Pali-Kao, dans le [[20e arrondissement de Paris|Modèle:20e]].
Le monde artistique a également baptisé des projets en référence au lieu : l'usine de Pali-Kao, également dans le Modèle:20e de Paris et un album du groupe Bérurier noir, La Bataille de Pali-Kao. Palikao est mentionné dans le poème satirique et anti-militariste Le Salut au Drapeau de Charles Müller et Paul Reboux, à la manière de Paul Déroulède.