Montrésor
Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de France
Montrésor (prononcé Modèle:API-fr) est une commune française du département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.
Son histoire se confond en grande partie avec celle de son château, construit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'extrémité d'un éperon rocheux surplombant la vallée de l'Indrois et plusieurs fois rebâti ou remanié depuis. C'est à ses pieds que s'est édifié le bourg, d'abord simple lieu-dit de la commune voisine de Beaumont-Village, érigé en paroisse en 1700 seulement, autour de la collégiale Saint-Jean-Baptiste, et devenu commune à la Révolution française.
Parmi les seigneurs et châtelains successifs de Montrésor, trois personnalités émergent. [[Foulques III d'Anjou|Modèle:Nobr d'Anjou]], dit Foulques Nerra, comte d'Anjou, ordonne la construction du premier donjon sur le site dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Imbert de Batarnay, vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, originaire du Dauphiné, conseiller de quatre rois de France, est l'artisan du renouveau monumental de Montrésor où il introduit l'architecture Renaissance (château et collégiale). Claude de Bourdeille, comte de Montrésor, qui complota contre Richelieu, qui vécu avec Marie de Guise (1615-1688), descendante des Batarnay et Joyeuse inhumés dans la collégiale de Montrésor. Xavier Branicki, exilé polonais, arrivé à Montrésor en 1849, homme d'affaires et écrivain, est un mécène pour sa commune dont il est maire pendant Modèle:Nobr ; sa famille habite toujours le château.
La faible superficie du territoire communal (Modèle:Nobr en 2015 mais seulement 21 en 1830), qui en fait la plus petite commune du département, ne laisse pas de place à un secteur agricole développé. L'absence de voies de communications importantes traversant la commune n'est pas un facteur favorable à l'implantation d'industries ou d'entreprises de grande dimension ; l'industrie drapière de Montrésor s'est éteinte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Depuis plusieurs décennies, la commune a donc choisi d'axer son développement économique sur le tourisme, aidée en cela par la richesse de son patrimoine bâti (cinq monuments historiques), son cadre naturel et ses figures historiques. Cette politique semble avoir enrayé la chute démographique observée depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la population montrésorienne, bien que vieillissante, paraît stabilisée autour de Modèle:Nobr depuis une vingtaine d'années. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation et communes limitrophes
Montrésor, commune du canton de Loches, est située dans le sud-est de la Touraine à environ Modèle:Nobr au sud-est de Tours<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département d'Indre-et-Loire, à Modèle:Nobr de Loches<ref> Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture et chef-lieu du canton de Loches et à Modèle:Nobr à l'ouest de Valençay<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Montrésor, limitrophe de trois autres communes mais largement enclavée dans le territoire de Beaumont-Village, fait partie du bassin de vie de Loches<ref group=Insee name="FC"> Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin
La faible superficie du territoire de la commune ne laisse pas de place à une grande diversité géologique. La vallée de l'Indrois est constituée d'alluvions fluviatiles (Quaternaire récent) qui représentent environ 35 % de la surface du territoire communal. Ces sols, fréquemment hydromorphes, présentent également une nappe phréatique sous-fluviale. Au nord et à l'est, affleurent les argiles à silex du plateau de Beaumont-Village, issues de la dégradation, au cours du Ludien<ref>Modèle:Article.</ref> de strates plus anciennes (Turonien et Sénonien), qui entrent pour 11 % dans la surface communale et représentent la formation typique de la Gâtine de Loches et de Montrésor<ref group=Dico name="C549"/>. Les 54 % restants sont constitués par les éboulis de pente et des dépôts limoneux ou caillouteux, aux flancs de la vallée de l'Indrois<ref name="Geo"> Modèle:Géoportail.</ref>. Ces différentes strates recouvrent un socle de tuffeau jaune du Turonien qui, mis à nu sur les pentes abruptes des coteaux dans la concavité d'un méandre de l'Indrois, sert notamment d'assise au château de Montrésor ; plusieurs habitations du village disposent d'ailleurs de caves creusées dans cette roche, ou sont elles-mêmes partiellement troglodytiques<ref group=Dico name="C548">Modèle:Harvsp.</ref>. On retrouve localement, près du sommet de cette strate, les nucléus également utilisés dans l'industrie néolithique pressignienne pour le débitage des lames ensuite travaillées<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'altitude du territoire communal varie de Modèle:Nobr dans la vallée de l'Indrois, en limite communale de Chemillé-sur-Indrois, à Modèle:Nobr sur le plateau qui rejoint, au nord, Beaumont-Village<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans le bourg de Montrésor lui-même, sur la rive droite de l'Indrois, les dénivelés sont importants (de l'ordre de Modèle:Nobr) et la pente du coteau a été artificiellement accentuée au pied du château pour faciliter sa mise en défense<ref group=Dico name="C549">Modèle:Harvsp.</ref>.
Avec ses Modèle:Nobr, Montrésor est la plus petite commune d'Indre-et-Loire<ref name="NR">Modèle:Article.</ref> ; sa superficie est quinze fois inférieure à la moyenne d'une commune de France métropolitaine (Modèle:Unité)<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie et hydrologie
Le territoire communal est arrosé, du sud à l'ouest, par la rivière Indrois qui décrit un vaste méandre dans la concavité de laquelle est construit le bourg ; à ce niveau, deux bras bien distincts se dessinent pour se rejoindre sur le territoire de Chemillé-sur-Indrois, en aval. Un affluent de la rive droite de l'Indrois, la Rouère (prononcé Modèle:MSAPI<ref group=Dico name="C548"/>), d'une longueur d'environ Modèle:Nobr, prend sa source à l'est sur le territoire de la commune de Villeloin-Coulangé<ref> Modèle:Géoportail.</ref>. Ce ruisseau intermittent et principalement alimenté par des eaux de ruissellement se perd à l'approche de son confluent, au niveau du bourg, dans un réseau de cavités du calcaire turonien Modèle:Incise par lesquelles il rejoint l'Indrois, via une résurgence située à quelques dizaines de mètres de leur confluent. Ses eaux n'empruntent leur ancien lit en surface que lorsque le réseau souterrain est saturé après des pluies importantes, provoquant ainsi de fortes crues potentiellement dévastatrices<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le module de l'Indrois, rivière moyennement abondante, observé à Genillé depuis 1977, est de Modèle:Unité, calculé sur Modèle:Nobr, mais les fluctuations saisonnières sont très marquées. Les hautes eaux, se déroulant en hiver avec un débit mensuel moyen situé entre 3,44 et Modèle:Unité de janvier à mars inclus, connaissent un maximum en janvier. Dès fin mars, le débit chute progressivement jusqu'aux basses eaux d'été, au moment desquelles le débit moyen mensuel peut alors descendre jusqu'à Modèle:Unité au Modèle:Nobr. Des variations brutales de régime à l'occasion de crues, peuvent être observées, comme le Modèle:Date- avec un débit instantané de Modèle:Unité alors que le débit moyen, pour cette même journée, était de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Ces observations sont faites à Genillé, en aval de Montrésor, alors que la rivière a reçu le tribut de plusieurs affluents supplémentaires, dont l'Olivet sur sa rive droite.
Deux zones humides<ref group="Note">D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».</ref> ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Indrois de Montrésor à la Bergerie » et « la vallée de l'Indrois du Ruisseau de Roche à Montrésor »<ref name="ZH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZH-Pref">Modèle:Lien web.</ref>.
Paysages naturels
Le territoire de Montrésor se trouve dans la Gâtine de Loches et de Montrésor dans le sud-est de la Touraine. Cette micro-région naturelle se caractérise par un paysage de bocages où les champs d'assez grande dimension voisinent toutefois avec des haies ou des boqueteaux, sur des sols à dominante argilo-siliceuse et présentant une tendance à l'hydromorphie temporaire ; les grandes cultures (céréales) y prennent place. Ce paysage n'est cependant rencontré, à Montrésor, que dans l'est et le sud-ouest du territoire, sur le plateau.
Sur les pentes qui occupent la moitié du territoire communal, les grandes cultures côtoient des prés et des bois de petite dimension<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; c'est là que furent autrefois cultivés la vigne puis, dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les vergers.
Le tiers nord est urbanisé et une grande frange centrale est occupée par la vallée de l'Indrois et ses prairies naturelles facilement inondables entrecoupées de peupleraies<ref group=Dico name="C549"/>.
Climat
Modèle:Article détaillé Les données météorologiques du tableau ci-dessous sont celles de la station Météo-France de Tours - Parçay-Meslay, située à Modèle:Unité au nord-ouest de Montrésor.
Montrésor est soumise, comme toutes les communes d'Indre-et-Loire, à un climat tempéré océanique dit dégradé<ref> Modèle:Lien web.</ref> ; le rivage rochelais, point de la côte atlantique le plus proche, est à Modèle:Unité « à vol d'oiseau ». Ce type de climat, soumis à un flux d'ouest dominant sur l'année, se caractérise par des températures clémentes, même en hiver, les moyennes mensuelles minimales n'étant jamais négatives, même en hiver, alors qu'en été il est fréquent d'observer un épisode caniculaire de quelques jours, comme lors de la canicule européenne de 2003 où un record inégalé de température instantanée a été enregistré à Modèle:Tmp le Modèle:Date-<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Aucun mois n'est véritablement sec, les précipitations mensuelles moyennes étant toujours supérieures à Modèle:Unité.
Voies de communication et transports
Liaisons aériennes
Il faut un peu plus d'une heure de trajet routier pour rejoindre, à partir de Montrésor<ref> Modèle:Lien web.</ref>, l'aéroport de Tours Val de Loire Modèle:Code aéroport qui propose en 2015 des dessertes régulières à destination de Figari, Marseille, Dublin, Londres-Stansted, Marrakech et Porto<ref name=":0" />. D'autres dessertes, saisonnières ou occasionnelles, sont par ailleurs assurées<ref name=":0"> Modèle:Lien web.</ref>.
Infrastructures routières
Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin
Aucune route à grande circulation ne traverse le territoire de Montrésor. La voie la plus importante est la Modèle:Nobr qui, venue de Loches, traverse le bourg de Montrésor puis continue vers l'est et le département de l'Indre où, sous le nom de Modèle:Nobr, elle rejoint Valençay ; il s'agit de l'ancienne [[route nationale 760|Modèle:Nobr]] désormais déclassée. La Modèle:Nobr, qui depuis Azay-sur-Indre suivait le cours aval de l'Indrois, aboutit au bourg de Montrésor. Enfin, la Modèle:Nobr, au nord, suit le cours de l'Olivet entre Montrésor et Orbigny. Les accès à des axes importants se trouvent à Modèle:Nobr (Bléré, pour l'autoroute [[Autoroute A85 (France)|Modèle:Nobr]] Angers-Tours-Vierzon)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Nobr (Loches, pour la Modèle:Nobr Tours-Châteauroux)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou Modèle:Nobr (Valençay, pour la Modèle:Nobr Blois-Châteauroux)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Transport en commun
Entre 1889 et 1949, Montrésor était reliée à Ligueil via Loches, sur la ligne de chemin de fer à voie métrique concédée à la compagnie de chemins de fer départementaux (CFD), pour son réseau du sud de l'Indre-et-Loire. Depuis la fermeture de cette ligne le Modèle:Date-Modèle:Note, la commune n’est plus desservie par le rail. Pour bénéficier d'un réseau de transport en commun, les habitants doivent se rendre à Genillé (un quart d'heure de trajet automobile), commune desservie par la ligne TC du réseau Touraine Fil vert, le réseau interurbain de transport par autocar du conseil départemental d'Indre-et-Loire. Cette ligne, qui relie Genillé à Descartes, propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine ; en 2015, et depuis quelques années, elle n'est pas en service le week-end<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle passe par Loches où elle offre une correspondance avec le réseau TER Centre-Val de Loire (desserte par train ou autocars selon les horaires)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Montrésor est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,4 %), zones urbanisées (29 %), forêts (22,1 %), prairies (4,7 %), terres arables (2,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
(1) Forteresse médiévale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
(2) Logis Renaissance du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
(3) Maisons anciennes.
(4) Rue Xavier-Branicki.
(5) Maisons plus récentes.
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L'image Disposition des maisons de Montrésor montre l'orientation bien particulière des bâtiments (les chiffres entre parenthèses se rapportent aux repères de cette image). La partie la plus ancienne du village s'est construite au flanc du coteau, en contrebas, sous la protection des châteaux successifs, forteresse médiévale (1) puis logis Renaissance (2), en suivant l'arc de cercle dessiné par le méandre de l'Indrois. S'il est possible qu'au Moyen Âge une enceinte, distincte de celle du château, ait protégé ce bourg, aucune preuve formelle ne peut en être apportée<ref group=Lor>Modèle:Harvsp.</ref>. Les premières maisons édifiées (3) sont construites perpendiculairement au coteau, profitent de la chaleur de la pierre et sont souvent pourvues de caves creusées dans ce coteau. De l'autre côté de la rue Xavier-Branicki (4), les maisons plus récentes (5) sont parallèles au coteau, leurs façades principales orientées au sud donnant sur des jardins descendant jusqu'à la rivière<ref group=Dico name="C550">Modèle:Harvsp.</ref>.
Les noyaux urbains les plus anciens se trouvent au pied du château et autour de la collégiale ; l'extension du village s'est faite dans un premier temps au nord-ouest du château (la Grande Métairie), sur le coteau puis, dans un second temps, sous forme d'un lotissement plus éloigné du centre sur le rebord du plateau, le long de la vallée de l'Indrois (les Aubrées)<ref group=Dico name="C549"/>.
Montrésor, dont la superficie communale n'était que de Modèle:Nobr en 1831, a vu son territoire s'agrandir par décisions administratives ou achats successifs aux dépens des communes voisines de Beaumont-Village, Chemillé-sur-Indrois et Coulangé<ref group=Dico name="C548"/>, cette dernière ayant fusionné avec Villeloin en 1831. Les extensions du bâti se sont faites, principalement sous forme de lotissements, sur ces terrains récupérés. C'est ainsi que le lotissement des Aubrées, de part et d'autre de la route de Chemillé-sur-Indrois, s'est construit sur Modèle:Nobr rachetés à Beaumont-Village en Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
À quelques exceptions près, les habitations de Montrésor se trouvent concentrées dans le tiers septentrional du territoire communal, sur la rive droite de l'Indrois, et les lieux-dits et écarts, principalement localisés dans le sud du territoire communal, sont rares. En raison de la présence des nombreux bâtiments classés ou inscrits au titre des monuments historiques et de l'exiguïté du territoire communal, tout le village, ou presque, est soumis aux règles de protection applicables dans un rayon de Modèle:Nobr autour d'un monument historique : toute intervention sur le bâti est subordonnée à l'autorisation préalable du Service territorial de l'architecture et du patrimoine (STAP)<ref group=SkC>Modèle:Harvsp.</ref>. Cette contrainte ne s'applique toutefois pas aux constructions (lotissements) récentes, plus excentrées. Montrésor ne disposant d'aucun document d'urbanisme fixant les règles en la matière Modèle:Incise, l'avis du STAP est la seule contrainte imposée aux aménagements du bâti existant et aux constructions nouvelles sur le territoire montrésorien<ref name="projet"/>. Une charte architecturale et paysagère est toutefois en cours d'élaboration au travers d'une convention entre la commune et le conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement (CAUE) d'Indre et-Loire<ref>Modèle:Article.</ref>.
Logement
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Montrésor et l'ensemble de l'Indre-et-Loire en 2012<ref name="logement" group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="logement37" group="Insee">Modèle:Lien web.</ref> :
Montrésor | Indre-et-Loire | |
---|---|---|
Part des résidences principales (en %) | 61,6 | 88,2 |
Part des logements vacants (en %) | 17,1 | 7,4 |
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) | 58,2 | 58,9 |
L'importance des résidences secondaires ou occasionnelles est une caractéristique marquante de l'habitat à Montrésor. Ces résidences représentent en effet 21,3 % des habitations (près d'une habitation sur quatre), sans commune mesure avec la moyenne de l'Indre-et-Loire qui s'établit à 4,4 % ; en contrepartie, la part des résidences principales se trouve fortement réduite<ref name="logement" group="Insee"/>,<ref name="logement37" group="Insee"/>. Le nombre et le pourcentage de résidences secondaires dans le parc immobilier de Montrésor ont d'ailleurs fortement augmenté, passant de 19 en 1968 (8,8 % du parc immobilier) à 65 (21,3 % du parc) en 2012 alors que, sur la même période, le nombre de résidences principales est resté globalement stable<ref name="logement" group="Insee"/>.
La majorité des ménages (58,2 %) sont propriétaires de leur habitation, valeur presque identique à la moyenne départementale et en baisse d'un point en Modèle:Nobr ; le logement locatif représente 34,2 % des résidences principales. En 2012, un ménage sur cinq réside dans la commune depuis plus de Modèle:Unité. Entre 1991 et 2009, Modèle:Nobr ont été construites (en très grande majorité des maisons individuelles), représentant 18,1 % du parc ; entre 1945 et 1991, le nombre de constructions nouvelles était de 63. Le parc des résidences principales a plus que doublé depuis la Seconde Guerre mondiale. Le taux de logements vacants, très largement supérieur à la moyenne départementale en 2012, progresse de Modèle:Nobr depuis 2007 (l'augmentation de ce même taux, au niveau départemental, n'est que de Modèle:Nobr sur la même période)<ref name="logement" group="Insee"/>,<ref group=Note name="Réserve">Ces remarques ne résultent pas d'une analyse statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur strictement indicative.</ref>.
Aménagements récents et en projet
Une maison sociale, partiellement destinée à l'installation d'une association d'aide aux particuliers (service à domicile) mais accueillant également les permanences sociales a été ouverte en 2014 dans une ancienne habitation réhabilitée<ref>Modèle:Article.</ref>.
Déjà engagé depuis plusieurs années, l'effacement des réseaux électrique et téléphonique, progressivement enfouis rue par rue, se poursuit en 2014 et 2015<ref>Modèle:Article.</ref>.
Des aménagements urbains à proximité du château (parking paysager, réduction de la vitesse de circulation), la création d'une zone de stationnement, une zone d'accueil pour des randonnées équestres ainsi que l'aménagement piétonnier des berges de l'Indrois (avec le soutien financier du conseil départemental d'Indre-et-Loire) font partie des projets identifiés par le conseil municipal de Montrésor lors de sa réunion du Modèle:Date-<ref name="projet">Modèle:Article.</ref>.
Un terrain multisports pourrait être aménagé à proximité du collège. Cette réflexion est menée dans le cadre du conseil de la communauté de communes de Montrésor, conformément aux dispositions du contrat départemental de développement solidaire pour l'année 2015<ref>Modèle:Article.</ref>.
Risques naturels majeurs
Le régime potentiellement torrentiel de l'Indrois, mais aussi de la Rouère dont les eaux proviennent de ruissellements sur son bassin versant, ont été à l'origine de la reconnaissance de trois épisodes de crues et de mouvement de terrain comme catastrophes naturelles dans les Modèle:Nobr années, en 1985, 1999 et 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
La nature argilo-siliceuse des sols du plateau l'expose, après des périodes de sécheresse prolongée, à des phases de retrait et de gonflement des argiles pouvant fragiliser les fondations des bâtiments<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Tout le plateau de Montrésor, de chaque côté de la rivière, est soumis à un aléa moyen face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), alors que les vallées et leurs pentes de raccordement au plateau ne sont pas concernées (aléa Modèle:Citation ou Modèle:Citation)<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Cette situation a justifié la prise d'un arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle pour des dégâts potentiels survenus en 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Montrésor se trouve en zone de sismicité faible de Modèle:Nobr sur une Modèle:Nobr<ref> Modèle:Lien web.</ref> ; le risque sismique en Indre-et-Loire augmente de très faible (niveau 1) au nord-est du département à modéré (niveau 3) au sud-ouest, où les tremblements de terre les plus significatifs de ces derniers siècles se sont produits ; les chroniques mentionnent plusieurs séismes notables en Touraine dont l'un, survenu le Modèle:Date-, Modèle:Citation.
Toponymie et hydronymie
Formes successives attestées de la dénomination du fief et de la châtellenie :
|
er | =
Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle |
Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXI }}, Chronique des comtes d'Anjou ;
|
Une légende pittoresque veut que le jeune roi Gontran, fils de [[Clotaire Ier|Clotaire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], s'endorme au bord d'un ruisseau sur les genoux de son écuyer, lequel rêve d'une princesse que sa condition et sa pauvreté lui interdisent malheureusement d'épouser. L'écuyer voit alors un petit lézard s'engouffrer dans une anfractuosité du rocher puis en ressortir, tout poudré d'or. Le roi, averti, s'empresse de faire fouiller le rocher, y trouve un souterrain qui conduit à une montagne d'or. Avec cet or, Gontran fait construire un château sur le « mont du trésor », le château de Montrésor, l'écuyer devient le seigneur du château et peut donc épouser la princesse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Une autre hypothèse fait dériver le nom de Montrésor de Mont tréhourt (« le mont entouré de trois enceintes »)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Bien que moins fantastique que la précédente, cette proposition est tout aussi peu crédible, la mention de Montrésor étant bien antérieure à la construction du château féodal fortifié. La réalité historique est que le fief de Montrésor relevait du trésorier du chapitre de la cathédrale de Tours, alors dédiée à saint Maurice d'Agaune, d'où son nom attesté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de « Mons Thesauri » dans la Chronique des Comtes d'Anjou<ref group=Note>Rogerius iste oppidum quod Mons Thesauri dicitur, quia de thesauro beati Mauricii erat, ut suum proprium possidebat. (Roger possédait comme bien propre cet oppidum que l'on appelle le Mont du Trésor, parce qu'il appartenait au trésor du bienheureux Maurice).</ref> ; le toponyme a évolué jusqu'à sa forme moderne<ref name="G37">Modèle:Ouvrage.</ref>. Dès 1523, la forme Montresor (sans accent sur le « e ») se rencontrait. Modèle:Images Les noms de lieux-dits de Montrésor sont peu nombreux. Parmi eux, les Aubrées, désignant l’emplacement du lotissement communal le plus récent, est probablement issu du bas-latin albarus (« peuplier blanc ») ou de sa forme collective *Albaretum<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Montigny, désignant un ancien moulin sur l’Indrois, paraît être une évolution de *Montiniacum (« domaine de Montigny »), formé à partir de Montinius, nom de personnage attesté dans l’Antiquité et du suffixe -IACU, introduisant un sens de propriété ; cette explication est plus plausible que *Montiniacus (« lieu de la hauteur »), qui s’applique mal à un moulin en bord de rivière<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; une charte de Villeloin datée de 1218 le mentionne sous le nom de Montigneyo. Territoire racheté à Chemillé-sur-Indrois, l'Ouche-à-Coulon vient du mot Olca, toponyme évocateur d'une terre labourée traditionnellement utilisée comme jardin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Quant à Blackford, il s’agit d’une appellation récente Modèle:Incise, avec une référence possible mais non expliquée à la ville écossaise du même nom, pour un lieu autrefois nommé le Bout-du-Pont<ref group=Dico name="C548"/>.
C'est Grégoire de Tours qui, le premier, cite la rivière Indre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous le nom de fluvium Angerem dans La Vie des Pères (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce nom est souvent attribué à une évolution du francique anger (prairie herbeuse) d'après la racine ang- ou angr-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le nom de l'Indrois apparaît dans un cartulaire de l'abbaye de Cormery en 850 (Andriscus)<ref name="G37"/>. Il est formé du nom de l'Indre et du suffixe bas-latin d'origine germanique -iscus (ou plutôt -ISCU<ref group="Note">Conventionnellement, le gallo-roman est noté en petites capitales d'imprimerie par les linguistes. L'astérisque est aussi une notation des linguistes pour désigner un mot ou la forme d'un mot non attesté. La désinence -us résulte d'une latinisation observée dans les textes.</ref>) servant à dériver des substantifs, essentiellement des noms propres de nationalité et de pays. Sa forme masculine a abouti à -ois, dont l'évolution phonétique en français l'a fait se confondre avec le suffixe issu de -ESI (latin -ensis), c'est-à-dire -ois et -ais en français moderne. Indrois signifie donc « (du pays) de l'Indre ».
Histoire
De la Préhistoire à l'Antiquité
Aucune donnée archéologique ou historiographique ne permet de retracer précisément l'histoire du site de Montrésor avant le Moyen Âge, même si des outils néolithiques ont été retrouvés à proximité du cimetière<ref group=Dico name="C549"/>. Toutefois, la présence d'un éperon rocheux, au confluent de l'Indrois et de la Rouère, laisse envisager que ce site stratégique et facile à défendre a pu être précocement utilisé pour contrôler la vallée, comme cela s'est produit pour d'autres situations topographiques analogues. Cette hypothèse est renforcée par les nombreux témoignages d'occupation humaine sur les territoires avoisinants<ref group=EV name="V23">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group=Note>Les vestiges de l'aqueduc gallo-romain de la Ronde, parfois cités comme situés à Montrésor, se trouvent en réalité sur le territoire de la commune voisine de Chemillé-sur-Indrois, sur la rive gauche de la rivière.</ref>.
Moyen Âge
L'histoire de Montrésor commence avec les premières mentions du fief dans les textes. C'est ainsi qu'en 887, un seigneur de Montrésor fait partie de l'escorte qui, dirigée par Ingelger, accompagne les reliques de saint Martin à leur retour d'Auxerre, où elles ont été mises à l'abri des raids normands sur la Touraine. Le nom de ce seigneur est inconnu, mais sa participation à une telle escorte témoigne en tout cas de sa notoriété et de l'importance de son fief<ref>Modèle:Article.</ref>. Pour le remercier de cet engagement, les chanoines du chapitre martinien lui font don du fief de Pozay, que certains historiens proposent d’identifier à La Roche-Posay<ref name="A106">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1005, [[Foulques III d'Anjou|Modèle:Nobr d'Anjou]] dit Foulques Nerra et dont la maison possède de nombreuses terres en Touraine<ref group=C37>Modèle:Harvsp.</ref>, confie à Roger, dit le Petit-Diable, cité comme seigneur de Montrésor, la garde de la forteresse de Montrichard, qu'il a récemment bâtie<ref group=K54> Modèle:Harvsp.</ref>,Modèle:Note et, pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Roger et Lisois d'Amboise, autre fidèle compagnon de Foulques, guerroient dans une grande partie de la Touraine<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. C'est à Foulques Nerra qu'est également attribuée la construction de la première forteresse de Montrésor, dont il ne reste presque aucun vestige<ref name="R488">Modèle:Harvsp.</ref>. Toutefois, les contours géographiques de la seigneurie de Montrésor à cette époque restent mal connus<ref group=Lor>Modèle:Harvsp.</ref>.
Montrésor parvient ensuite entre les mains d'[[Henri II (roi d'Angleterre)|Modèle:Nobr d'Angleterre]], également comte d'Anjou, mais la seigneurie est reprise par Philippe Auguste en 1188<ref group=LAB name="LAB-36">Modèle:Harvsp.</ref>. Plusieurs seigneurs se succèdent ensuite à Montrésor, appartenant aux familles de Palluau et de Chauvigny. C'est probablement vers cette époque qu'une chapelle, dédiée à Notre-Dame-de-Lorette, est construite à l'ouest du château<ref group=LAB name="LAB-38"/>. La coexistence de puissants propriétaires terriens, seigneurs et abbayes, est souvent source de contentieux, d'autant plus que les abbayes, en raison de l'immunité qui leur est accordée par l'évêque ou par le pape, échappent à la justice du seigneur<ref group=C37>Modèle:Harvsp.</ref>. C'est pourquoi dès 1267 Geoffroy de Palluau, châtelain de Montrésor, et les religieux de l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin choisissent d'un commun accord les instances chargées de régler leurs éventuels différends<ref group=Adil> Modèle:Lien web.</ref>. Ce « comité d'arbitrage », en 1283, se prononce d'ailleurs en défaveur de Geoffroy de Palluau, contraint de retirer Modèle:Citation qu'il avait installés sur une terre appartenant à Villeloin<ref group=LAB name="LAB-38">Modèle:Harvsp.</ref>.
C'est à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que le fief de Montrésor peut être compté au nombre des possessions de la famille de Bueil grâce à Jean IV de Bueil, grand Maître des arbalétriers de France qui entreprend en 1395 la reconstruction du château<ref group=B01 name="B01-34">Modèle:Harvsp.</ref> et l'entoure d'une double courtine défendue par des tours et des portes fortifiées<ref group=Dico name="C549"/>. Les comptes de Modèle:Nobr pour l'année 1396-1397 mentionnent Modèle:Citation C'est dire l'importance des travaux engagés<ref group=LAB name="LAB-39">Modèle:Harvsp.</ref>. C'est dans ce château qu'en 1433 est emprisonné [[Georges Ier de La Trémoille|Georges {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de La Trémoille]], ancien favori de [[Charles VII (roi de France)|Modèle:Nobr]] tombé en disgrâce auprès du roi<ref group=B01 name="B01-34"/> et capturé par [[Jean V de Bueil|Modèle:Nobr]], successeur de son père Modèle:Nobr à la tête de la seigneurie de Montrésor<ref group=LAB name="LAB-40">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1464 a lieu un échange entre les religieux de Villeloin et un particulier pour Modèle:Citation<ref group=Adil> Modèle:Lien web.</ref>, attestant de l'existence de cet ouvrage de franchissement sur l'Indrois, dont la date de construction n'est pas précisée.
Époque moderne
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la Renaissance
Le personnage marquant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour Montrésor est incontestablement Imbert de Batarnay, à l'origine du renouveau architectural de Montrésor. Différentes orthographes existent pour son prénom (Imbert ou Ymbert) comme pour son patronyme (Batarnay, Bastarnay ou Basternay). Les anciens châtelains, couverts de dettes, ne peuvent s'opposer à la saisie de leurs biens par les créanciers. Imbert de Batarnay, au nombre de ces derniers, fait valoir une forme de droit de préemption et rachète la châtellenie<ref group=LAB>Modèle:Harvsp.</ref>. Un décret paru en 1493 officialise cet achat pour la somme de Modèle:Unité<ref group=B79 name="B79-97">Modèle:Harvsp.</ref>. Déjà propriétaire du château-forteresse de Bridoré<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, la construction d'un nouveau château à Montrésor lui est attribuée, dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : il veut en faire un logis de plaisance moins austère que Bridoré<ref name="KR321">Modèle:Ouvrage.</ref>. C'est également lui qui en 1521 entame la construction de la collégiale de Montrésor Modèle:Incise et la dote Modèle:Citation<ref group=Adil name=Adil11> Modèle:Lien web.</ref> ; le nombre des chanoines sera rapidement porté à douze. Imbert souhaite faire de cette collégiale la sépulture de sa famille, mais il ne voit pas la fin des travaux car il meurt en 1523 et est inhumé dans le chœur de l'église en construction dont l'achèvement n'intervient qu'en 1541<ref group=B79 name="B79-97"/>. Isabeau de Savoie, sa belle-fille, autorise en 1683 l'inhumation des habitants de Montrésor dans l'église collégiale, Modèle:Citation<ref group=Adil name=Adil11/>. Imbert de Batarnay est le grand-père maternel de Diane de PoitiersModèle:Note.
La Renaissance se manifeste dans la vie courante comme dans l'architecture : dès le Modèle:Date-, sur autorisation de l'abbé de Villeloin, une école est ouverte à Montrésor<ref group=EV name="V49">Modèle:Harvsp.</ref>. Avec [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] Modèle:Incise et ses successeurs toutefois, la monarchie s'éloigne de la vallée de la Loire ; l'impact est direct sur Montrésor, que ses châtelains, comme Anne de Joyeuse, mignon d'[[Henri III (roi de France)|Modèle:Nobr]] et arrière-arrière-petit-fils d'Imbert de Batarnay<ref group=K54> Modèle:Harvsp.</ref>, négligent<ref group=B01 name="B01-34"/>.
==== {{#switch: e
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}} ==== Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la seigneurie de Montrésor passe de main en main et de maison en maison, étant même la propriété, pendant quelques années vers 1675, de Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Nouveau motif de discorde entre châtelains et religieux, Michel de Marolles, abbé de Villeloin, prononce en 1627 l'exemption de dîme pour la chapelle castrale et ses héritages, relevant du patronage de Vilelloin ; il confirme ainsi une décision de l'un de ses prédécesseurs vers 1585<ref group=Adil> Modèle:Lien web.</ref>.
Claude de Bourdeille, vers 1640, prend le titre de comte de Montrésor, tout comme ses successeurs, mais l'érection de la châtellenie en comté semble très discutable<ref group=K54 name="K54-75">Modèle:Harvsp.</ref>. C'est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qu'est construit, à proximité de la collégiale, un Modèle:Page h' muni de trois pièces, l'une pour les hommes, l'autre pour les femmes et la dernière réservée au personnel soignant<ref group=EV name="V49"/>.
Jusqu'au Modèle:Date- et son accession au titre de paroisse<ref group=B01 name="B01-33">Modèle:Harvsp.</ref>, le territoire de Montrésor est un lieu-dit de Beaumont-Village appelé Beaumont-Ville, le nom de Montrésor étant réservé au château et à la seigneurie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Note. La création de cette paroisse s'accompagne d'une compensation financière due par le nouveau curé de Montrésor à son collègue de Beaumont-Village, à titre de dédommagement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La construction de la halle aux laines à la même époque, propre à accueillir marchés et foires, semble, au moins en partie, résulter de la volonté de la paroisse de se doter d’équipements lui permettant d’asseoir son indépendance vis-à-vis de sa voisine<ref group=MR name="MR-99">Modèle:Harvsp.</ref>. La commune de Montrésor est créée dans le cadre de la loi du Modèle:Date-<ref group=B01 name="B01-33"/>. C'est également pendant la Révolution française que l'église de Montrésor subit ses dommages les plus graves : deux de ses quatre cloches sont détruites et les statues de sa façade sont mutilées<ref group=B79 name="B79-98">Modèle:Harvsp.</ref>. Le tombeau des Batarnay installé dans le chœur de l'église est dévasté ; les gisants et les statues le décorant, laissées sur place, sont récupérés et cachés dans une crypte<ref name="O56">Modèle:Ouvrage.</ref>. Lorsqu'il est saisi comme bien national en Modèle:Date-, le château de Montrésor est la propriété indivise de plusieurs membres de la famille de Beauvilliers<ref group=LAB name="LAB-101">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Nobr (Modèle:Date-), le nouveau propriétaire du château de Montrésor demande si son château doit être considéré comme un château-fort, et à ce titre démoli, et qui prend alors en charge les frais de démolition<ref group=Adil> Modèle:Lien web.</ref>.
Époque contemporaine
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Montrésor et la Pologne
Modèle:Article connexe Sous le premier Empire, la fabrication et le commerce de draps sont florissants à Montrésor. Des troupeaux de moutons, à Montrésor et dans les communes alentour, fournissent la laine cardée dans des moulins à foulon actionnés par l'Indrois puis tissée sur place pour la fabrication d'étoffes de drap et de serge. Près de Modèle:Nobr sont alors employées pour cette activité. Une halle aux draps est consacrée au stockage et à la vente des étoffes<ref group=B79 name="B79-101">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marqué à Montrésor par la famille Branicki dont le premier représentant en Touraine, Xavier, ami de la famille Bonaparte est un émigré polonais qui a quitté son pays natal en 1844 après une carrière dans l'armée du tsar [[Nicolas Ier (empereur de Russie)|Nicolas {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]Modèle:Note. C'est en fait sa mère, Rose Branicka, héritière de la famille Potocki, qui a acheté pour son fils aîné<ref group=LS>Modèle:Harvsp.</ref>, condamné par contumace par les Russes à l'exil sibérien, le château de Montrésor et quelque Modèle:Unité de terres environnantes<ref group=B01 name="B01-35">Modèle:Harvsp.</ref> pour la somme de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette vente, qui a lieu le Modèle:Date-, est ainsi commentée par Victor Le Febvre, avocat, propriétaire à Genillé mais surtout républicain convaincu, ennemi farouche des Bonaparte et polémiste : Modèle:Citation bloc
À côté de ce jugement sévère, Xavier Branicki tient une place importante dans la vie de Montrésor ; son implication dans la vie communale s'inscrit dans la durée alors que, depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ses propriétaires successifs n'avaient conservé le château que quelques années. Xavier Branicki restaure et réaménage le château ; il contribue à la restauration de l'église, au financement d'une école et d'autres bâtiments publics ; il procure un emploi à de nombreuses personnes, sur ses fermes comme dans son château. Il est en outre nommé maire de Montrésor en 1860, remplaçant l'ancien premier magistrat démissionnaire<ref group=LS>Modèle:Harvsp.</ref> ; il conserve cette charge jusqu'en 1870. Mort en 1879 à Assiout (Égypte), il repose dans le cimetière de Montrésor installé sur un terrain dont il avait lui-même fait don à la commune en 1863<ref group=B79 name="B79-100">Modèle:Harvsp.</ref> peu après le décès de sa mère pour qu'elle puisse y être inhumée<ref group=LS>Modèle:Harvsp.</ref>.
Depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un réseau ferroviaire en étoile s'est construit autour de Tours. Dans un second temps, il est complété par des lignes transversales dont l'une, construite en 1889 et concédée à la compagnie de chemins de fer départementaux, relie Montrésor à Ligueil en passant par Loches<ref group=C37>Modèle:Harvsp.</ref>. Le choix du tracé n'est arrêté qu'après d'âpres discussions entre les communes qui veulent accueillir cette ligne nouvelle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, et la gare, ainsi que les voies, prennent place sur des terrains nus rachetés en 1887 à Chemillé-sur-Indrois<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1907, la ligne est prolongée de Montrésor à Écueillé, où passe également le Chemin de fer du Blanc-Argent<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Si l’arrivée du chemin est l’occasion d’améliorer certains services communaux, comme la distribution du courrier, la ligne ne connaît jamais, sauf à la fin des Modèle:Nobr, qu’un trafic réduit pour les marchandises<ref group=MR>Modèle:Harvsp.</ref>.
La guerre de 1870 se fait sentir jusqu'à Montrésor : il faut loger Modèle:Nobr prussiens en Modèle:Date-, puis plus de 850 autres au mois de mars<ref group=MR>Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : les guerres mondiales
Dans le cadre des grandes manœuvres du Centre de 1908, la mairie de Montrésor accueille le quartier général des grandes manœuvres les 16 et Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale fait Modèle:Nobr dans la population de Montrésor Modèle:Incise, morts au combat en France ou en Belgique<ref name="GW"/>. C'est dans le courant de l'Modèle:Nobr que survient un événement majeur à l'échelle locale : l'alimentation en électricité de Montrésor à partir d'une petite centrale hydro-électrique établie dans un ancien moulin sur l'Indrois. Ce moulin était déjà mentionné en 1218 dans une charte en tant que propriété de l'abbaye de Villeloin<ref group=B01 name="B01-43"/>.
Après la signature de l'armistice du 22 juin 1940, des soldats du [[32e régiment d'infanterie (France)|Modèle:32e d'infanterie]], chargés de surveiller la ligne de démarcation qui passe à environ Modèle:Nobr plus à l'ouest, campent à Montrésor. L'instauration du service du travail obligatoire (STO) par le régime de Vichy le Modèle:Date- est loin de faire l'unanimité. Nombreux sont les jeunes qui fuient pour y échapper, certains s'enrôlant dans des maquis de la Résistance. C'est le cas à Montrésor où la proximité des massifs boisés de la forêt de Loches permet aux maquis de se cacher. Les gendarmes de Montrésor, chargés par les autorités de rechercher et d'arrêter les réfractaires, les recherchent en effet, mais c'est pour les prévenir de leur arrestation imminente et leur donner le temps de se mettre à l'abri<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce comportement leur vaut d'être arrêtés le Modèle:Date- dans une vaste rafle organisée à Loches par les occupantsModèle:Note ; plusieurs d'entre eux sont déportés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Huit Montrésoriens perdent la vie au cours de la Seconde Guerre mondiale, trois sur les champs de bataille et cinq résistants en déportation, dont quatre gendarmes pris dans la rafle du Modèle:Date-<ref name="GW">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les châtelains de Montrésor participent, en 1944, à l'équipement de l'un des deux plus importants maquis opérant dans la région en lui offrant une voiture neuve Modèle:Incise<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et la comtesse Anne Potocka elle-même est membre du réseau franco-polonais de Résistance F2<ref name="Viv">Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'importance et la richesse du patrimoine bâti de la commune font que, par arrêté du Modèle:Date- et dans le cadre de la [[Loi ayant pour objet de réorganiser la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque|loi du Modèle:Date-]], la totalité du Modèle:Citation fait l'objet d'une inscription à l'inventaire des sites Modèle:Citation<ref group=LAB name="LAB-pr">Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Montrésor, destination touristique
Le château de Montrésor continue d’être habité par les descendants de la famille Branicki, par alliance la famille noble polonaise des Rey, eux-mêmes descendants du chroniqueur et poète, Mikołaj Rey (1505-1569)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; certains des plus anciens habitants de Montrésor, ayant parfois travaillé au château, continuent de montrer un fort attachement à cette famille qui a longtemps fait vivre le village. D'autres, dans la génération de leurs enfants, y voient encore les persistances d'une forme de Modèle:Citation. Pour les plus jeunes, enfin, la présence des châtelains, vivant de la vie du village, est un des éléments constitutifs du Modèle:Citation<ref group=SkC name="S153">Modèle:Harvsp.</ref>.
Dès le milieu des Modèle:Nobr, et le phénomène s'est accéléré depuis une quinzaine d'années<ref group= SkC name="S137">Modèle:Harvsp.</ref>, le village a mis à profit ses spécificités Modèle:Incise pour adapter son cadre de vie et son économie au tourisme<ref group=SkC>Modèle:Harvsp.</ref>. L’implication des habitants au développement touristique de leur village est souvent le résultat d’un besoin de stabilité économique, plus sensible chez les nouveaux arrivants<ref group=SkC name="S173">Modèle:Harvsp.</ref>. Néanmoins, si certains, parmi ces derniers, ont tenté en s’installant à Montrésor d'y créer des petites entreprises (épicerie, restaurant…), ils ont vite renoncé à leurs projets pour trouver un emploi à proximité, tout en continuant à habiter sur place<ref group=SkC>Modèle:Harvsp.</ref>. Au début des Modèle:Nobr, la création de la base de loisirs nautiques sur la commune voisine de Chemillé-sur-Indrois a eu un effet bénéfique sur le développement du tourisme montrésorien<ref group=SkC>Modèle:Harvsp.</ref>. Montrésor et Chemillé-sur-Indrois ont d'ailleurs uni leurs ressources et leurs moyens pour obtenir collégialement le label touristique Station verte<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cette orientation revendiquée se traduit par l'adhésion de Montrésor à l'association des Plus Beaux Villages de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>, comme Modèle:Nobr communes françaises<ref>Modèle:Lien web.</ref>, par le tournage à Montrésor, en 2011, d'un épisode de l'émission de télévision de docufiction Une semaine sans les femmes diffusée sur France 2<ref>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Nobr de téléspectateurs<ref group=SkC>Modèle:Harvsp.</ref>), par le choix de Montrésor comme destination dégustation le Modèle:Date- pour le Modèle:Page h' motos 2013 organisé par l'American Tours Festival<ref>Modèle:Article.</ref> et par la participation de Montrésor à Modèle:Nobr du concours Le Village préféré des Français, sur Modèle:Nobr, aux côtés de Modèle:Nobr villages français<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce concours, à l'issue duquel Montrésor a obtenu la deuxième place, et sa couverture médiatique ont eu un impact important sur la fréquentation touristique du village, avec 32 % de visiteurs supplémentaires en Modèle:Date- par rapport au même mois de l'année précédente selon l'office du tourisme<ref>Modèle:Article.</ref>.
Quelques dates de l'histoire de Montrésor. <timeline> DateFormat = yyyy ImageSize = width:1000 height:auto barincrement:45 PlotArea = left:15 right:15 bottom:30 top:15
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# Époques bar:Timeperiod color:Timeperiod shift:(0,0) from:start till:end color:gris # Arrière plan
from:887 till:888 text: "Reliques de~saint Martin" from:987 till:1040 text:"Foulques Nerra" from:1154 till:1189 text:"Henri II Plantagenêt" from:1462 till:1482 shift: (-10) text:"Louis XI" from:1484 till:1496 shift: (-20) text:"~Charles VIII" from:1499 till:1513 shift: (15) text:"Louis XII" from:1516 till:1547 shift: (20) text:"~François Ier" from:1789 till:1799 text:"Révolution~française" from:1852 till:1870 text:"Second~Empire" from:1939 till:1945 text:"Seconde~Guerre mondiale from:1999 till:2001 shift: (35)text:"Communauté~de communes# # Évennements #alignement → width:25 fontsize:S textcolor:black anchor:from align:left color:noir barset:Timeperiod2
#alignement → width:25 fontsize:S textcolor:black align:left color:yellowgreen from:887 till:888 shift:(5) text:"Première mention" from:1005 till:1006 shift:(5) text:"Roger seigneur" #alignement → # Recommencer l'indentation en haut barset:break width:25 fontsize:S textcolor:black anchor:from align:left color:yellowgreen from:1393 till:1415 text:"Jean IV de Bueil" from:1493 till:1523 text:"Imbert de Batarnay"
#alignement → # Recommencer l'indentation en haut barset:break width:25 fontsize:S textcolor:black anchor:from align:left color:yellowgreen from:1699 till:1701 shift: (-50) text:"Paroisse" from:1788 till:1790 shift: (-50) text:"Commune"
#alignement → # Recommencer l'indentation en haut barset:break width:25 fontsize:S textcolor:black anchor:from align:left color:yellowgreen from:1792 till:1794 shift:(5) text:"Vente des~biens nationaux" from:1849 till:1879 text:"Xavier Branicki"
#alignement → # Recommencer l'indentation en haut barset:break width:25 fontsize:S textcolor:black anchor:from align:left color:yellowgreen from:1943 till:1945 shift:(5) text:"Rafle du~27 juillet 1944" from:1849 till:1879 text:"Xavier Branicki"
# Évennements #alignement → width:25 fontsize:S textcolor:black anchor:from align:left color:noir barset:Timeperiod3
#alignement → width:25 fontsize:S textcolor:black align:left color:green from:1005 till:1006 shift:(5) text:"première forteresse" from:1395 till:1400 shift: (-60) text:"forteresse médiévale"
#alignement → # Recommencer l'indentation en haut barset:break width:25 fontsize:S textcolor:black anchor:from align:left color:green from:1493 till:1500: shift:(45) text:"logis Renaissance" from:1521 till:1541: shift:(5)text:"collégiale Saint-Jean-Baptiste"
#alignement → # Recommencer l'indentation en haut barset:break width:25 fontsize:S textcolor:black anchor:from align:left color:green from:1849 till:1870 text:"réaménagement~du château" from:1943 till:1945 shift: (-20) text:"site inscrit"
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Modèle:Coloré Quelques dates de l'histoire de France et de la Touraine - Modèle:Coloré Histoire politique de Montrésor - Modèle:Coloré Histoire architecturale de Montrésor
Politique et administration
Situation administrative
À la suite du redécoupage cantonal de 2014, et la disparition du canton dont elle était le chef-lieu, la commune de Montrésor est rattachée au canton de Loches qui compte Modèle:Nobr<ref>Modèle:Légifrance.</ref>. À l'issue du second tour des élections départementales de 2015, Valérie Gervès (UMP) et Pierre Louault (UDI, conseiller général sortant) sont élus conseillers départementaux du canton de Loches<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Montrésor est rattachée à l'arrondissement de Loches et à la Modèle:Nobr de l'Indre-et-Loire.
Tendances politiques et résultats
Il est difficile de dégager une tendance politique claire dans l'électorat de Montrésor. Si les deux élections régionales présentées ont vu les listes de gauche arriver en tête, droite et gauche semblent se répartir à peu près également la faveur des électeurs lors des autres types de scrutins, l'une ou l'autre tendance obtenant alternativement la majorité au niveau communal. Les résultats des élections européennes, comme ceux des municipales, et en raison des modes de scrutin ou de constitution des listes, se prêtent mal à un commentaire<ref group=Note name="Réserve"/>. Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Résultats élections communes françaises Modèle:Boîte déroulante/fin
Élection présidentielle de 2017
En 2017, au deuxième tour des élections présidentielles, Emmanuel Macron (En marche !), élu, a obtenu 68,14 % des voix et Marine Le Pen (FN), 31,86 %. Le taux de participation s'est élevé à 78,75 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élections municipales les plus récentes
Le nombre d'habitants lors des derniers recensements étant compris entre 100 et Modèle:Nobr, le nombre de membres du conseil municipal est de 11<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref group=Note>Le chiffre de la population officiellement retenu pour l'élection municipale de 2008 était celui du recensement 1999, soit Modèle:Nobr pour Montrésor.</ref>.
Lors des élections municipales de 2008, les Modèle:Nobr municipaux ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 78,81 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors des élections municipales et communautaires de 2014, les Modèle:Nobr municipaux, appartenant à la liste Bien vivre ensemble<ref>Modèle:Article.</ref> ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 82,12 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Montrésor dispose de deux sièges au sein du conseil communautaire<ref name="élus">Modèle:Article.</ref>
Liste des maires
Modèle:Article détaillé Seuls cinq maires se sont succédé à la tête du conseil municipal de Montrésor depuis 1945, Roger Moreau puis Jean Moreau accomplissant plusieurs mandats complets et successifs. Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Instances judiciaires et administratives
La réforme de la carte judiciaire mise en place le Modèle:Date- a supprimé le tribunal d'instance de Loches, dans la juridiction de laquelle se trouvait la commune de Montrésor jusqu'alors. C'est désormais le tribunal d'instance de Tours qui est compétent pour l'ensemble du département ; toutes les juridictions concernant Montrésor sont ainsi regroupées à Tours, à l'exception du tribunal administratif et de la cour d'appel qui continuent de siéger à Orléans<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture de la région Centre-Val de Loire.
La commune de Montrésor est le siège d'une brigade de proximité de la gendarmerie nationale<ref> Modèle:Article.</ref>.
Intercommunalité
Montrésor fait partie de la Communauté de communes Loches Sud Touraine qui a été créée le Modèle:Date- en fusionnant quatre anciens intercommunalités, dont la communauté de communes de Montrésor (CCM), qui avait son siège dans la commune elle-même<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les compétences de cet organisme intercommunal s'exercent sur les dix communes constituant l'ancien canton de Montrésor. Se substituant à partir du Modèle:Date- à l'ancien SIVOM du canton de Montrésor, la CCM intervient dans de nombreux domaines : adduction d'eau potable et traitement des eaux usées en régie directe, gestion de la collecte des déchets en remplacement de l'ancien syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères (SMITCOM) du Val d'Indrois<ref> Modèle:Article.</ref>, entretien de la voirie, développement économique, etc.
Le syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire (SIEIL) assure le contrôle et la coordination de l'ensemble des concessionnaires opérant sur l'Indre-et-Loire dans le domaine de la distribution de gaz et d'électricité ; il intervient également sur le renforcement du réseau de distribution d'électricité. Fondé en 1937, il a progressivement évolué dans le contexte d'ouverture des marchés de l'énergie à la concurrence<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Toutes les communes d'Indre-et-Loire, Tours exceptée, adhèrent au SIEIL à titre individuel par arrêté préfectoral en date du Modèle:Date- pour ce qui est de sa « compétence Électricité ». L'adhésion à la « compétence Gaz » est facultative et le conseil municipal de Montrésor a décidé le rattachement de la commune en 2011<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le syndicat intercommunal de transport scolaire du Lochois auquel adhère la commune de Montrésor au même titre que Modèle:Nobr communes du Lochois, est un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU) qui prend en charge le transport des collégiens et lycéens entre les communes de leur domicile et les établissements d'enseignement secondaire, publics comme privés, ouverts dans le périmètre de compétences de ce SIVU. Il opère en convention avec un transporteur professionnel<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Le syndicat mixte Touraine propre, regroupant neuf communautés de communes ou syndicats mixtes intercommunaux d'Indre-et-Loire, a pour vocation de favoriser et fédérer les actions en matière de réduction et de valorisation des déchets ménagers. La communauté de communes de Montrésor en est adhérente à titre collectif au nom des dix communes qu'elle regroupe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Structure intercommunale de type syndicat mixte, le syndicat mixte du Pays de la Touraine Côté Sud regroupe le Conseil départemental d'Indre-et-Loire ainsi que quatre communautés de communes du sud du département d'Indre-et-Loire, au sein d'une entité cohérente au niveau géographique, économique, culturel et social. Son rôle est de porter les projets de développement de ce territoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique environnementale
Ce domaine de compétence est pris en charge par la communauté de communes Loches Sud Touraine pour l'ensemble de son territoire, exception faite des dispositions particulières à chaque commune.
Eau potable et assainissement
L'alimentation en eau potable de Montrésor et des neuf autres communes de la communauté de communes est entièrement mutualisée, à partir de quatre forages interconnectés exploitant des nappes du Cénomanien ou du Turonien, et de deux stations de traitement ; l'un de ces forages se trouve en bordure de l'Indrois, en amont du bourg de Montrésor<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la fin de 2013, plus de Modèle:Unité étaient raccordés à ce réseau sur l'ensemble de la communauté de communes<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'assainissement des eaux usées de Montrésor est assuré, de manière collective, par une station d'épuration à disques biologiques, d'une capacité de Modèle:Nobr (équivalent-habitant), avec rejet des eaux épurées dans l'Indrois au niveau du plan d'eau communal de la commune voisine de Chemillé-sur-Indrois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Déchets ménagers
Une déchèterie, sur le territoire de la commune de Genillé, est accessible aux habitants de Montrésor comme des autres localités de la communauté de communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les déchets ménagers, recyclables ou non, sont collectés en porte-à-porte de manière hebdomadaire, et des conteneurs pour la collecte du verre, du papier ou des vêtements sont répartis sur le territoire communal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Patrimoine communal et construction
Dans le souci de préserver l'aspect visuel du site, le conseil municipal de Montrésor a décidé en 2013 de ne pas délivrer d'autorisation aux particuliers souhaitant installer des panneaux photovoltaïques de toiture, ces équipements étant jugés Modèle:Citation<ref name="CM2013">Modèle:Article.</ref>.
Finances locales
Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de Montrésor, sur une période de dix ans<ref name="ALIZE"> Modèle:Lien web.</ref> :
2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Montrésor | 214 | 288 | 245 | 395 | 362 | 366 | 327 | 321 | 194 | 140 |
Moyenne de la strate | 148 | 160 | 168 | 170 | 169 | 174 | 199 | 211 | 194 | 189 |
Modèle:Graphique polygonal
|
La capacité d'autofinancement de la communeModèle:Note, comparée à la moyenne de la strate (ensemble des communes de Modèle:Nobr appartenant à un groupement fiscalisé), observe une baisse presque constante depuis 2009 et en 2014, devient inférieure à la moyenne. Le résultat comptable<ref group=Note>Le résultat comptable est la différence entre produits et charges de fonctionnement.</ref>, toujours positif, est supérieur à celui de la strate, sauf en 2014<ref name="ALIZE"/>,<ref group=Note name="Réserve"/>.
Population et société
Démographie
Les habitants de Montrésor sont appelés les Montrésoriens<ref name="G37"/>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Les registres propres à Montrésor n'existent que depuis 1700, année de création de la paroisse, même si des données relatives à la démographie du territoire de la seigneurie existaient auparavant. En 1789, ils mentionnaient une population de Modèle:Nobr<ref group=Dico name="C548"/>, soit une population estimée à Modèle:Nobr, alors que le territoire communal était beaucoup plus réduit qu'à l'époque contemporaine<ref group=Note>Cette estimation est basée sur un coefficient de conversion de Modèle:Nobr par feu, valeur toutefois très contestée.</ref>. Dès 1793, les recensements sont individuels.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
1968 - 1975 | 1975 - 1982 | 1982 - 1990 | 1990 - 1999 | 1999 - 2007 | 2007 - 2012 | |
---|---|---|---|---|---|---|
Taux de variation annuel de la population | - 1,4 | - 0,2 | - 2,9 | + 1,0 | - 1,1 | - 1,2 |
Solde naturel | - 0,6 | - 0,2 | - 0,2 | + 0,1 | - 0,4 | - 0,7 |
Solde migratoire | - 0,8 | + 0,1 | - 2,7 | + 0,9 | - 0,7 | - 0,6 |
Il est difficile de commenter l'évolution de la population de Montrésor au fil des années dans la mesure où le périmètre communal a fréquemment varié. Malgré tout, et en dépit de l'agrandissement du territoire, le nombre d'habitants de Montrésor est en diminution presque constante, le semblant de stabilisation observé à la fin des Modèle:Nobr n'étant peut-être que temporaire ; une série plus longue manque pour vérifier cette tendance attribuée aux effets du développement touristique<ref group=SkC name="S137"/>. La diminution de la population est le fait de soldes naturel et migratoire négatifs, exception faite d'une certaine « embellie » dans la décade 1900-1999<ref group="Insee"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>En raison des valeurs arrondies à la première décimale fournies par l'Insee, les totaux peuvent apparaître inexacts.</ref>. Jean-Mary Couderc et al., dans le Dictionnaire des communes de Touraine, attribuent cette situation à un « manque de vitalité communale », dû notamment à l'absence d'infrastructures routières importantes sur le territoire de Montrésor<ref group=Dico name="C549"/>. Pour Jean Debon, Montrésor et les communes environnantes peinent à maintenir sur place une population plus attirée par Loches et, au-delà, par Tours<ref>Modèle:Article.</ref>, même si Montrésor n'est pas directement soumise à l'influence de ce grand pôle urbain<ref group=Insee name="FC"/>. En outre, la taille moyenne d'un ménage, qui était de Modèle:Nobr en 1968, n'est plus que de Modèle:Nobr en 2012<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 20,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 47,2 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,2 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,91 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Les communes de Beaumont-Village, Chemillé-sur-Indrois, Loché-sur-Indrois, Montrésor, Villeloin-Coulangé et Villedômain ont mutualisé leurs ressources pour assurer la scolarisation de leurs enfants dans le cycle d'enseignement primaire, au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cadre, la commune de Villeloin-Coulangé accueille, à la rentrée 2015, Modèle:Nobr de maternelle<ref>Modèle:Lien web.</ref> alors que les élèves du cours élémentaire sont scolarisés à Loché-sur-Indrois<ref>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Nobr) et Montrésor (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un accueil péri-scolaire est assuré pour les enfants avant et après la classe, leur proposant des activités ludiques et d'éveil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le collège de Montrésor accueille les élèves de l'enseignement secondaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>Bien que le collège de Montrésor soit administrativement domicilié dans cette commune, ses bâtiments sont implantés sur le territoire de Beaumont-Village.</ref> mais les lycées les plus proches se trouvent à Loches, avec deux lycées d'enseignement général, l'un public et l'autre privé, et un lycée public d'enseignement professionnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le transport des écoliers au sein du RPI ainsi que celui des lycéens entre Montrésor et Loches est assuré par un service de cars.
Les établissements d'enseignement supérieur sont tous situés à Tours ou dans sa proche périphérie. Parmi eux, l'université pluridisciplinaire François-Rabelais propose, au sein d'une école polytechnique universitaire et de deux instituts universitaires de technologie s'appuyant sur une quarantaine de laboratoires de recherche, sept unités de formation et de recherche ; l'école supérieure de commerce et de management de Tours-Poitiers offre sur ses deux sites des formations Bac+3 ou Bac+5 ; l'école Brassart de Tours est spécialisée dans les arts graphiques<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Dans le domaine agricole, le lycée agricole de Tours-Fondettes prépare au diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS, Bac+2)<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Vie culturelle et sportive
Équipements culturels et sportifs
La commune de Montrésor dispose d'une bibliothèque municipale, attenante à la mairie et intégrée au réseau de la direction de la Lecture publique et du Livre de Touraine<ref> Modèle:Lien web.</ref>, gérée par le conseil départemental d'Indre-et-Loire. Un local club, pourvu d'équipement socio-éducatifs et réhabilité au début des Modèle:Nobr est mis à la disposition des habitants<ref name="M2010"/>.
Des terrains sont aménagés pour la pratique du jeu de boules ou du tennis<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Vie associative
Vingt-et-une associations ont leur siège à Montrésor. La majorité d'entre elles (Modèle:Nobr) interviennent dans le domaine de la culture et des loisirs, par l'organisation de manifestations culturelles, la défense du patrimoine, la mise en place d'ateliers de loisirs pour les habitants, etc. Six autres œuvrent dans le domaine social (aide aux personnes en difficulté, association de parents d'élèves). Deux, enfin, sont des associations sportives. Si la plupart de ces associations ont une vocation communale, cinq d'entre elles exercent leur activité sur un périmètre plus large (ancien canton de Montrésor par exemple)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations sportives et festivités
Depuis une dizaine d'années, Montrésor organise en juillet et en août, au bord de l'Indrois, au pied du château, mais aussi dans les rues du village, une série d'animations et de spectacles estivaux nocturnes retraçant l'histoire de Montrésor appelés Les Nuits solaires de Montrésor<ref>Modèle:Article.</ref>. Ces manifestations ont remplacé les animations culturelles qui se déroulaient auparavant en journée, au moment de la Pentecôte, depuis le début des Modèle:Noir<ref group=SkC>Modèle:Harvsp.</ref>.
Jusqu'en 2010, un comice agricole se déroulait à Montrésor avec une périodicité de six ans, en alternance avec les autres principales communes de l'arrondissement de Loches<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après des incertitudes sur son déroulement<ref>Modèle:Article.</ref>, cette manifestation est maintenue pour 2016<ref>Modèle:Article.</ref>.
Santé et services d'urgence
Un médecin généraliste est installé à Montrésor, qui offre également les services d'une pharmacie d'officine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un cabinet d'ostéopathie devrait également ouvrir dans la commune<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier des Rives de l'Indre à Loches<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Un centre de secours des sapeurs-pompiers de Touraine est implanté à Montrésor. Il intervient également sur la commune de Villeloin-Coulangé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Médias
Le quotidien régional La Nouvelle République du Centre-Ouest consacre quelques pages de son édition Indre-et-Loire, Touraine Est, à l’actualité du canton de Loches. La Renaissance lochoise, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> est un hebdomadaire d’informations locales sur les cantons du sud de la Touraine.
Parmi les chaînes de télévision de télévision numérique terrestre (TNT) accessibles à tous les habitants de Montrésor, France 3 Centre-Val de Loire et TV Tours Val de Loire relaient, entre autres, les informations locales. Parmi les nombreuses stations de radio disponibles, on peut citer France Bleu Touraine et Graffic<ref>Modèle:Article.</ref>, basée à Loches, plus spécialement consacrée à la musique et aux informations locales dans une zone allant de Tours à Poitiers et à Châteauroux.
Culte
Le territoire de la commune dépend de la paroisse de Montrésor au sein du doyenné de Loches, lui-même partie de l'archidiocèse de Tours, au même titre que cinq autres doyennés<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2015, l'église Saint-Jean-Baptiste de Montrésor est l'un des huit lieux de culte de cette paroisse ; des offices y sont célébrés en alternance avec les autres églises paroissiales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Monseigneur Bernard-Nicolas Aubertin est à la tête de l'archidiocèse de Tours depuis 2005<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Télécommunications et énergie
En 2014, l'accès à internet à haut débit via la technique ADSL 2+ est possible pour tous les habitants de Montrésor abonnés à un réseau de téléphonie fixe<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La commune de Montrésor est rattachée au réseau public de distribution de gaz naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Montrésor est classée en zone de revitalisation rurale par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Revenus et fiscalité
En 2015, le revenu fiscal médian par ménage est de Modèle:Euro, alors que la moyenne départementale s'établit à Modèle:Euro et que celle de la France métropolitaine est de Modèle:Euro<ref name="InseeRev2015" group=Insee> Modèle:Lien web.</ref>.
Le revenu net déclaré par foyer montrésorien était pour 2012 de Modèle:Unité<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>, valeur nettement inférieure à la moyenne départementale qui s'établissait pour la même année à Modèle:Unité<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, la commune ne comptait aucun foyer assujetti à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à Montrésor et leur évolution sur les six dernières années<ref group=Insee> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Insee> Modèle:Lien web.</ref> :
Montrésor 2012 | Montrésor 2007 | |
---|---|---|
Population de 15 à 64 ans | 191 | 212 |
Actifs (en %) | 75,5 | 69,5 |
dont : | ||
Actifs ayant un emploi (en %) | 62,8 | 63,7 |
Chômeurs (en %) | 12,8 | 5,7 |
Montrésor 2012 | Montrésor 2007 | |
---|---|---|
Nombre d'emplois dans la zone | 187 | 193 |
Indicateur de concentration d'emploi | 153,6 | 141,6 |
Si le nombre d'habitants de Montrésor âgés de Modèle:Nobr n'a que peu varié au cours de la période de référence Modèle:Nobr, le pourcentage d'actifs dans cette tranche d'âge a fortement augmenté. Malgré tout, et sur la même période, la chômage a nettement progressé, passant de Modèle:Nobr.
Si la zone d'emploi de Montrésor se révèle un peu moins génératrice d'emplois en 2012 par rapport à 2007, cela n'influe pas de manière importante sur l'indicateur de concentration d'emploi : en 2012, Montrésor continue à proposer un peu plus d'un emploi et demi pour un actif, valeur très nettement supérieure à la moyenne départementale (l'indicateur de concentration d'emploi en 2012 pour l'Indre-et-Loire est de 98,2)<ref group=Insee> Modèle:Lien web.</ref>. Pourtant, en 2012, seuls 49 des Modèle:Nobr proposés à Montrésor sont occupés par des Montrésoriens. La moitié des actifs de Montrésor travaillent dans le département d'Indre-et-Loire, mais hors de la commune elle-même<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>.
Tissu économique
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Montrésor selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref group=Insee name="economie">Modèle:Lien web.</ref> :
Total | % | 0 salarié |
1 à 9 salariés |
10 à 19 salariés |
20 à 49 salariés |
50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 54 | 100,0 | 31 | 18 | 3 | 2 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 6 | 11,1 | 6 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 2 | 3,7 | 0 | 2 | 0 | 0 | 0 |
Construction | 5 | 9,3 | 4 | 0 | 1 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 31 | 57,4 | 18 | 12 | 1 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 9 | 16,4 | 6 | 3 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 10 | 18,5 | 3 | 4 | 1 | 2 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
En 2014, trois nouvelles entreprises se sont créées à Montrésor, une dans le domaine de l'industrie, et deux dans le secteur du commerce. Deux de ces créations sont des entreprises individuelles<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>.
Hormis une entreprise de services à la personne et une administration (enseignement), les établissements de Montrésor sont des petites et moyennes entreprises (PME) employant au maximum Modèle:Nobr. Modèle:Nobr, Modèle:Nobr (soit 57 %) n'avaient même recours à aucune main d'œuvre salariale. Le secteur tertiaire est particulièrement développé.
Modèle:Nobr, la presque totalité (97,7 %) des emplois proposés dans les établissements de Montrésor appartiennent à la sphère présentielle<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>, c'est-à-dire que les biens et services qu'ils produisent sont destinés à satisfaire les besoins locaux, des habitants ou des touristes<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Avec trois exploitations implantées sur la commune entre 2010 contre neuf en 1988, l'importance du secteur agricole dans l'économie locale diminue<ref name="agri"/>,<ref group=Note>La différence observée entre les données fournies par l'Insee et par le ministère de l'Agriculture s'explique par une définition plus restrictive de l'exploitation agricole par le ministère de l'Agriculture (attribution obligatoire d'un numéro de SIRET) et la prise en compte, dans les enquêtes de l'Insee, des exploitations de sylviculture.</ref>. La surface agricole utile (SAU) mentionnée pour Montrésor, de Modèle:Nobr en 2010 comprend, au sens du recensement de l'agriculture, la surface totale des terres exploitées par les agriculteurs établis sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui explique que cette SAU soit très supérieure à la superficie cadastrale du territoire communal.
Comme pour beaucoup de communes du sud-est de l'Indre-et-Loire, l'agriculture est dominée par les céréales, les cultures oléagineuses et protéagineuses<ref name="agri"> Modèle:Lien web.</ref>. Une importante exploitation arboricole a existé à Montrésor dans les dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur des terres appartenant à la famille Branicki ; sa production étant destinée au Royaume-Uni, elle a cessé son activité au début des Modèle:Nobr après un durcissement des règles commerciales bilatérales<ref group=SkC>Modèle:Harvsp.</ref>. Renouant avec une tradition viticole du Lochois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle oubliée après l'invasion du phylloxéra en 1882<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, de nouvelles vignes ont été plantées à Montrésor en 2014<ref>Modèle:Article.</ref>.
Industrie et artisanat
Ce domaine de l'activité économique communale est principalement couvert par des entreprises du secteur des bâtiments et travaux publics : menuisier, charpentier-couvreur, peintre en bâtiments<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Commerces et services
La ville de Montrésor, par son statut d'ancien chef-lieu de canton, propose divers équipements habituels dans ce type de commune, mais elle a également développé des services destinés à répondre aux besoins des visiteurs comme des habitants : bureau de poste occupant l'ancienne gare ferroviaire, agence bancaire, agent d'assurance, maison de Pays, magasins proposant souvenirs et produits locaux, restaurants, commerces alimentaires dont une supérette, salon de coiffure, etc. Un marché est organisé à Montrésor, hebdomadaire de juin à septembre, mensuel le reste de l'année<ref>Modèle:Article.</ref>. Trois assistantes maternelles peuvent prendre en charge dix enfants<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Une clinique vétérinaire occupe depuis 2010 les locaux laissés vacants après le départ des bureaux du Trésor public<ref name="M2010">Modèle:Lien web.</ref>.
Une association locale ADMR (services à la personne à domicile), intervenant sur Montrésor, son siège, mais aussi sur les communes avoisinantes, est le plus important employeur de la commune avec Modèle:Nobr en 2014<ref>Modèle:Article.</ref>. Le second plus gros employeur de main d'œuvre est le collège de Montrésor (Modèle:Nobr et administratifs en 2014)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Tourisme
Au Modèle:Date-, l'Insee ne recense aucun hôtel ni camping sur le territoire de Montrésor<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>. Par contre, Montrésor dispose de trois établissements « chambres d'hôte » et d'une aire de stationnement et de services pour camping-cars (alimentation en eau et électricité, bacs de récupération des eaux usées). Des services complémentaires (campings, gîtes ruraux) sont disponibles dans les communes limitrophes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
En arrière-plan et de gauche à droite, le logis Renaissance, les ruines de la forteresse médiévale et la collégiale Saint-Jean-Baptiste.
Château de Montrésor
Modèle:Article détaillé Trois châteaux successifs sont construits sur le même site<ref group="Coord">Château de Montrésor : Modèle:Coord.</ref>, mais à des emplacements légèrement différents.
Un éperon rocheux a accueilli successivement un donjon attribué à Foulques Nerra et intégré au système défensif des comtes d'Anjou en Touraine, une forteresse médiévale construite par Jean IV de Bueil, grand Maître des arbalétriers de France, puis un logis Renaissance édifié par Imbert de Batarnay, influent personnage auprès de quatre rois de France. Après la période révolutionnaire au cours de laquelle le château, mal entretenu, est passé entre les mains de plusieurs propriétaires successifs, le comte Xavier Branicki, émigré polonais, mécène et maire de Montrésor de 1860 à 1870, rachète le domaine en 1849, répare certaines parties du château, en reconstruit d'autres ; il meuble le logis principal en style Second Empire et le décore avec de nombreuses œuvres d'art. Sa famille, toujours propriétaire, habite une partie du château presque totalement ouvert au public.
Le château, ses communs, les enceintes et les jardins sont inscrits sur la liste des monuments historiques comme édifices classés depuis le Modèle:Date-<ref group=MH name="MH-château">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Collégiale Saint-Jean-Baptiste
Construite à peu de distance du château<ref group="Coord">Église de Montrésor : Modèle:Coord.</ref> et fondée en 1521 par Imbert de Batarnay, seigneur de Montrésor, qui souhaite en faire la sépulture de sa famille, elle est rapidement élevée au rang de collégiale et abrite un collège de Modèle:Nobr. Depuis 1700 et la création de la paroisse de Montrésor, elle assure la fonction d'église paroissiale. À la Révolution française, alors que le collège de chanoines s'est fortement réduit depuis un siècle, les derniers d'entre eux se dispersent mais l'église, bien que pillée et victime d'importantes dégradations, conserve sa fonction paroissiale, qu'elle assure encore au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Si son architecture est marquée par la fin de l'époque gothique, son décor porte l'empreinte des débuts de la Renaissance française. L'église a fait l'objet de nombreuses restaurations et réparations, notamment dans la seconde partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous l'impulsion de la famille Branicki, et surtout de Xavier Branicki. La restauration du tombeau des Batarnay est l'une des interventions les plus symboliques de cette époque.
Elle est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1840<ref group=MH name="MH-collégiale">Modèle:Base Mérimée.</ref>. En accord avec le diocèse de Tours, des manifestations culturelles y sont organisées<ref name="CM2013"/>.
Maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Située à l'aplomb du château, en bordure de la rue qui passe en contrebas, adossée au coteau<ref group="Coord">Maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Coord.</ref>, cette maison à étages construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle se singularise par ses murs pignon et gouttereaux à pans de bois. Les murs étant crépis, il n'est pas possible de savoir quel matériau, pierre ou brique, compose le hourdage. Un arrêté du Modèle:Date- l'a inscrite sur la liste des monuments historiques<ref group=MH>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Logis du Chancelier
Modèle:Article détaillé Cet hôtel particulier fut construit en 1581, en contrebas du château dont il dépendait<ref group="Coord">Logis du Chancelier : Modèle:Coord.</ref>. Un angle de sa façade s'orne d'une échauguette montée sur cul-de-lampe et ses combles prennent jour, vers l'est, par deux fenêtres à meneaux ornés de motifs Renaissance. C'est en 2015 le siège de la mairie de Montrésor, mais depuis 1860 et jusqu'en 1993, le bâtiment a abrité la gendarmerie ; il a été restauré en 1997<ref group=Dico name="C552">Modèle:Harvsp.</ref>. Ses façades et sa toiture sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref group=MH>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Halle aux laines
Modèle:Article détaillé Construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Coord">Halle aux laines : Modèle:Coord.</ref>, cette halle surmontée d'un étage mansardé rappelle par son nom le travail de la laine qui fut une importante activité économique du village jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; les étoffes, stockées dans les combles, étaient vendues sous la halle. Son rez-de-chaussée abrite, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le marché de Montrésor et son étage accueille des expositions temporaires, ou permanentes sur l'histoire de Montrésor. La halle aux laines est également appelée halle aux cardeux (cardeurs) et l'assimilation est telle qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ce surnom s'étendait à l'ensemble des habitants de Montrésor<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La halle aux laines de Montrésor est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1926<ref group=MH>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Monuments historiques de Montrésor.
-
Château Renaissance. -
Ruines de la forteresse médiévale. -
Collégiale Saint-Jean-Baptiste. -
Maison à pans de bois. -
Logis du Chancelier. -
Halle aux laines.
Autres lieux et monuments
L'ancienne chapelle Saint-Roch, dans la rue Xavier-Branicki, dédiée au saint patron de la paroisse<ref group=EV>Modèle:Harvsp.</ref>, fut construite en 1529, partiellement troglodytique. Désaffectée, elle ne se reconnaît plus qu'à ses fenêtres en arc brisé, dont l'une s'orne d'un remplage très décoré<ref group=B01 name="B01-41">Modèle:Harvsp.</ref>, et à une niche ayant longtemps abrité une statue de saint Roch désormais visible dans la collégiale<ref group=B01 name="B01-40">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group=Dico name="C551">Modèle:Harvsp.</ref>. Cette chapelle, située sur un itinéraire médiéval de Châtillon-sur-Indre à Montrichard, à proximité d’un gué sur l’Indrois, a pu, avant la Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, être dédiée à saint Blaise ; cette association d’un gué (à l'emplacement du lavoir) et d’un lieu de culte à saint Blaise était fréquente : les voyageurs traversant le gué dans l’eau froide invoquaient le saint, guérisseur des congestions et des maux de gorge<ref>Modèle:Article.</ref>.
Au centre du cimetière, Xavier Branicki fit édifier une chapelle servant de tombeau aux membres de sa famille, mais aussi à d'autres exilés polonais. De style néo-gothique, elle porte sur sa façade le blason des Branicki et leur devise : Pro fide et patria (Pour la foi et la patrie)<ref group=B01 name="B01-44">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le pont du jardinier est une passerelle en fer enjambant l'Indrois. Fabriquée dans les ateliers de Gustave Eiffel, elle fut installée, selon une tradition non attestée, pour permettre au prince Napoléon, en visite au château, d'aller à la chasse sans passer par le gué, seul autre moyen à l'époque pour franchir l'Indrois. Elle doit son nom au fait qu'elle était empruntée par les jardiniers du château qui allaient travailler sur l'autre rive<ref group=B01 name="B01-43">Modèle:Harvsp.</ref>.
Sur la rive gauche de l'Indrois, une construction circulaire au toit conique abrite le dispositif du bélier hydraulique qui permettait, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, d'alimenter en eau le château et deux fermes. L'installation, qui n'est plus utilisée, est pourtant toujours fonctionnelle<ref group=B01 name="B01-43"/>.
Pour amender les terres agricoles acides de la gâtine et préparer les composants du mortier utilisé dans la construction, de nombreux fours à chaux ont été construits dans le sud de la Touraine. Celui de Montrésor, installé au sud-ouest du territoire communal, en limite de Chemillé-sur-Indrois, n'a fonctionné que de 1899 à 1930. Son équipement est conservé<ref> Modèle:Article.</ref>.
Deux lavoirs sont encore en place sur la rive droite de l'Indrois, au fond d'une placette pour le lavoir public, au bout d'un jardin pour le lavoir privé<ref group=Dico name="C552"/>. Ils sont désaffectés mais maintenus en l'état, l'un d'entre eux est même encore muni de sa planche à laver.
Le massif de tuffeau jaune du Turonien sur lequel est bâti le château<ref group=Dico name="C548"/> est creusé de caves et d'habitations troglodytiques dont certaines sont encore occupées ou servent de dépendances.
La rue Branicki est tracée sur l'emplacement du fossé sec qui éventrait le coteau à l'est du château ; une arche remplaçant le pont-levis, restaurée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut ménagée au-dessus de cette rue pour permettre aux châtelains d'aller directement du château à la collégiale. Cette arche, nommée pont Bouvet, supporte l'impasse Potocki.
Une maison à étages, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, était le four banal communal où les habitants devaient venir faire cuire leur pain, moyennant redevance au boulanger : les fours étaient installées au rez-de-chaussée. L'un d’eux a même pu servir, en raison de ses dimensions, au séchage des fibres de chanvre après rouissage<ref group=MR>Modèle:Harvsp.</ref>. L'étage servait de salle de réunion pour les procès en justice ou les assemblées des chefs de famille sous la direction du syndic avant la Révolution<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La maison du doyen de la collégiale, construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est alors habitée par Henri Fauchère, doyen de 1619 à 1660, qui est également abbé confidentiaire de l'abbaye Saint-Pierre de Brantôme. La lucarne de sa façade est ornée des armes parlantes d'Henri Fauchère (un blason orné d'une faux), de son monogramme (les lettres H et Modèle:Grec ancien entrelacées) et de sa devise : Modèle:Citation. Une autre inscription, au-dessous, porte la mention Modèle:Citation<ref group=LAB>Modèle:Harvsp.</ref>.
- Autres lieux et monuments de Montrésor (sélection).
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L'ancienne chapelle Saint-Roch. -
Le pont du jardinier. -
La chapelle des Branicki. -
Le four banal de Montrésor. -
Une maison canoniale. -
Le bélier hydraulique. -
Un lavoir privé. -
Le pont Bouvet enjambant la rue Branicki.
Patrimoine naturel
Le territoire communal de Montrésor n'est intégré à aucune structure d'observation ou de protection du patrimoine naturel recensée par l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le réseau de cavités souterraines dans lequel coule la Rouère, plus vaste réseau hydrographique souterrain d'Indre-et-Loire, abrite un écosystème cavernicole spécifique, avec notamment des crustacés aquatiques aveugles appartenant au genre Niphargus<ref group=Dico name="C549"/>.
Patrimoine gastronomique
La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage de deux fromages de chèvre, Sainte-Maure de Touraine et Valençay, produits d'appellation d'origine protégée (AOP)<ref group=Note>Nomenclature européenne.</ref> ou appellation d'origine contrôlée (AOC)<ref group=Note>Nomenclature française.</ref>. Onze types de vins tranquilles ou effervescents (crémants) bénéficient des mêmes appellations<ref name="inao">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs, les rillettes de Tours, le bœuf du Maine, les volailles du Berry et vingt-deux types de vins tranquilles bénéficient d'une indication géographique protégée (IGP) s'ils sont produits sur le territoire de Montrésor<ref name="inao"/>.
- Quelques éléments du patrimoine gastronomique de Montrésor.
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Fromage de Valençay. -
Fromage de Sainte-Maure-de-Touraine. -
Fouée aux rillettes de Tours. -
Grappe de raisin
sauvignon blanc<ref group=Note>Le sauvignon blanc est un cépage dont les raisins servent à élaborer, entre autres, le touraine blanc AOP.</ref>. -
Troupeau de bovins de race Limousine<ref group=Note>La race Limousine est une race de bovins à viande, élevée entre autres pour la production du Bœuf du Maine.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Foulques III d'Anjou, dit Foulques Nerra (v. 965/970-1040), comte d'Anjou, est à l'origine de la construction de la première forteresse médiévale de Montrésor.
- Jean IV de Bueil (1365-1415), seigneur de Montrésor, grand maître des arbalétriers de France, prend la décision de reconstruire le château médiéval. Il meurt à la bataille d'Azincourt.
- Jean V de Bueil (1406-1477), fils du précédent et comme lui seigneur de Montrésor, amiral de France, est un compagnon de Jeanne d'Arc.
- Imbert de Batarnay (1438-1523), seigneur de Montrésor, conseiller de quatre rois de France, est le grand-père maternel de Diane de Poitiers.
- Anne de Châteauneuf-Randon, duc de Joyeuse (1560-1587), seigneur de Montrésor, amiral de France, l'un des mignons du roi Modèle:Nobr, il est inhumé dans la collégiale de Montrésor.
- Claude de Bourdeille (1608-1663), comte de Montrésor, gentilhomme, auteur de mémoires.
- René de Thorigny (1798-1869), avocat général et homme politique, brièvement ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Louis-Napoléon Bonaparte, mort à Montrésor.
- Jacques Joseph Moreau (1804-1884), psychiatre, né à Montrésor.
- Xavier Branicki (1816-1879), propriétaire, écrivain politique, financier et mécène. Il achète en 1849 le château de Montrésor. Il est maire de la commune de 1860 à 1870.
- Anna Potocka Branicka (1863-1953), nièce de Xavier, adhère en 1942 au réseau F2 (résistance polonaise en France) et est à l'origine de sa section tourangelle. Elle cache des armes et loge des militaires polonais en fuite<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Viv"/>.
- Józef Unrug, (1884-1973), commandant en chef de la marine polonaise entre 1925 et 1939. Il est enterré à Montrésor où sa famille s'était installée. En 2018, ses cendres sont transférées en Pologne.
- Louis Janoir (1885-1968), pionnier de l'aviation, participe au meeting aérien que Montrésor organise le Modèle:Date-.
- Roger Moreau (1904-1986), homme politique, maire de Montrésor de 1945 à 1977.
- Claude Ménard (1906-1980), athlète spécialiste du saut en hauteur, né à Montrésor.
- Personnalités liées à Montrésor.
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Imbert de Batarnay (gisant, église Saint-Jean-Baptiste). -
Xavier Branicki vers 1871. -
Józef Unrug en 1930. -
Claude Ménard en 1926.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
Publications consacrées à l'histoire et la géographie de Montrésor
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- Modèle:Article. Modèle:Plume
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- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
Publications consacrées à l'histoire et la géographie de la Touraine
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- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
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Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Coordonnées des monuments historiques de Montrésor
Cartes
Références
- Site de l'Insee :
- Site du Ministère français chargé de la Culture (bases Mérimée et Palissy) :
- Abbé Louis-Auguste Bossebœuf, De l'Indre à l'Indrois : Montrésor, le château, la collégiale, et ses environs : Beaulieu-Lès-Loches, Saint-Jean, le Liget et la Corroirie, 1897 (réimpr. 1993) :
- Bernard Briais, Découvrir la Touraine, la vallée de l'Indrois, 1979 :
- Bernard Briais, Vagabondages en Val d'Indrois, 2001 :
- Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Recherches sur l'ancienne châtellenie de Montrésor, 1854 :
- Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, 1987 :
- Saskia Cousin, Les Miroirs du tourisme : ethnologie de la Touraine du Sud, 2011 :
- Claude Croubois (dir.), L'Indre-et-Loire – La Touraine, des origines à nos jours, 1986 :
- Frédéric Gaultier et Michaël Beigneux, Montrésor se raconte, 2002 :
- Élisabeth Lorans, Le Lochois du Haut Moyen Âge au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : territoires, habitats et paysages, 1996 :
- Line Skórka, Un magnat polonais en Touraine - Xavier Branicki (1816-1879), 1980 :
- Émile Vincent, Montrésor : l'histoire, les environs, la collégiale, le château, 1931 :
- Autres sources :
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