Adèle de France (1009-1079)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 8 octobre 2023 à 23:30 par >Pisarz12345
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Politicien

Adèle de France, dite aussi parfois Alix de France (née en 1009 - morte à Messines le Modèle:Date), était la fille de Modèle:Noble, roi de France, et de Constance d'Arles<ref name=DYNASTIES>Jiri Louda et Michael MacLagan, Les Dynasties d'Europe, Bordas, 1995 Modèle:ISBN.</ref>. Elle était comtesse de Corbie, duchesse de Normandie (en 1027) par son mariage avec Modèle:Noble et comtesse de Flandre (de 1037 à 1067) par son mariage avec Modèle:Noble.

En 1027, alors âgée de 18 ans, elle épouse en premières noces Modèle:Noble (997 † 1027), duc de Normandie<ref name=DYNASTIES />, mais ce dernier meurt quelques mois plus tard et le mariage reste sans postérité.

Elle se remarie en 1028 à Paris avec Modèle:Noble (1012 † 1067), comte de Flandre<ref name=DYNASTIES />, ils eurent 3 enfants :

Sainte Adèle de Messines

Avec son mari Baudouin, Adèle de France fonde entre 1057 et 1065, (les dates divergent selon les sources), une abbaye bénédictine pour femmes (le père Anselme précise pour trente filles nobles et douze chanoines<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) à Messines près d'Ypres. À la mort de Baudouin en 1067, elle fit le voyage de Rome où elle reçut la même année du Pape Modèle:Noble le voile de veuve et se retira dans la dite abbaye. Elle y est morte et enterrée. Selon le site Nominis, elle fut sanctifiée sous le nom de Sainte Adèle de Messines, sa fête a été fixée primitivement au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis au Modèle:Date-<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Elle avait également joué un grand rôle auprès de Baudouin dans la création par ce dernier d'églises dite "collégiale" à Aire sur la Lys (1059), à Lille (Collégiale Saint Pierre en 1050), Harelbeke ou encore l'abbaye d'Ename<ref name=":0" />.

Adèle vécut suffisamment longtemps pour connaître l'affrontement entre ses descendants : lorsque son fils aîné et Comte de Flandres Modèle:Noble meurt trois ans seulement après son père, sa veuve Richilde dépossède le second fils d'Adèle, Robert. Celui ci trouve des appuis et envahit la Flandre détenue alors par le Comte légitime et petit-fils d'Adèle Modèle:Noble. Ce dernier, malgré l'aide du Roi de France Modèle:Noble et l'aide d'un contingent envoyé par Guillaume le Conquérant époux du troisième enfant d'Adèle, Mathilde, est vaincu et trouve la mort à la bataille de Cassel en 1071 cf. Modèle:Noble.

Selon la Biographie Nationale de Belgique, la mort d'Adèle n'eut pas lieu en 1079 mais en 1071<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

De la légende à la dévotion

Selon la légende<ref>Modèle:Lien web.</ref>, pendant son sommeil, Adèle eut la vision de la Vierge Marie demandant à Adèle de ne pas garder pour elle le morceau de la Vraie Croix qu'Adèle possédait mais de permettre aux fidèles d'exprimer leur dévotion envers cette relique. Elle demanda également à Adèle d'organiser une procession sur un parcours qui lui serait indiqué (Adèle trouva au réveil un fil rouge partant de l'église qui traçait tout un chemin sur six kilomètres autour de Messines).

Depuis chaque année, en septembre, du 14 au Modèle:Date-, a lieu une procession<ref>Modèle:Lien web.</ref> faisant le tour de la petite ville selon un parcours précis. Les agriculteurs ayant des champs sur le chemin de la cérémonie laissent un passage dans leurs cultures pour que la procession puisse avoir lieu. Des cérémonies ont également lieu pendant cette neuvaine annuelle.Modèle:Boîte déroulante/début

Modèle:Ancêtres-compact6

Modèle:Boîte déroulante fin

Notes et références

<references />


Modèle:Portail