Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan est une commune française située dans le nord du département du Gard en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, la Claysse, le ruisseau de Malaygue, Valat de Lérou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« la Cèze et ses gorges » et les « garrigues de Lussan ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais ou Saint-Jeannaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château d'Avéjan, inscrit en 2018.
Géographie
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France Le village se situe au nord du département du Gard, à Modèle:Unité de l'Ardèche (Saint-Sauveur-de-Cruzières). Il est composé d'un bourg central (Saint-Jean-de-Maruéjols), d'un hameau (Avéjan) et de plusieurs lieux-dits.
La commune fait partie de la Communauté de communes du Pays de Cèze, du canton de Rousson et de l'arrondissement d'Alès.
Saint-Jean est un village situé en bordure des gorges de la Cèze, où la verdure et le pittoresque sont lieux de rendez-vous. Divers vestiges gallo-romains indiquent que ce lieu a été habité très anciennement.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Méjannes-le-Clap », sur la commune de Méjannes-le-Clap, mise en service en 1992<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- « la Cèze et ses gorges », d'une superficie de Modèle:Unité, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations méditerranéennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espèces montagnardes<ref>Modèle:Lien web.</ref>
et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :
- les « garrigues de Lussan », d'une superficie de Modèle:Unité. Ce site abritait en 1999 un site de nidfication d'un couple de vautour percnoptère. Ce site constitue un lien essentiel dans la petite population méditerranéenne résiduelle du Sud-Est de la France (comprenant une vingtaine de couples seulement), situé entre les noyaux d'Ardèche et Drôme-Isère, au nord, des gorges du Gardon, au sud, du Lubéron et des Alpilles, à l'est, du haut montpelliérais et des Gorges Tarn-Jonte<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « gorges de la Cèze amont » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et la « rivière de la Cèze à l'aval de Saint-Ambroix » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- le « cours moyen de la Cèze » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « gorges de la Cèze » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « plateaux calcaires méridionaux du Bas Vivarais » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (57 %), forêts (23,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,3 %), cultures permanentes (4,5 %), zones urbanisées (3,3 %), terres arables (3,3 %), prairies (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Cèze et la Claysse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1992, 1993, 1998, 2002 et 2006<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 92,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 523 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1983<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe AModèle:Note doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
- Dénominations
- Villa Sancti-Johannis-de-Marugolz en 1254.
- Sanctus-Johannes-de-Marojolis en 1384, plus tard,
- Saint-Jean-des-Asneaux, et Maruéjols-les-Anels en 1793.
C'est une paroisse du doyenné de Barjac, succursale érigée par décret du 17 prairial an XIII (Modèle:Date-) avec vicariat décrété le Modèle:Date- ; la population se compose de 529 catholiques et 280 protestants ; l'annexe d'Avéjan et Belvezet donne un supplément de 348 catholiques. L'église paroissiale, en grande partie reconstruite et considérablement agrandie, fut bénite par Monseigneur Plantier, le Modèle:Date-. Elle est de style roman simple et sévère.
Avant 1790, c’était une paroisse du diocèse d'Uzès (doyenné de Saint-Ambroix) régie par un vicaire perpétuel. Le bénéfice du titre de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste était un prieuré simple et séculier, à la pleine collation de l’évêque d'Uzès ; le vicaire était institué par l’évêque, sur la présentation du prieur local.
Divers débris gallo-romains indiquent que ce lieu a été habité fort anciennement ; la maison de Crussol d'Uzès y était en possession de tous ces droits fort étendus. Le château de Saint-Jean tomba, en 1628, aux mains des huguenots de Rohan, à la suite de l'assemblée des protestants à Alais.
Rohan fit démanteler ce château qui appartenait à son vaillant adversaire le Marquis de Portes.
En Modèle:Date-, Cavalier incendia l'église et treize maisons du village ; vingt personnes, parmi lesquelles quatre femmes et un enfant de deux ans, furent massacrées. Une assemblée fut ensuite tenue sur la place publique et on força les catholiques à y assister.
Une ordonnance épiscopale du Modèle:Date- unit le prieuré de Saint-Jean au séminaire d'Uzès. Avant 1789 le territoire actuel de la commune de Saint-Jean était partagé en 3 paroisses : Saint-Jean, Avéjan et Mannas. En 1790 l'Assemblée Nationale désigne Rivières-de-Theyrargues (actuelle Rivières) comme canton. C'est là que siègent pendant la terreur les commissaires civils munis de pouvoirs illimités, ce qui les incita à se livrer aux pires excès dans la région (1790-1795). Saint-Jean, soutenu par les municipalités voisines, aurait bien voulu être désignée comme canton, mais n'a jamais pu l'obtenir malgré ses Modèle:Unité.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Maruéjols-les-Anels<ref name=Cassini/>.
En 1795 (an III) le canton de Rivières-de-Theyrargues est supprimé et rattaché au canton de Barjac qui dépend de l'arrondissement d'Alais (Alès actuellement).
La tour de l'horloge communale, ancien élément de fortification, fut exhaussée en 1902 et sa toiture couverte de tuiles vernissées « à la bourguignonne » et chapeautée d'un petit campanile de fer forgé abritant la cloche des heures.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 72,1 % d'actifs (56,3 % ayant un emploi et 15,7 % de chômeurs) et 27,9 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 224 en 2013 et 175 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 270, soit un indicateur de concentration d'emploi de 65,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 270 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 87 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 84,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
83 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 83 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
10 | 12 % | (7,9 %) |
Construction | 11 | 13,3 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
31 | 37,3 % | (30 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 2,4 % | (3 %) |
Activités immobilières | 1 | 1,2 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
8 | 9,6 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
14 | 16,9 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 6 | 7,2 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,3 % du nombre total d'établissements de la commune (31 sur les 83 entreprises implantées à Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Parc De Chasse De Fontcouverte, chasse, piégeage et services annexes (Modèle:Unité)
- SJ Invest, activités des sociétés holding (Modèle:Unité)
Gisement d'asphalte
Sur le territoire, il y a un gisement de roche asphaltique ou asphalte naturel qui est le seul en Europe à être encore en exploitation. L'asphalte naturel est une roche calcaire imprégnée de bitume. On trouve cette roche dans les gisements sédimentaires d'origine lacustre de l'ère tertiaire. Au cours des âges, des couches successives de calcaires se sont trouvées imprégnées de bitume d'origine certainement pétrolifère.
Le gisement de Saint-Jean-de-Maruéjols se présente sous la forme d'une couche de dix à douze mètres d'épaisseur, d'aspect lité, avec une imprégnation variable suivant les strates, dont la teneur en bitume moyenne est de l'ordre de 7 a 8 %, avec des passages pouvant aller jusqu’à 13 %.
Ce gisement a été découvert au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par des affleurements en surface dans les collines dominant la plaine de Saint-Jean, côté est. Des sondages en profondeur ont décelé sa présence souterraine et son importance.
La couche d'asphalte depuis les affleurements plonge vers le sud-ouest avec une inclinaison de l'ordre de 10 % et environ tous les Modèle:Unité par des failles d'une amplitude de 15 à Modèle:Unité.
C'est ainsi que sous Avéjan se trouve l'asphalte à une centaine de mètres et au puits Goldney, dans la plaine, à Modèle:Unité.
En 1859, après une campagne de sondages, le Service des Mines a découpé le gisement en quatre concessions :
- Concession du Mas Taullele,
- Concession d'Avejan et Fontcouverte,
- Concession de Rebessou,
- Concession de Saint Jean de Maruéjols.
Les deux premières, les plus au nord-est appartiennent à la Société des mines d'Asphaltes du centre (SMAC). Les deux suivantes, vers le sud-ouest, appartiennent à la Société Française des Asphaltes (SFA).
Agriculture
La commune est dans le Bas-Vivarais, une petite région agricole occupant une petite frange nord du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 34 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 21 en 2000 puis à 18 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 16 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 53 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Héraldique
Politique et administration
- 1848-1901 : Xavier d'Entremaux
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune abrite un monument historique :
- Le château d'Avéjan, inscrit par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Autres monuments :
- Église paroissiale Saint-Jean de Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan.
- Église Saint-Pierre d'Avéjan.
- Temple protestant de Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan.
- La place de l'horloge, refaite et inaugurée en Modèle:Date-, constitue la partie centrale du village.
- Le pont romain sur la Claysse, la tour de l'Horloge au toit en tuiles vernissées sur la place de Saint-Jean, la chapelle romane d'Avéjan.
Sports
L’Aïkido club maruejois, affilié à la FFAB a été créé en 2008 et compte une vingtaine de licenciés. Les cours sont assurés par deux enseignants (ceintures noires Modèle:1er et Modèle:2e dans).
Le Football Club de Saint-Jean-de-Maruéjols évolue en 2008 en première division de district (niveau départemental).
Chaque année depuis 1997, le premier week-end de septembre, l'association l'Étoile Maruéjoise organise un « raid nature » mêlant VTT, course d'orientation et parcours en canoë sur la Cèze.
À la sortie du village un centre de vacances Vacanisport est ouvert de juin à septembre. Les activités disponibles sont : accrobranche, balade en quad, mini-quad, balade en buggy, mini-buggy, parcours tir à l'arc, location VTT, escalade, spéléologie, canyoning.
Art et culture
L'association l'Étoile Maruéjoise organise tout au long de l'année diverses manifestations culturelles et artistiques ainsi que différents cours et atelier hebdomadaires : bridge, théâtre, chorale, mosaïque, aquarelle, conversation anglais, etc.
Associations
Le Relais familles est géré par l'association Familles Rurales. C'est un lieu de vie ouvert à tous. Le Relais Familles propose des activités variés comme l'initiation à l'informatique, les ateliers brico / déco, les soirées jeux de société, les interventions autour de l'environnement.
Commerce
Le village compte des commerces et services tels qu'hôtels, restaurants, bar-tabac, boulangerie, épicerie, boucherie, coiffeurs, fleuriste, pharmacie, cabinet médical et dentaire, La Poste.
Personnalités liées à la commune
- Louis Comte (1857-1926), pasteur de l'Église Réformée de Saint-Étienne, fut notamment le fondateur de l'Œuvre des Enfants à la Montagne.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan sur le site de l'Institut géographique national
- La mine d'asphalte d'Avéjan
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes